Bologne – la Basilique San Luca

Lors de mon dernier séjour à Bologne, j’avais entendu parler du sanctuaire de San Luca. Il s’agit d’une basilique, qui se trouve en dehors du centre de la ville, sur une colline boisée (Monte Guardia). Les photos sur les différentes brochures touristiques, donnaient bien envie de découvrir cette église.

L’on peut y accéder de différentes façons.
En fait l’originalité du lieu est que la basilique est précédée de 4 kilomètres d’arches (en réalité, ce sont 3 kilomètres et des bananes, mais on ne va pas chipoter).

Dans la basilique, on trouve une icône byzantine de la Vierge Marie avec Jésus. La légende raconte qu’elle aurait été peinte par Saint-Luc, l’évangéliste. L’icône daterait du Xème (peut-être XIème siècle) et a été restaurée au XIIème siècle.

Tous les ans à l’ascension, l’icône est transférée de la basilique à la Cathédrale, au centre de Bologne. C’est pour la protéger des intempéries, que les arches ont été construits.

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L’idéal à mon sens, était de laisser la voiture tout en bas, à proximité d’un cimetière. Là, le stationnement était gratuit, alors que dans les autres rues il fallait payer 1,50 €/heure.

Le cimetière semblait particulièrement joli donc cela a justifié d’y faire un tour… En effet, il abrite de nombreuses statues, des tombes véritables oeuvres d’art, des espaces couverts assez inédits (je n’ai en tout cas pas le souvenir d’avoir vu d’autres cimetières semblables).

C’est en rentrant en France, et en retrouvant mon ordinateur, que j’ai pu découvrir qu’il s’agissait du cimetière de la chartreuse (Certosa en italien) et que de nombreuses personnalités y étaient enterrées (des politiciens, des joueurs de foot, des éditeurs, des artistes…).

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Entre le cimetière et San Luca, on passe à proximité du stade de foot de Bologne. Le stade Renato dall’Ara est celui du club Bologna FC.

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La montée jusqu’à San Luca à pied prend environ 1 heure avec de nombreux arrêts photos. Je ne sais pas précisément à partir de quel point l’on compte les 4 km, car les arches commencent quasiment au niveau du cimetière et se coupent à certains endroits.

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A un certain point, nous avons pris un autre chemin, et croisé une riveraine a qui j’ai demandé quelques précisions. Elle nous a expliqué que nous pouvions continuer à grimper par la route et que nous en aurions pour 7 km environ. Ou alors nous pouvions retourner sous les arcades et là il y aurait encore 2 km de grimpette. Nous avons opté pour le second choix ! Sportifs oui, mais pas totalement matti (fous) non-plus !

Le chemin est fort praticable. Nous voyions beaucoup de sportifs l’emprunter en footing ou en marche rapide. Certains prenaient la route parallèle en vélo. Je n’ai vu aucune autre personne en talons. Pourtant je n’ai pas eu à regretter mon choix d’enfiler mes sandales compensées ce matin là !

La pente est relativement douce car le chemin comprend des escaliers. Donc on alterne la montée avec une petite inclinaison et les volées d’escaliers. Cela ne fait pas particulièrement mal aux cuisses !

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Certes l’ascension est un peu longuette, mais nous avons apprécié de l’avoir faite car c’est tout l’intérêt au final !

La basilique de San Luca est belle et de là haut, on profite d’une jolie vue sur Bologne. Mais finalement, l’intérieur de l’église n’est pas exceptionnel. Entendons-nous bien, il est très beau. Mais on en trouve d’aussi jolis dans des églises plus accessibles, sans avoir à marcher 4 km !

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C’est pour cela que je conseillerais de monter à pied pour ne pas rater l’intérêt principal de la visite : les arches !

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Avec le San Luca Express, l’aller – retour pour San Luca coûte 10 €. Il est possible d’acheter la descente seule en train, à 6 €. Une fois en haut nous avons hésité mais finalement nous avons préféré économiser et repartir à pied. J’ai lancé le chrono pour voir. Nous avons mis 25 minutes ! Et le train ne nous a pas dépassés !!

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En haut de San Luca, il n’y a que des cabines de WC de chantier. Je vous laisse imaginer leur état par une journée d’août où le mercure atteint les 41 degrés… Une fois revenus en bas, nous avions bien besoin d’une pause pipi. Nous avons trouvé le bar Maratona. Il ne paye pas de mine avec sa micro terrasse. En fait les quatre chaises et la table sont prises par des habitués. Nous nous rabattons sur la salle, où un gars s’acharne à aligner des poules et des coqs sur une machine à sous.

Le shakerato est servi dans des verres qui ont bien vécu (rayés mais propres). 2 € chacun, c’est le café glacé le moins cher que nous n’avons jamais bu. Et il est bon !

Le serveur est tout à fait sympathique et les WC propres. Point de wifi, mais nous n’en cherchions pas spécialement !

En résumé, je vous conseille vivement la visite de San Luca. Ne zappez pas la montée à pied car en haut il n’y a pas besoin de prévoir plus de 30 minutes. Comptez 1 h 30 pour l’aller retour à pied, en prenant votre temps. Et si vous le souhaitez, vous pourrez rapporter des petits souvenirs de la boutique officielle : chapelets, médailles (1 €, 1,50 €), cartes postales (0,80 €), livres, …

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Balade à Bologne

Je sais, je vous ai déjà parlé de Bologne à plusieurs reprises, mais la ville est réellement vaste et il y a énormissimement à dire sur elle. Donc il se peut que ce billet ne soit pas le dernier…

Pour commencer voici des affiches artistiques, qui ont croisé notre regard et nous ont « contraint » à nous arrêter alors que nous faisions le tour de la ville à vélo.

Elles sont l’oeuvre de différents artistes de street art, qui ont participé au projet CHEAP on BOARD en partenariat avec la ville de Bologne. Les artistes ont réalisé des affiches « non-conventionnelles » qui ont été installées sur des panneaux inutilisés, à différents endroits du centre ville.

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Ensuite, je ne vous parlerai pas de la statue de Neptune, qui trône en face de la cathédrale. Non, ce n’est pas qu’elle ne m’intéresse pas. Au contraire, j’aimerais énormément pouvoir l’admirer. Mais celle-ci est en travaux, et en 2017 comme en 2016, nous n’avons vu qu’une bâche géante, sur laquelle figurent quelques photos de détails de la fameuse fontaine…

Construite pour le pape Pie IV, cette fontaine monumentale représente le pouvoir papal. Neptune domine les eaux (comme le pape domine le monde). On voit donc Neptune, avec à ses pieds, des statues qui représentent le Gange, le Nil, l’Amazone et le Danube. Ce sont les grands fleuves qui symbolisent les quatre continents connus à l’époque.

Nous pouvons visiter le chantier de restauration du monument, mais à mon sens cela n’a pas un intérêt immense si l’on n’a jamais vu la fontaine en question…

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Un jour nous reviendrons, j’y tiens !

Nous avions caressé l’idée de visiter la Bologne médiévale avec un casque de réalité virtuelle. C’est une activité proposée au palazzo Pepoli. On enfile un casque, et pof, on se retrouve dans les rues de Bologne au XIIIème siècle. La ville de l’époque a été reconstituée, avec ses nombreuses tours de l’époque.

La Macchina del Tempo avait l’air vraiment trop cool, mais l’attente de plus de trente minutes à l’office de tourisme a eu raison de notre patience. Et puis il faut dire que le billet coûtait relativement cher, donc finalement, tout mis bout à bout, nous avons préféré profiter de notre précieux temps pour visiter les églises et nous balader dans les rues de l’époque actuelle !

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La basilique San Petronio n’est pas en travaux. On pourrait le croire, puisque sa façade n’est qu’en partie terminée. Le marbre ne recouvre pas l’intégralité du bâtiment, et la brique est encore largement visible, faisant de l’édifice la plus grande église de brique du monde !

La basilique est construite dans un style gothique, et est dédiée à Saint Pétrone, évêque du Vème siècle et patron de la ville de Bologne.

Il ne faut pas la confondre avec la Cathédrale San Pietro, qui se trouve à quelques rues de là… Cette dernière est moins imposante, car elle apparaît dans une rue, et non au bout d’une immense place.

Bien-entendu, il faut absolument visiter l’intérieur de la basilique, ne serait-ce que pour ressentir l’immensité du lieu, et se retrouver tout petit riquiqui.

Lors de notre visite en 2016, nous avions dû nous acquitter d’un droit de faire des photos de 2 € par personne. Cette année, allez savoir pourquoi, le guichet était fermé et nous avons pu prendre des photos sans rien payer. Tant mieux, n’est-ce pas ?

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J’aime beaucoup cette basilique, pour son apparente simplicité. On a une impression d’immensité et de luminosité lorsque l’on pénètre à l’intérieur. Et puis, en avançant, en regardant par ci par là, on se rend compte qu’il y a une foule de détails à admirer, notamment dans les chapelles latérales.

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A voir également si vous appréciez les belles églises, la Basilique San Domenico.

C’est l’une des églises de la ville la plus riche d’Histoire.

Saint Dominique de Guzman, père fondateur de l’ordre des dominicains, était originaire d’Espagne. Mais c’est à Bologne, en 1221, qu’il mourut, après avoir fondé un couvent. Les moines ont souhaité bâtir une plus grande église, qui est la basilique que l’on peut encore admirer de nos jours.

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A l’intérieur de la-dite église, dans une chapelle latérale, se trouve le sépulcre de Saint Dominique. C’est sans conteste un incontournable à voir à Bologne, vu les noms des artistes de l’époque qui participèrent à la réalisation : Nicola Pisano, Arnolgo di Cambio, Niccolo dell’Arca, Alfonso Lombardi, et probablement le plus connu : Michelangelo Buonarroti.

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L’ange sur le côté droit serait l’oeuvre de Michelangelo.

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Ne quittez pas cette basilique sans avoir visité le chœur. Pour ce faire, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 50 centimes, mais honnêtement, cette somme est dérisoire pour pouvoir admirer les marqueteries qui s’y trouvent, et faire un petit tour dans le cloître.

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Pendant que nous admirions les marqueteries, une dame est venue faire la poussière. Elle avait l’air totalement blasé, et ne regardait même plus les boiseries, alors que nous étions tous les deux à ouvrir de gros yeux ronds « Ouah t’as vu là, il y a même un effet 3D ! ». La scène devait être assez comique ! 🙂

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Et ainsi s’achève notre visite du jour. J’espère qu’elle vous aura plu… N’hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire ! A PRESTO!!

Bologna, les 7 églises mais encore…

Ciao a Tutti ! Je vous avais déjà proposé un bon aperçu de Bologne / Bologne encore / Bologne encore encore… (cliquez sur les liens pour retrouver les articles !) Mais Bologne est vaste et il y a encore beaucoup à dire sur cette ville ! C’est pourquoi nous nous retrouvons aujourd’hui pour compléter ces billets, et continuer la visite… Vous venez ?

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La basilique Santo Stefano (Saint Etienne en français) se trouve au centre ville de Bologne. C’est en fait un ensemble d’églises, de chapelles et de cloîtres, regroupés en un même endroit.

On parle aussi de sette chiese, c’est à dire des « sept églises ».

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Séjournant à Bologne pour 48 heures seulement, nous ne pouvions pas tout voir de la capitale émiliane. Donc les sept églises font partie des lieux que nous avons zappé.

Nous avons simplement fait un petit tour à vélo sur la place face à la basilique. Avec le sol pavé, cela secouait drôlement, mais c’était malgré tout fort plaisant car il y avait des choses à voir à peu près partout !

Cela ne fait aucun doute, nous reviendrons à Bologne, et cette fois nous approfondirons notre visite des églises !

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Ce qui me reste en tête quand je pense à Bologne, outre les fameuses due torri, ou la basilique San Petronio, ce sont les passages d’arcades. On en trouve partout. Et même si globalement cela appartient au paysage urbain italien en général, à Bologne c’est encore plus notable.

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Bologne est grande, et vous en ferez difficilement le tour en un ou deux jours. Une visite sur deux journée est envisageable, à condition d’accepter de ne pas entrer dans toutes les églises et de zapper les musées. Mais un séjour plus long est aussi tout à fait conseillé, car vous avez largement de quoi vous occuper pour cinq jours ou plus !

En plus vous ne mourrez pas de faim, car Bologne est connue et reconnue pour sa gastronomie ! On y mange des pâtes farcies, de la charcuterie, mais pas que… Si comme nous vous n’êtes pas obnubilés par le fait de manger des pâtes et/ou de la pizza à chaque repas (parce-que non, les italiens ne mangent pas QUE des pâtes et de la pizza), vous pouvez tester le Taj Mahal par exemple… un excellent resto indien qui a reçu le certificat d’excellence Trip Advisor

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Assez mangé ? Et si nous faisions une petite balade digestive ?

Il y a une place que je vous conseille de découvrir. On pourrait presque la zapper en tant que place, car elle est assez exiguë, et pourtant c’est un haut lieu de vie ! Il y a toujours du monde !

Lors de notre première visite de la ville, nous avions traîné sur cette place en pleine nuit, car il y avait un petit concert dans un bar, et que de nombreuses personnes s’étaient installée devant la chambre de commerce pour profiter de la musique.

Il s’agit de la piazza della Mercanzia, d’où l’on peut admirer le Palazzo du même nom.

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Je lui trouve un air très médiéval vraiment plaisant. En réalité, cette place existe depuis l’époque romaine ! Bien-sûr, son aménagement a évolué au fur et à mesure des siècles.

Située au croisement de deux rues principales : Via Emilia et Via Salaria, la piazza della Mercanzia était sur le chemin menant à Rimini et Ravenne. 

Sous l’occupation napoléonienne, le palais devint le siège de la chambre de Commerce. Dans les archives du-dit palais, on retrouve des recettes des plats les plus fameux de Bologne, parmi lesquels la mesure de la vraie tagliatelle !

8 mm cuite, et environ 7 mm crue… Cela correspondrait à 12,270 millièmes de la hauteur de la tour Asinelli.

Ici, on jugeait également les escrocs, et une fois la sentence prononcée, on l’appliquait. Parfois cela impliquait de lier le coupable à la colonne centrale du palais, pour le livrer à la vindicte populaire !

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En 1484, la tour De’Bianchi, située devant le palais, s’effrondra, entraînant la mort de 23 personnes. 

Plus tard, le palais a malheureusement été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Mais, heureusement pour nous, il fut reconstruit à l’identique.

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Depuis la place, on peut voir une vieille connaissance… la reconnaissez-vous ? C’est la torre Asinelli bien-sûr !

Sur ce, je vous fais des baci et vous dis à presto pour de nouvelles découvertes italiennes ! 🙂 Bon dimanche à tous !

Piacenza, une visite… plaisante [Italie]

Piacenza (Plaisance en version française) est une ville d’Emilie-Romagne, située à la frontière entre l’Emilie-Romagne et la Lombardie. Plus proche de Milan que de Bologne, la ville profite largement de l’influence de la capitale économique. D’ailleurs, c’est en rédigeant ce billet que je me suis aperçu que Piacenza était en Emilie-Romagne, et pas en Lombardie, comme je l’avais longtemps cru !

Nous sommes arrivés un mardi du mois d’août 2016, aux alentours de midi. Après une pause revigorante chez Naturone (billet spécifique à (re)découvrir en cliquant sur le lien), nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

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Un peu d’Histoire…

Il faut savoir que Piacenza a longtemps été unie à sa voisine Parme, avec qui elle formait le duché de Parme et Plaisance, dominé par la famille Farnese, à compter du XVIème siècle.

On surnomme Piacenza la « primogenita« , la première née, autrement dit l’aînée, puisque cette ville fut la toute première à demander son annexion au royaume de Sardaigne, dans le cadre de l’unification italienne.

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Un peu de gastronomie…

Continuons dans les généralités, car mine de rien, il y en a quelques-unes à énoncer, pour bien cibler Piacenza !

Piacenza est une province marquée par la production laitière. C’est dans la région que l’on produit le Grana Padano, fromage à pâte pressée cuite, cousin du Parmesan.

Le Grana diffère du Parmesan, non pas par sa technique de réalisation, mais par sa zone de production, bien plus étendue. D’autre part, les vaches qui produisent le lait pour sa fabrication ont une alimentation moins encadrée (les vaches laitières dont le lait sert pour le Parmesan ne peuvent manger que de l’herbe et du foin).

 

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Revenons maintenant à la ville elle-même…

Si les alentours du centre ville n’ont pas un grand intérêt, (et nous avons vraiment pu nous en rendre compte puisqu’une déviation nous a contraints à en faire plusieurs fois le tour !) le centre lui, est tout à fait plaisant, sans aucun jeu de mot. On s’y balade avec plaisir à pied, et je pense que nous aurions pu le faire également en vélo, surtout en août car la circulation était assez réduite.

Piacenza #Italia

Comme nous avions un hôtel avec parking à Piacenza même, nous avons laissé la voiture et pris un bus (« pullman » en italien) pour rejoindre le centre ville. Le ticket 1 h coûte 1,20 €.

Piacenza #Italia

Nous avons découvert le Palais Farnese, énormissime édifice dont la construction a débuté au XVIème siècle. Commandé par la duchesse de Parme, Marguerite d’Autriche, il a dû être repensé en cours de construction, pour faire face à un manque de fonds et reste encore aujourd’hui, inachevé. Malgré tout, ce palais est impressionnant par ses dimensions.

Le but de ce palais, était d’accueillir la famille Farnese, tout en symbolisant son pouvoir. Et je crois qu’il n’y a pas de doute là-dessus, le palais en impose totalement !

Il se visite, puisqu’il abrite différents musées, et nous aurions bien aimé le faire mais malheureusement en période estivale, il est fermé à compter de 13 h 00, et nous sommes arrivés à 14 h 00… Tant pis. Nous avons dû nous contenter d’un petit passage par sa cour.

Piacenza #Italia

Palazzo Farnese (1)

Cinéma de plein air - Pavia

Piacenza possède un joli centre ville, riche de nombreuses églises. Mais avant de nous adonner à notre passion, la visite de bâtiments religieux, nous avons fait un passage par la place qui nous semblait la plus représentative de la ville, celle que tous les sites, tous les guides qui parlent de Piacenza, utilisent pour illustrer leurs propos…

La Piazza dei Cavalli, doit son nom à deux statues équestres de Francesco Mochi (1580-1654) datant de 1626 et de 1622-1625.

Depuis la place, on peut admirer le Palazzo Gotico, que les habitants abrègent « Gotico » tout simplement. Sa construction remonte à 1281, et fut retardée par une grande épidémie de peste. De grandes arcades brisées (typiques du style gothique) forment sa base, en marbre rose vénitien et pierre blanche, tandis que l’étage supérieur contraste, puisqu’il est construit en briques.

Tout comme le palais Farnese, le Gotico n’est pas terminé. Les plans d’origine prévoyaient un bâtiment à base carré, plus vaste. De nos jours, ce bel édifice accueille des expos.

Piacenza

#Piacenza #Italia

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Ci-dessus, la piazza dei Cavalli, le Gotico (vu du dessous, et de l’angle de la place).

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La Piazza Duomo ne m’a pas totalement séduite car elle est assez ouverte, trop à mon goût et que l’on trouve peu de bars. Non, ma passion n’est pas de courir les bars, mais je trouve les places bien plus agréables quand elles sont bordés de terrasses ! Forcément, elles s’en retrouvent bien plus animées.

Cette place m’a semblé assez peu vivante comparée à d’autres places italiennes, qui sont clairement les centres de vie de ces villes.

Elle reste néanmoins jolie, avec un centre en gazon, et son Duomo, forcément !

Piacenza #Italia

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Ici, ce sont plutôt des gelaterie (glaciers) même si nous avons trouvé un petit café tout simple à l’accueil sympathique (toujours Piazza del Duomo). Malgré la chaleur j’ai pu boire un thé chaud (English Breakfast en sachet) alors que dans certains bars italiens c’est impossible.

Nos boissons sont arrivées avec deux mini tartines de fromage (?) / beurre (?) / huile (?) aux herbes. Nous n’avons pas su reconnaître la nature de cette tartinade mais c’était sympa ! En plus les prix étaient corrects : 1,50 € le thé et 2,50 € le Lemon soda.

Infusion en cours...

À noter, au Principessa, c’est le nom du café, on servait aussi des glaces aux légumes. Elles ont débarqué en Italie en 2015, et sont assez faciles à trouver en supermarché ou dans les cafés. Ce sont des glaces vegan, à la carotte et au citron, à la courge, ou encore à la tomate et fraise. Par contre il n’y a pas de miracle, elles contiennent sucre, sirop de glucose et huile de coco ! Nous n’avons pas testé.

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Piacenza #Italia

Côté shopping…

Piacenza possède une petite rue commerçante, la rue du XX Settembre que vous trouverez près de la Piazza dei Cavali. OVS, Tally Weil, H&M… en août ce sont les soldes alors nous y avons fait un saut ! Chez OVS le rayon cosmétiques est énorme et il y a un corner Essence… Mais chut, cela reste entre nous.

Faut-il vous préciser que vous trouverez aussi un Kiko ?

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Revenons-en à des aspects plus culturels…

 

La Basilica Catedrale Santa Maria Assunta (1122) abrite le cercueil de Giovanni Battista Scalabrini, un évêque canonisé. C’est le Duomo (la cathédrale) de la ville de Piacenza.

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Sur le campanile, levons les yeux et découvrons la cage dans laquelle les brigands du moyen-âge étaient enfermés ! So médiéval !

Le campanile justement, dont la construction est postérieure à celle du Duomo (le duomo a été commencé vers 1122 et le campanile en 1333), est surmonté d’un ange de cuivre doré. Son petit surnom est Angil dal Dom (ange du duomo). 

Piacenza - le campanile

La façade de la cathédrale romane, présente la particularité d’être de deux couleurs. En bas, elle est en marbre rose, et au dessus, en grès.

Trois portails permettent d’entrer dans l’édifice. Ils sont surmontés par une superbe rosace.

L’intérieur quant à lui, est décoré dans un style baroque.

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Nous avons été surpris par l’espace dans la cathédrale. L’impression est renforcée par le fait qu’elle n’est pas remplie de bancs. On avance déjà sur une bonne longueur avant de trouver les premiers bancs. Et du coup, on se rend bien compte de la distance parcourue !

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Piacenza - Duomo

La cathédrale possède également une impressionnante crypte riche de pas moins de 108 colonnes !

Piacenza - Duomo

Comme souvent dans les cryptes des cathédrales, on trouve des reliques, et notamment celles de Sainte Justine, martyre chrétienne.

Piacenza - Duomo

Piacenza - Duomo

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Si vous n’en avez pas marre des églises, signalons la Chiesa di Santa Maria della Pace (XVIème s.) et la Salla dei Teatrini qui est une ancienne église.

La Basilica San Antonino (ci-dessous) est en travaux à l’intérieur, mais elle mérite malgré tout une visite.

Piacenza - San Antonino #Emilia-Romagna

À proximité, il y a le théâtre.

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Pour tout visiter en détails et découvrir les musées, une journée ne suffira clairement pas. Mais en une bonne demi-journée nous avons pu voir pas mal de choses et repartir sans nous sentir frustrés ! Piacenza nous a bien plu et nous sommes ravis de la découverte.

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La visite virtuelle vous a t-elle plu ? Je l’espère vivement. N’hésitez pas à réagir en commentaires ! A presto ! 🙂

A Dozza on dessine sur les murs

Dozza est une petite commune d’Émilie-Romagne, à un peu moins de 40 kilomètres de Bologne, qui compte quelques 6 500 habitants à la louche.

Malgré sa petite taille, elle est souvent mentionnée dans les documents touristiques, car elle a la particularité d’être une sorte de musée à ciel ouvert. C’est l’homme qui a trouvé mention de ce village dans un guide de l’Italie du Nord. Il n’y avait pas énormément d’informations, et nous ignorions si notre déplacement serait « rentabilisé », mais la curiosité a pris le dessus !

En effet, Dozza doit sa célébrité à de nombreuses peintures, qui ornent les façades des maisons. La Biennale del Muro Dipinto est née en 1965, et s’étale sur quatre jours, au moins de septembre. A cette occasion, des artistes reconnus au niveau national ou international, se donnent rendez-vous à Dozza, pour peindre sur les murs !

 

Dozza est une ville médiévale, qui figure parmi les 100 plus beaux villages italiens. Le camion du livreur passe pile poil sous la porte d’entrée de la ville. Nous avons laissé la voiture un peu plus bas, préférant monter à pieds et profiter des petites rues pavées.

Dozza

Avant de visiter Dozza, nous nous demandions si les peintures seraient bien visibles, et s’il s’agissait d’oeuvre durables. En effet, nous pensions qu’il pourrait être question d’oeuvres éphémères, et donc qu’il n’y aurait plus rien sur les murs en août !

Pas du tout. Ce sont bien des oeuvres faites pour durer.

Si la période de la biennale est l’occasion rêvée pour une visite, car on peut alors voir les artistes en pleine action, une visite en août est également fort intéressante.

Les peintures sont vraiment belles, et l’originalité réside dans le fait que des styles très différents les uns des autres, se côtoient en un même lieu.

Certaines oeuvres m’ont laissée assez indifférentes, quand je suis restée plantée plusieurs minutes devant d’autres.

Dozza

Dozza

En nous baladant au hasard des ruelles, nous avons trouvé l’église. Donc nous sommes entrés par curiosité. Il s’agit de l’église paroissiale all’Assunzione della Vergine, qui daterait du Moyen-Âge, et aurait été reconstruite au XVème siècle, puis rénovée dans les années 1940.

Et puis il y avait cette vieille pub, que j’ai trouvé sympathique. Et oui, il n’y a pas que les pizze en Italie ! Il y a les piadine aussi,  d’épaisses crêpes de froment, préparées à base de Saintdoux (parfois d’huile d’olive) et qui servent de support, pour déguster la charcuterie du coin…

En Emilie-Romagne on trouve des piadinerie un peu partout et il n’est pas rare de croiser des italiens qui en savourent une assis sur un escalier, un coin de fontaine, ou même en marchant !

A Dozza, on admire les peintures, et cela vaut déjà largement la visite… mais si jamais l’argument n’était pas suffisant pour justifier un déplacement, alors sachez qu’il y a aussi une superbe forteresse des Sforza (rocca), devenue résidence nobiliaire de la famille Malvezzi-Campeggi, qui y vécu jusque dans les années 1960.

Dozza

La rocca se dresse en haut du village, comme un gros et beau château de sable, sauf qu’elle est en brique. Elle abrite différents musées, et une œnothèque qui regroupe environ 800 références de vins !

Dozza

Dozza

Je ne vais pas vous poster une photo de chaque oeuvre qui orne les murs de Dozza. Ce serait dommage, pour le cas où vous souhaitiez visiter la ville à votre tour… mais ce n’est pas l’envie qui me manque, tant j’ai adoré ma balader dans cette belle ville, atypique et pittoresque !

Lors de notre visite, le village était quasiment désert. Nous n’avons pas croisé d’autres touristes, et les seuls personnes qui n’étaient pas à la sieste, étaient un groupe de retraités, qui papotaient sur des bancs, à côté de la rocca.

Ne vous attendez donc pas à débarquer dans un village ultra touristique ! Ici point de cartes postales, de restos qui proposent des pizze H24 ou de boutiques de souvenirs ! Et je dirais… tant mieux !

Dozza

J’espère que la visite virtuelle vous aura plu, et qui sait, vous aura aussi donné envie de découvrir Dozza pour de vrai ! En attendant, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! @ presto !

Quand Bologne monte dans les tours !

Je vous ai déjà parlé de Bologne, une fois, deux fois même ! Car nous avons effectivement visité cette ville une première fois, en 2016. Mais la capitale d’Emilie-Romagne nous avait surpris par sa taille, et par la foule de choses à visiter. Donc, nous y sommes retournés cette année, pour prendre le temps de mieux la découvrir.

C’est à vélo, avec des montures prêtées par notre hôtel, que nous avons arpenté Bologne, en long, en large et en travers.

Il faut savoir que le centre ville est fort plaisant en vélos, surtout durant les T-days, quand la circulation est interdite aux véhicules motorisés. Et comme nous étions là le 15 août, un jour férié, et bien nous avons profité d’un centre ville débarrassé des voitures !

Après avoir pédalé un peu au hasard, nous avons fait un arrêt au pied de l’une des nombreuses tours, la torre degli Asinelli, pour la visiter.

Cette tour, fait partie du couple des « due torri« , symbole de Bologne. La seconde est la tour Garisenda, et ne se visite pas.

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Bologne, ses tours…

Bologne est truffée de tours, construites pour la plupart aux XII et XIII ème siècles, par de riches familles. On ignore exactement quel était leur rôle, mais il semblerait qu’elles étaient avant tout des instruments de prestiges, plus que des bâtiments défensifs. En gros, c’était à qui avait la plus haute tour… basique.

Il paraîtrait que la ville médiévale comptait jusqu’à 100 tours, dont la plupart a été démolie pour prévenir d’éventuels effondrements.

Certaines sources avancent le nombre de 180 tours, mais il semble excessif et certaines tours auraient été comptées deux fois, car elles avaient différentes appellations. Actuellement il reste une vingtaine de tours toujours debout. Celle dont je vous parle est la plus haute.

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Base de la tour Asinelli

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La torre degli Asinelli mesure 97,2 m de haut et est inclinée de 1,3°. Cela se voit à l’oeil nu, même si l’inclinaison ne vaut pas celle de la tour de Pise ! L’édifice a un plan carré, et l’on accède au sommet via un escalier en bois de 498 marches.

Dans la tour, il n’y a pas grand chose à part un escalier en bois. L’édifice est plutôt vide.

Finalement, le plus difficile n’est pas de grimper les quelques 500 marches, mais bien d’obtenir le billet d’entrée. J’exagère un tout petit peu. En fait, les billets ne sont pas vendus en bas de la tour. Il y a bien une boutique au rez de chaussée, mais ce n’est pas ici que vous trouverez les billets.

Ceux-ci s’achètent soit sur le site internet, soit à l’office de tourisme. Nous avons pris les vélos pour nous y rendre, mais après 20 minutes de poireautage et alors que le tableau affichait inlassablement T73 et que j’avais le ticket T75, nous avons laissé tombé et pris nos billets sur le net.

Comptez 5 € par adulte !

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Une fois détenteur du précieux sésame, il ne reste plus qu’à se diriger vers l’entrée de la tour, et attendre un départ groupé. Car nous montons tous ensemble à heure précise, restons quelques minutes au sommet, avant de redescendre, à nouveau en groupe.

L’ascension n’est pas forcément une partie de plaisir, car les marches sont parfois étroites, mais il n’y a rien d’infaisable. J’avais lancé mon chrono, par curiosité, et nous sommes arrivés en haut en 9 minutes ! N’imaginez pas que nous avons tenté d’aller le plus vite possible. Je vous rappelle que tout le monde montait en groupe, et il n’était guère possible de doubler.

Si besoin, il est possible de s’arrêter dans un coin et de se laisser doubler. Certains l’ont fait sans aucun souci.

Donc vraiment, cela reste une activité assez accessible !

Bologna

Bologna

Bologna

Une fois arrivés en haut de la tour, l’on peut bien-sûr admirer la ville. C’est même le but de la manœuvre je dirais !

Bologna

Bologna

On peut essayer de compter les autres tours… et chercher la tour jumelle, la tour Garisenda, bien plus petite…

Bologna

C’est bon ? Vous la voyez ?

Et puis vient le moment de redescendre…

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La visite nous a vraiment plu, et je la conseillerais vivement à quiconque visiterait Bologne. Attention toutefois, car une légende raconte que monter dans la tour degli Asinelli porterait malchance aux étudiants, qui louperaient ensuite leurs exams…

 

Bologne, suite et fin de la visite

Ciao ciao, je vous retrouve aujourd’hui pour terminer notre petit tour de Bologne… Si vous avez raté le premier épisode, vous le retrouverez ici…

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Bologna

Je regrette un peu de ne pas avoir profité au maximum de mon séjour express à Bologne. En effet, nous avons fait étape pour une seule journée dans la capitale émiliane, et j’étais fatiguée par les précédentes visites. Donc j’ai un peu traîné les pieds lorsqu’il a s’agit de visiter. C’est dommage, parce-que Bologne est une ville énorme et qu’il y avait beaucoup beaucoup de choses à voir. Je pense que la visite peut s’effectuer sur une journée, mais qu’à moins d’être vraiment en top forme, et prêt à arpenter la ville non-stop, il vaut mieux opter pour une étape de 48 heures !

Bologna #Italia #Emilia

Bologne vous surprendra par la hauteur de ses bâtiments, et par la présence de nombreuses tours médiévales…

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Etape obligée lors d’une visite de Bologne : le Palazzo communale, siège actuel de la mairie. On l’appelle également Palazzo d’Accursio, en référence à Accursius, juriste et maître de droit à l’université de Bologne.

On y entre gratuitement, et se balade à l’intérieur des pièces ouvertes au public. Mieux vaut faire une petite recherche avant de s’y rendre, pour savoir un peu de quoi il retourne, ou emporter le Routard, comme nous… Car je n’ai pas le souvenir d’avoir vu de nombreux panneaux explicatifs.

Bologna - Palazzo Communale

Bologna

Bologna

Initialement il accueillait quelques services municipaux, mais servait surtout à conserver les céréales destinées aux habitants de la ville.

Bologna #Italia #Emilia

Le Palazzo se compose de différents bâtiments, organisés autour d’une cour à arcades. J’ai trouvé l’agencement de la cour intéressant, car du mobilier urbain en pierre a été mis à disposition du public. Cela s’intègre très bien dans l’espace, et donne un côté très sympathique. Les gens s’installent sur les bancs de pierre, et profitent du wifi gratuit dans un cadre plutôt agréable…

Bologna

Bologne

Sur la façade, on peut admirer une Vierge à l’enfant de Niccolò dell’Arca, qui date du XVème siècle.

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L’on peut profiter d’une jolie vue sur la place devant la basilique San Petronio, qui rappelons-le, n’a jamais été terminée, et a donc une apparence assez originale…

Duomo di Bologna

Le palazzo communale se visite gratuitement, comme j’ai pu vous le dire précédemment, à l’exception d’une partie musée, que nous avons laissée de côté.

On peut découvrir la salle Farnese, richement décorée… C’est là que l’empereur Charles Quint fut couronné en 1530. Les peintures racontent l’histoire de Bologne, du Moyen-Âge au XVIIème siècle…

 

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Tours médiévales

A l’époque médiévale, il était bien vu pour les riches familles de Bologne, de faire ériger une tour, la plus haute possible, pour figurer son prestige… C’était à qui aurait la plus grande… (uhuh, classique !).

On dit qu’il y avait plus de 100 tours dans la ville, mais aujourd’hui il n’en reste qu’une petite vingtaine, dont les deux plus connues sont la Torre ASINELLI, construite à partir de 1109 par la famille du même nom, et sa voisine, la très penchée Torre GARISENDA. Ensemble, on les désigne sous le surnom « le due torre » (les deux tours).

 

 

Sur la place Nettuno, se trouve une imposante et magnifique statue de Neptune, réalisée en 1566 par Jean de Bologne. C’est une statue de bronze. Mais malheureusement, lors de notre visite, elle était en rénovation et nous ne l’avons absolument pas vue…

Bologna #Italia #Emilia

Petit aperçu de la place by night, un soir de cinéma de plein air, avec la basilique en fond…

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Ainsi s’achève notre visite de Bologne. Si vous avez aimé la balade, alors je vous invite à revenir pour découvrir d’autres étapes italiennes très bientôt ! BACI !

Ici vous trouverez mon bon plan pour trouver un hôtel à Bologne...

La tournée des Châteaux Ducaux…

Bonjour à tous. J’ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui pour une balade italienne, en Emilie-Romagne ! Et oui, nous ne sommes pas jeudi (le jour des articles dédiés à l’Italie) mais il faut parfois des exceptions pour confirmer la règle. C’est bien connu !

La région de Parme, que nous avons découvert avec délice cet été, est riche en châteaux. Il existe un parcours des châteaux ducaux et une carte pour les véritables amateurs qui souhaitent en visiter une tripotée ! La carte permet de payer chaque billet d’entrée individuel moins cher.

Vous trouverez une carte des châteaux via ce lien.

Mais comme nous restions peu de temps sur place et ne souhaitions pas tout visiter, nous avons privilégié les visites les moins chères, nous contentant de regarder les extérieurs pour le reste. Cela nous a néanmoins occupés toute une journée, et nous en avons pris plein les yeux !

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Ci-dessus, vue sur le marché depuis la rocca San Vitale

Ci-dessous, aperçu du monastère de Priorato

San Benedetto di Priorato

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Après un arrêt express au monastère bénédictin de Priorato (qui ne se visite pas apparemment, puisque nous n’avons vu aucune billetterie, aucun fléchage) où nous avons croisé un gros ragondin, nous avons repris la route et découvert la Rocca San Vitale dans le joli village de Fontanellato.

Malgré le marché nous avons pu nous garer gratuitement et facilement. Tant mieux, car le fait d’avoir le marché en même temps que notre visite a ajouté encore un peu de charme à la découverte !

La Rocca se visite pour 8 €, ou 4 € pour la visite rapide. On peut y admirer les peintures du Parmiggianino, puisque l’intérieur du bâtiment abrite un musée.

 

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La Rocca est une imposante forteresse entourée d’un fossé encore rempli d’eau, dont l’origine remonte au XIV ème siècle. Comme beaucoup de bâtiments similaires, elle a d’abord eu un rôle défensif, avant d’être transformée en résidence nobiliaire.

Nous nous en sommes tenus aux extérieurs, remplissant nos appareils photos de clichés du château et de ses douves. L’on peut entrer dans la cours du château gratuitement, et je conseillerais de le faire, car c’est intéressant, et que l’on peut prendre quelques jolis clichés.

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La balade dans les rues du village est rapide, mais vaut également le coup d’être faite…

Pour plus d’informations et pour un aperçu de l’intérieur de la rocca, je vous renvoie au site officiel.

Même si vous ne souhaitez pas visiter l’intérieur de la Rocca, Fontanellato vaut vraiment le coup d’œil. Le village est joli, pittoresque. Le fait de voir cet édifice massif, encore entouré de douves alimentées en eau a quelque chose d’assez exceptionnel.

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Dans le château, on peut admirer la salle de Diana et Atteone, décorée des fresques du Parmiggianino (Francesco Mazzola) au XVIème siècle.

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Pendant que nous étions sur place, nous en avons profité pour découvrir l’église du village… Cela ne mange pas de pain et on est rarement déçus par les églises italiennes… Celle-ci date de 1572.

Chiesa di Fontanellato

Son intérieur très lumineux est très joli… qu’en dites-vous ?

Fontanellato est un bien bel endroit, à voir si vous en avez l’occasion ! On y trouve aussi un grand labyrinthe en bambou (bien indiqué sur la route) que nous n’avons pas visité.

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La Rocca Rossi à San Secondo est située à quelques kilomètres seulement de Fontanellato. Celle-ci encore se visite, pour 6 €. La billetterie était fermée lors de notre visite, mais l’heure pouvait expliquer cela (11 h 50).

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Elle n’est pas entourée de douves et elle se trouve dans le village « moderne » donc elle a peut-être moins de charme que sa voisine de Fontanellato. Mais elle reste impressionnante par sa taille. L’environnement est agréable, arboré, avec des bancs et quelques jeux pour enfants. Là encore le parking est gratuit à proximité !

L’intérieur abrite des tableaux, et l’on peut visiter les anciennes pièces habitées par la famille Rossi.

Pour plus d’informations, ce sera par ici…

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Ce sera tout pour notre visite virtuelle, mais je vous donne rendez-vous prochainement pour la suite de la balade, et pour partir à la découverte d’autres châteaux ducaux… @bientôt !

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Une visite qui n’a pas tourné au vinaigre #Modène

Je sais, mes titres sont absolument tordants tous moisis, mais bon, vous ne m’en tiendrez pas rigueur, car vous êtes bien urbains.

Aujourd’hui, je vous propose de chausser vos baskets et de me suivre dans les rues de Modène, en Emilie-Romagne !

Nous avons visité la belle Modène en août 2016, sur une journée seulement !

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Modène, dans l’assiette et sous le capot…

Avec ses 180 000 habitants, Modène est une ville à taille humaine, connue surtout pour sa gastronomie (le vinaigre balsamique, le Lambrusco, les tortellini par exemple, sont originaires du coin). On associe également son nom à l’automobile, puisque des marques prestigieuses ont vu le jour à Modène et alentours : Ferrari, Maserati, mais aussi Lamborghini et Pagani !

Modène depuis la torre Ghirlandina

Vue sur la place depuis la tour Ghirlandina

Cet été, nous avons passé une dizaine de jours en Italie du nord, et découvert presque autant de villes. Sur tout le séjour, l’étape que nous avons préféré a été celle de Modène. Je vais tâcher de vous expliquer pourquoi et de vous inciter à découvrir cette belle ville, à votre tour !

Nous avons pris le train depuis Fidenza pour 6,65 € chacun (train régional – 45 minutes !). J’avais prévu de finir Le Cercle Littéraire des Amateurs de Patates pendant le trajet. Je m’en réjouissais car j’adore lire dans le train. Mais une dame a fait de la visio en chinois sur son smartphone pendant tout le voyage, en face de nous. Et vu que le train était vieillot et bruyant, il fallait qu’elle soit encore plus bruyante pour se faire entendre de son interlocuteur… Grmffff.

Modena - #Italia

La gare

 

Arriver par le train… et rejoindre les principaux points d’intérêt

Depuis la gare de Modène il est facile de rejoindre le centre à pieds. Sur le chemin nous avons vu l’église protestante (fermée car en cours de réparation) et fait un crochet par le Museo Casa Enzo Ferrari. L’entrée coûte 26 € par personne et nous avions plutôt envie de découvrir la ville. Mais sachez que cela peut être sympa de voir le musée malgré tout, sans forcément le visiter, car le bâtiment est en forme de capot de Ferrari. La boutique de produits dérivés est surprenante. Vous pourrez casser votre tirelire pour vous offrir une montre Ferrari à 395 €, un volant à 3 500 €, ou rester plus raisonnable en rapportant le T-shirt à 21 €, la casquette à 30 € ou encore le câble d’Iphone au même prix !

Modena - #Italia

 

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Nous avons repris notre balade et sommes arrivés sur la piazza Roma, avec ses fontaines récentes. Ce sont des jets qui jaillissent du sol et font le bonheur des gamins (…et de certains touristes…). Ma caméra sportive a pris sa première douche et a aimé cela !

Modena - #Italia

Le palazzo Ducale (sur la piazza Roma) accueille l’académie Militaire.

Modena - #Italia

À côté, la chiesa S. Giorgio était fermée. Nous avons donc poursuivi pour nous rendre au musée de la Figurine (LIEN). Mais pas de bol, celui-ci était fermé du 15/07 à fin août. Tsoin tsoin tsoin, grosse déception pour l’homme qui se faisait une joie d’admirer Goldorak, Fonzie et Sailor Moon ! En plus l’entrée était gratis !

 

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Manger végéta(R/L)ien à Modène : possible !

Du coup nous avons revu nos plans, et entamé la visite de la ville en elle-même ! Avant cela nous avons rejoint un resto vegan en bus. Je vous presenterai Io Veg dans un billet spécifique. En attendant sachez juste que le ticket de bus coûte 1,50 € et qu’on l’achète dans les machines, à l’intérieur des bus ! Prévoyez de la monnaie, car les machines ne prennent pas la carte. (D’ailleurs si vous ne connaissez pas l’Italie, sachez que globalement, la carte bancaire a encore du mal à s’imposer autant qu’en France !!).

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Le Duomo

Qui visite Modène, visite la Cathédrale. C’est une évidence. En partant de ce point central, on trouve alors facilement les points d’infos touristiques et la principale rue commerçante…

Modena - #Italia

Le duomo (Cathédrale de Modène date du XIème siecle (il possède un style roman). Les murs sont en brique, avec des piliers en briques et marbre. Je l’ai trouvé vraiment beau, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. La place qui l’entoure est animée, comme une vraie place italienne. Il y a de la vie, et on a plaisir à y rester pour prendre un café, ou juste pour admirer !

Des foulards sont prêtés à l’entrée de la cathédrale pour le touriste décontracté qui serait venu en mini-short et/ou crop top ! D’ailleurs, j’ai été un poil agacé de voir une dame en débardeur, lever les yeux au ciel en soupirant quand le gardien lui a demandé poliment de couvrir ses épaules. Cela me semble tellement basique de respecter certaines règles de ce genre quand on entre dans un bâtiment religieux !

Le grand jubé fait l’originalité de cette cathédrale. De loin il semble être en bois mais en réalité il est en pierre. On peut monter sur le jubé et voir la nef depuis le haut. Je n’ai pas le souvenir d’avoir pu faire cela dans une autre cathédrale.

Modena - #Italia

Comparativement à d’autres, notamment celle de Parme avec ses peintures, la cathédrale de Modène est plutôt simplement décorée. Mais elle ne mérite pas moins la visite ! Je l’ai trouvée très belle et même si elle n’en met pas plein la vue dès que l’on pousse la porte, il s’avère qu’il y a des détails à découvrir à chaque recoin !

Modena 2016

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Ci-dessus, le jubé

Sur le coté gauche, on trouve une fresque, dite « Madonna di Piazza » ou « Madonna delle Ortolane » qui provient d’un côté extérieur de la cathédrale (env. 1345).

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Dans la crypte, superbement décorée, ce qui surprend, ce sont les nombreuses colonnes. On peut découvrir le tombeau de pierre de San Gemignano, ancien évêque et Saint patron de la ville.

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Modena - #Italia

A Modène, en vélo…

À Modène, nombreux sont les gens qui font du vélo ! La ville s’y prête bien car elle est plutôt plate, et on trouve de belles pistes cyclables par endroits. Super surprise, des vélos en livre service sont proposés pour les habitants et pour les touristes ! En deux minutes et contre une carte d’identité laissée en gage au point d’infos touristiques de la Piazza Grande (celle du Duomo), on peut louer une belle bicyclette jaune ! (prévoir 20 € de caution en monnaie).

Modena 2016

 

Au même endroit, on peut profiter du wifi gratuit et sans inscription !

C’est pas un peu de la folie autant de services pour zéro euro ?!

 

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Nous avons fait une balade découverte en vélos et roulé dans toute la ville. C’était ultra sympathique ! Sur les pavés cela secoue mais c’est aussi ce qui fait le charme de Modène ! Boing boing boing, j’ai pédalé comme une gamine sur la place du duomo, histoire de me fabriquer un souvenir inoubliable de ma visite à Modène !

En une heure nous avions sillonné tout le centre et avons donc rapporté nos petits vélos pour pouvoir reprendre la balade à pieds et faire quelques boutiques.

 

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Note de cosmetic addict, comme ça rapidos…

J’ai découvert Mina, un magasin de cosmétiques espagnol, dans lequel une vendeuse bien sympathique m’a accueillie. Elle m’a demandé si je connaissais Mina et m’a expliqué qu’il s’agissait ici du second magasin en Italie, le premier étant à Milan.

Cela ressemble pas mal à Kiko, avec des présentoirs de produits, des testeurs et des remises sur certains produits…

Pour 2,95 € je me suis offert un vernis… jaune ! Celui-ci est made in France (comme les Kiko ou les Wycon).

 

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Nous avons ensuite fait une pause au Bar Molinari (Shakerato 3 €, pour moi, Marochino 2,00 € pour Monsieur !). C’était plaisant et nous avons ainsi repris des forces pour grimper dans la tour Ghiflandina ! Celle-ci se trouve à côté du Duomo. Pour 3 € on gagne le droit de monter les marches jusqu’en haut (enfin presque) pour profiter d’une jolie vue sur la ville. Attention, les fenêtres sont grillagées et les gros objectifs auront donc des photos… et bien grillagées aussi !

Mais cela vaut franchement le coup malgré tout de grimper dans la tour, car on profite d’un beau panorama sur Modène !

Modena 2016

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Modena 2016

J’allais oublier de vous parler de la Preda Ringadora, une pierre rose de 3 mètres de long, qui peut passer inaperçu sur la Piazza Grande mais était en fait le promontoire sur lequel montaient les prédicateurs. Aujourd’hui on y pause ses fesses le temps de manger une glace, de se bécoter ou de reposer ses mollets avant de reprendre la visite de la ville !

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La visite de Modène nous a beaucoup plu. Nous avons adoré visiter la ville en vélos et grimper dans la tour. La ville est réellement agréable, et le touriste n’y est pas pris pour un pigeon. Rien que pour cela, on recommande vivement la visite !

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Modena 2016

La sauce à prise… Découverte de Bologne.

 

Quoi ?

Sauce / Bologne, on n’a plus le droit aux jeux de mots pourris sur son propre blog ?

Bon…

Aujourd’hui je vous glisse dans ma valise, et vous emmène avec moi au nord-est de l’Italie, à Bologne ! Bologne est la capitale de L’Emilie-Romagne, une région située dans la plaine du Pô. C’est une ville dynamique, notamment car elle abrite la plus ancienne université de l’occident, qui daterait de 1088 ! De nos jours, l’université de Bologne est encore au cœur de la vie bolonaise, avec quelques 100 000 étudiants, sur une population totale de 386 000 âmes !

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Un po’ di storia… [un peu d’Histoire]

Ce sont les étrusques qui fondèrent la belle Bologne, en 534 avant Jésus Christ. Je ne vous détaillerai pas toute l’histoire de la ville, car je ne suis pas historienne, et verrais assez peu l’intérêt de paraphraser des sites qui ont déjà fait tout le boulot. En revanche, je vous propose un petit aperçu des sites qui valent le coup d’œil…

Bologne est une ville prospère et cela se ressent… Elle est le berceau de marques prestigieuses, parmi lesquelles Ducati, Lamborghini, ou dans un autre domaine, La Perla.

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Une GRANDE ville

Puisque Bologne est la capitale régionale, on pouvait s’attendre à visiter une grande ville. Mais malgré tout, j’ai été surprise ! Je n’imaginais pas que les bâtiments seraient aussi hauts, et qu’il y aurait autant de monde dans les rues, surtout en août. Après avoir visité Parme et Modène, le contraste a été saisissant !

Globalement j’ai trouvé la ville impressionnante et j’ai aimé le centre. Mais j’ai regretté plusieurs choses.

Déjà, il y a énormément de tags et de dégradations un peu partout. C’est sale et moche et là cela m’a particulièrement sauté aux yeux.

J’ai rarement eu cette impression en Italie, à part à Turin (je ne suis pas allée dans le sud du pays depuis le millénaire passé).

Ensuite, le centre est très joli mais dès que l’on en sort, les bâtiments sont communs, et la ville n’a plus vraiment de charme.

Enfin, dernier point, plusieurs fois le touriste doit payer, là où il n’en a pas l’habitude…

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Dans la basilique, il est interdit de faire des photos… sauf si l’on paye 2 €. Là on nous remet un bracelet en papier fluo et on devient autorisé à prendre des clichés. J’ai demandé si l’autorisation valait pour plusieurs appareils car nous avions chacun un appareil photo, un Ipod (super pour les panoramiques) et enfin une petite caméra sportive. Niet ! Le monsieur a carrément attaché le bracelet à l’appareil photo… Pas très sympa j’ai trouvé… Les autres visiteurs avaient généralement leur bracelet au poignet !

Je suis d’accord pour payer pour photographier, mais il y a des limites…

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Et pour ceux qui penseraient passer entre les mailles du filet, et faire des photos gratis, oubliez ! Un Monsieur sillonnait l’église pour repérer les contrevenants et leur demander « no photo ! ».

Ensuite, il faut payer 3 € pour admirer l’une des chapelles de la basilique (nous ne l’avons pas fait). Dans une autre église, rebelote, la visite d’une partie du bâtiment coûte 3 € !

Et enfin dans la troisième église de notre parcours, nous avons visité une crypte. Des panneaux indiquaient que l’on pouvait verser une offrande. Et un jeune homme le répétait dans toutes les langues à la sortie…

Je ne suis pas contre laisser une pièce ou deux pour aider à l’entretien et la restauration des églises. Régulièrement j’achète un petit souvenir ou allume une lumière en échange d’une pièce, mais je n’aime pas du tout le fait d’y être contrainte ou lourdement encouragée…

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Malgré tout, la visite de la basilique San Petronio m’a beaucoup plu. A noter, la façade n’est pas terminée, ce qui donne un effet vraiment original comme vous pourrez le voir sur la photo un peu plus bas… Et anecdote en passant : Les carabiniers qui nous ont contrôlé à l’entrée nous ont lancé un « vive la France ! » qui m’a bien amusée.

Régulièrement j’avais le réflexe de sortir mon appareil photo, avant de me raviser… Mais heureusement vous pourrez voir les photos de monsieur (quand il aura pris le temps de les charger sur Flickr) !

Le bâtiment surprend par sa hauteur. L’intérieur est particulièrement lumineux, en brique et marbre.

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C’est ici qu’en 1530, Charles Quint a été sacré Empereur du Saint Empereur Romain-Germanique.

On peut regretter le manque de panneaux explicatifs dans la basilique. Certes c’est un bâtiment religieux et pas un musée, mais malgré tout, il y a énormément de belles choses à voir et plusieurs fois je me suis interrogée. J’aurais bien aimé en savoir un peu plus…

Au sol, une sorte de barre en cuivre traverse la basilique. À midi, un rayon de soleil traverse les vitraux et se pause le long de la barre pour indiquer la date. C’est le Routard qui nous a appris cela…

Nous étions plusieurs clampins à marcher le long de la barre, le nez vers le sol… Mais nous n’avons rien vu. C’était un peu trop compliqué !! (Mais rigolo).

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La place devant la basilique San Petronio ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Elle est belle, mais lors de notre visite, un cinéma de plein air y était installé et masquait une bonne partie des façades. D’autre part, la fontaine de Neptune était bâchée, pour travaux et nous n’avons pas pu l’admirer.

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La piazza San Francesco m’a bien plus marquée, avec l’église du même nom (fermée car nous sommes arrivés en début d’aprem).

Des tombeaux en hauteur sont abrités par des petits bâtiments pointus. Ce sont des glossateurs (juristes).

La place est actuellement en travaux (décidément !) et sera rénovée pour donner plus de place aux piétons et à la végétation.

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À Bologne, on peut alterner visite et shopping. Les deux grosses rues commerçantes sont celle de l’Independenza et Ugo Bassi. On y trouve Calliope, OVS, Terranova, H&M, Bershka pour les fringues pas chères, Kasanova pour la maison, Wycon, Mac, et encore bien d’autres marques de make up…

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Face à H&M, se trouve l’église San Pietro, dans laquelle il est possible de visiter la crypte (c’est ici que l’offrande est fortement recommandée). Dans l’église, des fenêtres au sol permettent de voir le sous-sol… On y accède via des escaliers et peut se promener sous le bâtiment… C’est très sympa…

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Nous avons également visité la Chiesa Santa Maria de Vita avant de rentrer manger pour ressortir by night !

Le soir de notre visite, il y avait du cinéma de plein air sur la place principale (je l’ai déjà écrit plus haut). Nous sommes passés pour voir l’ambiance. C’était noir de monde mais vraiment sympa !

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A noter, Bologne est parfois rendue aux piétons, lors des T-days. Cela signifie que la zone centrale est interdite aux véhicules motorisés, et même si cela complique un peu la vie parfois, il faut reconnaître que c’est agréable quand on est à pieds !

En revanche, les vélos en libre-service sont réservés aux abonnés, et il n’y a pas de système pour les louer en temps que touriste, comme c’est le cas à Modène par exemple.

Ceci dit, le centre ville est bien desservi par les bus…

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Je vous parlerai du Palazzo Communale dans un billet spécifique, car mine de rien je vous ai déjà dit pas mal de choses pour aujourd’hui, et il en reste encore beaucoup à dire ! A bientôt et merci pour vos commentaires ! BACI !