Bologne – la Basilique San Luca

Lors de mon dernier séjour à Bologne, j’avais entendu parler du sanctuaire de San Luca. Il s’agit d’une basilique, qui se trouve en dehors du centre de la ville, sur une colline boisée (Monte Guardia). Les photos sur les différentes brochures touristiques, donnaient bien envie de découvrir cette église.

L’on peut y accéder de différentes façons.
En fait l’originalité du lieu est que la basilique est précédée de 4 kilomètres d’arches (en réalité, ce sont 3 kilomètres et des bananes, mais on ne va pas chipoter).

Dans la basilique, on trouve une icône byzantine de la Vierge Marie avec Jésus. La légende raconte qu’elle aurait été peinte par Saint-Luc, l’évangéliste. L’icône daterait du Xème (peut-être XIème siècle) et a été restaurée au XIIème siècle.

Tous les ans à l’ascension, l’icône est transférée de la basilique à la Cathédrale, au centre de Bologne. C’est pour la protéger des intempéries, que les arches ont été construits.

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L’idéal à mon sens, était de laisser la voiture tout en bas, à proximité d’un cimetière. Là, le stationnement était gratuit, alors que dans les autres rues il fallait payer 1,50 €/heure.

Le cimetière semblait particulièrement joli donc cela a justifié d’y faire un tour… En effet, il abrite de nombreuses statues, des tombes véritables oeuvres d’art, des espaces couverts assez inédits (je n’ai en tout cas pas le souvenir d’avoir vu d’autres cimetières semblables).

C’est en rentrant en France, et en retrouvant mon ordinateur, que j’ai pu découvrir qu’il s’agissait du cimetière de la chartreuse (Certosa en italien) et que de nombreuses personnalités y étaient enterrées (des politiciens, des joueurs de foot, des éditeurs, des artistes…).

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Entre le cimetière et San Luca, on passe à proximité du stade de foot de Bologne. Le stade Renato dall’Ara est celui du club Bologna FC.

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La montée jusqu’à San Luca à pied prend environ 1 heure avec de nombreux arrêts photos. Je ne sais pas précisément à partir de quel point l’on compte les 4 km, car les arches commencent quasiment au niveau du cimetière et se coupent à certains endroits.

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A un certain point, nous avons pris un autre chemin, et croisé une riveraine a qui j’ai demandé quelques précisions. Elle nous a expliqué que nous pouvions continuer à grimper par la route et que nous en aurions pour 7 km environ. Ou alors nous pouvions retourner sous les arcades et là il y aurait encore 2 km de grimpette. Nous avons opté pour le second choix ! Sportifs oui, mais pas totalement matti (fous) non-plus !

Le chemin est fort praticable. Nous voyions beaucoup de sportifs l’emprunter en footing ou en marche rapide. Certains prenaient la route parallèle en vélo. Je n’ai vu aucune autre personne en talons. Pourtant je n’ai pas eu à regretter mon choix d’enfiler mes sandales compensées ce matin là !

La pente est relativement douce car le chemin comprend des escaliers. Donc on alterne la montée avec une petite inclinaison et les volées d’escaliers. Cela ne fait pas particulièrement mal aux cuisses !

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Certes l’ascension est un peu longuette, mais nous avons apprécié de l’avoir faite car c’est tout l’intérêt au final !

La basilique de San Luca est belle et de là haut, on profite d’une jolie vue sur Bologne. Mais finalement, l’intérieur de l’église n’est pas exceptionnel. Entendons-nous bien, il est très beau. Mais on en trouve d’aussi jolis dans des églises plus accessibles, sans avoir à marcher 4 km !

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C’est pour cela que je conseillerais de monter à pied pour ne pas rater l’intérêt principal de la visite : les arches !

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Avec le San Luca Express, l’aller – retour pour San Luca coûte 10 €. Il est possible d’acheter la descente seule en train, à 6 €. Une fois en haut nous avons hésité mais finalement nous avons préféré économiser et repartir à pied. J’ai lancé le chrono pour voir. Nous avons mis 25 minutes ! Et le train ne nous a pas dépassés !!

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En haut de San Luca, il n’y a que des cabines de WC de chantier. Je vous laisse imaginer leur état par une journée d’août où le mercure atteint les 41 degrés… Une fois revenus en bas, nous avions bien besoin d’une pause pipi. Nous avons trouvé le bar Maratona. Il ne paye pas de mine avec sa micro terrasse. En fait les quatre chaises et la table sont prises par des habitués. Nous nous rabattons sur la salle, où un gars s’acharne à aligner des poules et des coqs sur une machine à sous.

Le shakerato est servi dans des verres qui ont bien vécu (rayés mais propres). 2 € chacun, c’est le café glacé le moins cher que nous n’avons jamais bu. Et il est bon !

Le serveur est tout à fait sympathique et les WC propres. Point de wifi, mais nous n’en cherchions pas spécialement !

En résumé, je vous conseille vivement la visite de San Luca. Ne zappez pas la montée à pied car en haut il n’y a pas besoin de prévoir plus de 30 minutes. Comptez 1 h 30 pour l’aller retour à pied, en prenant votre temps. Et si vous le souhaitez, vous pourrez rapporter des petits souvenirs de la boutique officielle : chapelets, médailles (1 €, 1,50 €), cartes postales (0,80 €), livres, …

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Balade à Bologne

Je sais, je vous ai déjà parlé de Bologne à plusieurs reprises, mais la ville est réellement vaste et il y a énormissimement à dire sur elle. Donc il se peut que ce billet ne soit pas le dernier…

Pour commencer voici des affiches artistiques, qui ont croisé notre regard et nous ont « contraint » à nous arrêter alors que nous faisions le tour de la ville à vélo.

Elles sont l’oeuvre de différents artistes de street art, qui ont participé au projet CHEAP on BOARD en partenariat avec la ville de Bologne. Les artistes ont réalisé des affiches « non-conventionnelles » qui ont été installées sur des panneaux inutilisés, à différents endroits du centre ville.

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Ensuite, je ne vous parlerai pas de la statue de Neptune, qui trône en face de la cathédrale. Non, ce n’est pas qu’elle ne m’intéresse pas. Au contraire, j’aimerais énormément pouvoir l’admirer. Mais celle-ci est en travaux, et en 2017 comme en 2016, nous n’avons vu qu’une bâche géante, sur laquelle figurent quelques photos de détails de la fameuse fontaine…

Construite pour le pape Pie IV, cette fontaine monumentale représente le pouvoir papal. Neptune domine les eaux (comme le pape domine le monde). On voit donc Neptune, avec à ses pieds, des statues qui représentent le Gange, le Nil, l’Amazone et le Danube. Ce sont les grands fleuves qui symbolisent les quatre continents connus à l’époque.

Nous pouvons visiter le chantier de restauration du monument, mais à mon sens cela n’a pas un intérêt immense si l’on n’a jamais vu la fontaine en question…

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Un jour nous reviendrons, j’y tiens !

Nous avions caressé l’idée de visiter la Bologne médiévale avec un casque de réalité virtuelle. C’est une activité proposée au palazzo Pepoli. On enfile un casque, et pof, on se retrouve dans les rues de Bologne au XIIIème siècle. La ville de l’époque a été reconstituée, avec ses nombreuses tours de l’époque.

La Macchina del Tempo avait l’air vraiment trop cool, mais l’attente de plus de trente minutes à l’office de tourisme a eu raison de notre patience. Et puis il faut dire que le billet coûtait relativement cher, donc finalement, tout mis bout à bout, nous avons préféré profiter de notre précieux temps pour visiter les églises et nous balader dans les rues de l’époque actuelle !

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La basilique San Petronio n’est pas en travaux. On pourrait le croire, puisque sa façade n’est qu’en partie terminée. Le marbre ne recouvre pas l’intégralité du bâtiment, et la brique est encore largement visible, faisant de l’édifice la plus grande église de brique du monde !

La basilique est construite dans un style gothique, et est dédiée à Saint Pétrone, évêque du Vème siècle et patron de la ville de Bologne.

Il ne faut pas la confondre avec la Cathédrale San Pietro, qui se trouve à quelques rues de là… Cette dernière est moins imposante, car elle apparaît dans une rue, et non au bout d’une immense place.

Bien-entendu, il faut absolument visiter l’intérieur de la basilique, ne serait-ce que pour ressentir l’immensité du lieu, et se retrouver tout petit riquiqui.

Lors de notre visite en 2016, nous avions dû nous acquitter d’un droit de faire des photos de 2 € par personne. Cette année, allez savoir pourquoi, le guichet était fermé et nous avons pu prendre des photos sans rien payer. Tant mieux, n’est-ce pas ?

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J’aime beaucoup cette basilique, pour son apparente simplicité. On a une impression d’immensité et de luminosité lorsque l’on pénètre à l’intérieur. Et puis, en avançant, en regardant par ci par là, on se rend compte qu’il y a une foule de détails à admirer, notamment dans les chapelles latérales.

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A voir également si vous appréciez les belles églises, la Basilique San Domenico.

C’est l’une des églises de la ville la plus riche d’Histoire.

Saint Dominique de Guzman, père fondateur de l’ordre des dominicains, était originaire d’Espagne. Mais c’est à Bologne, en 1221, qu’il mourut, après avoir fondé un couvent. Les moines ont souhaité bâtir une plus grande église, qui est la basilique que l’on peut encore admirer de nos jours.

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A l’intérieur de la-dite église, dans une chapelle latérale, se trouve le sépulcre de Saint Dominique. C’est sans conteste un incontournable à voir à Bologne, vu les noms des artistes de l’époque qui participèrent à la réalisation : Nicola Pisano, Arnolgo di Cambio, Niccolo dell’Arca, Alfonso Lombardi, et probablement le plus connu : Michelangelo Buonarroti.

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L’ange sur le côté droit serait l’oeuvre de Michelangelo.

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Ne quittez pas cette basilique sans avoir visité le chœur. Pour ce faire, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 50 centimes, mais honnêtement, cette somme est dérisoire pour pouvoir admirer les marqueteries qui s’y trouvent, et faire un petit tour dans le cloître.

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Pendant que nous admirions les marqueteries, une dame est venue faire la poussière. Elle avait l’air totalement blasé, et ne regardait même plus les boiseries, alors que nous étions tous les deux à ouvrir de gros yeux ronds « Ouah t’as vu là, il y a même un effet 3D ! ». La scène devait être assez comique ! 🙂

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Et ainsi s’achève notre visite du jour. J’espère qu’elle vous aura plu… N’hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire ! A PRESTO!!

Bologna, les 7 églises mais encore…

Ciao a Tutti ! Je vous avais déjà proposé un bon aperçu de Bologne / Bologne encore / Bologne encore encore… (cliquez sur les liens pour retrouver les articles !) Mais Bologne est vaste et il y a encore beaucoup à dire sur cette ville ! C’est pourquoi nous nous retrouvons aujourd’hui pour compléter ces billets, et continuer la visite… Vous venez ?

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La basilique Santo Stefano (Saint Etienne en français) se trouve au centre ville de Bologne. C’est en fait un ensemble d’églises, de chapelles et de cloîtres, regroupés en un même endroit.

On parle aussi de sette chiese, c’est à dire des « sept églises ».

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Séjournant à Bologne pour 48 heures seulement, nous ne pouvions pas tout voir de la capitale émiliane. Donc les sept églises font partie des lieux que nous avons zappé.

Nous avons simplement fait un petit tour à vélo sur la place face à la basilique. Avec le sol pavé, cela secouait drôlement, mais c’était malgré tout fort plaisant car il y avait des choses à voir à peu près partout !

Cela ne fait aucun doute, nous reviendrons à Bologne, et cette fois nous approfondirons notre visite des églises !

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Ce qui me reste en tête quand je pense à Bologne, outre les fameuses due torri, ou la basilique San Petronio, ce sont les passages d’arcades. On en trouve partout. Et même si globalement cela appartient au paysage urbain italien en général, à Bologne c’est encore plus notable.

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Bologne est grande, et vous en ferez difficilement le tour en un ou deux jours. Une visite sur deux journée est envisageable, à condition d’accepter de ne pas entrer dans toutes les églises et de zapper les musées. Mais un séjour plus long est aussi tout à fait conseillé, car vous avez largement de quoi vous occuper pour cinq jours ou plus !

En plus vous ne mourrez pas de faim, car Bologne est connue et reconnue pour sa gastronomie ! On y mange des pâtes farcies, de la charcuterie, mais pas que… Si comme nous vous n’êtes pas obnubilés par le fait de manger des pâtes et/ou de la pizza à chaque repas (parce-que non, les italiens ne mangent pas QUE des pâtes et de la pizza), vous pouvez tester le Taj Mahal par exemple… un excellent resto indien qui a reçu le certificat d’excellence Trip Advisor

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Assez mangé ? Et si nous faisions une petite balade digestive ?

Il y a une place que je vous conseille de découvrir. On pourrait presque la zapper en tant que place, car elle est assez exiguë, et pourtant c’est un haut lieu de vie ! Il y a toujours du monde !

Lors de notre première visite de la ville, nous avions traîné sur cette place en pleine nuit, car il y avait un petit concert dans un bar, et que de nombreuses personnes s’étaient installée devant la chambre de commerce pour profiter de la musique.

Il s’agit de la piazza della Mercanzia, d’où l’on peut admirer le Palazzo du même nom.

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Je lui trouve un air très médiéval vraiment plaisant. En réalité, cette place existe depuis l’époque romaine ! Bien-sûr, son aménagement a évolué au fur et à mesure des siècles.

Située au croisement de deux rues principales : Via Emilia et Via Salaria, la piazza della Mercanzia était sur le chemin menant à Rimini et Ravenne. 

Sous l’occupation napoléonienne, le palais devint le siège de la chambre de Commerce. Dans les archives du-dit palais, on retrouve des recettes des plats les plus fameux de Bologne, parmi lesquels la mesure de la vraie tagliatelle !

8 mm cuite, et environ 7 mm crue… Cela correspondrait à 12,270 millièmes de la hauteur de la tour Asinelli.

Ici, on jugeait également les escrocs, et une fois la sentence prononcée, on l’appliquait. Parfois cela impliquait de lier le coupable à la colonne centrale du palais, pour le livrer à la vindicte populaire !

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En 1484, la tour De’Bianchi, située devant le palais, s’effrondra, entraînant la mort de 23 personnes. 

Plus tard, le palais a malheureusement été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Mais, heureusement pour nous, il fut reconstruit à l’identique.

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Depuis la place, on peut voir une vieille connaissance… la reconnaissez-vous ? C’est la torre Asinelli bien-sûr !

Sur ce, je vous fais des baci et vous dis à presto pour de nouvelles découvertes italiennes ! 🙂 Bon dimanche à tous !

Piacenza, une visite… plaisante [Italie]

Piacenza (Plaisance en version française) est une ville d’Emilie-Romagne, située à la frontière entre l’Emilie-Romagne et la Lombardie. Plus proche de Milan que de Bologne, la ville profite largement de l’influence de la capitale économique. D’ailleurs, c’est en rédigeant ce billet que je me suis aperçu que Piacenza était en Emilie-Romagne, et pas en Lombardie, comme je l’avais longtemps cru !

Nous sommes arrivés un mardi du mois d’août 2016, aux alentours de midi. Après une pause revigorante chez Naturone (billet spécifique à (re)découvrir en cliquant sur le lien), nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

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Un peu d’Histoire…

Il faut savoir que Piacenza a longtemps été unie à sa voisine Parme, avec qui elle formait le duché de Parme et Plaisance, dominé par la famille Farnese, à compter du XVIème siècle.

On surnomme Piacenza la « primogenita« , la première née, autrement dit l’aînée, puisque cette ville fut la toute première à demander son annexion au royaume de Sardaigne, dans le cadre de l’unification italienne.

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Un peu de gastronomie…

Continuons dans les généralités, car mine de rien, il y en a quelques-unes à énoncer, pour bien cibler Piacenza !

Piacenza est une province marquée par la production laitière. C’est dans la région que l’on produit le Grana Padano, fromage à pâte pressée cuite, cousin du Parmesan.

Le Grana diffère du Parmesan, non pas par sa technique de réalisation, mais par sa zone de production, bien plus étendue. D’autre part, les vaches qui produisent le lait pour sa fabrication ont une alimentation moins encadrée (les vaches laitières dont le lait sert pour le Parmesan ne peuvent manger que de l’herbe et du foin).

 

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Revenons maintenant à la ville elle-même…

Si les alentours du centre ville n’ont pas un grand intérêt, (et nous avons vraiment pu nous en rendre compte puisqu’une déviation nous a contraints à en faire plusieurs fois le tour !) le centre lui, est tout à fait plaisant, sans aucun jeu de mot. On s’y balade avec plaisir à pied, et je pense que nous aurions pu le faire également en vélo, surtout en août car la circulation était assez réduite.

Piacenza #Italia

Comme nous avions un hôtel avec parking à Piacenza même, nous avons laissé la voiture et pris un bus (« pullman » en italien) pour rejoindre le centre ville. Le ticket 1 h coûte 1,20 €.

Piacenza #Italia

Nous avons découvert le Palais Farnese, énormissime édifice dont la construction a débuté au XVIème siècle. Commandé par la duchesse de Parme, Marguerite d’Autriche, il a dû être repensé en cours de construction, pour faire face à un manque de fonds et reste encore aujourd’hui, inachevé. Malgré tout, ce palais est impressionnant par ses dimensions.

Le but de ce palais, était d’accueillir la famille Farnese, tout en symbolisant son pouvoir. Et je crois qu’il n’y a pas de doute là-dessus, le palais en impose totalement !

Il se visite, puisqu’il abrite différents musées, et nous aurions bien aimé le faire mais malheureusement en période estivale, il est fermé à compter de 13 h 00, et nous sommes arrivés à 14 h 00… Tant pis. Nous avons dû nous contenter d’un petit passage par sa cour.

Piacenza #Italia

Palazzo Farnese (1)

Cinéma de plein air - Pavia

Piacenza possède un joli centre ville, riche de nombreuses églises. Mais avant de nous adonner à notre passion, la visite de bâtiments religieux, nous avons fait un passage par la place qui nous semblait la plus représentative de la ville, celle que tous les sites, tous les guides qui parlent de Piacenza, utilisent pour illustrer leurs propos…

La Piazza dei Cavalli, doit son nom à deux statues équestres de Francesco Mochi (1580-1654) datant de 1626 et de 1622-1625.

Depuis la place, on peut admirer le Palazzo Gotico, que les habitants abrègent « Gotico » tout simplement. Sa construction remonte à 1281, et fut retardée par une grande épidémie de peste. De grandes arcades brisées (typiques du style gothique) forment sa base, en marbre rose vénitien et pierre blanche, tandis que l’étage supérieur contraste, puisqu’il est construit en briques.

Tout comme le palais Farnese, le Gotico n’est pas terminé. Les plans d’origine prévoyaient un bâtiment à base carré, plus vaste. De nos jours, ce bel édifice accueille des expos.

Piacenza

#Piacenza #Italia

Piacenza

Ci-dessus, la piazza dei Cavalli, le Gotico (vu du dessous, et de l’angle de la place).

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La Piazza Duomo ne m’a pas totalement séduite car elle est assez ouverte, trop à mon goût et que l’on trouve peu de bars. Non, ma passion n’est pas de courir les bars, mais je trouve les places bien plus agréables quand elles sont bordés de terrasses ! Forcément, elles s’en retrouvent bien plus animées.

Cette place m’a semblé assez peu vivante comparée à d’autres places italiennes, qui sont clairement les centres de vie de ces villes.

Elle reste néanmoins jolie, avec un centre en gazon, et son Duomo, forcément !

Piacenza #Italia

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Ici, ce sont plutôt des gelaterie (glaciers) même si nous avons trouvé un petit café tout simple à l’accueil sympathique (toujours Piazza del Duomo). Malgré la chaleur j’ai pu boire un thé chaud (English Breakfast en sachet) alors que dans certains bars italiens c’est impossible.

Nos boissons sont arrivées avec deux mini tartines de fromage (?) / beurre (?) / huile (?) aux herbes. Nous n’avons pas su reconnaître la nature de cette tartinade mais c’était sympa ! En plus les prix étaient corrects : 1,50 € le thé et 2,50 € le Lemon soda.

Infusion en cours...

À noter, au Principessa, c’est le nom du café, on servait aussi des glaces aux légumes. Elles ont débarqué en Italie en 2015, et sont assez faciles à trouver en supermarché ou dans les cafés. Ce sont des glaces vegan, à la carotte et au citron, à la courge, ou encore à la tomate et fraise. Par contre il n’y a pas de miracle, elles contiennent sucre, sirop de glucose et huile de coco ! Nous n’avons pas testé.

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Piacenza #Italia

Côté shopping…

Piacenza possède une petite rue commerçante, la rue du XX Settembre que vous trouverez près de la Piazza dei Cavali. OVS, Tally Weil, H&M… en août ce sont les soldes alors nous y avons fait un saut ! Chez OVS le rayon cosmétiques est énorme et il y a un corner Essence… Mais chut, cela reste entre nous.

Faut-il vous préciser que vous trouverez aussi un Kiko ?

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Revenons-en à des aspects plus culturels…

 

La Basilica Catedrale Santa Maria Assunta (1122) abrite le cercueil de Giovanni Battista Scalabrini, un évêque canonisé. C’est le Duomo (la cathédrale) de la ville de Piacenza.

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Sur le campanile, levons les yeux et découvrons la cage dans laquelle les brigands du moyen-âge étaient enfermés ! So médiéval !

Le campanile justement, dont la construction est postérieure à celle du Duomo (le duomo a été commencé vers 1122 et le campanile en 1333), est surmonté d’un ange de cuivre doré. Son petit surnom est Angil dal Dom (ange du duomo). 

Piacenza - le campanile

La façade de la cathédrale romane, présente la particularité d’être de deux couleurs. En bas, elle est en marbre rose, et au dessus, en grès.

Trois portails permettent d’entrer dans l’édifice. Ils sont surmontés par une superbe rosace.

L’intérieur quant à lui, est décoré dans un style baroque.

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Nous avons été surpris par l’espace dans la cathédrale. L’impression est renforcée par le fait qu’elle n’est pas remplie de bancs. On avance déjà sur une bonne longueur avant de trouver les premiers bancs. Et du coup, on se rend bien compte de la distance parcourue !

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Piacenza - Duomo

La cathédrale possède également une impressionnante crypte riche de pas moins de 108 colonnes !

Piacenza - Duomo

Comme souvent dans les cryptes des cathédrales, on trouve des reliques, et notamment celles de Sainte Justine, martyre chrétienne.

Piacenza - Duomo

Piacenza - Duomo

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Si vous n’en avez pas marre des églises, signalons la Chiesa di Santa Maria della Pace (XVIème s.) et la Salla dei Teatrini qui est une ancienne église.

La Basilica San Antonino (ci-dessous) est en travaux à l’intérieur, mais elle mérite malgré tout une visite.

Piacenza - San Antonino #Emilia-Romagna

À proximité, il y a le théâtre.

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Pour tout visiter en détails et découvrir les musées, une journée ne suffira clairement pas. Mais en une bonne demi-journée nous avons pu voir pas mal de choses et repartir sans nous sentir frustrés ! Piacenza nous a bien plu et nous sommes ravis de la découverte.

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La visite virtuelle vous a t-elle plu ? Je l’espère vivement. N’hésitez pas à réagir en commentaires ! A presto ! 🙂

Best Western Modena District

 

MODENA BW Modena District (18)

Cet été encore, nous avons passé nos vacances d’été en Italie. J’écris « encore » car cela fait plusieurs années de suite que nous choisissons ce beau pays pour nos congés. Mais d’une année sur l’autre, nous ne retournons pas forcément dans les mêmes villes.

Cette fois, nous avons séjourné deux nuit à proximité de Modène.

Modène

L’hôtel Best Western Modena District est un établissement 4 étoiles, situé à Campogalliano, juste à côté de Modène.

En plein mois d’août en Italie, il est relativement facile de trouver des hébergements 4 étoiles à 50-60 € la nuit, pourvu que l’on reste dans les terres. En effet, les beaux hôtels appréciés des voyageurs d’affaires sont désertés à cette période, et baissent considérablement leurs tarifs !

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Cet hôtel dispose d’un grand parking gratuit et le stationnement n’est de toute façon pas du tout problématique puisqu’il est implanté dans une zone industrielle où les places sont nombreuses.

Nous avions trouvé cet établissement sur internet, et réservé en direct pour bénéficier du meilleur tarif possible, en prépayant environ un mois avant notre arrivée.
2 nuits en chambre standard, lit king size, tarif Economy, non-annulable : 119,00 €
Taxe de séjour comprise, sans petit-dèj.

 

Accueil

En arrivant à l’hôtel vers midi, nous avons été accueillis immédiatement, et l’on nous a remis les clefs d’une chambre matrimoniale (c’est ainsi que l’on désigne une chambre avec grand lit en Italie) située au rez de chaussée. La Réceptionniste était professionnelle et polie, mais elle ne nous a pas spécialement détaillé les services proposés par l’hôtel.

 

Nous avons apprécié les couloirs, joliment agencés, avec des matériaux qualitatifs, un beau parquet stratifié, des murs chocolats et une déco sur le thème de l’automobile.

Dans le lobby, se trouve un petit espace avec des tables basses et fauteuils, où l’on peut s’installer pour feuilleter la presse du jour ou quelques magazines mis à disposition.

 

 

 

MODENA BW Modena District (20)

 

 

La chambre

La chambre est très belle également, vaste, avec de gros rideaux opaques, une petite table, réellement pratique pour manger, un grand bureau, un minibar.

Nous découvrirons par la suite que le minibar ne fonctionne pas… Il se coupe sans raison et lorsque nous l’ouvrons, il y a de l’eau qui a coulé sur nos produits. Mais trop tard pour aller le signaler car nous y avons déjà mis nos courses et que nous sommes en petite tenue prêts à nous coucher !

Le lit est un king size, tout blanc, propre et confortable, entourés de deux lampes de chevet.

La salle de bain est très spacieuse. Outre un WC et un bidet, elle inclut une baignoire bien pratique, avec une paroi qui permet de se doucher sans rien inonder.

Bien sûr il y a moult produits d’accueil, des serviettes de toutes les tailles.

Dans la chambre, les rangements ne manquent pas : penderie, placards, meuble à bagages, tables de chevet… et en prime, on trouve une petite bouilloire ô combien pratique quand on déjeune dans la chambre !! Des sachets de thé, camomille et café soluble sont fournis.

Nous avions un petit carton à poser sur les oreillers pour demander que le lit soit refait sans changer les draps. J’ai trouvé cela vraiment bien pour l’environnement. Quand on pense au volume de linge qu’un hôtel peut laver chaque jour, c’est effrayant !

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Si les locaux sont top, il y a quand-même à redire sur cet hotel… En effet, dans notre chambre nous entendions énormément de bruits

Il faut dire que nous avions la chambre collée à la salle de resto (la 22 précisément). La musique de la salle de resto nous parvenait très nettement, ainsi que des bruits d’eau (la baignoire au dessus de nous ?!).

On entendait aussi des déplacements de meubles. Par rapport aux autres hôtels que nous avions occupés précédemment, le contraste était flagrant.

Le matin des deux jours, nous avons été réveillés malgré les boules quies par un enfant (le même ?!) qui faisait un gros caprice en salle de petit-dèj.

Nous n’avons pas compris pourquoi l’on nous avait attribué une chambre du rez de chaussée, bruyante par sa proximité avec le resto alors qu’en plein mois d’août l’établissement était quasi vide !

Là encore nous aurions pu nous plaindre. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte. Nous étions en vadrouille toute la journée, arrivions à l’hôtel à 21 heures, affamés et en sueur. Nous n’avions qu’une hâte : manger (et nous doucher, mettre de la crème sur nos piqûres de moustiques, des pansements aux pieds etc). L’idée de devoir perdre du temps à remballer les affaires pour changer de chambre était peu tentante !!

 

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A bicyclette…

Autre point qui nous a un peu déçu, l’hôtel prête des vélos, classiques et à assistance électrique.

L’homme voulait tester les seconds. La receptionniste nous a remis un trousseau de clefs en nous disant « Tout est là. Testez ! »… Nous avons donc essayé une dizaine de clefs… J’ai trouvé celle de mon vélo et mon homme a réussi à utiliser le sien sans clef.

Mais nos deux vélos clignotaient comme s’ils étaient faibles en batterie. Quand nous avons demandé si c’était normal, la dame nous a dit que « normalement » ils étaient rechargés chaque soir… Mais qu’il valait mieux prendre les autres vélos en cas de doute.

Comme elle n’avait pas les clefs pour sécuriser les vélos électriques, nous avons de toute façon laissé tombé et pris d’autres vélos… Là il y avait des cadenas mais pas de clefs donc nous sommes partis sans… Pas topissime car cela nous a empêché de laisser les vélos sans surveillance.

Nous sommes allés aux petits lacs, à 6 km de l’hôtel. La balade était plaisante, et les lacs sont agréables. Même si la baignade est interdite, on peut se détendre dans l’herbe, faire le tour en vélo, etc… Vraiment, je conseille !

 

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Tout près de l’hôtel, il y a un Spar accessible à pied, ainsi qu’un Conforama. Un poil plus loin, pour les clients véhiculés, on peut trouver différents centres commerciaux (la Rotinda et GrandEmila).

Tout cela est fort pratique pour faire quelques emplettes.

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L’hôtel possède deux « Salles » de sport. Je mets des guillemets car il y a un espace fitness avec des appareils installés dehors, qui permettent de s’entraîner au poids de corps.

La salle intérieure est au second étage. Nous n’avons pas pu y accéder car un monsieur posait du carrelage devant lors de notre arrivée. Les jours suivants nous étions en balade et n’avons pas eu l’occasion d’y retourner. A priori la salle n’était pas accessible, mais je ne saurais l’affirmer à 100 %.

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Le second jour, nous étions affamés après notre balade à Modène, et nous sommes donc offert le petit-dèj, à 4 € par personne. Là, rien à redire, vraiment pour 4 €, le rapport qualité-prix est exceptionnellement bon !

C’est un beau grand buffet de petit-dèj. Le café et le cappucino sont servis à table. Pour les thés,  ce sont des sachets Twinning posés sur une table avec un thermos d’eau chaude. Il y a aussi des infusions.

Côté solide, on trouve bien sûr des viennoiseries, des pâtisseries (muffins choco, tartes, gâteaux…). Le muffin choco a bien plu à l’homme qui m’a dit que cela semblait être du fait maison.

L’homme a aussi fait honneur à la charcuterie. Nous avons apprécié les œufs brouillés, qui étaient tous simples, sans lardons (merci !!), les fruits frais (melon, ananas, pommes, abricots, raisins), les fruits au sirop (prunes, poires, pêches,…). Il y avait du muesli au chocolat, des corn flakes au choco également, des noix, des biscuits sans gluten, des confitures classiques et allégées, du miel liquide, des petits pains faits maison (pain blanc, pain intégral), des pains de mie classique et intégral faits maison aussi, des fromages, du beurre, du Philadelphia, du vinaigre balsamique (pas de 15 ans d’âge), des mini  portions de Parmesan…

Pour finir, on trouvait des jus de fruits en pichets (ACE_autrement dit « multifruits »,ananas, orange sanguine).

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Last but not least…

L’hôtel a un accord avec le Best Western Plus Modena Resort, qui se trouve à 15 mn en voiture. Il offre l’utilisation gratuite de la piscine de ce second hôtel.

Nous avions vu cela sur le site internet. Mais l’info ne nous a pas été donnée à l’hôtel et quand nous avons demandé les horaires de la navette (annoncée sur le site), la réceptionniste nous a expliqué d’un air embarrassé, qu’elle ne fonctionnait pas en août. Nous avons donc pris notre voiture.
Le Modena Resort est un gros hôtel avec une piscine entourée d’herbe et de transats. Il y a énormément de monde, notamment car ils distribuent des bons aux clients de certains magasins, qui viennent ainsi profiter de la piscine. Mais cela reste assez abordable. Nous avons pu utiliser un transat et l’homme a nagé un peu.

Nous avons trouvé que l’endroit était un peu trop blindé de monde pour vraiment se détendre. Mais malgré tout, l’accord entre les deux hôtels est pratique. Je pense que cela peut être super appréciable pour les familles avec enfants !

 

MODENA piscine (8)

 

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Revenons une dernière fois au Modena District (notre hôtel). Nous avions une télé dans la chambre, avec de nombreuses chaines. Nous n’avons pas réussi à mettre Euronews, alors nous nous sommes contentés des chaines d’info en italien, que je traduisais pour mon copain.

Au check out, nous avons signalé que les bruits de la salle de resto nous avaient gênés. La réceptionniste nous a dit qu’elle était « very sorry ». Nous n’avons pas insisté, mais cela nous semblait utile de le mentionner car nous avons réellement été déçus par cette attribution de chambre. Cela n’a pas totalement ruiné notre séjour, mais nous nous serions peut-être mieux reposés au camping !

En conclusion, je ne pense pas que nous reviendrons dans cet hôtel. Sa position est pratique pour visiter Modène et les chambres sont réellement belles et bien pensées.

Mais le service dont nous avons bénéficié n’était pas celui que nous attendions d’un quatre étoiles. Les services sont trop peu mis en valeur (pas de navette pour la piscine, salle de sport inaccessible, bruits, matériel qui ne fonctionne pas). Cela peut sembler dérisoire, mais mis bout à bout, tous les petits inconvénients listés plus haut nous ont laissé un souvenir plutôt négatif.

Quand Bologne monte dans les tours !

Je vous ai déjà parlé de Bologne, une fois, deux fois même ! Car nous avons effectivement visité cette ville une première fois, en 2016. Mais la capitale d’Emilie-Romagne nous avait surpris par sa taille, et par la foule de choses à visiter. Donc, nous y sommes retournés cette année, pour prendre le temps de mieux la découvrir.

C’est à vélo, avec des montures prêtées par notre hôtel, que nous avons arpenté Bologne, en long, en large et en travers.

Il faut savoir que le centre ville est fort plaisant en vélos, surtout durant les T-days, quand la circulation est interdite aux véhicules motorisés. Et comme nous étions là le 15 août, un jour férié, et bien nous avons profité d’un centre ville débarrassé des voitures !

Après avoir pédalé un peu au hasard, nous avons fait un arrêt au pied de l’une des nombreuses tours, la torre degli Asinelli, pour la visiter.

Cette tour, fait partie du couple des « due torri« , symbole de Bologne. La seconde est la tour Garisenda, et ne se visite pas.

Bologna

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Bologne, ses tours…

Bologne est truffée de tours, construites pour la plupart aux XII et XIII ème siècles, par de riches familles. On ignore exactement quel était leur rôle, mais il semblerait qu’elles étaient avant tout des instruments de prestiges, plus que des bâtiments défensifs. En gros, c’était à qui avait la plus haute tour… basique.

Il paraîtrait que la ville médiévale comptait jusqu’à 100 tours, dont la plupart a été démolie pour prévenir d’éventuels effondrements.

Certaines sources avancent le nombre de 180 tours, mais il semble excessif et certaines tours auraient été comptées deux fois, car elles avaient différentes appellations. Actuellement il reste une vingtaine de tours toujours debout. Celle dont je vous parle est la plus haute.

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Base de la tour Asinelli

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La torre degli Asinelli mesure 97,2 m de haut et est inclinée de 1,3°. Cela se voit à l’oeil nu, même si l’inclinaison ne vaut pas celle de la tour de Pise ! L’édifice a un plan carré, et l’on accède au sommet via un escalier en bois de 498 marches.

Dans la tour, il n’y a pas grand chose à part un escalier en bois. L’édifice est plutôt vide.

Finalement, le plus difficile n’est pas de grimper les quelques 500 marches, mais bien d’obtenir le billet d’entrée. J’exagère un tout petit peu. En fait, les billets ne sont pas vendus en bas de la tour. Il y a bien une boutique au rez de chaussée, mais ce n’est pas ici que vous trouverez les billets.

Ceux-ci s’achètent soit sur le site internet, soit à l’office de tourisme. Nous avons pris les vélos pour nous y rendre, mais après 20 minutes de poireautage et alors que le tableau affichait inlassablement T73 et que j’avais le ticket T75, nous avons laissé tombé et pris nos billets sur le net.

Comptez 5 € par adulte !

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Une fois détenteur du précieux sésame, il ne reste plus qu’à se diriger vers l’entrée de la tour, et attendre un départ groupé. Car nous montons tous ensemble à heure précise, restons quelques minutes au sommet, avant de redescendre, à nouveau en groupe.

L’ascension n’est pas forcément une partie de plaisir, car les marches sont parfois étroites, mais il n’y a rien d’infaisable. J’avais lancé mon chrono, par curiosité, et nous sommes arrivés en haut en 9 minutes ! N’imaginez pas que nous avons tenté d’aller le plus vite possible. Je vous rappelle que tout le monde montait en groupe, et il n’était guère possible de doubler.

Si besoin, il est possible de s’arrêter dans un coin et de se laisser doubler. Certains l’ont fait sans aucun souci.

Donc vraiment, cela reste une activité assez accessible !

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Une fois arrivés en haut de la tour, l’on peut bien-sûr admirer la ville. C’est même le but de la manœuvre je dirais !

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On peut essayer de compter les autres tours… et chercher la tour jumelle, la tour Garisenda, bien plus petite…

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C’est bon ? Vous la voyez ?

Et puis vient le moment de redescendre…

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La visite nous a vraiment plu, et je la conseillerais vivement à quiconque visiterait Bologne. Attention toutefois, car une légende raconte que monter dans la tour degli Asinelli porterait malchance aux étudiants, qui louperaient ensuite leurs exams…

 

Bologne, suite et fin de la visite

Ciao ciao, je vous retrouve aujourd’hui pour terminer notre petit tour de Bologne… Si vous avez raté le premier épisode, vous le retrouverez ici…

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Je regrette un peu de ne pas avoir profité au maximum de mon séjour express à Bologne. En effet, nous avons fait étape pour une seule journée dans la capitale émiliane, et j’étais fatiguée par les précédentes visites. Donc j’ai un peu traîné les pieds lorsqu’il a s’agit de visiter. C’est dommage, parce-que Bologne est une ville énorme et qu’il y avait beaucoup beaucoup de choses à voir. Je pense que la visite peut s’effectuer sur une journée, mais qu’à moins d’être vraiment en top forme, et prêt à arpenter la ville non-stop, il vaut mieux opter pour une étape de 48 heures !

Bologna #Italia #Emilia

Bologne vous surprendra par la hauteur de ses bâtiments, et par la présence de nombreuses tours médiévales…

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Etape obligée lors d’une visite de Bologne : le Palazzo communale, siège actuel de la mairie. On l’appelle également Palazzo d’Accursio, en référence à Accursius, juriste et maître de droit à l’université de Bologne.

On y entre gratuitement, et se balade à l’intérieur des pièces ouvertes au public. Mieux vaut faire une petite recherche avant de s’y rendre, pour savoir un peu de quoi il retourne, ou emporter le Routard, comme nous… Car je n’ai pas le souvenir d’avoir vu de nombreux panneaux explicatifs.

Bologna - Palazzo Communale

Bologna

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Initialement il accueillait quelques services municipaux, mais servait surtout à conserver les céréales destinées aux habitants de la ville.

Bologna #Italia #Emilia

Le Palazzo se compose de différents bâtiments, organisés autour d’une cour à arcades. J’ai trouvé l’agencement de la cour intéressant, car du mobilier urbain en pierre a été mis à disposition du public. Cela s’intègre très bien dans l’espace, et donne un côté très sympathique. Les gens s’installent sur les bancs de pierre, et profitent du wifi gratuit dans un cadre plutôt agréable…

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Sur la façade, on peut admirer une Vierge à l’enfant de Niccolò dell’Arca, qui date du XVème siècle.

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L’on peut profiter d’une jolie vue sur la place devant la basilique San Petronio, qui rappelons-le, n’a jamais été terminée, et a donc une apparence assez originale…

Duomo di Bologna

Le palazzo communale se visite gratuitement, comme j’ai pu vous le dire précédemment, à l’exception d’une partie musée, que nous avons laissée de côté.

On peut découvrir la salle Farnese, richement décorée… C’est là que l’empereur Charles Quint fut couronné en 1530. Les peintures racontent l’histoire de Bologne, du Moyen-Âge au XVIIème siècle…

 

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Tours médiévales

A l’époque médiévale, il était bien vu pour les riches familles de Bologne, de faire ériger une tour, la plus haute possible, pour figurer son prestige… C’était à qui aurait la plus grande… (uhuh, classique !).

On dit qu’il y avait plus de 100 tours dans la ville, mais aujourd’hui il n’en reste qu’une petite vingtaine, dont les deux plus connues sont la Torre ASINELLI, construite à partir de 1109 par la famille du même nom, et sa voisine, la très penchée Torre GARISENDA. Ensemble, on les désigne sous le surnom « le due torre » (les deux tours).

 

 

Sur la place Nettuno, se trouve une imposante et magnifique statue de Neptune, réalisée en 1566 par Jean de Bologne. C’est une statue de bronze. Mais malheureusement, lors de notre visite, elle était en rénovation et nous ne l’avons absolument pas vue…

Bologna #Italia #Emilia

Petit aperçu de la place by night, un soir de cinéma de plein air, avec la basilique en fond…

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Ainsi s’achève notre visite de Bologne. Si vous avez aimé la balade, alors je vous invite à revenir pour découvrir d’autres étapes italiennes très bientôt ! BACI !

Ici vous trouverez mon bon plan pour trouver un hôtel à Bologne...

La sauce à prise… Découverte de Bologne.

 

Quoi ?

Sauce / Bologne, on n’a plus le droit aux jeux de mots pourris sur son propre blog ?

Bon…

Aujourd’hui je vous glisse dans ma valise, et vous emmène avec moi au nord-est de l’Italie, à Bologne ! Bologne est la capitale de L’Emilie-Romagne, une région située dans la plaine du Pô. C’est une ville dynamique, notamment car elle abrite la plus ancienne université de l’occident, qui daterait de 1088 ! De nos jours, l’université de Bologne est encore au cœur de la vie bolonaise, avec quelques 100 000 étudiants, sur une population totale de 386 000 âmes !

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Un po’ di storia… [un peu d’Histoire]

Ce sont les étrusques qui fondèrent la belle Bologne, en 534 avant Jésus Christ. Je ne vous détaillerai pas toute l’histoire de la ville, car je ne suis pas historienne, et verrais assez peu l’intérêt de paraphraser des sites qui ont déjà fait tout le boulot. En revanche, je vous propose un petit aperçu des sites qui valent le coup d’œil…

Bologne est une ville prospère et cela se ressent… Elle est le berceau de marques prestigieuses, parmi lesquelles Ducati, Lamborghini, ou dans un autre domaine, La Perla.

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Une GRANDE ville

Puisque Bologne est la capitale régionale, on pouvait s’attendre à visiter une grande ville. Mais malgré tout, j’ai été surprise ! Je n’imaginais pas que les bâtiments seraient aussi hauts, et qu’il y aurait autant de monde dans les rues, surtout en août. Après avoir visité Parme et Modène, le contraste a été saisissant !

Globalement j’ai trouvé la ville impressionnante et j’ai aimé le centre. Mais j’ai regretté plusieurs choses.

Déjà, il y a énormément de tags et de dégradations un peu partout. C’est sale et moche et là cela m’a particulièrement sauté aux yeux.

J’ai rarement eu cette impression en Italie, à part à Turin (je ne suis pas allée dans le sud du pays depuis le millénaire passé).

Ensuite, le centre est très joli mais dès que l’on en sort, les bâtiments sont communs, et la ville n’a plus vraiment de charme.

Enfin, dernier point, plusieurs fois le touriste doit payer, là où il n’en a pas l’habitude…

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Dans la basilique, il est interdit de faire des photos… sauf si l’on paye 2 €. Là on nous remet un bracelet en papier fluo et on devient autorisé à prendre des clichés. J’ai demandé si l’autorisation valait pour plusieurs appareils car nous avions chacun un appareil photo, un Ipod (super pour les panoramiques) et enfin une petite caméra sportive. Niet ! Le monsieur a carrément attaché le bracelet à l’appareil photo… Pas très sympa j’ai trouvé… Les autres visiteurs avaient généralement leur bracelet au poignet !

Je suis d’accord pour payer pour photographier, mais il y a des limites…

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Et pour ceux qui penseraient passer entre les mailles du filet, et faire des photos gratis, oubliez ! Un Monsieur sillonnait l’église pour repérer les contrevenants et leur demander « no photo ! ».

Ensuite, il faut payer 3 € pour admirer l’une des chapelles de la basilique (nous ne l’avons pas fait). Dans une autre église, rebelote, la visite d’une partie du bâtiment coûte 3 € !

Et enfin dans la troisième église de notre parcours, nous avons visité une crypte. Des panneaux indiquaient que l’on pouvait verser une offrande. Et un jeune homme le répétait dans toutes les langues à la sortie…

Je ne suis pas contre laisser une pièce ou deux pour aider à l’entretien et la restauration des églises. Régulièrement j’achète un petit souvenir ou allume une lumière en échange d’une pièce, mais je n’aime pas du tout le fait d’y être contrainte ou lourdement encouragée…

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Malgré tout, la visite de la basilique San Petronio m’a beaucoup plu. A noter, la façade n’est pas terminée, ce qui donne un effet vraiment original comme vous pourrez le voir sur la photo un peu plus bas… Et anecdote en passant : Les carabiniers qui nous ont contrôlé à l’entrée nous ont lancé un « vive la France ! » qui m’a bien amusée.

Régulièrement j’avais le réflexe de sortir mon appareil photo, avant de me raviser… Mais heureusement vous pourrez voir les photos de monsieur (quand il aura pris le temps de les charger sur Flickr) !

Le bâtiment surprend par sa hauteur. L’intérieur est particulièrement lumineux, en brique et marbre.

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C’est ici qu’en 1530, Charles Quint a été sacré Empereur du Saint Empereur Romain-Germanique.

On peut regretter le manque de panneaux explicatifs dans la basilique. Certes c’est un bâtiment religieux et pas un musée, mais malgré tout, il y a énormément de belles choses à voir et plusieurs fois je me suis interrogée. J’aurais bien aimé en savoir un peu plus…

Au sol, une sorte de barre en cuivre traverse la basilique. À midi, un rayon de soleil traverse les vitraux et se pause le long de la barre pour indiquer la date. C’est le Routard qui nous a appris cela…

Nous étions plusieurs clampins à marcher le long de la barre, le nez vers le sol… Mais nous n’avons rien vu. C’était un peu trop compliqué !! (Mais rigolo).

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La place devant la basilique San Petronio ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Elle est belle, mais lors de notre visite, un cinéma de plein air y était installé et masquait une bonne partie des façades. D’autre part, la fontaine de Neptune était bâchée, pour travaux et nous n’avons pas pu l’admirer.

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La piazza San Francesco m’a bien plus marquée, avec l’église du même nom (fermée car nous sommes arrivés en début d’aprem).

Des tombeaux en hauteur sont abrités par des petits bâtiments pointus. Ce sont des glossateurs (juristes).

La place est actuellement en travaux (décidément !) et sera rénovée pour donner plus de place aux piétons et à la végétation.

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À Bologne, on peut alterner visite et shopping. Les deux grosses rues commerçantes sont celle de l’Independenza et Ugo Bassi. On y trouve Calliope, OVS, Terranova, H&M, Bershka pour les fringues pas chères, Kasanova pour la maison, Wycon, Mac, et encore bien d’autres marques de make up…

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Face à H&M, se trouve l’église San Pietro, dans laquelle il est possible de visiter la crypte (c’est ici que l’offrande est fortement recommandée). Dans l’église, des fenêtres au sol permettent de voir le sous-sol… On y accède via des escaliers et peut se promener sous le bâtiment… C’est très sympa…

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Nous avons également visité la Chiesa Santa Maria de Vita avant de rentrer manger pour ressortir by night !

Le soir de notre visite, il y avait du cinéma de plein air sur la place principale (je l’ai déjà écrit plus haut). Nous sommes passés pour voir l’ambiance. C’était noir de monde mais vraiment sympa !

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A noter, Bologne est parfois rendue aux piétons, lors des T-days. Cela signifie que la zone centrale est interdite aux véhicules motorisés, et même si cela complique un peu la vie parfois, il faut reconnaître que c’est agréable quand on est à pieds !

En revanche, les vélos en libre-service sont réservés aux abonnés, et il n’y a pas de système pour les louer en temps que touriste, comme c’est le cas à Modène par exemple.

Ceci dit, le centre ville est bien desservi par les bus…

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Je vous parlerai du Palazzo Communale dans un billet spécifique, car mine de rien je vous ai déjà dit pas mal de choses pour aujourd’hui, et il en reste encore beaucoup à dire ! A bientôt et merci pour vos commentaires ! BACI !

Parme ne nous a pas pris pour des jambons ! [Italie]

Pardon.

Pour le titre.

Mais c’était trop tentant…

« Et vous cette année vous repartez en Italie ? »

C’est la phrase que nous entendons souvent dans la bouche de nos amis quand revient la période bénie des vacances. Et invariablement, nous y répondons « oui ». Oui, on part à nouveau dans le nord de l’Italie, mais… cette année on innove. Nous avions prévu un petit circuit d’une dizaine de jour, entre Biella et Bologne, avec un crochet par… PARME ! Car oui, nous avons beau nous rendre en Italie chaque année, nous n’avons encore pas fait le tour de la botte, loin de là !

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Quelques généralités…

Parme se trouve en Emilie-Romagne, région située au nord de la Toscane, dont la capitale est Bologne.

Je ne savais pas grand chose de Parme avant de m’y rendre, mais j’étais bien décidée à en apprendre des tonnes sur la ville et sur les parmesans (ah ah oui, fallait que je la place celle-ci, puisque c’est ainsi que l’on appelle les habitants !).

Parme est donc la ville du fameux fromage, et du jambon de Parme évidemment. Cela peut sembler logique, inutile à préciser, mais si cela me fait plaisir de le faire, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais !

Il existe des circuits gourmands, pour découvrir la ville à travers ses spécialités culinaires. Mais nous avons fait le choix de nous attarder plutôt sur les monuments, même si nous n’avons pas manqué de nous faire plaisir également à table (ce sera l’objet d’un billet spécifique).

Parme, c’est aussi le berceau de Barilla, où Pietro Barilla ouvrit une fabrique de pain et de pâtes en 1877 (non, l’usine Barilla ne se visite plus, bouh). Maintenant on peut uniquement « visiter » l’Academia, qui est une sorte de centre de formation, axée sur la gastronomie.

Parme, ville de gastronomie donc, mais pas que ! La ville est coupée en deux par le fleuve du Parma, affluent du Pô. Elle abrite de nombreux monuments, qu’il nous était impossible de voir dans leur intégralité durant notre court séjour…

Mais ce n’est pas bien grave, car cela fera une excuse pour revenir !

À Parme, comme partout en Italie, il y a un dialecte local : le pramzàn. C’est ça qui est formidable avec l’Italie, cette mosaïque linguistique et culturelle qui n’arrête pas de surprendre la française que je suis !

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Nous sommes arrivés en train (depuis Fidenza) et avons entrepris de visiter la ville avec notre guide du Routard et quelques infos glanées sur le net (Wikipédia et le site officiel de la ville).

Il s’est avéré que le billet d’entrée cumulatif a 8 € qui permettait de visiter plusieurs monuments et musées n’existait plus. Donc nous avons changé nos maigres plans !

Au musée !

Pour 4 € chacun nous avons parcouru la pinacothèque. Bien que nous ne soyons pas de gros amateurs de peintures et musées, nous avons beaucoup apprécié !

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À l’entrée, des brochures gratuites en anglais ou italien sont à disposition. Il nous faudra arriver à la septième salle pour nous apercevoir que derrière les panneaux fixes en italien, se trouvent des fiches en anglais, français et espagnol !

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Les œuvres vont des XIVème et XVème  siècles jusqu’à 1900, et témoignent de la richesse artistique de la ville.

Les photos seront plus intéressantes que mes commentaires de néophyte. Retenez juste que de très grands peintres ont vécu à Parme et formé des élèves parfois très doués. On peut donc voir leurs œuvres dans ce musée, mais aussi dans les églises de la ville… Ce qui nous amène au second point : la découverte de la Piazza Ducale et du Duomo.

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La Cathédrale

La place n’est pas une place carrée bordée de terrasses. Mais elle est néanmoins très fréquentée. Nous sommes surpris de trouver beaucoup de touristes et notamment des français. Ce n’est ni Paris ni Milan mais ils sont plus nombreux que dans nos autres étapes !

Juste à la sortie (ou à l’entrée, question de point de vue) de la Cathédrale, il y a une boutique de souvenirs, avec des cartes postales à 1 €. Cela vient me conforter dans l’idée que la ville est particulièrement prisée des touristes. Mais nous verrons des villes bien plus fréquentées en août, notamment Vérone…

Le Duomo est splendide. L’intérieur est peint sur chaque centimètre carré. La coupole est d’une beauté à couper le souffle. Il a fallu 4 ans au peintre le Corrège pour la réaliser.

L’assomption de la Vierge y est représentée en trompe l’œil. En soit la peinture est déjà impressionnante de réalisme, mais quand on imagine la prouesse technique qui a été réalisée pour la produire sur un support en hauteur, et courbe, on n’a plus de mot…

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OK cela peut sembler très chargé comme cela en photos, mais en vrai, imaginez un peu comme l’on se sent tout petit au milieu de cet immense bâtiment ! On pourrait se balader pendant des heures, en observant tous les petits détails des peintures qui ornent les murs…

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Une fresque de Benedetto Antelami datant de 1178 représente la déposition du Christ.

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J’ignore combien de temps nous avons passé dans cette splendide Cathédrale… mais nous avons adoré cette visite ! [L’entrée est gratuite. Je le précise car ce n’est pas toujours le cas selon les villes…]

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D’ailleurs, sitôt sortis, nous avons remis cela avec l’église San Giovanni Evangelista, juste à côté. Beaucoup moins prisée des touristes, cette église datant de 1490-1519 (construite sur un ancien édifice du Xème siècle.) est également plus sombre. Les peintures ont souffert du temps, mais restent fort impressionnantes. Là encore, on peut admirer une coupole peinte par le Corrège.

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La coupole de San Giovanni Evangelista

Vous En voulez encore ? Pas de souci, Santa Maria della Steccata est aussi une belle église, avec là encore une coupole ! Comme dans le Duomo (aussi appelé Santa Maria Assunta) la coupole représente l’Assomption de la Vierge. Elle est l’oeuvre de Bernardino Gatti.

Dans la crypte, la dernière chemise de Louis XVI (Luigi Seidici) est conservée… celle qu’il avait lors de son exécution donc. Mais l’accès se fait sur demande auprès de la sacristie et nous n’avons pas osé demander.

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Toutes ces églises, cela donne soif… Nous avons donc pris un petit remontant au Bar Panificio 10, piazza della Steccata.

Ce fut un espresso pour Monsieur et un thé pour moi (d’office, un thé noir bio en sachet, servi comme souvent en Italie avec une rondelle de citron). Ce que je retiendrai de ce bar, c’est l’emplacement étrange des WC… au sous-sol, accessibles via un monte-charge. Pour s’y rendre, il faut garder le doigt appuyer sur le bouton et attendre d’arriver en bas pour relâcher. Cela a un côté étrange et un brin inquiétant.

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Purée, on s’attendait à ce que ce soit beau Parme, mais à ce point quand-même pas ! J’aurais bien aimé visiter le Baptistère, mais il aurait fallu revenir une deuxième journée… ah ba tiens, voilà une belle excuse pour repasser par ici une prochaine fois !

Ce bâtiment octogonal est situé juste à côté de la Cathédrale, construit entre 1196 et 1216 il est richement décoré, avec des peintures à couper le souffle (oui encore). 

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J’aurais pu vous parler aussi du Palazzo della Pilotta (photo ci-dessus)… Nous ne l’avons pas visité, mais nous sommes passés plusieurs fois à proximité, car il se situe au centre de la ville, et qu’il a des dimensions qui ne permettent pas vraiment de le louper !

Il tire son nom du jeu de la « Pelote » (Pelota en italien) car les soldats pratiquaient ce jeu dans la cour, à l’époque… Construit entre 1580 et 1611, il a connu plusieurs évolutions, destructions, reconstructions, et abrite désormais divers musées.

 

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J’aurais pu vous parler du Starb… ah ba non c’est pas un Starbuck !

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Bref, j’aurais pu vous pondre un article de 5 000 mots sur Parme, mais vous n’auriez pas tout lu, restons honnêtes. Alors je reviendrai dans un prochain billet, pour vous parler de Parme ou d’autres découvertes italiennes. Promis !

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Et sinon les vaches qui font le parmesan ?

Et oui, vous vous doutez bien qu’on ne les trouve pas à Parme même, mais par contre vous ignorez peut-être qu’on ne les trouve pas non-plus autour de la ville… C’est ce qui surprend finalement, car on s’attend à voir des pâtures partout, avec des vaches qui broutent joyeusement, et en réalité on ne voit que des champs de céréales et de légumes… Les vaches sont dans des bâtiments…

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A bientôt et merci par avance pour vos réactions ! 🙂