Half a World Away

Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de vous présenter un livre que j’ai lu en anglais. Ce roman n’a à ce jour pas été traduit en français.

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Half a World Away est un roman de l’auteur britannique Mike Gayle, à qui l’on doit déjà une belle liste de livre, comme Mr Commitment, Trente ans déjà ou encore Dîner pour Deux, tous traduits en français.

Kerry est une jeune maman qui a fondé sa société de nettoyage. Elle travaille dur auprès d’une clientèle de particuliers aisés, pour gagner de quoi vivre avec son fils Kyan. 

Kerry a grandi en foyer, séparée de son frère Jason alors que celui-ci était encore très jeune. Elle n’a jamais cessé de penser à lui, et de se demander ce qu’il est devenu.

Un jour, Kerry décide de reprendre contact avec Jason.

Jason est devenu Noah, un avocat marié et père d’une adolescente. Si Jason/Noah a réussi professionnellement, son mariage bat sérieusement de l’aile. A l’inverse de sa sœur, Jason a grandi dans une famille aimante, auprès de parents adoptifs et de sa fratrie. Cela explique notamment pourquoi il n’a jamais vraiment cherché à connaître ses origines…

J’ai aimé ce roman, qui met en parallèle deux existences totalement opposées, qui finalement se rencontrent. Le lien de fraternité est très joliment développé. Il y a plusieurs éléments perturbateurs qui viennent relancer l’action du roman, à commencer par la relation troublée entre Jason/Noah et sa femme. Cela fait que l’on ne s’ennuie jamais.

J’ai été très surprise par la tournure que prenait le récit dans sa seconde partie. Je ne m’attendais pas à un tel chamboulement, et cela a renforcé mon intérêt pour le roman. Mais chut… je ne vous en dis pas plus !

Half a World Away est un joli roman, qui je l’espère sera vite traduit en français, pour que je puisse vous le conseiller à tous ! Sinon, il reste abordable pour les anglophones ayant un bon niveau. Les tournures de phrases et le vocabulaire n’ont rien de très compliqué.

 

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La tristesse a le sommeil léger – VO

J’avais adoré la Tentation d’Être heureux, du même auteur, alors je n’ai pas hésité longtemps avant de commander La Tristezza Ha il Sonno Leggero (je vous note le titre en italien, car celui-ci n’a pas encore été traduit en français).

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Erri est le narrateur. A quarante ans, il vient de se séparer de sa femme Mathilde, avec qui il a essayé pendant des années d’avoir un enfant.

Le personnage principal, qui raconte comment il a été élevé entre deux pères, une mère et demi, et toute une ribambelle de demi-frères et sœurs. Le récit n’est pas toujours chronologique, mais il reste facile à suivre, et toujours très prenant.

J’ai adoré lire ce roman, car j’ai trouvé le personnage très attachant, et me suis plu à rencontrer les autres protagonistes. La mère biologique d’Erri est tout à fait particulière, et je me suis plus attachée à sa belle-mère, la douce espagnole avec laquelle son père a refait sa vie, et une petite-soeur. J’ai aimé suivre les histoires des uns et des autres, découvrir que sous des aspects bien lisses, se cachaient parfois de tristes secrets.

Je n’ai pas vu passer les 380 pages. Chaque fois que j’avais un peu de temps pour moi, je sortais mon Kindle et rejoignais Erri et sa famille…

Souhaitons que ce livre soit rapidement traduit en français, car il devrait vous plaire… 🙂

Un Amour Impossible

Un Amour Impossible est un film sorti en 2018, adaptation du roman homonyme de Christine Angot.

Réalisé par Catherine CORSINI, il met en scène Virginie Efira et Niels Schneider (qui se sont ensuite mis en couple dans la vraie vie #radioPotins).

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Nous sommes à la fin de années 50.

Rachel rencontre Philippe. Entre les deux jeunes gens, naît une relation sentimentale et charnelle. Mais rapidement, Philippe explique à Rachel qu’il ne sera jamais question de mariage entre eux, car ils sont de classes sociales différentes.

Rachel tombe enceinte et élève seule sa petite Chantal, en n’ayant de cesse de se battre pour que Philippe la reconnaisse.

Ce combat d’une vie entachera profondément les existences de la mère et de sa fille…

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Comme souvent, Virginie Efira crève l’écran. Elle est superbe et joue à merveille le rôle de Rachel. On ne peut que ressentir de l’empathie pour son personnage. À l’inverse Philippe est le bonhomme hautain, que l’on finit rapidement par détester.

Bien que le sujet traité soit plutôt lourd, le film reste très lumineux, très positif, grâce au personnage de Rachel, qui ne s’apitoie pas une seule seconde, mais au contraire, va sans cesse de l’avant.

J’ai trouvé que le scénario était riche, et que les rebondissements ne manquaient pas, pour ponctuer le film aux bons moments. J’ai donc apprécié le visionnage du début à la fin…

Je n’avais pas lu le livre, donc je ne saurais évaluer la qualité de l’adaptation. Mais dans l’absolu, ce film m’a beaucoup plu. J’ai repensé à mon visionnage le lendemain et les jours qui ont suivi, ce qui veut dire que j’ai été marquée, et que cela m’a fait réfléchir.

A voir donc !

Retour chez Ma Mère

J’avais gagné deux places de cinoche pour aller voir la dernière comédie d’Eric Lavaine, à qui l’on doit également Poltergay (je l’ai vu récemment et j’ai bien rigolé) et Barbecue.

Je n’étais pas sûre que mon homme serait très emballé, car il est généralement assez réticent à aller voir des comédies françaises, mais je lui ai néanmoins proposé… Il a accepté de m’accompagner.

 

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Retour Chez Ma Mère est une comédie française actuellement à l’affiche. Alexandra Lamy incarne une quarantenaire qui se retrouve à emménager chez sa mère après que son entreprise a coulé.

Stéphanie, c’est son prénom, n’a plus de toit, plus de compte en banque, et même ses « amis » sont aux abonnés absents depuis qu’elle est au chômage.

Retourner vivre dans l’appartement surchauffé de sa Mère, a de jolis côtés, mais elle voit surtout les inconvénients ; les CD de Cabrel qui tournent en boucle, par exemple.

Ce que Stéphanie ignore, c’est que sa maman vit peut-être encore moins bien la situation…

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Difficile de vous en dire plus sans spoiler. Mais croyez-moi, cette comédie est bien ficelée. Les rebondissements sont nombreux et on rit pour de vrai, tout au long du film !

S’il n’est pas trop tard, je vous conseille de ne pas regarder la bande-annonce, car elle contient une partie de la meilleure scène du film… et ce serait dommage de gâcher l’effet de surprise.

Josiane Balasko campe une maman très crédible et diablement attachante. Inutile de préciser que son jeu d’actrice est époustouflant. Elle n’en est vraiment plus à faire ses preuves…

On a plaisir également à retrouver Mathilde Seigner, dans un rôle de grande gueule au cœur tendre. À noter également, la présence de Philippe Lefebvre (qui restera pour moi, éternellement, l’un des mecs de Clara Sheller, ma série culte), Jérôme Commandeur, et Patrick Bosso, qui fait une courte apparition assez sympathique…

Il y a de jolis quiproquos, mais aussi de vraies réflexions, et des situations que l’on peut vivre dans n’importe quelle famille ! Ce qui m’a plu, c’est le bon dosage entre comédie et réalité. Certes, certains points sont un peu forcés, et c’est le propre de la comédie, mais on reste sur une histoire qui se tient, et on peut assez facilement y croire…

Du coup c’est un film qui pourra parler à tout le monde, et plaire au plus grand nombre.

Je me suis régalée et n’ai pas vu passer l’heure et demi. Mon homme, pourtant peu friand de films français, a bien apprécié également. Il a passé un bon moment.

 

Astérix : Le Domaine des Dieux

Grâce à un simple petit retweet sur Twitter, j’ai remporté deux DVD offerts par Price Minister. Cela fait toujours plaisir, d’autant plus que dans le lot, il y avait Astérix et le Domaine des Dieux, et que cela nous faisait envie autant à mon homme qu’à moi-même !

Il s’agit d’un DVD sorti en mars 2015. Le film dure 82 minutes, et on retrouve pas mal de noms connus au casting…

Le Réalisateur n’est autre qu’Alexandre Astier, qui s’est entouré d’Alain Chabat, Elie Semoun, Lorant Deutsch, Géraldine Nakache, Florence Foresti…

De quoi cela parle ?

 

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Nous sommes en 50 avant J.C. et la Gaule est occupée par les romains, à l’exception d’un village peuplé d’irréductibles Gaulois, qui résiste encore et toujours à l’envahisseur… Jules César en a plus que marre. Grâce à la potion magique concoctée par le Druide, les gaulois massacrent régulièrement son armée. S’en est plus qu’assez. Changement de tactique, si l’armée ne peut pas venir à bout des gaulois, alors ce sont les citoyens romains qui le feront… Et comment ? César fait construire un domaine ultra luxueux, à proximité du village. Ce domaine qui ressemble à certains programmes immobiliers que l’on peut voir de nos jours, offre toutes les commodités dont peut rêver le citoyen romain lambda, et cela tombe bien, car il lui est destiné !

Et voilà les premiers veinards qui s’installent au Domaine des Dieux, et vont devoir cohabiter avec les gau gau les gaulois !

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Difficile de proposer un nouvel opus d’Astérix et Obélix, tant on touche à quelque chose de quasiment mythique. Pour moi, Astérix et Cléopâtre de Chabat (qui date de 2002… cela ne nous rajeunit pas !) reste un quasi chef d’oeuvre, bourré d’humour et de passages que nous connaissons tous. Astérix et le Domaine des Dieux ne s’élève pas à ce niveau. D’ailleurs, notons bien que c’est un film fait d’images numériques, et pas d’un film avec de vrais acteurs en chair et en os.

Ceci dit, sans atteindre le niveau du film de 2002, ce nouvel épisode reste tout à fait regardable. On a une histoire originale, qui tient tout à fait la route. Les rebondissements sont nombreux, et tout s’enchaîne à merveille pendant presque une heure et demie.

Au final, cela donne une charmante comédie familiale, que nous avons eu plaisir à regarder, et que nous serions tout à fait susceptibles de regarder à nouveau, et pas forcément dans bien longtemps…

Je pensais revendre le DVD, ou le donner, mais tout compte fait, il m’a suffisamment plu pour que je le garde. Et c’est assez rare pour être précisé…

Et vous, avez-vous vu ce film ? Comptez-vous le faire ?