The Equalizer

Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter un film qui ne figure pas parmi les toutes dernières nouveautés.
The Equalizer date de 2014, et dure 2 h 12. C’est un film à cheval sur plusieurs genres : action, policier et thriller.
Il met en scène dans le rôle principal, l’acteur Denzel Washington.
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Mc Call est vendeur dans un magasin de matériaux. Il est apprécié de ses collègues, et notamment de Ralphie, qui malgré un sévère surpoids, s’entraîne dur pour devenir Agent de Sécurité.
En dehors du magasin, Mc Call mène une existence assez saine et solitaire. Il a ses habitudes dans un snack, où il s’installe chaque soir pour lire. C’est dans ce snack justement qu’il fait la rencontre d’une jeune prostituée, avec qui il se lie d’amitié.
Mais la jeune femme appartient à un réseau mafieux, et quand ses employeurs peu scrupuleux la passent à tabac, Mc Call ne peut pas faire comme si de rien n’était…
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The Equalizer est un film d’action, adapté d’une série télé des années 80. Il plante son décor dans la ville de Boston, et nous offre un portait de l’anti-héros typique. Mc Call n’a rien demandé à personne et resterait volontiers tranquille à bouquiner.
On sent assez rapidement que ce personnage a priori tranquille, cache une fêlure, et que son quotidien n’a pas toujours été aussi calme, aussi routinier…
Tout bascule lorsqu’il est témoin d’une injustice. C’est plus fort que lui, il faut qu’il intervienne… même lorsque cela implique la mafia russe et que les adversaires sont clairement en surnombre !
Généralement, quand un type tient tête sans trembler à une bande de mafieux, qu’il vient rencontrer dans leur propre repaire, c’est qu’il a une botte secrète (ou un sérieux pet’ au casque). Mc Call est dans le premier cas… mais je ne vous en dirai pas plus, pour préserver le suspens !
The Equalizer est un bon film d’action, à base de baston, mais pas uniquement. Le personnage principal a aussi un cerveau, et l’association des deux (poings et cortex) donne un bon film bien rythmé !
A voir si vous aimez l’action, la baston, et les super-héros qui ne portent pas de collant en lycra !
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John Wick, fallait pas tuer son chien !

John Wick est un film américain sorti en 2014. Dans le rôle principal, on retrouve Keanu Reeves. 

Au tout début du premier opus (il y en a 2 à ce jour, et un troisième devrait sortir en 2019), John Wick enterre sa femme, récemment décédée des suites d’une longue maladie.

Totalement anéanti, il retrouve un semblant de goût de vivre grâce à Daisy, une petite chienne beagle que son épouse lui a offert.

Mais le répit sera de courte durée pour Wick, puisque peu de temps après avoir fait la connaissance de Daisy, au court d’une soirée particulièrement violente, des mafieux lui vole sa voiture et tuent son chiot.

Tout le film tournera autour de sa vengeance ; une vengeance terrible, et ultra violente.

 

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Le fils de mafieux qui s’en est pris à Wick pensait avoir à faire à un type lambda. Mais lorsque son père apprend que le rejeton a causé du tort à Wick, il devient tout blême… On comprend alors que le mec a un passé assez hors du commun, qui ne devrait pas tarder à resurgir… (pour notre plus grand plaisir !)

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John Wick ne demandait pas mieux qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse profiter de la retraite avec sa Ford Mustang et son chien. On racontait qu’un jour il avait tué trois hommes avec un crayon, un seul putain de crayon. Mais ça… c’était avant, et il pensait avoir tourné la page sur cette époque.

Il aurait volontiers traîné dans sa belle maison, en regardant en boucle la vidéo de sa regrettée épouse, sans faire de mal à personne.

Mais le destin, ou plutôt un petit trou du cul fils de mafieux russe, en a décidé autrement, et Wick s’est retrouvé contraint de reprendre du service.

Voilà notre homme qui déterre tous ses accessoires de combat, qu’il avait pourtant coulé dans du béton, preuve qu’il ne comptait pas s’en resservir de sitôt !

Et c’est parti pour une bonne heure et demi d’action !

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Cela donne un film tout à fait correct, avec de la belle bagarre, bien chorégraphiée et plutôt crédible, des poursuites en bagnoles, et quelques scènes qui feront se cacher les yeux aux plus sensibles.

J’ai apprécié le fait qu’il y ait une vraie histoire, et que les Réalisateurs David Leitch et Chad Stahelski, ne nous servent pas juste une succession de scènes d’action, pour le principe !

A mon sens, le deuxième opus est bien plus savoureux que le premier, déjà tout à fait regardable. L’histoire tourne toujours autour de la mafia et d’un passé violent qui ressurgit. Ici, un mafieux italien reprend contact de façon plutôt musclée avec Wick, pour lui demander le paiement d’un dette.

Le second épisode va plus dans le détail, et éclaircit certains points trop rapidement abordés dans le premier film. En prime, il nous emmène à Rome, et nous offre de belles images des monuments les plus connus.

Si vous appréciez le premier, enchaînez donc sur le second film, et vous serez prêt à aller voir le troisième épisode à sa sortie !

 

Death Wish – Bruce Willis revient, et ça va saigner

Je ne crache jamais sur un bon film d’action américain. Jason Bourn (sauf le dernier), Die Hard, le Transporteur, je suis assez bon public pour ces film bourrés de bagarres, d’hémoglobine et de gros bras. Mais je demande malgré tout un minimum de scénario, pour entourer les scènes d’action.

Alors quand le Death Wish est sorti, profitant d’un jour férié à la météo maussade, j’ai couru jusqu’au ciné le plus proche !

Death Wish est le remake d’un autre film, intitulé un Justicier, et lui-même issu d’un bouquin, dont le titre est… Death Wish. Apparemment, le projet de film remonte déjà à plus de dix ans, et c’était Stalone qui était pressentit pour le rôle central.

De quoi cela parle ?

Le Docteur Kersey est un chirurgien urgentiste, qui mène une vie aisée , entre son métier qui le passionne, et sa petite famille. Il est totalement épanoui aux côtés sa jolie femme, et de sa sportive de fille qui s’apprête à entrer à l’Université.

Oui mais voilà, son bel équilibre bascule du jour au lendemain, quand des cambrioleurs s’introduisent chez lui, et tirent sur les deux femmes de sa vie…

Comme la police tarde à trouver les coupables, Kersey va se mettre en tête de faire le boulot des forces de l’ordre…

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Alors, autant le dire tout de suite, le scénario n’a rien de bien original. Il est même plutôt light. C’est une histoire classique de vengeance, qui ne révolutionne absolument pas le genre. Mais, grâce à l’excellent Bruce Willis, et à un bon dosage entre action, humour et psychologie, Death Wish nous permet de passer un excellent moment.

Oui, parce-que je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien quand les films d’action sont saupoudrés d’humour. Et là c’est le cas. Plusieurs fois l’on a entendu des petits rires dans la salle de ciné ! Il y a quelques scènes amusantes, et de bonnes répliques, qui viennent pimenter le film.

Certains arguerons que Death Wish sert de propagande pour la détention d’armes à feu dans tous les foyers américains, et c’est vrai que l’on peut s’interroger par rapport aux dernières tueries… (le film est sorti aux EU quelques semaines après celle de Parkland).

L’idée de base du film est qu’il faut être le premier à tirer, et se faire justice soi-même… discutable donc.

Mais bon, va t-on vraiment voir un film d’action pour en tirer des enseignements ? Normalement non il me semble… Un film d’action est souvent un film de flingue…

Laissons donc la polémique de côté, et apprécions plutôt le jeu de Bruce Willis, et l’évolution de son personnage. Au début du film, le Docteur Kersey n’a rien d’un bagarreur. Il est même plutôt de ceux qui ne savent pas se battre. On est loin du personnage musclé et tatoué de certains films…

Mais vous l’aurez compris, les événements vont faire que Kersey aura besoin de changer de méthode. N’ayant plus grand chose à perdre, il va oser s’élever contre les plus dangereux criminels de Chicago, et leur faire leur fête…

Le film comporte quelques scènes assez gore, avec du sang qui gicle, des intestins qui jaillissent, et de l’acide caustique en guise de désinfectant. Libre à vous de vous cacher les yeux, elles ne sont pas insoutenables.

J’ai passé un excellent moment avec Death Wish. Le film ne va pas me rester en mémoire pendant des semaines. Il reste assez classique parmi les films d’action. Mais je n’ai pas été déçue du tout. Donc s’il vous tente vous aussi, je vous conseille d’aller le voir ! 🙂

7 Sisters

7 Sisters est un film actuellement au cinéma, à cheval sur les genres de la Science-fiction et du thriller.

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Nous sommes en 2073 et la terre est surpeuplée. Les OGM ont permis un temps de nourrir les habitants, mais on court à présent tout droit vers la catastrophe si la population continue d’augmenter… Le Gouvernement a décidé d’instaurer une politique d’enfant unique, et de congeler les enfants des couples qui ne respecteraient pas la loi.

Mais une jeune femme meurt en donnant la vie à sept petites filles… Sept enfants que leur grand-père décide d’élever en cachette.

Recluses dans un appartement, les sept gamines vont grandir, puis sortir à tour de rôle, chacune un jour de la semaine, toujours sous la même identité de Karen Settman… Tout cela aurait pu durer, mais malheureusement, c’était sans compter sur la disparition subite de l’une des jeunes femmes…

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7 Sisters est un film tout à fait passionnant. Chacune des sept sœurs, toutes incarnées par la même actrice : Noomie Rapace, a son propre caractère. Il y a la geekette férue de technologie, la blonde platine façon Marilyn, la sportive, l’addict à la drogue…

L’univers dans lequel elles évoluent toutes ensemble, est à la fois gris, à moitié en ruines, et pourtant truffé de technologie. Chaque habitant est muni d’un bracelet d’identification et peut filmer tout ce qu’il vit, et faire des recherches en pianotant dans la paume de sa main.

Ce monde plein à craquer, n’est finalement pas si éloigné du nôtre, puisqu’il n’y a pas de voitures volantes, ou d’autres effets spéciaux utilisés à gogo.

Il est intéressant de suivre les scènes où les sept sœurs argumentent, et de se laisser prendre au jeu d’oublier qu’il n’y a en réalité qu’une seule et même actrice.

Le film inclut quelques scènes d’action tout à fait crédibles. Point de bagarre incroyable, mais des sisters qui arrivent à échapper quelques temps aux agents du bureau des naissances, grâce à la force du désespoir et à une bonne utilisation de la technologie… c’est bien pensé !

Le scénario est bon, et les rebondissements s’insèrent aux moments opportuns.

Un chouette film, dont nous avons parlé longuement après l’avoir visionné… Il nous a plu et fait réfléchir !

La Chute de Londres

S’il y a bien un type de films que j’adore, et pour lequel je suis très difficile, c’est le film catastrophe. Pour vous donner une idée, j’ai vu au moins 4-5 fois le film Poséidon (la version 2006, car la précédente m’a ennuyée).

Il y a à mon sens trop peu de bons films de cette catégorie, et du coup, lorsque j’en croise un qui me semble bon, je me jette dessus tel un chacal affamé.

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La Chute de Londres est un film d’action américain, qui date de mars 2016. Il a été réalisé par Babak Najafi, réalisateur de la saison 2 de Banshee.

Au casting on trouve quelques visages bien connus : Gerard Butler, Aaron Eckhart, et excusez du peu, Morgan Freeman !

L’idée de départ est à la fois originale et super crédible en cette période troublée que nous connaissons.

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Le Premier Ministre britannique est décédé, et les plus grands leaders sont attendus pour assister à ses funérailles. L’événement est organisé au mieux, pour garantir la sécurité de tous les invités, mais malgré toutes les précautions déployées, le jour J c’est le carnage. 

Londres est truffée de terroristes, qui sont allés jusqu’à infiltrer la police anglaise, et dézinguent tout ce beau monde… enfin, presque…

Le Président des États-Unis passe entre les balles, et parvient à prendre la fuite avec son agent secret, Mike Banning…

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Pendant un peu moins de 1 h 40, on nous en met plein la vue avec un film bourré de testostérone… et de patriotisme américain !

On démarre sur les chapeaux de roue puisque dans la première partie du film, tous les dirigeants du monde ou presque se font assassiner avec une facilité déconcertante. Je n’ai pas regardé ma montre, mais l’affaire doit être réglée en quelques 3-4 minutes maximum. Ce n’est clairement pas ce qui nous intéresse, de savoir ce qu’il adviendra de l’Allemagne sans Merkel, de l’Italie sans son premier ministre (et sa jeune épouse), du Japon sans etc etc… vous avez l’idée.

Non, ce qui compte, c’est de savoir comment le Président américain, le jeune et charismatique Benjamin Asher, va pouvoir sauver sa peau et celle de toute la planète, aidé (et pas qu’un peu) par le super agent Mike (tout aussi jeune et charismatique). Mike est une sorte de super garde du corps hyper-entraîné et totalement dévoué à son job. Le genre de mec qui te fait un coup de pied retourné et une clef de bras simultanément, sans déchirer son costume taillé sur mesure.

Bien que sa femme soit sur le point d’accoucher de leur premier enfant, il n’a qu’une idée en tête : sauver le Président. Il faudra le tuer pour l’empêcher d’effectuer sa mission, et ça ne serait pas de la tarte !

Vous avez demandé un film d’action ? Vous allez l’avoir : cartouches vidées, voitures explosées, tronches bien amochées, on vous ajoute quelques bâtiments qui volent en poussière, et un peu d’hémoglobine en finition. Bref, on est dans le film d’action pur et dur. Ne vous attendez pas à être surpris ! Ce n’est clairement pas l’objectif de ce film, qui suit la trame des autres films du genre.

Les américains sont les plus forts. Même à deux dans une ville infestée de vilains terroristes, les américains gagnent. Je ne spoile pas. Il faudrait être vraiment candide pour douter une seule seconde de cet épilogue !

Malgré tout, on prend plaisir à suivre Mike et le Président dans leur fuite, et à les regarder tuer les vilains terroristes qui bien qu’ils aient prévu de mourir, sont un peu emmerdés que cela se passe entre les mains de Mike.