La Belle et la Bête, le film

Comme beaucoup de trentenaires, j’ai été élevée aux Walt Disney. J’ai eu les VHS, et mes parents m’accompagnaient au cinéma pour le dernier Disney, ce qui était à chaque fois un véritable événement pour mon frère et moi. Je me rappelle particulièrement de certains films, de Mulan, d’Hercule, ou encore de Blanche-Neige, qui a été le premier que j’ai eu en VHS (si tu ignores ce qu’est un VHS, demande à Google jeunot !).

Mais la Belle et la Bête m’a moins marquée. Je ne saurais vous dire si je l’ai vu au cinéma, ou si j’avais juste le VHS. Il faut dire que le dessin animé date de 1991, et qu’à l’époque j’avais à peine 4 ans.

Le film lui, est sorti en 2017. Réalisé par Bill Condon, il dure 129 minutes et met en scène la belle Emma Watson dans le rôle titre.

C’est une adaptation du Disney, par Disney à nouveau. Et l’idée n’était clairement pas de s’éloigner du dessin-animé de 1991 ! Les scènes du dessin-animé sont reproduites presque à l’identique, avec des acteurs.

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Si comme moi vous aviez un peu zappé l’histoire, je vous propose un résumé :

Belle est comme son prénom l’indique plutôt agréable à regarder. Indépendante et légèrement rebelle, elle sort du lot, car elle n’aspire pas absolument à se marier, et préfère passer son temps le nez plongé dans les livres, malgré la cour assidue que lui fait Gaston !

Belle vit seule avec son père, depuis la disparition de sa mère. 

Un beau jour, alors qu’il cueille une rose pour sa fille, le père de Belle est fait prisonnier par une effroyable bête toute poilue. La bête en question est un prince, un peu trop vaniteux, qui a été transformé par une sorcière…

Belle vient tenter de libérer son père, et se constitue prisonnière à sa place. La Bête, pas si bête que ça, épargne Belle mais la force à vivre dans son château…

***

Le personnage de Belle, campé par Emma Watson, m’a convaincue dès les premières minutes. Son attitude moderne, sa tenue revisitée par rapport au dessin-animé, m’ont bien plu !

Ce n’était pas forcément aisé de dépoussiérer un conte, sans tomber dans la nunucherie, et pourtant, c’est réussi ! Le dosage entre féerie et modernité est vraiment bien maîtrisé, et l’on passe un très bon moment devant ce film !

Concluons sur une petite anecdote. Certains ont crié au scandale, vis à vis du personnage de LeFou, ouvertement gay et attiré par Gaston. Il suffit parfois de peu pour scandaliser les gens…

 

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Warriors, ils savent pour quoi ils se battent.

Warriors est un film sorti en 2011, que l’on pourrait classer dans la catégorie DRAME.

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Nous suivons en parallèle, le destin de deux frangins que la vie a séparé. D’un côté, Tommy est un ancien Marine qui renoue le contact avec son père. De l’autre, Brendan est prof le jour, et combat la nuit dans des clubs de strip tease, en espérant parvenir à payer le prêt de sa maison.
En apparences, les deux frangins n’ont pas grand chose à voir l’un avec l’autre. L’un est paumé, et profondément abîmé par la vie ; l’autre est l’américain lambda, avec sa femme et ses deux petites filles. Mais en réalité, ils pourraient bien avoir plus de points communs qu’ils ne l’imaginent… et si le ring les rapprochait ?

Dès les premières minutes, ce film m’a captivée. L’histoire est simple finalement, mais son traitement la rend vraiment belle. On alterne les scènes de baston plutôt sympathiques à regarder (à condition d’aimer le combat bien-entendu) et les passages plus profonds. Ces derniers permettent de retracer petit à petit les événements qui ont faits que Brendan et Tommy se sont éloignés.

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Tous deux s’inscrivent à un championnat qui va voir s’affronter les plus grands combattants de combat mixte du monde. A la clef, une coquette somme qui pourrait bien leur permettre de solutionner quelques points merdiques de leurs existences respectives. Mais… il n’y aura qu’un seul vainqueur, et il devra affronter des concurrents de taille…

 

OK c’est un film de baston, mais c’est justement parce-qu’il n’y a pas que la baston, et parce-que les personnages sont animés par quelque chose de plus profond, que Warriors est une petite pépite. Gavin O’Connor le Réalisateur, prouve si besoin était, que l’on peut proposer du muscle et des upercuts dans un film, sans pour autant renoncer à tout scénario.

Cela aurait pu mal virer, avec des thèmes qui attirent méchamment le cliché (le Marine soutenu par ses pairs, sur fond de patriotisme US, le père ancien alcoolique, la belle blonde qui a séparé les frangins… j’en passe et des meilleurs) mais l’histoire tient la route du début à la fin.

Les passages de combat sont à la fois jolis techniquement, et chargés d’émotions. Tout se passe dans les regards, dans le peu de mots qui s’échangent dans la cage.

Joel Edgerton et Tom Hardy sont exceptionnels dans les rôles de frères ennemis. Le second est particulièrement incroyable, pour son interprétation de la haine poussée à son summum.

Le scénario a beau être prévisible dans ses grandes lignes_on sait par exemple, que les deux frères vont se retrouver et devoir s’affronter physiquement_cela ne m’a pas gênée, car ce qui comptait était de savoir comment tout cela allait se terminer à l’issue du championnat.

J’ai réellement adoré ce film et vous le recommande très très chaudement !

Death Wish – Bruce Willis revient, et ça va saigner

Je ne crache jamais sur un bon film d’action américain. Jason Bourn (sauf le dernier), Die Hard, le Transporteur, je suis assez bon public pour ces film bourrés de bagarres, d’hémoglobine et de gros bras. Mais je demande malgré tout un minimum de scénario, pour entourer les scènes d’action.

Alors quand le Death Wish est sorti, profitant d’un jour férié à la météo maussade, j’ai couru jusqu’au ciné le plus proche !

Death Wish est le remake d’un autre film, intitulé un Justicier, et lui-même issu d’un bouquin, dont le titre est… Death Wish. Apparemment, le projet de film remonte déjà à plus de dix ans, et c’était Stalone qui était pressentit pour le rôle central.

De quoi cela parle ?

Le Docteur Kersey est un chirurgien urgentiste, qui mène une vie aisée , entre son métier qui le passionne, et sa petite famille. Il est totalement épanoui aux côtés sa jolie femme, et de sa sportive de fille qui s’apprête à entrer à l’Université.

Oui mais voilà, son bel équilibre bascule du jour au lendemain, quand des cambrioleurs s’introduisent chez lui, et tirent sur les deux femmes de sa vie…

Comme la police tarde à trouver les coupables, Kersey va se mettre en tête de faire le boulot des forces de l’ordre…

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Alors, autant le dire tout de suite, le scénario n’a rien de bien original. Il est même plutôt light. C’est une histoire classique de vengeance, qui ne révolutionne absolument pas le genre. Mais, grâce à l’excellent Bruce Willis, et à un bon dosage entre action, humour et psychologie, Death Wish nous permet de passer un excellent moment.

Oui, parce-que je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien quand les films d’action sont saupoudrés d’humour. Et là c’est le cas. Plusieurs fois l’on a entendu des petits rires dans la salle de ciné ! Il y a quelques scènes amusantes, et de bonnes répliques, qui viennent pimenter le film.

Certains arguerons que Death Wish sert de propagande pour la détention d’armes à feu dans tous les foyers américains, et c’est vrai que l’on peut s’interroger par rapport aux dernières tueries… (le film est sorti aux EU quelques semaines après celle de Parkland).

L’idée de base du film est qu’il faut être le premier à tirer, et se faire justice soi-même… discutable donc.

Mais bon, va t-on vraiment voir un film d’action pour en tirer des enseignements ? Normalement non il me semble… Un film d’action est souvent un film de flingue…

Laissons donc la polémique de côté, et apprécions plutôt le jeu de Bruce Willis, et l’évolution de son personnage. Au début du film, le Docteur Kersey n’a rien d’un bagarreur. Il est même plutôt de ceux qui ne savent pas se battre. On est loin du personnage musclé et tatoué de certains films…

Mais vous l’aurez compris, les événements vont faire que Kersey aura besoin de changer de méthode. N’ayant plus grand chose à perdre, il va oser s’élever contre les plus dangereux criminels de Chicago, et leur faire leur fête…

Le film comporte quelques scènes assez gore, avec du sang qui gicle, des intestins qui jaillissent, et de l’acide caustique en guise de désinfectant. Libre à vous de vous cacher les yeux, elles ne sont pas insoutenables.

J’ai passé un excellent moment avec Death Wish. Le film ne va pas me rester en mémoire pendant des semaines. Il reste assez classique parmi les films d’action. Mais je n’ai pas été déçue du tout. Donc s’il vous tente vous aussi, je vous conseille d’aller le voir ! 🙂

Scarlett et Ewan sont sur une île

En vide-grenier, nous sommes tombés sur un DVD à 50 centimes : The Island, avec Scarlett Johansson et Ewan Mc Gregor. Nous n’avions jamais entendu parler de ce film de science fiction, sorti en 2005, mais le résumé au dos nous a tentés…

Nous nous situons dans un futur proche. Au sein d’une cité bulle, Lincoln habite un appartement immaculé.

Lorsqu’il se lève, un message lumineux lui souhaite une agréable journée, et quand il fait pipi, son urine est analysée, et un autre tableau lumineux lui dispense des conseils pour sa santé.

Ensuite, Lincoln se rend au réfectoire, où on lui propose un petit-dèj adapté à son profil nutritionnel…

Tout est encadré, et le moindre écart de conduite est recadré par des gardes avec lesquels on a assez peu envie de discuter…

Le quotidien est très routinier, mais les habitants sont tous animés par un rêve commun, celui d’être tiré au sort à la loterie, et de partir pour « l’île »… Cet el dorado serait le seul endroit qui a échappé à une contamination ayant rendu la planète inhabitable. 

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#dvd #film

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C’est bien ?

Mmmmouais. Disons que l’idée de la cité bulle du futur avait du potentiel. Les premières minutes qui nous permettent de découvrir la vie de tous les jours dans la colonie, m’ont beaucoup plu. Ensuite, j’ai commencé à regretter quelques points.

Tout d’abord, les placements produits sont nombreux et franchement pas fins. On commence avec les baskets Puma, avant de continuer avec Speedo, Cadillac, MSN, Xbox et bien d’autres…

Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus embêtée. En fait, Scarlett Johanson est magnifique, comme à son habitude. Mais son personnage n’a aucun intérêt. Il sert uniquement à faire joli.

Alors ok, c’est Lincoln qui est au centre de l’histoire, et Jordan (le personnage de Scarlett) le suit. Mais bon, ce n’est pas parce-qu’elle n’est qu’une suiveuse qu’elle ne pourrait pas amener un minimum de consistance à l’histoire.

Ensuite, j’ai trouvé que les scènes d’action étaient parfois trop longues, et ne servaient pas le scénario. Il aurait été à mon sens, plus intéressant de creuser le côté psychologique des personnages, quitte à rogner sur les courses-poursuites et explosions en tous genres. Mais peut-être ont-elles été nécessaires, pour pouvoir placer les sponsors ?!

The Island est un film sympathique, qui nous a globalement plu. Mais le scénario aurait pu passer de « bon » à « excellent » sans tous ces petits défauts que je viens de vous citer…

Crazy Heart – DVD

Crazy Heart est un film américain qui date de 2009 et dure 1 h 51. Il met en scène Jeff Bridges (The Big Lebowski) dans le rôle principal, aux côtés de Maggie Gyllenhaal (La Secrétaire).

Bad Blake est un chanteur de country fatigué. A 57 ans, usé par l’alcool, la clope et une plus globalement, par une vie entière de débauche, il continue de chanter dans les bars et bowlings crasseux, avant de s’effondrer dans un motel chaque soir différent, mais toujours aussi miteux.

Bad Blake n’est plus à la mode. Ses fans sont aussi vieux que lui, et l’un d’eux, Tommy Sweet (Colin Farell) l’a même dépassé en popularité.

Un soir, Bad rencontre Jean, une jeune journaliste et mère solo, à laquelle il s’attache rapidement. Comment Bad Blake, chanteur fatigué va pouvoir concillier sa vie toujours sur les routes, et son amour pour Jean et son petit Buddy ?

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Ce film est absolument splendide. Il nous présente un personnage que la vie n’a pas épargné, mais qui garde la tête haute, et une sérieuse envie de vivre quoi qu’il advienne.

C’est une histoire inspirée de la réalité, puisque Bad Blake a réellement existé. Et Scott Cooper, le Réalisateur, nous la livre avec énormément de justesse.La romance entre Bad Blake et Jean se tisse toute seule, naturellement. Elle nous est présentée à travers quelques scènes fortes, qui donnent toute sa crédibilité à ce couple.

On se surprend à adorer les superbes musiques country qui rythment l’histoire, et que l’on aurait cru jusque là totalement ringardes.

D’ailleurs, Crazy Heart a remporté deux oscars, celui du meilleur acteur pour Jeff Bridges, et celui de la meilleure chanson originale !

Intrigués ? Vous n’avez plus qu’à vous laisser tenter… Vous ne devriez pas le regretter !

 

 

Ma Vie de Chat [DVD]

J’aime les chats, j’aime Kevin Spacey, j’aime les comédie américaines, j’aime les films qui mettent du baume au cœur… j’aurais dû aimer Ma Vie de Chat.

Et là, vous vous doutez que ce ne fut pas tout à fait le ca(t)s…

*

Commençons par le début !

Tom (Kevin Spacey) est un homme d’affaires obnubilé par le travail, et par la construction de sa tour, qui devrait être la plus haute de tout l’hémisphère nord… mais se voit menacée par celle d’un concurrent.

Il a beau avoir une magnifique épouse, Lara (Jennifer Garner) et une adorable gamine, il passe peu de temps avec sa famille, trop occupé par son travail…

Il ne daigne même plus répondre au téléphone quand Lara l’appelle… Et c’est ce qui pousse cette dernière à refuser de s’occuper du cadeau commun pour l’anniversaire de la petite Rebecca !

Tom est bien embêté, car il n’a aucune idée de ce qui pourrait plaire à sa fille. Et quand il lui demande directement, elle lui répond qu’elle n’a qu’une envie, qui ne plait pas à son Daddy : un chat !

Tom a les chats en horreur, mais faute de trouver une meilleure idée, il se rend à l’animalerie la plus proche, et achète un beau gros chat.

Le cauchemar est déjà bien entamé à ce stade de l’histoire, mais cela ne va pas s’arrêter là pour notre business man, puisqu’un malheureux accident va le rendre prisonnier du corps du-dit chat… 

 

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*

Les comédies familiales, j’en raffole. Je peux toujours passer un bon moment devant Family Man que j’ai pourtant vu 4-5 fois à ce jour. Mais il faut pour cela, que le film soit bon… Et là je ne suis pas convaincue que cela soit le cas…

Ma Vie de Chat pêche dès le départ car le chat n’est pas crédible. Et c’est fâcheux vu qu’il tient le rôle central. Les images de synthèse sont potables, dans le sens où l’on n’attend pas une prouesse technique pour un film de cette catégorie. Cela se laisse regarder. Mais la gestuelle, les mouvements, n’ont absolument rien de félin. On pourrait argumenter en disant que le corps du chat est habité par un esprit humain, et qu’il est donc normal que le félin soit pataud dans pareilles circonstances, mais non… cela n’explique pas tout.

Je n’ai donc pas réussi à croire à ce chat, et à le trouver attachant. Cela manquait de mignonnerie, ce qui est tout de même sacrément problématique quand on propose un film axé sur les chats !

Le casting était prometteur, mais ne réussit pas à sauver Ma Vie de Chat du naufrage.

L’ambiance du film est 100 % clichée, avec des décors qui rappellent de nombreux autres films américains. Le grand appart propret, les looks BCBG, l’ex femme ultra sophistiquée et sa peste de fille qui poste toute sa life sur Instagram… tout est réuni pour proposer une comédie US classique. Et j’aurais pu aimer car je ne suis pas allergique aux films classiques… mais le scénario est téléphoné d’avance, et il n’y a aucun suspens.

On enchaîne les déjà vus, de la première minute à la dernière.

Mon attention n’a donc été retenue ni par le suspens, ni par le bon jeu des acteurs…

Ce film n’avait pas 1 gramme d’enchantement, ne m’a pas fait sourire, ne m’a pas surprise. Raté !

Nobel Son, un thriller qui se laisse regarder…

Nobel Son est un film américain, sorti en 2007.

Comme souvent, j’ai trouvé le DVD pour 1 € et l’ai acheté car le résumé me donnait envie.

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Le casting est plutôt prometteur, avec le regretté Alan Rickman (Professeur Rogue de Harry Potter) dans le rôle principal.

Le résumé, je vous le fais à ma sauce…

Eli Michaelson est un Professeur de Chimie, qui enseigne à la fac, et se tape ses étudiantes dans le dos de son épouse. Le personnage est cynique, pas très attachant au premier abord (au deuxième non-plus d’ailleurs) mais cela ne l’empêche pas de réussir dans sa vie professionnelle, puisqu’il vient de remporter le prix Nobel de chimie, et doit s’envoler avec sa femme pour Stockholm, pour récupérer son prix. Sauf que… entre l’annonce de sa victoire, et le décollage de l’avion, son fils se fait enlever…

Eli reçoit une demande de rançon, et finit par payer les 2 millions de dollars demandés pour revoir son fiston en vie.

Jusque là, c’est fort classique, sauf que ce que je viens de vous raconter ne constitue que les première minutes du film. Et ensuite, il faut vous attendre à quelques retournements de situation assez sympathiques, qui donneront au final un film plutôt réussi, mais pas 100 % captivant.

Disons que la présence d’Alan Rickman fait beaucoup pour ce thriller qui flirte parfois avec la comédie. Mais plusieurs fois j’ai failli décrocher, à cause du manque de suspens, et de quelques longueurs.

J’ignore si la marque automobile Mini a payé pour placer ses voitures dans le film, mais on a régulièrement l’impression de regarder un spot publicitaire, tant les petites bagnoles anglaises sont visibles dans diverses scènes, notamment une qui n’a a mon sens aucun intérêt, et à failli me perdre en chemin.

Mais bon, je ne vous en dirai pas plus car ce serait spoiler…

En résumé, Nobel Son est un film qui laisse globalement une impression sympathique, mais ne vous marquera pas pendant bien longtemps. Les variations de rythmes finissent par avoir raison de l’attention du spectateur. C’est dommage !

Emily Blunt prend le train…

Le roman  de l’écrivaine américaine Paula Hawkins fait couler beaucoup d’encre de pixels. J’en avais lu énormément de bien sur les blogs, et m’étais posé la question de le lire, car il semblait correspondre à mes goûts en matière de thriller (j’aime mes thrillers pas trop saignants, à base de personnages lambdas, et pleins de rebondissements). Mais comme souvent, j’avais traîné, et… l’adaptation ciné était sortie avant que j’ai mis la main sur le livre !

J’ai donc craqué et j’ai choisi le film plutôt que le roman (je ne lirai pas le livre vu que je connais le dénouement).

La Fille du Train voit son action se dérouler à Londres, mais pour le film, elle a été transposée à New-York. C’est Emily Blunt, l’Emily du Diable s’Habille en Prada, qui campe le personnage de Rachel, dépressive et alcoolique depuis que son mari l’a quittée pour une autre. Chaque jour, Rachel prend le train de banlieue pour rejoindre New-York. Chaque jour, elle regarde par la vitre du train, ce qui se déroule dans les maisons qui bordent la voie ferrée… une maison en particulier, celle des voisins de son ancienne maison, où vit un couple a priori parfait. Ils sont jeunes, beaux, et semblent s’aimer à la folie… Elle leur imagine une vie sans nuage, une existence de couple modèle… jusqu’au jour où… … …

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Certains ont reproché au livre d’être un peu longuet, et je pense que ces mêmes personnes regretteront la même chose avec le film. Il est un peu long à se lancer, et au départ on se demande où l’on va. Mais personnellement cela ne m’a pas gênée, au contraire, car j’ai trouvé que cela permettait de bien s’imprégner de l’univers de Rachel, et de découvrir les personnages de façon très intéressante.

Je n’ai pas trouvé le temps long.

Emily Blunt est saisissante dans son rôle de femme brisée. Les autres acteurs sont également très crédibles (Haley Bennett, Rebecca Ferguson, Justin Theroux, Luke Evans).

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Ce film est un puzzle, que l’on reconstitue morceau par morceau. Parfois on se trompe de pièce, et il faut revenir en arrière… J’ai adoré partir sur de fausses pistes, suspecter untel, puis untel. J’ai perdu le fil, me suis demandée si je n’allais pas m’emmêler les pinceaux entre différents personnages, mais ensuite j’ai rattrapé l’histoire, pour mieux m’y perdre, et recevoir le dénouement en pleine tronche !

Vraiment… ce thriller m’a conquise. Et l’homme ne pourra que valider, car il a également beaucoup aimé !

Le Casse de Central Park

Pour une fois, c’est mon homme qui a adoré un film, alors que j’ai eu une impression plus mitigée. Qu’à cela ne tienne, je vais malgré tout vous le présenter !

Ce film, c’est Le Casse de Central Park, mi-comédie, mi film d’action, sorti en 2011 avec Ben Stiller en tête d’affiche. Il dure 1 h 45 et affiche quelques stars au casting, parmi lesquelles Eddie Murphy, Tea Leoni, Casey Affleck, …

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L’action débute dans un immeuble de luxe, en plein New-York. Josh Kovaks (Ben Stiller) travaille dans l’immeuble, au service de locataires plus riches les uns que les autres. Il se dévoue corps et âme pour combler le moindre des petits désirs de ces hôtes…

Mais un jour, les employés  de l’immeuble découvrent que l’un des locataires, Monsieur Shaw, a usurpé une somme colossale, et perdu notamment leurs maigres économies, qu’ils lui avaient confié pour leurs retraites…

Comme l’escroc est assigné à résidence, ils vont avoir tout le loisir d’organiser leur vengeance, et de tenter de récupérer leur placement…

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L’histoire est sympa, et j’ai bien aimé le début, avec l’ambiance dans l’immeuble des très très riches. On est là sur une comédie pure, qui va basculer dans le film d’action une fois la vengeance enclenchée…

Cela se tient et on a un petit suspens qui s’installe, tandis que les gentils employés mettent au point un plan pour récupérer le magot que M. Shaw aurait caché dans son appartement.

Petit à petit, on découvre toute l’équipe, et les talents plus ou moins cachés de chacun. C’est amusant.

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L’homme a bien accroché, je vous l’ai dit, sans pour autant parler de coup de cœur absolu. Pour ma part, j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose pour que Le Casse de Central Park soit vraiment une bonne comédie… Disons qu’aucune scène ne m’a vraiment fait rire. On sourit, on s’amuse, on essaie de deviner comment les employés vont bien pouvoir récupérer le magot… mais on ne se gondole pas totalement…

Cela aurait pu être franchement plus bidonnant. Cela reste gentillet.

Alors je conclurais en vous recommandant ce film pour meubler une session de repassage, ou pour un dimanche soir relax sur le canapé. Ne vous attendez pas à un chef d’oeuvre, seulement à passer un bon petit moment devant la télé !