Escapade à Nancy – la place Stanislas

Guess who’s back ? Après de long mois sans rien publier, et bien c’est moi !

J’espère que vous serez encore là, fidèles aux notifications pour lire ce nouveau billet ! En effet, j’ai un bon sujet à partager avec vous : ma visite de la jolie ville de Nancy.

Comme vous le savez probablement, Nancy est la capitale de la Lorraine.

Nous avons été surpris de lire qu’elle ne comptait « que » 105 000 habitants, soit environ 10 000 de moins que Besançon. En effet, Nancy semble plus grande. Est-ce le fait que ses bâtiments soient globalement plus hauts, ou que la place Stanislas soit si étendue ? Ou peut-être est-ce une impression liée à l’activité dans les rues le samedi soir ? Probablement un peu de tout cela !

Il semble y avoir 1 000 activités à faire à Nancy, et les habitants l’ont bien compris, car on croise beaucoup de monde place Stan et alentours ! La gratuité totale des transports du réseau Stan pendant le week-end y est peut-être pour quelque chose ?

La place Stanislas, élue monument préféré des français en 2021, est absolument somptueuse. On la doit au roi de Pologne et duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, qui la fit réaliser pour relier l’ancienne ville médiévale à la ville neuve.

D’ailleurs, elle s’appelait initialement « place entre les Deux Villes », puis fut rebaptisée successivement « place Royale », puis « place du Peuple » en 1792 avant de devenir « place Stanislas » en 1831.

Difficile d’imaginer qu’elle fut un temps un parking (jusqu’en 1983) et que des voitures y stationnaient là où l’on trouve désormais des terrasses de cafés !

La place Stanislas est le cœur vivant de la ville de Nancy. Elle fait partie d’un ensemble architectural classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les deux autres places qui composent cet ensemble sont la place de la Carrière et la place de l’Alliance.

La place Stanislas est saisissante par ses dimensions, et par sa clarté. D’ailleurs, le soleil tapait fort lors de notre arrivée, et avec la réverbération, il fallait avoir des lunettes de soleil, sinon il était impossible d’apprécier quoi que ce soit ! En réalité, elle n’est pas si grande que cela (106 x 124 m) mais son style classique, géométrique et épuré donne une impression de grandeur. Le tout est contrebalancé par les fontaines au style baroque, qui viennent casser les lignes droites, et apporter un côté encore plus majestueux à la place !

Tout autour de la place, se trouvent l’hôtel de ville, l’hôtel de la Reine, l’opéra-théâtre, le musée des Beaux-Arts. Outre les magnifiques portiques de Jean Lamour, il est donc possible d’admirer les fontaines baroques de Neptune et d’Amphitrites, qui avaient un réel intérêt, autre que purement ornemental à l’époque. Alimentées en eau de source (elles fonctionnent désormais en circuit fermé) elles amélioraient l’hygiène publique, et servaient d’abreuvoirs pour les chevaux.

Il y a un côté très Versailles entre les portiques et les fontaines baroques ! Mais ce n’est nullement un hasard sur une place royale !

La place Stanislas honorait Louis XV qui devait devenir le souverain des lorrains une fois Stanislas décédé. Une statue de bronze de Louis XV, pesant 7.5 tonnes y trônait d’ailleurs fièrement, jusqu’à la Révolution.

Désormais, c’est une statue du roi Stanislas qui se trouve sur la place. Avec la Révolution, la statue de Louis XV avait été fondue, et il n’était donc pas possible de la remettre sur son socle. Il fallut du temps pour financer, imaginer et commander la statue du roi Stanislas, qui fut achevée en 1831 !

A quelques mètres de la nouvelle statue, une capsule temporelle a été enterrée en 2005. Il s’agit d’un livre qui contient des pensées, des dessins et photos de nancéiens, un exemplaire du journal l’Est Républicain, et une météorite !

Cette capsule pourra être déterrée par les générations futures, à l’occasion d’une future grande rénovation de la place !

Ainsi s’achève notre visite de la place Stan. J’espère qu’elle vous aura plu et donné envie de découvrir un peu plus Nancy ! Mais peut-être avez-vous déjà visité cette belle ville ?

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A la découverte d’Avallon

Avallon est une ville de l’Yonne (région Bourgogne – Franche-Comté), occupée depuis l’époque romaine. Elle compte quelques 7 000 habitants, les avallonais, et est donc de taille modeste.

Nous y sommes allés car j’avais un coffret Wonderbox à utiliser, et souhaitais en profiter pour faire un vol en ULM. Tant qu’à faire, autant voler au dessus de terres inconnues, donc nous avons choisi l’avallonais !

L’on a rapidement fait le tour du centre historique d’Avallon. D’ailleurs, craignant de ne pas le trouver, et de partir dans la mauvaise direction, mon homme a demandé à un restaurateur qui était assis à sa terrasse, où était le centre historique, et le Monsieur l’a regardé d’un air dubitatif… se demandant surement si nous nous payions sa tête, tant le terme de « centre historique » devait lui paraître excessif !!

Avallon

Bon, il y a malgré tout un centre historique, et notamment une Tour de l’Horloge, qui mesure 49 mètres de haut, et date de 1456. Elle servait à l’époque à surveiller les environs, de jour comme de nuit, pour prévenir les habitants en cas de menace. En effet, après la Guerre de Cent Ans, Avallon n’avait plus de remparts, et il fallait bien se débrouiller pour protéger la population…

Avallon

Autre monument caractéristique de la ville, la statue en hommage à Vauban. Le Maréchal que l’on connait bien chez moi à Besançon, car on lui doit notre belle citadelle, est originaire des environs d’Avallon, et a donc toute sa place sur la place de Tréteaux. C’est Auguste Bartholdi, sculpteur et peintre français que l’on doit cette oeuvre. Pour mémoire, il est aussi le sculpteur de la statue de la Liberté…

Avallon

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ma petite découverte livresque, vous qui êtes nombreux ici à adorer bouquiner… Ce livre géant en métal est en fait un placard à livres, qui permet de pratiquer le book crossing. Vous pouvez prendre une livre, et en déposer un autre à la place, pour partager avec d’autres lecteurs. Je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’intérieur, mais qu’à cela ne tienne, cela m’aura éviter de rajouter de la hauteur à ma pile à lire ! :-p

Avallon

Avallon

La statue de la grenouille trône fièrement sur la place de la Grenouille d’Or. Elle est l’oeuvre d’un sculpteur contemporain, Yvan Baudouin.

Elle représente en quelque sorte la ville, puisque son personnage a été repris pour un parcours touristique fléché au sol. Nous n’avons pas suivi le parcours, mais une autre fois peut-être !

Avallon

La ville ne nous a pas paru spécialement animée en ce samedi soit de juin. Il faisait bon, et l’on était bien dehors, à profiter de la douceur et du joli couché de soleil. Mais rares étaient les personnes à flâner dans les rues !

Avallon

Avallon

Avallon

Avallon

Ainsi s’achève notre petite visite. Et vous, connaissez-vous Avallon ? Avez-vous envie de visiter cette jolie ville ?

Mets ton écharpe, on sort !

Où suis-je ? Saurez-vous deviner ?

Lyon

Bien-sûr nous nous trouvons devant la basilique Notre Dame de Fourvière, qui se dresse sur la colline du même nom, et surplombe la capitale des Gaules.

La basilique se visite (gratuitement). Elle n’est pas si vieille que cela, puisque sa construction a débuté en 1872. A la base, les lyonnais s’étaient engagés à construire une grande église dédiée à la Vierge, si la guerre contre les prussiens épargnait leur ville.

Réalisée dans un style néo-byzantin, elle est l’oeuvre de Pierre Bossan. Mais étant malade, il dû superviser la construction de loin, et déléguer en grande partie l’exécution à Louis Saint-Marie Perrin.

Pierre Bossan meurt en 1888, alors que l’église n’est pas encore terminée. Elle sera consacrée en 1896, et érigée en basilique l’année suivante.

Lyon

La basilique surplombe Lyon, et si elle est bien visible d’en bas (depuis la place Bellecour par exemple), pour la visiter il faut le mériter. Comprenez par là que vous devrez soit grimper jusqu’en haut à la force de vos petites pattes, soit emprunter la ficelle (le funiculaire).

L’ascension à pieds est tout à fait faisable, mais le funiculaire a un petit côté typique tout à fait plaisant pour les visiteurs ! A vous de faire votre choix !

Ce jour là, il y avait foule pour le funiculaire, donc nous avons renoncé à attendre le funiculaire pour le Vieux Lyon, et avons opté pour le funiculaire Saint Just (on prononce « Saint Jus », sans le « t »). Ensuite nous avons marché !

Lyon

J’ai eu beau vivre à Lyon et visiter cette basilique un nombre incalculable de fois, je ne m’en suis encore pas lassée. Il faut dire qu’elle est réellement originale, aussi bien pour son aspect extérieur, que pour sa décoration intérieure.

C’est un site religieux bien-sûr, mais la réduire à cela serait une erreur. En effet, des événements sont souvent organisés sur la colline de Fourvière. Il faut absolument y monter pendant le festival des lumières, pour voir Lyon illuminée d’en haut, et adminer les jeux de lumières sur sa façade.

En juin-juillet, les Nuits de Fourvière font déplacer de nombreux artistes internationaux, qui proposent des spectacles divers et variés à ciel ouvert (concerts, théâtre, danse…).

Lyon

Lyon

Lyon

Revenons à la basilique ! La crypte est dédiée à Joseph. On peut y accéder directement depuis l’extérieur lorsque la porte des lions est ouverte, ou alors en descendant les escaliers depuis l’intérieur de l’édifice.

Lyon

Lyon

Dans la crypte, l’on peut admirer des Vierges du monde entier, et découvrir un nombre impressionnant d’ex-voto (offrande faite à Dieu en prière, ou pour remercier).

Lyon

Lyon

Lyon

Ce jour là, nous étions venus avec les neveux de mon homme, qui sont tous les deux ados. Ils se faisaient mortellement ch… pendant la visite de la basilique. Nous avions imaginé qu’ils seraient impressionnés par la beauté des lieux, mais force a été de constater que ce n’était pas du tout le cas. Donc nous avons abrégé la visite et leurs souffrances, et sommes ressortis pour regarder Lyon d’en haut !

Lyon

Lyon

Depuis la colline, on repère sans difficultés la tour Part-Dieu, anciennement surnommée Tour du Crédit Lyonnais, mais plus souvent appelée « tour crayon ».

A côté d’elle, la tour oxygène fut construite à partir de 2007. Elle abrite des bureaux, et est reliée au cours du même nom (cours Oxygène) qui a permit d’ajouter environ 100 boutiques au centre commercial Part-Dieu.

Lyon

Lyon

L’arrondi noir que vous pouvez repérer ici, au centre de la photo, est l’opéra situé place de la Comédie, face à l’hôtel de ville.

Lyon

A certaines heures, on peut aussi observer de belles guirlandes lumineuses, faites par les feux des voitures qui bouchonnent sur les principales artères de la ville !

Lyon

J’espère que la visite vous aura plu, et que vous n’aurez pas eu trop froid. On se quitte avec quelques photos automnales !

Lyon

Lyon

Lors de notre dernière balade à Dijon, nous avions été piégés par le temps, et avions dû renoncer à visiter tout ce qui nous faisait envie. C’est pourquoi il avait été décidé que nous reviendrions !

A l’occasion d’une seconde visite, nous avons découvert l’intérieur de l’église Saint-Pierre, bâtie entre 1853 à 1858 dans un style néogothique.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

L’intérieur est relativement sobre, et la plupart des vitraux originels ont été remplacés par des oeuvres récentes, dessinées en 1958.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

La visite ne prend pas plus de 10-15 minutes, mais elle nous a plu malgré tout, et permis de prendre quelques jolies photos de rayons de soleil, qui filtrés par les vitraux, donnaient de jolies couleurs à la pierre…

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

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Il y a à Dijon, un joli parc qui porte le nom de Jardin Darcy, non pas en hommage à Mr Darcy, d’Orgueil et Préjugés, mais en référence à l ‘hydraulicien du XIXème siècle, Henry Darcy.

Monsieur Henry Darcy avait en effet conçu un réservoir d’eau potable, destiné à alimenter Dijon en eau courante, de façon fort ingénieuse… C’est grace à lui que la ville a eu la chance de profiter de l’eau courante, à une époque où il ne s’agissait pas d’une technologie très répandue. On peut tout à fait imaginer l’influence positive que ce progrès a pu avoir sur le développement de la ville, et sur la santé des habitants !

Du coup, à l’emplacement du réservoir, la ville de Dijon s’est dotée d’un joli jardin public, qui accueille tout naturellement une superbe fontaine…

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A proximité du jardin publique, se trouve un arc de Triomphe, nommé Porte Guillaume, et érigé en 1788, en hommage au prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. Cette porte prend la place d’une plus ancienne, dont les bases restaient du XIIème siècle.

Elle changea de noms à plusieurs reprises, pour devenir Porte Guillaume, en référence au religieux Guillaume de Volpiano ou Guillaume de Cluny.

Dijon

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Dijon

L’Eglise Notre-Dame date du XIIème siècle et se distingue par son architecture gothique.

Avec ses nombreuses colonnes, elle est vraiment remarquable… Personnellement je trouve qu’elle ne ressemble à aucune autre église que j’aurais pu voir à ce jour.

Dijon

Dijon

Dijon

La coutume veut que l’on cherche la chouette, pour la caresser de la main gauche en formulant un vœux… Mais ne le sachant pas au moment de notre visite, nous ne l’avons pas fait. Voilà donc une raison de revenir ultérieurement à Dijon, n’est-ce pas ?

Dijon

 

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J’espère que ce petit aperçu de Dijon vous aura plu… Connaissez-vous la ville ? Sinon, avez-vous envie de la découvrir ?

 

 

Strasbourg, côté Jardin…

J’adore visiter les parcs urbains… ces enclaves de verdure au milieu des villes sont généralement très agréables, surtout au printemps, quand les arbres sont en fleurs et que les parterres se couvrent de couleurs chatoyantes ! Cela tombe bien, notre visite de Strasbourg remonte au mois de juin…

#Strasbourg

La ville de Strasbourg dispose d’un magnifique parc, appelé L’Orangerie. Sur 26 hectares de terrain, l’on peut goûter les plaisirs d’une balade bucolique, et même visiter un petit zoo.

#Strasbourg

Lors de notre visite, le 11 juin 2017 précisément, la roseraie n’était pas au meilleur de sa forme. Il faisait très chaud, et les fleurs avaient bien du mal à rester fraîches, un peu comme nous en fin de compte.

Mais cela ne nous a pas empêché de passer plusieurs dizaines de minutes à les admirer, et à lire leurs noms sur les petites affiches disposées au pied de chaque rosier.

#Strasbourg

Par exemple, connaissiez-vous le rosier Betty Boop ci-dessus ?

Strasbourg

Strasbourg

En visitant cette roseraie le lendemain de mon anniversaire, je n’ai pu faire autrement que me rappeler le poème de ce goujat de Pierre de Ronsard, A Cassandre. Goujat ? Oui je crois que le mot est bon, puisque derrière de jolis mots de vieux français, le poète compare une femme à une fleur, et l’invite à profiter de sa beauté, avant que l’âge ne la fasse faner… On a connu plus gentleman, non ?

Strasbourg

Strasbourg

Les fleurs sont les stars des jardins publiques, mais elles se partagent la vedette avec d’autres végétaux, bien plus imposants : les arbres ! Et à l’Orangerie, on en trouve pas mal, à commencer par ce joli tulipier…

Strasbourg

Cet arbre s’appelle ainsi car lorsqu’il fleurit (à partir d’une dizaine d’années), il se pare de grosses fleurs jaune pâle, qui ressemblent beaucoup à des tulipes.

Strasbourg

Strasbourg

Strasbourg

Nous étions en Alsace, donc nous aurions du nous attendre à voir des cigognes… pourtant, nous fument surpris d’en entendre claquer du bec ! Nous ne savions pas que ces grands oiseaux produisaient ce bruit ! On croirait entendre deux morceaux de bois qui s’entrechoquent.

Strasbourg

Strasbourg

Strasbourg

Je conclurai cet article par quelques mots sur le zoo. Nous n’avons pas fait le tour de tous les enclos, car ils étaient globalement très petits, et nous n’aimons pas particulièrement observer les animaux en captivité. Bien-sûr, il est toujours fascinant de voir des individus que l’on ne croiserait jamais autrement dans notre région. Mais il y a à mon sens un côté égoïste à vouloir observer des chimpanzés en France. Enfin, loin de moi l’idée de lancer un débat sur ce thème…

Strasbourg

Je vous remercie pour vos lectures et vous dis à tout de suite en commentaires !

Balade comtoise [Chazoy, Etrabonne et Pagney]

Bonjour à Tous ! Aujourd’hui je vous emmène en balade en Franche-Comté.

J’avais envie de partager avec vous quelques photos de beaux endroits que j’ai pu découvrir en partant en vide-greniers cet été ! Et l’on commence sans plus tarder, par un bref aperçu du château de Chazoy.

Celui-ci abrite un parc et un musée (Musée du Trésor des Séquanes). On peut y découvrir des monnaies de différents pays, dont certaines sont vieilles de plus de 2500 ans,  et participer à différentes activités. Il est possible notamment de chercher de la monnaie, grâce à un détecteur de métaux…

Villages

Le château en lui-même date du XVI ème siècle, tandis que la tour ronde remonte elle, au XIIème siècle !

Villages

Villages

Ensuite nous avons repris la route pour Etrabonne. Là encore, un château nous attendait (enfin, façon de parler bien-sûr). Ses origines remontent au XIIème siècle, mais après un incendie en 1363, le bâtiment féodal a été reconstruit au XVIIème siècle.

Villages

Villages

La tour circulaire était beaucoup plus haute fut un temps, mais elle reste relativement bien conservée malgré tout. Il semblerait que ce château se visite, mais sur rendez-vous uniquement.

Villages

Nous avons ensuite « visité » un troisième et dernier vide-grenier, à Pagney. Puis, nous sommes rentrés !

Villages

Villages

Villages

Voilà, ce fut court, mais j’espère néanmoins que la balade express vous aura plu ! @bientôt !

Noyers, l’un des plus beaux villages de France

Ne criez pas trop sur votre GPS, si comme le mien il ne connait pas Noyer-sur-Serein, car en réalité, ce petit village s’appelle officiellement Noyers. Mais il est apparemment d’usage d’employer la version longue.

Noyers se trouve dans l’Yonne, en Bourgogne donc… et est un village prisé des touristes, car il est classé, et à juste titre, parmi les plus beaux villages français.

Amoureux des vieilles pierres, des colombages, de bois sculpté et de petites ruelles, il vous faut impérativement découvrir Noyers !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Le village a su garder son charme médiéval, tout en restant un lieu vivant, où habitent et travaillent de « vrais gens ». En effet, nous croisons des nucériens (c’est le nom des habitants), qui vaquent à leurs occupations. Nous voyons des chats, des chiens, des groupes d’amis qui profitent du soleil en terrasse.

Noyers sur Serein

Même s’il y a beaucoup de petits commerces qui doivent vivre du tourisme, ce dernier n’a pas pris le dessus, au point de dénaturer le village, et cela fait réellement plaisir.

Noyers sur Serein

Nous remarquons un bon nombre de gîtes, qui semblent tous vraiment charmants… certains ont affiché des photos des chambres en plus des tarifs, et cela donne envie !

Noyers sur Serein

Noyers compte 78 bâtiments classés ou inscrits monuments historiques. La plupart datent du XVème siècle. Parmi les bâtiments classés, il y a notamment l’église, construite dans un style gothique flamboyant.

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Comme si les vieilles pierres ne suffisaient pas, Noyers est également très bien fleurie… Partout, l’on trouve des roses trémières, de toutes les couleurs ou presque…

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Et même quelques roses « classiques »…

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Je l’ignorais lors de ma visite, et ne l’ai appris qu’ensuite en préparant l’article que vous êtes en train de lire ; certains épisodes d’une Famille Formidable ont été tournés à Noyers ! Vous savez, le téléfilm avec Annie Duperey ?

En effet, ce lieu si original semble tout indiqué pour servir de décor de film !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Ci-dessus : détail d’une sculpture sur la façade de la maison du compagnonnage

Noyers sur Serein

En nous baladant, nous avons trouvé des panneaux, qui indiquaient un château… Intrigués, nous les avons suivis, et avons gravi 370 marches à travers les bois, pour déboucher sur… un chantier.

Il y avait à l’origine, un château édifié au Moyen-Âge (on a la trace de son existence avant le XIème siècle) mais il n’en reste aujourd’hui que des ruines. L’ancienne forteresse, comptait semble t’il parmi les plus importantes de la région. Actuellement, une association travaille autour de ces ruines. Nous avons pu voir des gargouilles réalisées tout récemment… nous n’avons pas su à quoi elles allaient servir précisément, mais c’était impressionnant !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

En redescendant, nous nous sommes arrêtés au belvédère, pour profiter d’une belle vue sur le village…

Noyers sur Serein

Et puis nous avons repris la route, pour rentrer à notre hôtel, à Avallon, ravis de notre balade médiévale et bucolique !

Visite de Strasbourg… by night !

Je vous avais déjà présenté la cathédrale de Strasbourg, lors d’une précédente virée alsacienne. Je ne vous parlerai donc pas de ce joyau de l’art gothique dans ce nouveau billet, et me contenterai de vous proposer quelques photos… Oui parce-que bon, vous parler de Strasbourg sans vous montrer la cathédrale, est tout bonnement impensable !

Strasbourg

Strasbourg

Strasbourg

A côté de la cathédrale, des sculptures récentes, représentant notamment une gargouille qui sort de terre en admirant l’édifice, ont attiré notre attention. J’ai trouvé la sculpture vraiment originale, et apprécié le fait qu’elle s’intègre dans l’espace en servant de banc… Elle est tout à fait à sa place au milieu des strasbourgeois et des touristes, qui dégustent une glace en regardant la cathédrale, flânent ou se bécotent sous les tilleuls…

Strasbourg

Strasbourg

Dommage que certains se sentent obligés d’ajouter leur trace sur des œuvres aussi jolies… mais bon, peut-on encore s’étonner ?

Strasbourg

A proximité de la cathédrale, la place Kleber est remarquable pour ses fontaines à jets, dans laquelle nous avons pu voir des enfants batifoler.

La place soit son nom au général strasbourgeois Jean-Baptiste Kléber, qui joua un rôle important lors des guerres de la Révolution française. On trouve sa statue au centre de la place, avec ses cendres conservées dans un caveau.

Strasbourg

Strasbourg

Au gré de notre balade, nous avons également aperçu le temple protestant, temple Neuf.

Et puis, nous avons rencontré l’église Saint Maurice, place Arnold, tout près d’un resto vegan dont je vous parlais dernièrement : VELICIOUS.

Avec son style néo gothique et son clocher très pointu, on la reconnait de loin (l’église, pas le resto vegan). Le soir, les enfants étaient nombreux à faire du vélo ou jouer au ballon sur la place, très agréable avec ses tilleuls qui apportent une ombre probablement bienvenue aux heures les plus chaudes !

Strasbourg

Strasbourg

Strasbourg

Nous ne nous sommes pas approchés de Saint Paul, que nous n’avons vue que de loin, depuis notre arrêt de tram.

Strasbourg

Strasbourg

Dans un tout autre genre, un peu de street art…

Strasbourg

L’intérêt de cette photo ne réside pas dans le logo jaune, mais bien dans la façade joliment peinte. Vous l’aviez deviné !

Strasbourg

Et voilà pour notre tour nocturne… Ce fut bref, mais il y aura une suite, diurne et bucolique ! A bientôt !

Saint-Père, village de l’Yonne

De passage en Bourgogne le temps d’un week-end, nous avions trouvé une carte touristique, sur laquelle figuraient les principaux centres d’intérêts de la région. Et mon homme avait tout de suite repéré les Fontaines Salées à Saint-Père. Nous avons donc pris la voiture pour nous y rendre, et après quelques péripéties à cause de notre GPS qui n’était pas du tout à jour, sommes arrivés au village de Saint-Père, anciennement dénommé Saint-Père-sous-Vézelay.

Le village est vraiment charmant. Il correspond pas mal au cliché du joli petit patelin français, tel que les étrangers peuvent le rêver… avec de vieilles pierres, des vélos rouillés devant les maisons fleuries et partout, des échoppes d’artisans !

Saint-Père

Finalement, les fontaines salées se trouvaient à 1,5 km du village, et lorsque nous sommes arrivés à 12 h 40, la barrière d’accès était baissée. Nous n’avons donc pas visité ce lieu. Mais… si nous sommes arrivés « en retard » c’est parce-que nous avons été retenus à Saint Pierre. En effet, le village en lui-même méritait la visite !

D’abord, nous avons croisé l’atelier d’un tourneur sur bois, avec lequel nous avons papoté quelques minutes. Le Monsieur nous a montré ses créations, et comme l’homme le relançait sans cesse avec des questions techniques, la conversation a un peu duré. C’était vraiment très intéressant !

Nous aurions pu continuer sur notre lancée et passer à la saboterie, mais alors nous n’aurions plus eu le temps de visiter l’église…

Saint-Père

De loin, nous avions repéré un magnifique clocher gothique. Il était impossible de ne pas s’en approcher, tant l’édifice paraissait somptueux.

En effet l’église de Saint-Père est un véritable petit joyaux de l’art gothique. C’est bien simple, on croirait une cathédrale miniature ! Sa construction s’est étalée du XIIIème au XVème siècle. Le clocher mesure une cinquantaine de mètres.

Saint-Père

L’église de Saint-Pierre a connu les outrages du temps, comme sa voisine la Basilique de Vézelay. Mais tout comme cette dernière, elle fut restaurée par Viollet le Duc, à compter de 1840. Aujourd’hui elle semble ne rien avoir perdu de sa splendeur de l’époque. Elle surprend, si majestueuse au milieu d’un petit village de 300 âmes !

Même si à l’époque, le village était plus peuplé, il n’a jamais été pour autant une grande ville. La construction de l’édifice a vraisemblablement été rendue possible par la participation de nombreux et généreux donateurs.

Saint-Père

Le porche est sublime, et totalement représentatif de l’architecture gothique, avec ses arcs brisés, et ses croisées d’ogives. Dans le narthex (c’est l’entrée de l’église, sous le porche) se trouve un tombeau, de Dame Gaudri Guibourg » (1258). Il s’agit probablement de l’une des donatrices.

Saint-Père

Saint-Père

L’intérieur de l’église nous a tout de suite séduits, par sa clarté et la finesse des décors. La nef immaculée se termine sur un chœur entouré de cinq chapelles.

Saint-Père

Saint-Père

Saint-Père

Si vous appréciez les belles églises, et avez l’occasion de passer dans les parages, alors je vous recommande vivement de faire un petit crochet par Saint Père, et de découvrir l’église, qui vaut réellement que l’on s’y arrête quelques dizaines de minutes…

Saint-Père

Et si les articles sur de belles églises t’intéresses, tu peux cliquer ici, ici ou encore ici !

Les Saveurs du Palais, DVD

Je vous parlais dernièrement d’un livre fort instructif, que j’avais lu au sujet de l’Elysée. Dans cet ouvrage, à la fin du chapitre sur les Cuisines, une note de bas de page citait un film, intitulé Les Saveurs du Palais, en disant qu’il retraçait la période à la fin du second mandat de François Mitterrand, pendant laquelle le Président a eu une Cuisinière pour ses appartements personnels, en plus de la Cuisine centrale.

Puisque j’avais justement ce DVD dans mon stock de films à visionner, j’ai voulu le découvrir juste après avoir refermé le livre…

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Les Saveurs du Palais est une comédie française d’une heure et demie, qui nous présente Catherine Frot dans le rôle de Hortense Laborie, cuisinière périgourdine qui devient du jour au lendemain Responsable des repas personnels au palais de l’Elysée.

La vraie Hortense s’appelait en réalité Danièle Mazet-Delpeuch, et a cuisiné pour Mitterrand de 1988 à 1990.

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Le film commence par le moment où les collaborateurs du Président viennent chercher Hortense chez elle, dans le Périgord, pour l’escorter jusqu’à l’Elysée. Il n’y a pas d’explication, et l’on a la sensation de prendre l’histoire en cours de route. C’est un peu déconcertant…

J’ai trouvé dommage de ne pas débuter un petit peu avant, quand Mitterrand formule le souhait d’avoir un Cuisinier pour ses appartements personnels, et que les membres de l’Elysée se mettent à la recherche de la perle. Cela aurait à mon sens été intéressant, et moins brusque comme entrée en matière !

Ensuite, le film se déroule sans à-coup, et se laisse agréablement regarder, grâce à la prestation impeccable de Catherine Frot. Mais il manque un petit quelque chose… En fait, pour tout vous dire, il ne se passe pas grand chose dans cette comédie. On découvre les rivalités entre la cuisine personnelle et la Centrale, peuplée de machos qui voient l’arrivée de Hortense d’un très mauvais œil. On voit le Président, amateur de bonne nourriture, mais assez avare en compliments. On voit l’organisation sans faille de Hortense, et son goût pour les bons produits, qu’elle va parfois chercher elle-même au marché, en continuant de diriger ses commis par téléphone. Mais en dehors de la routine, rien ne vient vraiment rythmer ce film.

C’est un peu décevant, car on ressort de ce visionnage avec une impression de n’avoir rien vu, rien appris. Dommage dommage, vraiment, car le personnage de Hortense a un vrai potentiel, et que l’on passe malgré tout un agréable moment en sa compagnie…

En fait, j’ai relu le chapitre du livre cité plus haut, pour me remémorer les détails, car j’ai regretté qu’ils ne soient pas explicités dans le film…

Un avis en demi-teinte donc… Si je devais trancher, je vous conseillerais tout de même de voir ce film, car un film avec Catherine Frot vaut toujours le visionnage !