
Les Semeurs de Bonheur

Chronique guest : bienvenue à Monsieur Verbania !
Le livre des Radieux fait suite à deux romans, «la voie des rois 1 & 2», qui ouvrent la saga de Brandon Sanderson sur le monde de Roshar.
Roshar est un monde de pierre et de guerre, une guerre terrible et insensée entre les humains et les Parshendis, des êtres humanoïdes ayant la possibilité de changer de forme dans certaines conditions. C’est un monde de tempêtes, où le Père des Tempêtes, un être pseudo-divin, écume les terres en charriant une tempête géante avec lui… en lui…
Alors que le dirigeant de la confédération humaine tente de mettre un terme à la guerre contre les Parshendis, il est assassiné par un homme vêtu de blanc, qui fait montre de pouvoirs magiques impressionnants, et qui utilise une Lame d’éclat, une épée magique légendaire qui était l’apanage exclusif des Chevaliers Radieux, un groupe d’humains dotés de pouvoirs étranges, depuis longtemps tombé en disgrâce et dissout.
Nous suivons dans ce monde Kaladin, et Shallan, en deux histoires séparées qui finiront par se recouper.
Kaladin est un soldat tombé en esclavage par une perfidie de son général, et qui lui voue une haine qui ne pourra s’éteindre que dans la mort de l’un des deux protagonistes. Shallan est une jeune aristocrate dont les déboires familiaux l’ont rendue fragile, mais qui possède une force de caractère surhumaine, qui finira par la faire partir à la découverte de ses réelles capacités.
Kaladin et Shallan vont tous les deux avancer dans leur vie, séparément, pour se rejoindre ensuite dans la bataille finale contre les Parshendis, qui décidera du sort du monde ; quelque soit l’issue, une des deux races ne sera plus.
Ces deux livres, ou plutôt ce livre en deux tomes, m’a plongé dans un monde original, profond, sans pitié mais qui connait la beauté. On est séduit rapidement par les personnages principaux et on en vient à vibrer pour eux lors de leurs combats ou épreuves. Le style est fluide et nous permet de nous immerger dans l’univers de l’auteur, qui n’en est pas à ses débuts. Néanmoins, je conseille la lecture des deux tomes précédents afin de mieux comprendre une intrigue bien ficelée (je ne l’ai pas fait, car en commençant ma lecture, j’ignorais qu’ils existaient). En conclusion je recommande fortement cette lecture aux fans de fantasy originale.
L’enfant des sortilèges est un roman paru le 8 mai 2017 aux éditions Librinova.
Il s’agit du premier roman d’Ulrich Stalker, qui explique écrire pour « éveiller les lecteurs, pour les inciter à se poser des questions et à réfléchir sur une époque en crise ».
C’est ma Mum qui a lu ce roman, et vous propose son avis…
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Cette citation de J. J. Rousseau précède le prologue du livre et en résume parfaitement le contenu.
Mathieu évolue dans un milieu bourgeois, on pourrait croire dès la première page du livre que son avenir est tout tracé ; il pourrait devenir libraire dans la continuité de ses aïeuls et dans ce cas, il demeurerait confiné dans ses livres, solitaire et dépressif.
Heureusement, ses parents veulent l’épanouissement de leurs fils, qu’il se construisent en fonction de leurs aspirations personnelles. Ils ne jugent pas, respectent la particularité de chacun des deux garçons. Ils vont plus loin encore en guidant leurs enfants vers des métiers adaptés à leurs compétences et à leurs caractères respectifs.
C’est presque trop beau pour être vrai. En tout cas, il est rassurant de voir que l’homme a la capacité de changer le cours de sa vie.
Mathieu s’épanouit donc en tant que médecin, son frère, se destine à une carrière de sportif de haut niveau.
L’histoire est bien écrite, les personnages attachants et pour moi qui travaille dans le domaine paramédical, je n’ai pas relevé d’incohérence dans la façon dont Mathieu exerce son métier.
Juste une remarque : les parents sont presque trop parfaits ! Intelligents, à l’écoute de leurs enfants, tolérants, instruits, fins psychologues… Sans eux Mathieu n’aurait jamais été capable de « devenir autre chose que ce que la nature a fait de lui ».
Aujourd’hui c’est ma Mum qui vous donne son avis sur MON AMIE LA DOULEUR, un roman de Lanahmé V, paru ce mois-ci chez Librinova. Je vous remercie par avance pour vos réactions, et votre accueil pour ce Rédacteur invité de choix !^^
Valérie, chef d’entreprise, la quarantaine, mène une existence confortable mais certainement pas paisible aux côtés d’un mari adorable et de leur fille unique.
Au détour d’une intervention chirurgicale, des douleurs abdominales vont l’assaillir et ne plus la quitter, transformant sa vie en enfer. Tous les examens réalisés s’avèrent normaux ; pour le chirurgien et les médecins, pas d’erreur médicale, rien de pathologique, donc tout va bien.
L’hospitalisation en maison médicale permettra d’établir un lien entre la douleur physique bien réelle et un burn-out doublé d’une dépression, le tout suivi de la mise en place d’un traitement antidépresseur associé à une psychothérapie .
La narratrice, auteur du livre, raconte son histoire au rythme du burn-out ; déverse des mots qui deviennent des phrases, longues et souvent sans ponctuation. Elle crache, vomit presque sa rage face à l’incompréhension et à l’incompétence du monde médical.
Dans le même temps elle raconte ses journées passées à travailler comme une forcenée sans la moindre attention accordée aux signaux d’alerte envoyés par son corps en état d’épuisement. Elle écrit, vite, comme elle vit et comme elle est, exigeante, voulant toujours plus, et livre les détails de son enfance, sa relation avec ses parents, les moments douloureusement vécus. Elle se bat contre son ennemi « Manque de jus » et tente de se faire une amie de «madame Douleur». Les antidépresseurs deviennent des «pour la vie».
Le thème intéresse (il faut dire que je suis Infirmière, donc forcément ce livre me parle), l’histoire accroche ; le personnage est attachant, quoi qu’un peu brutal… On déplore les fautes d’orthographe, les temps mal conjugués et les fautes de grammaire récurrentes. Les phrases trop longues obligent parfois à un retour en arrière car on a oublié le début. L’histoire néanmoins demeure intéressante et le thème de la douleur bien traité.
Bien le bonjour chers lecteurs !
Je vous avais déjà parlé du jeu de société Colt Express. C’est un jeu familial, rapide à expliquer et à mettre en place, dans lequel nous incarnons des bandits qui s’en prennent à un train. Nous devons programmer nos actions, avant de les réaliser :
-se déplacer dans le train ou sur le toît
-tirer une balle
-mettre un coup de poing
-ramasser des $ / joyaux
-déplacer le marshall
…
Ce jeu, nous l’aimons beaucoup. Mon homme y joue même le midi au travail avec ses collègues (moi je n’ai pas de collègues, donc c’est vite vu !).
Du coup, quand j’ai vu qu’il avait été adapté pour les smartphones, j’ai passé l’info à mon homme, qui l’a immédiatement acheté…
L’appli coûte 3,99 €, un prix correct selon moi. ATTENTION il s’agit d’un prix de lancement, qui augmentera par la suite, donc ne tardez pas si vous souhaitez l’acheter !
Pour le reste… Je laisse le clavier à Monsieur, qui vous présentera le jeu mobile bien mieux que moi !
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https://www.instagram.com/p/BOmhauzBo8u/?taken-by=malikchakroun
Le jeu se divise en 2 sections : Histoire, et Classique.
La section Histoire présente chaque Bandit, son histoire, en 5 chapitres. Chaque chapitre est accompagné d’une page de bande-dessinée. On découvre ainsi, au fur et à mesure des missions, de nouvelles pages de la bande-dessinée.
Les missions sont de difficulté croissante et permettent de comprendre la mentalité et les motivations de chaque Bandit. On s’aperçoit bien vite que le Marshall, loin d’être un défenseur de la liberté et du droit, est à la limite de l’honnêteté. On nous donne bonne conscience : les Bandits, ce sont les gentils ! Cupides certes, mais fondamentalement bons ! 😉
De plus, à chaque fois que l’on finit le dernier chapitre d’un Bandit, on débloque un accessoire / mode de jeu qui enrichira la section « classique ». Django débloque un bâton de dynamite, Belle un prototype meurtrier, Cheyenne une amulette aux pouvoirs occultes, Tuco un wagon sans toit, Doc un mode de jeu ou le dernier wagon est détaché à la fin du tour… Il me manque encore Ghost, donc ce sera la surprise.
Les BD sont bien faites, ce n’est pas juste un goodies sans intérêt.
https://www.instagram.com/p/BOmhdcRhe7u/?taken-by=malikchakroun
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La section Classique permet de jouer une partie personnalisée, ou une partie rapide, ou encore de jouer en ligne.
La partie personnalisée permet de choisir le nombre de Bandits, et les modes de jeu. La partie rapide fait un choix aléatoire de ces 2 options. Le jeu en ligne vous permet de jouer contre d’autres vrais joueurs au lieu de lutter contre une I.A.
Je n’ai jamais testé le jeu en ligne, car il n’y a pas beaucoup de connectés, et j’ai peur que ce soit long si un joueur fait autre chose en jouant.
La partie rapide est mon choix préféré. Elle permet de mettre une dimension aléatoire au jeu.
A noter : on ne peut pas choisir son propre Bandit aléatoirement. Il faut toujours faire un choix.
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POINTS POSITIFS :
POINTS NÉGATIFS :
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Pour conclure, l’application a plus de points négatifs, on dirait, que de points positifs. Néanmoins, j’y joue souvent avec plaisir, souvent câblé au secteur, et je la recommanderais tout de même. Je vous conseille de profiter du prix réduit tant qu’il l’est, et de mettre à jour votre application au fur et à mesure des corrections de bugs 🙂
Bon jeu !!
Aujourd’hui, je poste non pas un, mais deux billets… Et oui, j’ai énormément de livres/films à vous présenter !! En plus, j’ai reçu une contribution de la part de l’homme Nipotent… Il va se faire un réel plaisir de vous présenter un livre reçu via Livraddict ! Ce livre est très court (38 pages seulement). Il s’agit d’un premier épisode d’une série intitulée Cartel Robotique. L’auteur est Christian Perrot.
Cartel Robotique – Episode 1
Édité chez Lune Écarlate (38 pages)
Dans Cartel Robotique, Episode 1, nous faisons connaissance avec un monde post-guerre nucléaire où les nations se sont scindées en mégalopoles autosuffisantes n’ayant plus de contact les unes avec les autres ; à tel point que même internet a été abandonné au profit de réseaux locaux sécurisés.
L’une de ces mégalopoles s’est spontanément tournée vers l’utilisation massive de drones spécialisés pour les tâches pénibles ou répétitives.
Nous découvrons cette mégalopole par le biais de 3 personnes : Brian Nilmac, professeur de « dronique » (version « drones » de l’informatique et de la robotique) à l’université (sachant que les professeurs sont des hologrammes projetés dans plusieurs salles, le concept même d’université devient bancal), Terry Mizos, un de ses étudiants bricoleur de drônes, et Drilona, une autre étudiante, copine de Terry qui s’adonne au combat illégal de drônes avec un certain succès.
A la fin de l’épisode, Drilona va rencontrer le fils du plus important industriel de la mégalopole : Kelyann Adomei, PDG de l’entreprise fabricant la majorité des drones de la mégalopole.
Je ne raconterai pas la fin bien entendu, mais elle donne envie de lire l’épisode 2.
J’ai trouvé cette lecture un peu trop courte pour vraiment être plongé dans l’univers. Il est difficile de rédiger une longue chronique, pour la simple et bonne raison que le livre est court, et que lu seul, il n’est pas vraiment complet. Il donne envie de découvrir la suite, pour ne pas rester faim.
Nous découvrons des personnages qui ont de quoi se développer dans le futur, et nous entrevoyons avec la fin de l’épisode la direction dans laquelle va aller cette histoire.
Pour ce qui est du style, vous en avez un aperçu dans l’image ci-dessus. Il est simple, sans plus,… et sans moins non-plus !
En conclusion : to be continued !