L’Amore è sempre in ritardo – Anna Premoli

Je cherchais un roman en italien sur la boutique Kindle, quand j’ai trouvé celui-ci. Je ne connaissais pas l’auteur, mais le résumé donnait envie.

Les premiers amours nous laissent généralement de doux souvenirs, et nous donnent le sourire lorsque l’on y repense des années après… Et bien ce n’est pas le cas pour Alexandra, qui était et est toujours amoureuse du meilleur ami de son frère, Norman.

Avouez, cela commençait bien ?

Sauf que ce livre ne m’a pas surprise. Dès le départ, on sait qu’Alexandra aime plus ou moins secrètement Norman, et inversement. Il n’y a guère qu’eux, les principaux protagonistes, qui refusent de voir que les sentiments sont partagés, et s’escriment à être malheureux.

L’auteur nous sert tous les ingrédients habituels des comédies romantiques, avec notamment la tempête de neige qui contraint les deux amoureux qui s’ignorent à rester ensemble bien au chaud.

Le roman ne fait que dérouler un récit qui débouche sur une happy end que l’on a vu venir depuis la toute première page… Décevant.

 

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La tristesse a le sommeil léger – VO

J’avais adoré la Tentation d’Être heureux, du même auteur, alors je n’ai pas hésité longtemps avant de commander La Tristezza Ha il Sonno Leggero (je vous note le titre en italien, car celui-ci n’a pas encore été traduit en français).

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Erri est le narrateur. A quarante ans, il vient de se séparer de sa femme Mathilde, avec qui il a essayé pendant des années d’avoir un enfant.

Le personnage principal, qui raconte comment il a été élevé entre deux pères, une mère et demi, et toute une ribambelle de demi-frères et sœurs. Le récit n’est pas toujours chronologique, mais il reste facile à suivre, et toujours très prenant.

J’ai adoré lire ce roman, car j’ai trouvé le personnage très attachant, et me suis plu à rencontrer les autres protagonistes. La mère biologique d’Erri est tout à fait particulière, et je me suis plus attachée à sa belle-mère, la douce espagnole avec laquelle son père a refait sa vie, et une petite-soeur. J’ai aimé suivre les histoires des uns et des autres, découvrir que sous des aspects bien lisses, se cachaient parfois de tristes secrets.

Je n’ai pas vu passer les 380 pages. Chaque fois que j’avais un peu de temps pour moi, je sortais mon Kindle et rejoignais Erri et sa famille…

Souhaitons que ce livre soit rapidement traduit en français, car il devrait vous plaire… 🙂

Storia di una famiglia Perbene

J’ai lu ce livre en italien, sur ma liseuse Kindle. La version originale est parue en mai 2018, et la traduction française est sortie en janvier 2019, sous le titre Une Famille comme il faut.

Storia di una famiglia Perbene est un roman de Rosa Ventrella, qui nous entraîne dans le sud de l’italie des années 1980, à Bari précisément, dans la famille de la jeune Maria. Surnommé Malacarne (mauvaise chaire) pour son côté rebelle, Maria n’a pourtant rien de mauvais. 

Elle grandit dans un quartier pauvre, entre une mère aimante mais très discrète, un père violent, qui la terrorise et deux frères aînés. La jeune fille s’accroche à ses études, qui lui apparaissent peu à peu comme un échappatoire. 

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Ce roman m’a beaucoup plu, car il m’a fait changer d’époque et de lieu. J’ai aimé découvrir le quotidien pas toujours rose de Maria, et sa volonté de se sortir de son milieu défavorisé. Son surnom de Malacarne lui colle à la peau, car elle ose s’affirmer, au lieu de s’effacer comme on l’attend de la part des femmes dans cette région.

Ce n’est pas une rebelle qui s’oppose catégoriquement à l’ordre établi, juste une jeune fille qui souhaite vivre ses rêves.

Maria est studieuse, pas du tout fayote, mais assidue, et curieuse. Elle n’est pas aussi jolie que Madalena, dont tous les garçons de la classe ou presque sont amoureux. Mais est amie avec Michele, le plus jeune fils de la famille Sensazagne, cette famille d’hommes violents, qui terrorise autant qu’elle fascine. Michele est différent de son père Nicola et de ses deux grands frères. Seulement, comment le faire comprendre à la famille de Maria ?

Dans le quartier, tout se sait, car les voisins et surtout les voisines parlent beaucoup. Souvent, on apprend une nouvelle en voyant au loin un attroupement de femmes devant telle ou telle maison.

J’ai particulièrement apprécié l’évocation des premiers émois amoureux, particulièrement bien retranscris par l’auteure.

Ce livre est une belle découverte, et j’espère vous donner envie de vous y plonger à votre tour.

Vis ma vie de Chamois

Le poids du papillon est un roman de l’auteur italien Erri de Luca. Je l’ai lu en version originale italienne, mais ce livre a été traduit en plusieurs langues, dont le français.

Ce roman philosophique nous emmène dans les Alpes italiennes, au sein d’une harde de chamois. Un jour, un papillon blanc s’est posé sur la corne gauche du roi des chamois, lui faisant ainsi savoir qu’il entamait son dernier hiver en tant que roi.

Nous découvrons le roi des chamois, dont la mère a été tuée par un chasseur et la sœur emportée par un aigle. Nous apprenons comment il a réussi à prendre la tête d’un troupeau, en battant le roi alors en place. Puis nous découvrons son quotidien de roi, face notamment à un braconnier, qui vit lui-aussi en haute montagne et s’est donné pour mission de le tuer.

Ce livre est très facile d’accès, et se lit vraiment tout seul. C’est tout son originalité ; il offre un récit très poétique sans recourir à des mots ou tournures compliqués.

Le parallèle entre le chamois et l’homme se fait très vite. Chacun des deux protagonistes est sur la piste descendante. Mais les deux n’ont pas du tout la même réaction vis à vis de leur fin de règne…

Globalement, je dirais que ce livre m’a laissée un peu tristounette, car bien que j’ai deviné dès le début, que la mort serait inéluctable, je ne m’étais pas résignée. Il y a un côté écolo dans ce roman, et il est clair que De Luca n’est pas du côté du chasseur, même si ce dernier aime la nature. Il l’aime d’une étrange manière, puisqu’il trouve son plaisir dans le fait de tuer.

Les deux mondes s’opposent, celui du chamois, dont les sabots se placent au millimètre sur les parois montagneuses, et celui de l’homme, qui lui aussi sait viser juste et apprécier la rudesse de la haute montagne. Finalement, ces deux-là sont assez proches. Ils vivent au même endroit, sont solitaires. Mais ils s’opposent depuis toujours.

Un superbe livre, qui se lit vite et m’a donné envie de découvrir d’autres romans du même auteur…

Chaussures maudites (lecture en italien)

Dans la vie il y a les Cendrillon, qui voient leur vie changée à jamais grâce à une paire d’escarpins. Et il y a les Miss Sicile, qui se font offrir des chaussures piégées. Ce roman dont je m’apprête à vous parler, n’a rien à voir avec Cendrillon.

C’est un roman de Rino Rumolo, qui n’a pas été traduit en français à ce jour.

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Elena di Florio est Miss Sicile. Elle vit seule avec son chien. Un soir, elle reçoit d’étranges présents sans signature : un bouquet de roses et des escarpins de luxe. Les deux cadeaux, en apparence très attirants, se révèlent piquants… les roses pour leurs épines, et les chaussures en raison d’un clou camouflé à l’intérieur.

Quelques heures après avoir reçu les étranges cadeaux, la Miss trouve la mort. L’enquête ne fait alors que débuter pour Valverde…

J’ai tout de suite bien accroché au récit, car il se lit très facilement. On avance sans prendre de chemins de traverse, et l’on explore les pistes les unes après les autres. Le rythme du récit est soutenu, sans aucun temps mort.

Il y a un certain nombre de personnages mais ceux-ci sont clairement présentés, et je ne me suis jamais perdue pour savoir qui était qui.

J’ai adoré le fait que la miss ne soit pas spécialement appréciée, ce qui faisait un beau paquet d’assassins potentiels…

Elena semblait être prête à tout pour remporter le concours de Miss Sicile, puis celui de Miss Italie, ce qui ne lui attirait pas vraiment beaucoup d’affection. Qui parmi ses ex-rivales, ses admirateurs, ses proches peut-être, aurait eu le plus de raisons de vouloir se débarrasser d’elle ?

Ce livra m’a tenue en haleine et j’avais hâte de le retrouver chaque soir, pour poursuivre ma lecture. J’ai souvent repoussé l’heure d’éteindre la lumière, pour lire un ou deux chapitres de plus. Donc, vous l’aurez compris… c’est un bon bouquin.

 

L’Amica Perfetta – l’amie parfaite

L’Amica Perfetta de Teresa Driscoll, est un thriller que j’ai découvert par le biais de la boutique Kindle. J’ai été intriguée par le résumé officiel, et la mention « numéro 1 en Angleterre et aux États-Unis m’a paru prometteuse ». Cela ne vous aura pas échappé, le titre est en italien, car j’ai lu la version italienne traduite.

Sophie est dans un train, lorsqu’elle reçoit un appel téléphonique. Son interlocuteur l’informe que deux enfants viennent d’arriver à l’hôpital, victimes d’un accident. Parmi eux, son fils de quatre ans Ben, et le fils d’Emma, Théo.

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Sophie pensait pouvoir faire confiance à Emma, bien qu’elle soit nouvellement arrivée dans la région, et que les potins aillent bon train. Entre les deux femmes, cela a tout de suite collé, même si Sophie avait senti qu’Emma ne disait peut-être pas tout.

***

Ce livre ne m’a pas totalement plu. Je dois même dire que j’ai envisagé plusieurs fois de l’abandonner en cours de route, parce-que je n’arrivais pas à m’intéresser à l’histoire…

Je le lisais une page par une page, tellement je n’accrochais pas.

Pourtant, le résumé donnait envie, et une nouvelle amie qui a un passé trouble, cela peut faire un bon thriller. Mais j’ai trouvé que le récit se déroulait lentement et que la crédibilité n’était vraiment pas au rendez-vous.

Emma cache clairement des choses, mais c’est tellement visible, tellement gros… je n’arrivais pas à comprendre que Sophie veuille malgré tout lui faire confiance, sous prétexte qu’elle se sent bien avec cette nouvelle amie.

J’ai trouvé aussi qu’il y avait un paquet de personnages, et parfois j’ai eu du mal à situer qui était qui. Le fait de lire lentement n’a pas aidé à me mettre dans l’ambiance de ce livre. J’ai péniblement terminé ma lecture… mais ne recommanderai pas ce livre.

Fai piano quando torni

« Fais doucement quand tu rentres » ainsi pourrait se traduire le titre de ce roman italien. C’est un roman de Silvia Truzzi, paru en 2018.

Un titre intrigant, pour un livre tout en douceur et délicatesse.

Je préfère vous le dire de suite, pour lire ce roman à l’heure actuelle, il faut comprendre l’italien. Car il n’a pas encore été traduit. Alors j’ai hésité à faire un article dessus, car mon blog est en français, et que peu de mes lecteurs doivent parler italien. Mais j’ai tellement aimé ce livre, que j’avais envie d’en parler malgré tout.

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***

Nous suivons la narratrice Margherita, qui est à l’hôpital au début du récit. Nous ignorons pourquoi elle est là précisément, mais découvrons peu à peu qu’elle a eu un accident de voiture.

Au fur et à mesure des pages, ce sont ses blessures psychiques qui se découvrent, bien plus présentes que les blessures physiques.

Margherita est trentenaire, et ne s’est jamais remise du décès de son père. Elle souffre encore énormément de sa rupture avec Francesco. 

Pour dire les choses clairement, elle n’a plus vraiment goût à la vie.

La personne la plus présente dans le quotidien de la trentenaire, est sa mère.

Et puis, les choses vont changer peu à peu, avec l’arrivée d’Anna, une vieille dame excentrique, voisine de chambre d’hôpital. Anna est haute en couleur, (surtout le rose,) et bien déterminée à ne pas rester à sa place.

Si au départ, Marghi snobe Anna, progressivement elle va se laisser apprivoiser… Toutes deux vont former un improbable binôme, pour le meilleur et juste le meilleur !

***

J’ai bien aimé cette lecture, pour la rencontre entre deux femmes, deux cœurs brisés qui ont eu des réactions totalement opposées, mais finissent par faire route commune.

Anna est née très pauvre, et a travaillé comme domestique lorsqu’elle était toute jeune, pour pouvoir survivre quand ses parents n’avaient plus les moyens de la nourrir. A l’inverse, Marghi n’a jamais manqué de rien (du moins sur le plan matériel).

Anna a rencontré son grand amour mais n’a pas pu faire sa vie avec lui, à cause des codes de l’époque. Marghi elle, a vécu avec Francesco, jusqu’à ce que celui-ci lui annonce qu’il ne l’aimait plus. Les deux femmes n’ont jamais pu se résigner. Nicola et Francesco occupent leurs pensées.

Ce livre aurait pu manquer de crédibilité, et tomber la tête la première dans le cliché. Mais c’était sans compter sur la délicatesse de l’écriture de Silvia Truzzi. L’auteure nous présente ses personnages avec tact et patience, sans longueurs. Je me suis vite attachée aussi bien à Margherita qu’à Anna. J’ai cru à leur amitié, et compris que celle-ci les aiderait à résoudre des problèmes qu’elles ne parvenaient pas à surmonter individuellement.

Ce roman se lit très facilement, et est rempli d’optimisme. Pour cela je ne peux que vivement vous en conseiller sa lecture !

La patiente parfaite

Le livre dont je m’apprête à vous parler, n’a pas (encore ?) été traduit en français. Je l’ai lu en italien après l’avoir trouvé en promo dans la boutique Kindle.

Il est aussi disponible en VO anglaise.

Ce livre est un policier-thriller de Jenny Blackhurst.

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Il nous présente trois amies : Karen, Bea et Eleanor. Les trois femmes désormais trentenaires, sont amies depuis toujours. Elles se connaissent à la perfection, ou du moins le pensent…

Mais les apparences peuvent être trompeuses. Et l’arrivée d’une nouvelle patiente dans le cabinet de psy de Karen pourrait bien tout bouleverser.

La patiente en question semblent savoir des choses sur les héroïnes, qui pourraient les compromettre.

Ce livre m’a bien plu, car j’ai eu peur pour les trois femmes. J’ai suivi la piste que me présentait l’auteure, presque en lui faisant une entière confiance… je me suis laissée berner, et ai adoré cela.

La nouvelle patiente de Karen est intrigante. Elle laisse échapper des infos au compte goutte et comme Karen, je n’étais jamais sûre de ne pas interpréter moi-même ce qu’elle disait…

Ce roman est plutôt réussi en ce sens que j’avais régulièrement les chocottes pour les personnages, et étais prête à accuser à tort deux ou trois fois.

Je n’ai pas regretté de longueurs et me suis bien repérée parmi les personnages. Si vous lisez en italien, et appréciez les histoires à suspens, alors ruez-vous sur ce livre. Autrement, vous pourrez découvrir un autre livre de l’auteur, traduit en français celui-là : une Cruelle Absence.

 

Fai Bei Sogni

Fai bei Sogni est un roman de Massimo Gramellini, traduit en français sous le titre Fais de Beaux Rêves Mon Enfant. Il est paru en 2012 et a depuis été adapté en film, que je n’ai pas encore regardé.

J’ai choisi ce livre en version originale dans la boutique Kindle, car je recherchais une lecture en italien. En effet, dans mon nouveau travail, je n’utilise plus du tout l’italien. Donc j’ai un peu peur de perdre mon vocabulaire. C’est pourquoi j’ai décidé de me remettre à lire en italien.

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Ce livre est le récit d’une vie, celle de Massimo, un jeune garçon âgé de neuf ans lorsqu’il perd sa maman.

Celle-ci disparait brutalement, terrassée par un infarctus, alors qu’elle souffrait d’un cancer. Tout au long du livre, nous découvrons à quel point la disparition de la Mère a impacté la vie entière du narrateur, jusqu’à l’âge adulte alors qu’il est devenu un journaliste accompli.

Fai Bei Sogni est aussi une histoire de secret, un secret gardé enfoui pendant des années. C’est l’histoire d’un homme qui a eu peur de vivre, peur d’accepter la réalité trop difficile pour lui.

Ce roman m’a plu car l’histoire est racontée avec beaucoup de délicatesse. L’auteur parvient bien à restituer le vécu de l’enfant, et celui de l’adulte. Il y a une évolution entre les âges, qui se fait avec beaucoup de subtilité.

Pour autant, je n’ai pas eu le coup de cœur absolu. Il m’a manqué une petite pointe de poésie, quelque chose dans les mots, des envies de souligner des phrases, pour être totalement charmée par ce livre.

Un jour en plus [Fabio Volo]

Fabio Volo est un écrivain, acteur, scénariste et présentateur italien. Pour son oeuvre littéraire, il est souvent critiqué, un peu comme notre Guillaume Musso national, car il produit des romans populaires (non ce n’est pas un GROS mot !). On lui reproche de chercher le succès, et d’écrire ce qui plait au plus grand nombre.

Ce sont des histoires simples, avec une belle part laissée à la sensibilité, aux sentiments. Et on peut s’amuser à relever quelques citations, qui décrivent assez bien ce que peut ressentir tout un chacun à un moment donné de sa vie…

Volo serait un « non-écrivain » en ce sens qu’il écrit des histoires qui se basent sur des personnages totalement banals, des Messieurs tout le monde, auxquels l’on peut tout à fait s’identifier. Ce que décrit Fabio Volo, on aurait pu l’écrire. Du moins, on se dit souvent « ah mais oui, je le pense ça ! ». Pour autant, je ne suis pas convaincue par cette définition du « non-écrivain » parce-que pour moi, écrire ce que les gens pensent, ce n’est pas si évident que cela justement… M’enfin. Nous n’allons pas nous lancer dans un débat, mais plutôt parler du roman Il Giorno in Più, si vous le voulez bien !

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« Perché quando sei felice sei più gentile con gli altri. »

Parce-que quand tu es heureux, tu es plus gentil avec les autres.

J’ai trouvé Il Giorno in Più sur un vide-grenier, et l’ai acheté un peu par hasard, car il y avait plusieurs titres de disponibles, et je ne savais pas lequel prendre, lequel laisser… Finalement, il s’est avéré que j’avais déjà vu le film tiré de ce livre, mais comme cela remontait à des années en arrière, ce n’était pas bien gênant…

Dans Il Giorno in Più, nous découvrons le récit à la première personne, de Giacomo. Ce trentenaire qui travaille dans une imprimerie, nous raconte comment il a rencontré une jeune femme dans un tram londonien… Pendant plusieurs semaines, ils se sont lancé des regards en silence, et il a fantasmé sur cette inconnue…

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L’histoire est assez classique. Des rencontres dans les transports en commun c’est … commun justement ! La suite reste assez classique également, puisque Giacomo apprend que sa belle (à qui il n’a jamais parlé jusque là) part travailler à New-York pour une durée indéterminée, et décide de la rejoindre là-bas… Personne ne fait cela dans la vraie vie (en tout cas, très peu de gens) mais dans les comédies romantiques c’est un grand classique… d’ailleurs, le livre a été adapté pour le ciné (je sais je l’ai dit plus haut) et je vous ai mis la jaquette du DVD, pour vous donner envie ! :-p

J’avais hâte de savoir ce qui allait se passer entre nos deux personnages… mais j’ai rapidement trouvé le temps long, car l’auteur part dans des digressions parfois franchement lourdingues… OK parfois c’est sympa car cela peut nous rappeler nos propres souvenirs. Mais sinon, une fois le principe compris, on en a un poil marre et on aimerait bien rester sur l’histoire principale…

Giacomo se souvient de quand il était petit et que sa grand-mère lui demandait de passer le fil dans le chat de l’aiguille, car il avait de meilleurs yeux. Personnellement cela m’a rappelé aussi mon enfance, et la fierté que je ressentais quand, comme Giacomo, je pouvais me rendre utile.

Mais bon, tout le livre est construit ainsi, avec de longues digressions sur des détails, sur la rondelle de citron sur le verre de coca, qui gêne pour boire, sur les manies du narrateur quand il dort à l’hôtel (il enlève le couvre-lit et retire le drap coincé sous le matelas pour ne pas se sentir comme un rouleau de printemps). Trop c’est trop…

Il faudrait un peu plus d’action pour garder un rythme…

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En définitive, j’ai passé un moment agréable avec ce roman. Mais je n’aurais pas enchaîné sur un autre livre du même auteur. Pour 250 pages ça va. Plus ce serait trop.

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Morceaux choisis :

« L’ho capito dopo che le difficoltà superate hanno avuto un valore enorme che porsi dei problemi e risolverli è stato essenziale. »

J’ai compris par la suite que les obstacles surmontés avaient eu une valeur énorme. Se poser des problèmes et les résoudre est devenu essentiel.

« La vita è la droga più potente al mondo. »

La vie est la drogue la plus puissante au monde.

« Morire è una vera stronzata. Darei la vita per non morire. »

Mourir est une connerie. Je donnerais ma vie pour ne pas mourir.