Half a World Away

Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de vous présenter un livre que j’ai lu en anglais. Ce roman n’a à ce jour pas été traduit en français.

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Half a World Away est un roman de l’auteur britannique Mike Gayle, à qui l’on doit déjà une belle liste de livre, comme Mr Commitment, Trente ans déjà ou encore Dîner pour Deux, tous traduits en français.

Kerry est une jeune maman qui a fondé sa société de nettoyage. Elle travaille dur auprès d’une clientèle de particuliers aisés, pour gagner de quoi vivre avec son fils Kyan. 

Kerry a grandi en foyer, séparée de son frère Jason alors que celui-ci était encore très jeune. Elle n’a jamais cessé de penser à lui, et de se demander ce qu’il est devenu.

Un jour, Kerry décide de reprendre contact avec Jason.

Jason est devenu Noah, un avocat marié et père d’une adolescente. Si Jason/Noah a réussi professionnellement, son mariage bat sérieusement de l’aile. A l’inverse de sa sœur, Jason a grandi dans une famille aimante, auprès de parents adoptifs et de sa fratrie. Cela explique notamment pourquoi il n’a jamais vraiment cherché à connaître ses origines…

J’ai aimé ce roman, qui met en parallèle deux existences totalement opposées, qui finalement se rencontrent. Le lien de fraternité est très joliment développé. Il y a plusieurs éléments perturbateurs qui viennent relancer l’action du roman, à commencer par la relation troublée entre Jason/Noah et sa femme. Cela fait que l’on ne s’ennuie jamais.

J’ai été très surprise par la tournure que prenait le récit dans sa seconde partie. Je ne m’attendais pas à un tel chamboulement, et cela a renforcé mon intérêt pour le roman. Mais chut… je ne vous en dis pas plus !

Half a World Away est un joli roman, qui je l’espère sera vite traduit en français, pour que je puisse vous le conseiller à tous ! Sinon, il reste abordable pour les anglophones ayant un bon niveau. Les tournures de phrases et le vocabulaire n’ont rien de très compliqué.

 

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Dear Lily

An absolutely charming, emotional novel about learning to love and taking chances

 

Voici comment est présenté le livre dont je vais vous parler…

Ce roman de Drew Davis nous emmène au Danemark, dans la valise de Joy, une trentenaire britannique qui a décidé de partir tenter sa chance à l’étranger.

Alors qu’elle essaye de lutter contre ses larmes dans l’avion qui l’emmène vers sa nouvelle vie, la jeune femme s’adresse à sa petite sœur, Lily alias Lil. Elle lui raconte ce qu’elle ressent, sa grande peur face à tout ce qui l’attend dans ce nouveau pays dont elle ne parle absolument pas la langue.

J’ai adoré suivre les aventures de Joy. Le fait qu’elle arrive en terre totalement inconnue et doive s’intégrer dans son nouveau travail, se faire des amis, est vraiment passionnant. La narratrice est très attachante, et forcément je me suis identifiée.
J’ai aimé débarquer moi-aussi au Danemark, faire la connaissance de Minette la chatte de l’AirBnB, assister aux cours de langue, et découvrir la tradition des cakes à partager au bureau. J’ai adoré me faire de nouveaux amis, à travers Joy.
Ce livre est un vrai petit bonbon, qui sous des aspects légers, aborde de vrais sujets. On parle beaucoup de sortir de sa zone de confort, une expression utilisée à tort et à travers si vous voulez mon avis (de toute façon je vous le donne). Et bien ici je pense que c’est le thème principal. Car Joy a osé se lancer vers l’inconnu, et tenter l’expérience de partir à l’étranger pour voir… Elle n’a pas une âme d’aventurière, et panique

Ce livre se lit très bien, et même si tout n’est pas toujours rose dans la vie de Joy, il nous fait passer par toute une gamme d’émotions, pour nous laisser le sourire aux lèvres…
A lire, absolument !

The Wife who Ran Away – Tess Stimson

Je ne connaissais pas du tout Tess Stimson, jusqu’à ce que je trouve l’un de ses romans sur un vide-grenier. C’est parce-qu’il était en anglais que je me suis attardée sur ce livre, et l’ai acheté…

Tess Stimson est une auteure britannique, qui vit désormais dans le Vermont avec son mari. Elle écrit surtout des romans de chicklit, à l’image de celui que je m’apprête à vous présenter…

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The Wife who Ran Away que l’on pourrait traduire par La Femme qui s’est enfuie nous présente le personnage de Kate. C’est une quarantenaire mariée à Ned, et mère de deux adolescents. Elle travaille dur, et porte sa famille à bout de bras, quand son époux ne semble pas se tuer à la tâche. Et pour compliquer le tout, elle doit aussi prendre en charge sa mère…

Un jour, Kate craque, et sans réfléchir plus loin, suit son instinct, monte dans un taxi, se rend à l’aéroport, avant d’embarquer à destination de Rome !

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Ce livre ne m’a pas passionnée au point de me faire veiller tard pour ne pas avoir à le refermer. Mais il m’a néanmoins permis de passer des moments agréables.
L’écriture de Tess Stimson est plaisante, et je n’ai pas eu de mal à me plonger dans son récit, bien qu’il soit en anglais.
Les passages romains sont un peu clichés. Kate fait ses courses dans 3 commerces différents, passant chez le Laitier, le Vendeur de fruits et le Boucher pour bien nous signifier qu’elle ne va pas au supermarché comme elle l’aurait fait chez elle. Bien-sûr, elle fait de la Vespa, et boit du café préparé dans une vieille cafetière en métal. Mais bon… tout cela reste réaliste. Tant qu’elle ne se balade pas en Fiat 500 en écoutant Toto Cutugno, je pense que l’on peut valider.
Kate est attachante, et son entourage l’est tout autant… J’ai trouvé que l’auteure brossait des portraits crédibles, et prenait le temps de faire évoluer les caractères des uns et des autres, sans pour autant nous faire ressentir de longueurs.
Le récit se met en place calmement, mais jamais je n’ai eu envie de sauter des paragraphes. Je me plaisais dans l’histoire.
Parfois j’ai été surprise par la tournure des événements. Et même si je me doutais de la fin, Tess Stimson a réussi à apporter des nuances inattendues dans son dénouement.
Ce livre m’a donc globalement bien plu, et je vous le recommanderais, en anglais puisqu’il n’a pas (encore) été traduit en français…

Who’s that Girl – Alexandra POTTER

C’est en vide-grenier, il y a au moins un an, sinon deux, que j’ai trouvé ce roman en VO. Il est très rare que je tombe sur des livres en langues étrangères en vide-grenier, et encore plus rare, que je tombe sur des livres en langues étrangères, qui me font envie ! Alors lorsque cela arrive, et bien j’achète.

Je ne connaissais pas du tout l’auteure, et me suis donc fiée uniquement au résumé.

J’ai bien fait… car Alexandra POTTER est une auteure anglaise dont l’écriture m’a tout de suite plu. Cela, plus une héroïne attachante et une histoire pleine de rebondissements… je ne pouvais qu’adorer le roman !

Le livre existe en version française, réjouissez-vous !

Vous le trouverez ICI, sous le titre Les Deux Vies de Charlotte Merryweather : https://www.amazon.fr/Deux-Vies-Charlotte-Merryweather/dp/2253158054/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1493724146&sr=1-1

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Mes #lectures du moment sont 👍👍👍 #chicklit

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Et en avant-première, vous pouvez deviner que je vais prochainement vous parler d’un autre livre de chicklit… 🙂

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Charlotte est une trentenaire londonienne, qui dirige sa propre agence de PR (Public Relation). En couple depuis des années avec Miles, elle fait passer sa carrière au premier plan, n’est guère enthousiasmée par la perspective d’acheter une maison et de fonder un foyer avec son compagnon.

Charlotte court toute la journée. Le matin, elle le fait littéralement, suivant son coach personnel pour un jogging matinal. Puis elle slalome dans sa New Beetle pour rejoindre le bureau, où elle continue de se speeder toute la journée. A peine s’accorde t-elle quelques moments de repos par ci par là, pour voir son amie de toujours, Vanessa…

Un jour, Charlotte va se croiser elle-même, alors qu’elle n’avait que 21 ans… Et cela va bouleverser sa vie…

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Pourquoi j’ai adoré ?

Je vous l’ai déjà dit, le style d’Alexandra Potter est délicieux. Elle écrit de façon simple, mais avec beaucoup de belles expressions, que vous pouvez vous amuser à relever, pour enrichir votre anglais ! Il n’y a pas, je préfère de loin lire des romans anglais plutôt qu’américains… mais chuttt !

L’histoire est plaisante, et ne s’essouffle jamais. Nous avons plusieurs intrigues en une, et ne restons pas uniquement focalisés sur les retrouvailles avec la plus jeune Charlotte.

Et puis le personnage de Charlotte est attachant (qu’il s’agisse de la vingtenaire, ou de la trentenaire d’ailleurs !). La jeune femme n’a rien d’agaçant, et il est assez facile de se retrouver au moins en partie dans son personnage.

Ce roman est facile d’accès et m’a permis de passer de très bons moments de lecture. Je le recommande vivement !

The Second Chance Cafe

J’ai trouvé ce livre electronique dans les promos Amazon, et je l’ai acheté en raison de son petit prix. Le résumé me tentait assez (oui cela semble logique…) et j’ai bien fait de m’y fier…

Je ne connaissais pas l’auteure et je n’ai pas regardé du tout sa bibliographie avant de cliquer sur « acheter »… j’ai bien fait là encore…

Pourquoi ? Car Alison Kent écrit surtout des romans à l’eau de rose, du genre, ceux dont la couverture montre les abdos d’un cow-boy en méga gros plan, ou un couple enlacé sur fond de coucher de soleil… Ce n’est pas vraiment ma cam…

Et pourtant, The Second Chance Cafe m’a bien plu… Sur la couverture, point de mec musclé ou de nana à moitié dénudée. On voit une jeune femme, qui nous tourne le dos, assise sur une rambarde, en train de regarder au loin…

Ce livre paru en 2013 compte 358 pages, mais se lit très facilement (et pourtant je l’ai lu en anglais).

 

Résumé

Kaylie est une jeune femme de vingt-neuf ans, qui revient à Hope Springs (Mississippi) où elle a été élevée par une famille d’accueil aimante, après avoir vécu un drame familial.

Elle vient d’acheter la maison dans laquelle elle a passé les plus belles années de sa vie, et compte y ouvrir un restaurant, dans lequel elle servira les brownies et autres sucreries que sa mère de substitution l lui a si bien appris à préparer.

Revenir à Hope Springs est aussi une façon pour Kaylie, de renouer avec les épisodes douloureux de son passé. Elle compte rechercher ses parents biologiques et faire la lumière sur les raison de son abandon…

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Ce livre m’a beaucoup plu car l’histoire est à la fois belle et crédible. Tout se passe globalement bien pour Kaylie, qui rencontre des gens adorables, tous prêts à l’aider et à devenir ses amis. Pourquoi pas ? Après tout, l’héroïne est plutôt attachante, et on peut comprendre que les habitants de Hop Springs l’apprécient !

L’auteure ne se sent pas forcée de mettre des bâtons dans les roues de son personnage. Dès le départ, le projet de resto est accueilli avec enthousiasme, car il n’y a pas d’offre équivalente à Hope Springs. Les potentiels concurrents ne proposent pas les mêmes plats, et n’ouvrent pas aux mêmes horaires. Tout est merveilleux (encore une fois, pourquoi pas ?).

Bien-sûr, il y a une intrigue amoureuse qui se met en place petit à petit, en parallèle de l’intrigue initiale, qui concerne le passé de Kaylie. Cela se fait petit à petit, et là encore j’ai trouvé la chose crédible.

Les personnages sont tous intéressants, car ils ont chacun des blessures et des mystères, que nous découvrons tout au long du roman.

Le tout s’articule assez bien, et nous tient véritablement en haleine…

En fin de livre, deux rebondissements viennent secouer le lecteur, histoire de lui rappeler que ce n’est pas fini !

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Cette lecture m’a beaucoup plu… Elle m’a fait sourire, et passer un bon moment avec Kaylie et son entourage. Je vous la recommande tout à fait !

 

Orgueil et Préjugés – Pride and Prejudice

Pride and Prejudice est un classique de la littérature anglaise.

Publié pour la première fois en 1813, il a connu de multiples adaptations, au cinéma, au théâtre, en BD, en manga,… Imaginez, il existe même un Orgueil et Préjugés Zombies !

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Jane Austen, l’auteure de ce roman, connait encore un succès retentissant des années après sa disparition, probablement pour son style tout à fait délicieux. Elle arrive à nous plonger dans un univers à part, celui de la Gentry anglaise de son époque, et à nous conter la vie de tous les jours, dans un style limpide et intemporel, sans jamais lasser.

En effet, si l’on veut être objectif, il faut reconnaître qu’il ne se passe pas grand chose dans les romans de Jane Austen. Et pourtant, on tourne les pages avec délice… sans jamais s’ennuyer !

L’auteure anglaise nous fait découvrir des personnages en très peu de mots, mais avec beaucoup de précision. Elle les rend vivants, et nous fait entrer dans l’histoire comme si nous y étions.

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#rose

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Pride and Prejudice nous présente la famille Bennet : le père Mr Bennet, sa femme, Mrs Bennet et leurs cinq filles, toutes en âge de se marier.

Les Bennet sont issus de la gentry, c’est à dire la bonne société anglaise. Ils n’ont aucun titre de noblesse.

Mrs Bennet est totalement obsédée par l’idée de trouver des époux pour ses filles, car à l’époque, le mariage est la seule option possible pour une jeune femme, et qu’un mari riche est difficile à trouver, même avec une bonne dot… alors imaginez un peu la tâche que peut représenter le fait de trouver cinq époux riches, sans dot !

Ajoutez par dessus le marché, que les cinq filles ne sont pas forcément très collaboratives, et font parfois fuir les possibles prétendants… L’obsession de Mrs Bennet la rend souvent bien ridicule, et la fait se confronter à son mari, beaucoup plus posé !

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#Pride&Prejudice #book #lecture 🌸

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*Jane Bennet, aussi appelée Miss Bennet, est l’aînée. Elle est la plus belle des cinq sœurs, et a été parfaitement éduquée. Elle est modérée, et se refuse à juger les autres de façon hâtive. Elle va rencontre Mr Bingley, fraîchement arrivé dans le voisinage…

Monsieur Binglet a un ami, Monsieur Darcy, qui est célibataire tout comme lui, et tout aussi « handsome » (beau garçon)… mais beaucoup plus taciturne. Darcy passe pour hautain, mais pourrait finalement être un timide maladif. Chacun se fera son opinion à ce sujet…

*Elizabeth Bennet (Miss Eliza, Lizzie) est le personnage central du roman. Sa mère ne l’apprécie pas, malgré sa gaieté et son intelligence (à moins que ce ne soit même à cause de tout cela). Elizabeth est la favorite de son père. Elle a également une grande amie, en la personne de Charlotte Lucas, la fille des voisins, et est très proche de sa sœur Jane, dont elle est la confidente.

Les trois autres sœurs sont secondaires. Elles sont moins jolies et Jane Austen les dépeint comme des jeunes personnes insouciantes et peu instruites. Elles passent leur temps à courir après les officiels, et à parler de choses superficielles.

Tout le roman s’articule autour d’Elizabeth, et de sa vie faite de bals, de jeux de cartes, et de balades. Elizabeth sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à le dire, quitte à déplaire.

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Vous reconnaissez ce classique ? #roman

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Pourquoi j’ai adoré ?

Ce roman est un classique parmi les classiques, et pourtant il m’a surprise par sa facilité d’accès. Certes, on aurait du mal à dire que l’histoire est intemporelle, car en 2017, les préoccupations des jeunes femmes ne sont plus (uniquement) de trouver un époux le plus rapidement possible. Les mœurs ont évoluées. On ne donne plus de bals, et même les codes sociaux pour faire la conversation par exemple, ne sont plus les mêmes. Mais justement, c’est ce qui m’a plu, la facilité que l’on a à découvrir les habitudes de l’époque, grâce à ce roman qui se lit sans avoir à fournir d’effort pour comprendre le vocabulaire, ou suivre le récit. On se retrouve dans une autre époque, et l’on observe la vie d’une partie de la société, comme par un petit trou de serrure. C’est vraiment plaisant… et cela m’a donné envie de découvrir d’autres romans de Jane Austen

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Pour aller plus loin, voici un podcast fort intéressant sur Jane Austen : https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/jane-austen-1775-1817

My English is rich!

Hi everyone!

Envie d’enrichir votre anglais (d’où le titre) ? Cela tombe bien car je vais vous présenter un bon petit podcast qui vous permettra d’apprendre de nouvelles expressions, à réutiliser dans la vie de tous les jours.

The English We Speak est un programme de la BBC que j’ai découvert récemment, et que j’écoute avec plaisir… Chaque épisode dure en moyenne 3 minutes ! Là si vous me dites que vous n’avez pas le temps, je ne vous croirai pas !

Ce court programme décortique pour vous les expressions anglaises, et vous permet de les entendre dans des conversations qui les replacent dans leur contexte.

Durant la première partie, vous découvrez l’expression au sein dialogues, et pouvez en déduire le sens par vous-même. Il n’y a pas à chercher, c’est ainsi que l’on retient le mieux !

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Ensuite, le sens de l’expression est explicité et les présentateurs vous donnent quelques précisions utiles. Par exemple, ils peuvent expliquer qu’une expression est utilisée par la plupart des locuteurs anglophones, ou plus spécialement dans une région donnée.

Ils peuvent aussi insister sur le côté soutenu ou au contraire familier d’une expression, pour vous éviter de l’utiliser au mauvais moment, avec la mauvaise personne !

Ce programme est prévu pour les apprenants de niveau intermédiaire à confirmé. Si vous avez un niveau d’anglais débutant, vous aurez du mal à suivre, car tout est en anglais. Il vous manquera les bases pour pouvoir avoir une bonne compréhension.

Au besoin, vous pouvez suivre le texte que vous entendez dans le podcast, en le lisant sur le site internet de la BBC : ICI ou alors, vous pouvez vous focaliser uniquement sur le son, en écoutant le podcast depuis l’application podcast de votre smartphone par exemple.

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J’aime beaucoup cette émission, car elle permet d’enrichir son anglais, en acquérant facilement de nouvelles expressions et du vocabulaire. Elle est plaisante à écouter, et comme les épisodes sont courtissimes, on peut toujours en caler un ou deux dans la journée !

Pour retrouver tous les podcasts The English We Speak, c’est par ici !

Liars and Saints – Maile Meloy

Liars and Saints est un roman traduit de l’américain et paru en français sous le titre Pieux Mensonges. La version originale date de 2003, et c’est celle-ci que j’ai lue, car j’ai eu la chance de trouver le livre papier chez Emmaüs !

 

Une famille, en Amérique…

Ce livre est une histoire de famille, qui débute dans les années 1940, avec la rencontre et le mariage d’Yvette et Teddy. Les jeunes gens s’unissent en Californie, et Yvette tombe enceinte avant que son mari, pilote de chasse, parte à la guerre. 

Ce roman nous fait partager le destin d’une famille américaine, pendant plusieurs générations. Nous suivons l’histoire d’Yvette et Teddy, puis de leurs filles, Clarissa et Margot….

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Un récit plein de rebondissements…

Les histoires familiales, je m’en méfie d’habitude, car il m’est arrivé plusieurs fois d’en lire, et de regretter des longueurs… Ce fut le cas avec Le Goût des Pépins de Pomme de Katharina Hagena par exemple. Je pourrais aussi citer Boomerang de Tatiana de Rosnay, qui m’a plu, mais moins que ses autres romans, que j’ai trouvé dans l’ensemble plus rythmés…

Qu’ai-je pensé de Liars and Saints ?

Et bien d’entrée de jeu, j’ai véritablement accroché au style fort accessible de l’auteur, et à sa façon de nous présenter les personnages, de façon claire. On découvre Yvette et Teddy, puis leurs filles, et les fréquentations de celles-ci, mais il n’est nul besoin de relever les noms, car cela reste toujours très abordable !

Les faits s’enchaînent à un bon rythme et on ne se focalise pas sur un seul point, comme cela peut être le cas dans d’autres romans familiaux. Il y a des secrets de famille (pas un seul et unique), mais aussi des évènements a priori sans importance, qui marquent profondément certains personnages, et seront évoqués ponctuellement tout au long du récit…

Le roman est émaillé d’événements, et à la page 40 je me faisais déjà la réflexion d’être pleinement plongée dans l’histoire, et d’avoir découvert deux faits marquants !

Sur les 260 pages que fait ce roman, l’auteure arrive à nous immerger totalement dans la famille, et à nous faire nous attacher à chacun des personnages.

Nous découvrons les forces qui les animent, et comprenons leurs blessures, et leurs façons d’affronter certains événements.

J’ai ralenti ma lecture à la fin du livre, car je n’avais pas envie de me séparer d’eux… C’est rare que cela me fasse cela, et j’avais vraiment du mal à accepter de quitter ce roman.

Vous l’aurez compris, Liars and Saints a été un vrai coup de cœur… Je vous le conseille donc, et plutôt trente-cinq fois qu’une !

 

English words

Hi Everyone!

Je vous retrouve aujourd’hui pour partager une nouvelle fournée d’expressions anglophones. Sans plus attendre, voici une petite subtilité capillo-littéraire !

En anglais on ne dort pas AVEC des bigoudis, mais DANS des bigoudis. En effet, l’expression permettant de dire que l’on dort avec des bigoudis, pour se réveiller avec de jolis ondulations est « to sleep in curlers » et là encore, on note l’extrême logique anglophone, puisque « curlers » vient de « to curl » (boucler), tout simplement. Les anglais n’ont pas besoin d’inventer un mot pour désigner un truc qui permet de boucler les cheveux, ils reprenent simplement le verbe et lui ajoutent un suffixe !

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Connaissez-vous l’expression « to get shitfaced » ?

Je la trouve assez facile à comprendre puisqu’elle est faite des mots « shit » (merde) et « face » (visage). Il s’agit tout simplement d’exprimer l’état d’ébriété avancé, que l’on pourrait traduire en français par être « bourré » ou « défoncé ».

Tout le monde a fini défoncé = Everyone got shitfaced

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#reading #novel

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to run out of steam ou to lose steam signifie « arriver à cours de vapeur » ou « perdre de la vapeur ». C’est une expression imagée, qui traduit le fait de perdre de l’énergie, de s’essouffler.

Cela peut s’utiliser dans différents contextes, notamment pour traduire le fait qu’une personne en train de s’énerver, perd peu à peu ses forces, et commence à se calmer.

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Terminons avec l’expression « to pan out » qui se traduirait en français par « se passer », ou « se dérouler ».

Par exemple : « Je suggère d’attendre, pour voir comment les choses évoluent » : I suggest we wait to see how things pan out.

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Et c’est tout pour cette fois, mais comme d’habitude, je vous propose de partager les expressions étrangères (pas uniquement anglaises) que vous pouvez connaître, par vos lectures, vos cours, vos voyages. Et on se retrouve bientôt pour une nouvelle ration de vocabulaire ! 🙂

Lady Susan – Jane Austen

J’ai mis longtemps à oser approcher la littérature classique anglaise. Mais une fois mon premier roman refermé (les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë) j’ai eu envie de rester dans cette période et ce pays, car je m’y plaisais bien ! Je me suis donc mise en quête d’un autre livre susceptible de me convenir, et je suis tombée sur un billet du blog de Miss Alfie, qui nous présentait Lady Susan.

Lady Susan est un court roman épistolaire, fait de quarante et une lettres précisément.

Ce n’est pas le livre le plus connu de Jane Austen, à qui l’on doit Orgueil et Préjugés notamment. Mais cela constituait une sorte de porte d’entrée pour moi, afin de découvrir le style de l’auteure, avant de me lancer éventuellement dans un livre plus épais !

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Jane Austen a écrit Lady Susan en 1794, mais ce titre n’est sorti qu’en 1871. L’auteure avait environ 18 ans au moment de l’écriture de ce conte moral.

 

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Lady Susan est une veuve de trente-cinq ans, qui parait beaucoup plus jeune, et est dotée d’une grande beauté. Aventureuse désargentée, elle n’a aucun scrupule à jouer de son charme, pour séduire et manipuler…

Au contraire, elle s’amuse à faire chavirer les cœurs, et à convertir ceux qui ont une opinion négative sur elle.

Au début du roman, nous apprenons qu’elle va s’installer quelques temps chez son beau-frère, Mr Charles Vernon.

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Le livre est fait de lettres échangées entre Lady Susan et son amie Mrs Alicia Johnson, mais aussi entre Mrs Vernon (la femme du beau-frère) et sa propre mère, Lady de Courcy.

Certains personnages nous sont présentés au travers des lettres, notamment Frederica Vernon, la fille de Lady Susan, âgée de seize ans. Sa mère aimerait la voir épouser Sir James Martin, un homme stupide, mais riche…

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Catherine Vernon écrit à son frère, au sujet de sa belle-sœur…

She is really excessively pretty.

[…]

I must, for my own part, declare that I have seldome seen so lovely woman as Lady Susan. She is delicately fair, with fine grey eyes and dark eyelashes; and from her appareance one would not suppose her more than five and twenty, though she must in fact be ten years older.

[…]

She is clever and agreeable, has all that knowledge of the world which makes conversation easy, and talks very well, with a happy commande of language, which is too often used, I believe, to make black appear white.

Manipulatrice, Lady Susan déteste son beau-frère et sa belle-sœur, et les sentiments sont réciproques, d’autant plus que la première a tenté d’empêcher le mariage des Vernon… Mais elle s’emploie à tisser sa toile, et à étendre son réseau jour après jour… Cela commence par Réginald, le frère de Mrs Vernon, qui vient également habiter chez eux…

Le roman est intéressant, car il dépeint des rapports hautement hypocrites entre différents personnages qui se détestent bien cordialement. Lady Susan est une peste, un personnage qui ne joue jamais franc jeu et s’amuse à séduire et manipuler son monde. Elle ne semble aimer qu’elle même, et n’a aucune affection pour sa propre fille, qu’elle trouve sotte et sans aucun intérêt !

 

Le livre se lit facilement. Il ne contient pas de longueurs inutiles, et m’a fait sourire à plusieurs reprises. Je suis absolument ravie de l’avoir ouvert !

Je n’ai pas encore visionné l’adaptation ciné qui a été faite de ce roman, mais sachez qu’elle existe, sous le titre Love&Friendship