Parmi mes romans favoris, il y a L’Ecume des Jours de Boris Vian. Ce livre, je l’ai ouvert lorsque j’étais ado, un peu par hasard, car je l’avais trouvé dans la bibliothèque de mes parents et que le résumé au dos m’avait intriguée. Depuis je l’ai relu plusieurs fois, et ai vu le film avec Audrey Tautou et Omar Sy.
J’ai voulu continuer à découvrir les romans de Boris Vian, et ai ouvert cette fois, l’Arrache Coeur, son dernier roman, paru en 1953. Ce roman aurait dû être le premier d’une trilogie, mais son manque de succès en librairie a incité l’artiste à abandonner l’écriture.

Jacquemort est Psychiatre. Au début du livre, il arrive dans un village, et fait la connaissance de Clémentine et son époux Angel. Clémentine est en train d’accoucher, et Jacquemort va l’aider, assisté de la bonne Culblanc.
Petit à petit, les personnages nous sont présentés. Nous découvrons qu’Angel était enfermé par Clémentine, qui vivait très mal sa grossesse. Une fois les enfants nés, car Clémentine attendait des trumeaux, Angel est libéré, mais ne rejoint pas la couche matrimoniale pour autant.
Jacquemort explique qu’il est une âme vide, et cherche à se remplir en analysant les gens et leurs pensées. Il commence par s’essayer à l’analyse de Culblanc, mais cela finit toujours très rapidement de la même façon ; en levrette…
Le Psychiatre découvre les mœurs violentes du village. Il y a la foire aux vieux, un rassemblement hebdomadaire, au cours duquel des anciens sont vendus aux enchères, moqués et violentés. Au village, tout le monde se met des pains, sans que cela ne choque personne. Les apprentis sont exploités jusqu’à la mort.
Mais la société est bien organisée, puisque la Gloïre, un vieil homme, vogue sur les eaux et pêche avec les dents les pourritures jetées par ses concitoyens…
Je ne vous en raconte pas plus. Le roman dépeint raconte essentiellement l’obsession grandissante de Clémentine pour ses trois enfants. Il décrit également les mœurs du village, et l’évolution des triplés (en fait ce sont des jumeaux et un « isolé »).
J’ai beaucoup aimé ce livre, car il est typique de la plume de Boris Vian, à la fois fantaisiste, absurde, et poétique. J’ai préféré le début, avec la découverte du village et des pratiques surprenantes des villageois. Ensuite, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs pour nous présenter l’obsession de Clémentine, et j’ai été moins passionnée par ma lecture. Mais cela ne m’a pas empêchée de dévorer ce roman, et d’en garder un excellent souvenir !
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