Legumiô – semoule de lentilles corail

Depuis quelques années, le flexitarisme est à la mode. De plus en plus de personnes cherchent à réduire leur consommation de viande, sans pour autant sauter le pas du végétarisme. Les marques sont nombreuses à vouloir tirer leur épingle du jeu, en proposant des produits qui se veulent des alternatives à la viande. C’est ainsi que l’on a pu voir apparaitre des gammes de similis carnés (plus ou moins intéressantes d’un point de vue nutritionnel, mais là n’est pas le débat), et aussi des préparations à base de légumineuses.

Je dois dire que pour la plupart, ces produits ne me convainquent pas. Beaucoup de palets végétaux (on ne peut plus parler de steak selon la loi) sont très riches en glucides, et ne permettent pas de se substituer réellement à la viande. Certains ont des compositions longues comme le bras, avec arômes, amidons modifiés et autres joyeusetés. Quand c’est trop modifié, je passe ma route !

Bonduelle fait partie des marques qui ont sorti des pasta de légumineuses (je dis volontairement « pasta » car l’appellation « pâtes » est réservée aux préparations à base de blé dur). Les pasta de lentilles ou de pois chiches, j’adore et en consomme déjà régulièrement quelques années. La marque a également élaboré de la semoule de lentilles corail et butternut.

Pendant mes courses, je suis tombée nez à nez avec la petite boîte en carton… et j’ai craqué ! Il faut dire qu’à 3.30 € les 250 grammes, j’aurais eu tort de me priver… Bon, ce n’est pas ultra donné, comparé à l’équivalent en semoule standard. Mais… ce n’est pas non-plus la même chose !

La petite boîte ne contient que 2 ingrédients : de la farine de lentilles corail (95 %) et de la courge butternut déshydratée (5 %). Aucune trace de sel, d’épaississant, d’arôme ou autre. Une compo au top, qui justifie un nutriscore A !

Le produit apporte 362 kcal aux 100 grammes, qui se décomposent comme suit : 2.2 % de lipides (matières grasses) / 59.9 % de glucides / 21.9 % de protéines.

L’apport calorique est identique à celui que l’on aurait avec de la semoule de blé classique. Mais l’on a quasiment le double de protéines. C’est intéressant pour un végétarien ou flexitarien…

Ce produit est donc avant tout composé de glucides, comme le seraient des pâtes ou du riz. On pourra le consommer en guise de féculent, et pourquoi pas lui associer du tofu, de l’oeuf, ou encore des haricots rouges !

La première fois, je l’ai testée au sein d’un poke maison, c’est à dire une sorte de salade composée géante !

Et sinon… ça se cuisine comment ?

Et bien tout bêtement, comme de la semoule de blé ! Il suffit de faire bouillir de l’eau et de la verser sur les graines de couscous, préalablement versées dans un plat. On couvre cinq minutes, et il ne reste plus qu’à égrainer à la fourchette avant de savourer !

C’est très simple, et cela peut se faire partout, même le midi au bureau puisqu’il n’y a besoin ni de cuisinière, ni de casserole !

On nous précise même que 70 grammes de couscous sèche représentent ensuite 150 grammes de couscous réhydraté. Ah oui, il faut prévoir 1.2 volume d’eau pour 1 volume de graines de couscous. Mais bon… personnellement je fais à vue de nez !

J’ai goûté la semoule Bonduelle dans des pokebowls, c’est à dire des salades composées à base de… de tout en fait !

J’ai adoré le petit goût de courge qui apportait de l’originalité à ce produit ! Mon chéri l’a même reconnu à l’aveugle !

Cette semoule a plus de goût que la semoule classique, mais pour autant, elle reste assez neutre, et peut se manger avec tout ou presque. Je l’ai mangée avec un mélange de légumes que j’avais cuisiné au Cookeo, avec des épices à couscous, et l’ensemble se mariait bien !

C’est une chouette découverte, pour changer un peu et pour préparer rapidement le repas ! Désormais, la semoule de lentilles corail sera dans mes placards ! :-p

Publicité

Riz aux œufs, inspiration coréenne

Coucou. Je vous propose aujourd’hui une petite recette simple et rapide, pour terminer un reste de riz qui traînerait dans votre frigo !

Il vous suffit de rassembler les ingrédients suivants : (pour 2 personnes)

-1 gros oignon

-2 portions de riz (comptez dans les 80 à 100 g cuits par personne)

-4 œufs

-poivre

-huile

Il suffit de faire revenir les oignons dans la poêle avec un peu d’huile d’olive ou de sésame.

Pendant ce temps, mélangez le riz déjà cuit, et les œufs dans un saladier. J’ai utilisé du riz complet rond, mais d’autres riz peuvent très bien convenir, comme le riz thaï !

Versez le mélange dans la poêle, avec les oignons, et remuez comme pour faire des œufs brouillés.

Laissez cuire pendant 3-4 minutes sans cesser de remuer, pour éviter que le mélange n’accroche.

Puis servez avec quelques légumes !

Yuki, resto japonais et coréen

J’aime beaucoup la cuisine asiatique, mais n’avais encore jamais testé le restaurant Yuki à Besançon (rue Richebourg). C’est lorsque les propriétaires ont ouvert une seconde adresse, toujours à Besançon, à Temis précisément, que j’ai sauté le pas !

Le resto était noté « végétariens bienvenus » sur Tripadvisor, donc j’étais tranquille !

View this post on Instagram

Yuki Temis

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Yuki est donc implanté en plein Temis, à proximité de nombreuses entreprises. Cela explique que le personnel s’engage à servir en 30 minutes max le midi. La salle est vraiment grande, et je dois dire que cela nous a un poil déçus, car nous nous attendions à quelque chose de plus « authentique ». Malgré tout, la déco est sympa, moderne et soignée.

Le jour de notre visite le 02/01, la salle était presque vide, donc ce n’était pas très représentatif je pense. Hors période de vacances, j’imagine que la salle est bien plus remplie !

Nous avons opté pour deux menus. Même en végétarien j’avais le choix, entre deux menus différents. J’ai choisi le bibimap, plat coréen que j’avais déjà pu déguster dans un autre restaurant. Mais avant cela, j’avais une double entrée, une soupe miso et une petite salade de choux. L’ensemble coûtait 16 €, un prix qui me semble tout à fait correct.

View this post on Instagram

Miso et salade de choux

A post shared by Ana (@chiarastory) on

J’ai trouvé que ces deux petits plats étaient goûteux, et j’ai particulièrement apprécié la salade de choux, même si je n’ai pas su identifier tous les ingrédients. J’aurais apprécié que la serveuse nous en dise un peu plus sur les plats.

Le service a été rapide, et sitôt nos entrées terminées, les plats nous ont été apportés. La serveuse nous a demandé si tout s’était bien passé. Et oui, c’était le cas 🙂

Le bibimap est présenté dans un bol en pierre chaude, et la serveuse l’a mélangé devant moi. C’est un mélange de riz, de légumes sautés et d’œuf, délicieusement épicé.

Je me suis bien régalée… L’ensemble était bien épicé, et j’ai pu rajouter un peu de piment en poudre, à disposition sur la table. La quantité était adaptée, ni trop peu ni trop !

Monsieur a apprécié son assiette de sushis, et les a trouvé corrects même s’ils n’étaient pas exceptionnels.

View this post on Instagram

Sushis et compagnie pour Monsieur.

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Un petit dessert ? Monsieur a hésité, et a fini par opter pour un palet au caramel glacé.  Celui-ci est arrivé très rapidement, accompagné d’une bonne dose de crème Chantilly et d’une cigarette russe. L’assiette faisait vraiment dessert tout prêt, à peine sorti du congélateur. En même temps… il est rare que les restos asiatiques proposent des desserts faits maison. Mais bon, pour le prix qui frôle les 5 € nous avons tout de même trouvé que c’était un peu bof.

View this post on Instagram

Dessert du Yuki

A post shared by Ana (@chiarastory) on

En conclusion, le Yuki permet de manger de bons petits plats sans se ruiner. Ce n’est pas une petite adresse authentique, mais plutôt un resto qui vise à servir rapidement un maximum de personnes. Amoureux des desserts, ce ne sera pas votre adresse de prédilection !

Je pense revenir plutôt un midi, en semaine, car pour le week-end en amoureux, je recherche plutôt la petite adresse plus intimiste.

Les prix sont accessibles. Mais nous n’avons pas commandé de café, car à 1.90 € la tasse cela nous semblait un poil excessif…

 

Les galettes de polenta Veggie de Bjorg

Depuis quelques années, le végétarisme est en odeur de sainteté. C’est la grande mode alimentaire, et on voit apparaître des gammes veggies chez la plupart des marques vendues en grandes surfaces.

A première vue, le phénomène est plutôt positif, car cela veut dire qu’il est plus facile de manger végétarien, que cela soit de façon ponctuelle ou que l’on adopte ce régime durablement.

Personnellement, je ne peux m’empêcher d’y voir aussi quelques inconvénients. En effet, de nombreuses marques ont mis sur le marché des gammes d’aliments pour végétariens, qui ne sont pas toujours super équilibrées… Et cela peut je pense, être problématique pour les nouveau adeptes de ce régime alimentaire, qui y auraient recours de façon trop confiante et systématique, sans se renseigner sur la diététique…

Un steak végétal ne vaut pas forcément un steak animal…

***

Bjorg n’a pas attendu que la mode s’installe pour se mette au diapason, et propose des produits végétariens depuis des lustres. J’ai l’habitude d’acheter les sachets de céréales micro-ondables et le tofu nature de cette marque. Je trouve ces produits pratiques, et tout à fait valables sur le plan nutritionnel.

Dernièrement la marque a étoffé son offre végétarienne.

De passage dans un Intermarché d’une région rurale, où je n’ai pas pu trouver mes produits habituels, j’ai décidé de tester la polenta sous forme de galettes, proposée par la marque…

View this post on Instagram

#bjorgveggie #vegetarien

A post shared by Ana (@chiarastory) on

J’ai opté pour celles aux épinards, au basilic et au lupin.

L’emballage indique « source de protéines » et « source de fibres »… Attention, personne n’a dit « riche en protéines ». Et en effet, il y a une nuance, car si on retourne le paquet pour lire les valeurs nutritives, on remarque que 100 grammes de produit apportent 3 grammes de protéines (94 kcalories, 2,6 g de matières grasses dont 0,3 g saturées, 13 grammes de glucides, dont 2 grammes de sucres, 3,2 grammes de fibres, et 0,78 grammes de sel).

J’ai failli reposer le produit, car je cherchais un produit qui m’apporterait ma ration de protéines pour le repas, mais finalement j’ai cédé à l’appel de la polenta…

Sachant qu’un steak de bœuf contient en moyenne 20-25 grammes de protéines aux 100 grammes, on voit vite que ces galettes ne sont pas vraiment un substitut pour végétariens en terme de protéines.

View this post on Instagram

Source de protéines… moui… #vegetarien

A post shared by Ana (@chiarastory) on

D’ailleurs, notons au passage qu’une galette fait 80 grammes, et non 100. Donc elle contient précisément 2,4 grammes de protéines… Alors vous me direz, on peut équilibrer son assiette et trouver des protéines ailleurs. Absolument, je suis tout à fait d’accord. Le tout est de savoir que cet aliment apporte avant tout des glucides, et que si l’on veut équilibrer son repas, il faudra ajouter une source de protéines.

Sur un repas, manquer de protéines par rapport aux apports journaliers recommandés n’a rien de dramatique. Mais si cela se répète trop souvent, cela peut être embêtant.

View this post on Instagram

Ok ce n'est pas appétissant!!

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Au dos du paquet, il est noté à propos du lupin, qu’il est une « excellente alternative aux protéines animales », et fait de cette galette de polenta une recette « idéale dans le cadre d’un repas végétarien ».

Je trouve que le discours est un peu trompeur, car si l’on se fie au texte, sans lire les valeurs nutritionnelles, on peut se dire que cette galette va remplacer la portion de viande d’un repas. Or, cette galette apporte avant tout des glucides. Elle prendra plutôt la place des féculents (pâtes, légumineuses, riz, autres céréales, pain). Et du coup je me dis, pourquoi axer le marketing sur les végétariens, puisque les sources de glucides végétales sont déjà ultra variées ?

Bon, j’arrête de critiquer, et je chauffe ma galette de polenta, au micro-onde et pas à la poêle comme le préconise l’emballage. C’est mon côté rebelle. Et vous pourrez bien me dire que le micro-onde est super dangereux pour la santé, je vous répondrai que le teflon des poêles aussi ! :-p

Comme je mange ma galette le soir, après une grosse séance de sport, j’ai à cœur d’équilibrer mon assiette, histoire de bien récupérer de mes efforts. Je choisis donc de me faire un wok de légumes, dans lequel j’ajoute des protéines de soja texturées, et comme on ne se refuse rien, je saupoudre l’ensemble de fruits secs ! Mmmm vous la sentez la régalade ?

View this post on Instagram

Bon app ! #vegetarien

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Franchement, c’est super bon ! Moi en tout cas, j’adore ces petites galettes ; mais en même temps je raffole de polenta, alors si en plus cela sent le basilic, donc par extension le pesto, je me pâme. En fait, on mange ici de la polenta au pesto, une sorte de condensé d’Italie…

La texture de la polenta est très lisse, beaucoup plus lisse que lorsque je prépare la polenta moi-même, et qu’il reste des petits grains si caractéristiques. Mais malgré tout, cela me plait bien…

Je conclus donc en vous disant que ces galettes sont tout à fait délicieuses et dépanne ntbien en cas de grosse flemme au moment de se faire à manger.

La liste des ingrédients est tout à fait correcte, sans trucs bizaroïdes, sans sucres ajoutés ni aucun ingrédient d’origine animale. La voici :

Polenta* 60% (eau, semoule de maïs*), légumes* (épinards* 12.1%, carottes*, oignons*), farine de lupin* 3.8%, basilic* 3.4%, semoule de maïs*, huile de tournesol*, flocons de pomme de terre*, sel marin, ail*, poivre noir*.

Donc aucune raison de se priver ! Seul point que je pense avoir déjà largement expliqué, mais sur lequel je tiens à conclure : ces galettes ne « remplacent » pas la portion de protéines !

Pizzeria del Arte, une expérience décevante

Récemment, j’ai mangé chez Pizzeria del Arte. Nous étions le lundi 30 avril, juste sur le pont du 1er mai, et il n’y avait pas d’autre resto ouvert sur mon secteur.

Je suis ressortie très déçue par mon plat de pâtes. Je vous la fais brève, j’avais demandé un plat de rigatoni primavera (aux légumes), en précisant que j’aurais voulu remplacer le beurre par de l’huile.

Ce n’était pas possible car la préparation était déjà faite, et qu’aucune modification n’était envisageable… Comprenez donc que le beurre était déjà incorporé aux légumes.
Pas possible non-plus d’obtenir des pâtes à la sauce tomate. « On n’a pas de sauce tomate »… Je me demande encore comment sont faites leurs pizze.

Quand je demande à la serveuse ce qu’elle peut me proposer de végétarien sans lait, la serveuse lève les yeux aux ciel, et me suggère « euh ba on a bien la sauce bolognaise, mais du coup il y a de la viande dedans… ». Je ne dis pas que tous les restos devraient proposer une option végétalienne. Mais dans un resto italien, je m’attends à pouvoir trouver un plat de pâtes aux légumes tout bête…

Bref, j’opte pour les pâtes au beurre et aux légumes, qui arrivent manifestement trop cuites. Certaines sont en mille morceaux, comme si on les avait oubliées sur le feu, et qu’elles avaient collé au fond de la casserole…

C’est bon malgré tout, mais pour près de 15 € franchement, cela fait un peu mal aux fesses.

La carbonara quant à elle, est faite à base de crème et de bacon… La vraie recette est élaborée à partir de pecorino et de joue de porc, mais certainement pas de crème et de bacon.

Bon. On ne s’indignera pas pendant 107 ans, mais il est clair que Del Arte est un restaurant auto-proclamé italien, qui n’a d’italien que le nom. Cela reste une chaîne, qui élabore des plats à partir d’ingrédients déjà transformés. Cela dépanne, mais je ne pense pas y retourner de si tôt. Basta cosi !

Pois chiche bien marketé

Avant, les pois chiches se trouvaient au rayon épicerie du monde, dans des boîtes sans ouverture faciles pour lesquelles il fallait retrouver son ouvre-boîte rouillé au fond des placards. On les cherchait dans les rayonnages du supermarché, quand on prévoyait de préparer un couscous, donc tous les 36 du mois.

Bon, il y avait bien quelques boîtes de marques de distributeur au rayon des conserves « classiques » mais seuls les habitués les voyaient, à côté des stars du rayon, que sont les haricots verts, et autres lentilles.

Mais cette époque est résolue. En 2018, le végétarisme est devenu TENDANCE. On ne devient pas forcément tous végétariens, faut pas déconner. Mais on opte pour le flexitarisme, un végétarisme « moins extrême » peut-on lire régulièrement (no comment), qui se résume par le fait de manger moins de produits carnés…

Je ne suis pas convaincue par la nécessité d’inventer un terme pour définir ce régime omnivore, mais je crois qu’une autre tendance de notre époque est aussi d’inventer des mots. Alors pourquoi pas !

pois.pngSi le fait de diversifier son alimentation, et d’introduire plus de protéines végétales me semble être une excellente idée (merci de relire cette phrase lentement, avant de laisser un commentaire désagréable), pour nous, pour la planète, pour les animaux, j’ai plus de mal à cautionner l’apparition de certains produits étiquetés « végétariens » et donc, vendus plus chers.

Alors que la grosse boîte de pois chiches coûte à peine 76 centimes (captures d’écran issues du site Leclerc Drive), soit 1,43 € le kilos, on peut acheter la même chose, c’est à dire des pois chiches dans de l’eau salée pour… 7 € le kilo chez Bonduelle.

7 € le kilo. Vous avez bien lu.

Chacun achète bien ce qu’il veut, et les marques seraient bien bêtes de se priver d’en profiter, puisqu’il y a visiblement des acheteurs pour ces pois chiches tendance. Mais que l’on ne vienne pas me dire que le végétarisme est cher. Merci 🙂

 

N.B. : J’aurais pu faire le même article sur les haricots rouges. Mais j’avais envie de pois chiches aujourd’hui.

Va Piano – Lyon Confluence

Grâce à un jeu concours organisé par Va Piano sur les réseaux sociaux, j’avais remporté un bon pour un repas complet dans l’un de leur resto au choix, valable pour non pas deux, mais quatre personnes ! Super cadeau, n’est-ce pas ?

Nous avons donc organisé une petite virée lyonnaise afin d’en profiter…

View this post on Instagram

On s'est régalé ! #italianfood #pasta #pizza @vapiano_fr

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Le resto de Lyon se trouve dans le centre commercial de la Confluence.

*

C’est meilleur quand on prend son temps…

 » Chi va piano va sano e va lontano  » dit le célèbre proverbe italien. Autrement dit, qui prend son temps va loin, et sans problèmes… ou encore autrement dit « Qui veut voyager loin ménage sa monture ».

C’est toute la philosophie des restaurants Va Piano qui se trouve résumée dans ces quelques mots. Chez Va Piano, on mange bien, et pour cela on prend son temps. Certes, le premier restaurant a ouvert à Hambourg, et la chaîne n’est donc pas italienne comme son nom pourrait le laisser penser. Mais cela n’empêche que chez Va Piano, on mange italien, et même « à l’italienne ». Manger à l’italienne, ce n’est pas juste apprécier une pizza ou une assiette de pasta. C’est aussi et surtout, prendre le temps de partager un bon moment avec ses proches et savourer des ingrédients souvent simples, et qualitatifs le tout installés autour de grandes tables en chêne.

D’ailleurs ici, les tables sont immenses, pour que l’on puisse venir en famille, ou s’installer à côté d’autres personnes et éventuellement échanger quelques mots.

Chez Va Piano on commence par se présenter à un comptoir d’accueil, où l’on reçoit chacun un badge magnétique, qui permettra de suivre les commandes et de régler l’addition en fin de repas.

Ensuite, on choisir de se diriger vers le comptoir qui nous attire le plus, selon l’envie :

Pasta ? pizza ? risotto ?

Il y en a pour tous les goûts. Des pictogrammes aident à identifier rapidement les plats végétariens et/ou sans lactose/gluten. C’est pratique !

Lyon

J’ai opté pour des pâtes à la sauce tomate… le summum de la nourriture simple & délicieuse, n’est-ce pas ? J’ai choisi mes pâtes ; des campanelle fraîches, faites sur place. D’ailleurs, vous pouvez regarder les cuistos qui préparent les pâtes derrière des baies vitrées, tout comme vous pouvez suivre la fabrication des pâtes à pizza !

J’aurais bien aimé manger des pâtes complètes, mais lors de notre visite il n’y en avait plus, donc je me suis rabattue sur des pâtes blanches.

Le cuisto a lancé la cuisson de mes pâtes et a préparé la sauce sous mes yeux. Originalité chez Va Piano, on peut demander à ajouter ou retirer des ingrédients, sans aucun souci. C’est même tout le concept du resto. Je n’ai pas modifié ma recette, et ai donc goûté la sauce à base de tomates cerises et d’oignon. C’était délicieux.

La cuisson des pâtes étaient parfaite également, al dente. Et croyez-moi, en matière de pâtes je suis plutôt exigeante. :-p

Nous avons visité le resto mi-janvier, juste avant que les plats de fêtes ne soient retirés de la carte. Du coup, certains ont craqué pour les recettes en édition limitée… Ici vous pouvez voir la pasta Langoustine (Chair de homard et julienne de chou vert déglacée au prosecco et jus de yuzu, bisque de homard, pomme granny smith et citron vert)… originale, non ?

Mon voisin a opté pour un plat de lasagne, joliment présenté, et selon ses dires aussi délicieux que joli… Il n’en a pas laissé une seule petite trace dans le plat !

Côté pizze, Va Piano les prépare avec une pâte fine, faite maison comme je vous l’ai écrit plus haut. Malgré tout, il a fallu aider notre amie à la terminer, car elle était assez consistante !

Nous avions un dessert inclut par personne, et j’ai opté pour le thé gourmand, avec un thé noir aux épices et au cacao qui m’a beaucoup plu… Le thé gourmand est accompagné d’un biscuit à l’amande, et d’un dessert au choix, petit format (une panna cotta, un tiramisù…).

Je n’ai pas mangé mes desserts, mais croyez-moi, ceux-ci n’ont pas été perdus, loin de là !

Le gâteau Death by Chocolate a l’air tout petit comme cela… et pourtant, il porte bien son nom (Mort par le chocolat !!) selon la gourmande qui l’a mangé !

La tarte au citron a également fait un heureux, tout comme le tiramisù !

View this post on Instagram

#Tiramisù #VaPianoLyon #dessert #italianFood @vapiano_fr

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Nous avons fait assiettes nettes et sommes repartis ravis après cette pause aussi agréable que revigorante.

Côté tarifs, on mange pour environ 14-15 € le plat, et 6 € de dessert. C’est donc abordable, pour de la nourriture simple et goûteuse, servie dans un environnement soigné.

Lyon

Assiette nette !

Si vous voulez plus d’infos, c’est par ici : VA PIANO

Naturone – resto Vegan à Piacenza

Tous les restos végétariens que j’avais trouvé sur le net étaient fermés pour congés le jour de notre visite. J’avais eu du mal à dénicher Naturone et j’avais peur que cela soit mauvais signe.

Première précision, ce resto s’appelle « Naturone » et cela se lit « natouroné » et non « nature one » comme mon homme le pensait, à l’anglaise. Il se trouve en Italie, dans le ville de Piacenza (Emilie-Romagne).

J’avais donc envoyé un message Facebook la veille pour vérifier qu’il existait toujours. On m’avait répondu rapidement en me précisant que oui il serait bien ouvert !

Naturone Piacenza (1)

Naturone est en fait un magasin bio qui propose des plats à déguster sur place ou à emporter.

On peut y faire son shopping et acheter de la pâte de sésame, des flocons d’avoine, de la sauce soja, du tofu, du seitan…

La boutique se trouve Via Dante Alighieri, en bordure du centre ville de Piacenza. Le stationnement dans la rue adjacente est limité à 30 minutes. Mais nous avons trouvé un parking a priori gratuit à cinquante mètres et coup de bol, il restait une place !

Couscous végétarien, polpette aux aubergines, farro aux légumes, tofu fumé pané, haricots verts, le choix est vaste et l’on peut prendre un peu de tout pour un prix fort correct.

https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/36069869711/in/album-72157684497522450/

Les prix justement, ne sont pas notés mais il y en a pour 12 à 17 € le kilos environ, selon les plats ; 25 € pour le gâteau servi ce jour là. Nous avons mangé à deux pour 14 € et vu que nous marchions toute la journée, je peux vous dire que nous avions pris une belle grosse assiette chacun !

Les vendeuses étaient super sympathiques et ont fait leur maximum pour nous détailler les plats.

IMG_6704

Nous nous sommes régalés. J’ai adoré la polpetta et mon homme a savouré son tofu fumé. Nous avons tellement aimé que Monsieur a proposé d’y retourner le soir même !

Vu que l’endroit ferme à 19 h 30, nous avons opté pour l’offre à emporter. À noter, l’établissement fait 5 % de remise si vous apportez vos contenants !

IMG_6703

L’homme a pris du gâteau vegan, une sorte de tiramisù. J’ai goûté et ai trouvé cela exquis. Lui a ajouté du sucre… Mais bon, j’ai apprécié qu’à la base le gâteau ne soit pas sucré car on pouvait sucrer à sa convenance. Pour moi le cacao aurait suffit !

La soupe de courgette à la menthe était délicieuse. Comme je l’ai prise à emporter, je l’ai mise au freezer avant de la manger. C’était exquis !

IMG_6702

Seul petit point d’amélioration, les repas sur place sont servis dans des assiettes en plastique avec des couverts jetables. Ce n’est pas super écolo même si je comprends le côté pratique.

La Faim des Haricots, le buffet végétarien de Toulouse

Quand je me rends dans une ville inconnue, j’ai un petit rituel, qui consiste à y tester au moins un resto végétarien ! De passage à Toulouse, j’avais donc préparé ma venue en consultant les sites d’avis, comme Tripadvisor, et les réseaux sociaux. Un nom revenait souvent : la Faim des Haricots.

Le site internet ne paye pas de mine. On ne peut même pas trouver un mail, pour envoyer un message et demander des informations…

http://lafaimdesharicots.fr/

Mais une fois sur place, nos amis toulousains nous ont dit avoir déjà testé ce restaurant, et apprécié !

*

View this post on Instagram

#lafaimdesharicots resto veggie à #toulouse ! #vegetarien

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Donc nous y sommes allés, un samedi midi. La Faim des Haricots se trouve au cœur de la ville :

3 Rue du Puits Vert, 31000 Toulouse

Il est niché dans une petite rue étroite. A priori, le stationnement à proximité est compliqué. Je dis a priori, car nous étions à pieds, et n’avons donc pas eu à chercher de solution de stationnement. Mais à vue de nez, je dirais que c’est plutôt un endroit accessible à pieds !

Malgré le temps plutôt gris, le petit resto était rempli ! Il faut dire que l’endroit est exigu. Je ne saurais vous dire quelle est la capacité, car nous étions dans la salle du haut, et qu’il semble y avoir des places au sous-sol… En tout cas, dès qu’une table se libérait, elle était de suite nettoyée et de nouveaux convives prenaient place !

A noter, il y avait des personnes qui venaient avec des poussettes, et avaient du mal à les caser dans le restaurant, à cause du manque de place justement. Mais pour les plus malchanceux, qui ne trouvent pas de table, il reste l’option d’emporter les plats !

A noter : Le resto n’accepte pas les réservations le samedi.

*

Un buffet, deux buffets… le tout à volonté !

Voici les tarifs :

  • 1 buffet : 11,90 €
  • 2 buffets : 12,90 €
  • 3 buffets : 13,90 €
  • 4 buffets : 14,90 €
  • 5 buffets : 15,90 €

Ce resto fonctionne avec un système de buffet. L’on a des crudités, des tartes salées, un plat du jour, et des desserts. En hiver il y a même de la soupe. On choisit combien de choix l’on veut « débloquer » ; par exemple, les crudités et les desserts, ou les tartes salées, et le plat du jour, et l’on se sert à volonté au sein des catégories choisies.

Si je prends crudités + desserts, cela fait 2 buffets, et je paye 12,90 €, pour me servir et resservir à volonté dans ces deux buffets.

View this post on Instagram

#lafaimdesharicots #toulouse #veganfood

A post shared by Ana (@chiarastory) on

 

Une possibilité de manger végétaLien ?

Les tartes salées contiennent toutes du lait, donc j’ai dû me résigner à ne pas en prendre, mais malgré tout, je me suis régalée avec le buffet de crudités ! J’ai pu savourer des pois chiches en salade, du houmous, des croûtons grillés, des nouilles chinoises, des haricots à l’huile de sésame, des carottes râpées toutes simples mais délicieuses, du quinoa, une salade de chou et de pomme, du gazpacho bien relevé !

L’homme avait opté pour les tartes, et a adoré la tarte forestière aux champignons ! Le gourmand avait choisi de finir son repas par un passage au buffet des desserts, et a goûté différentes douceurs, comme le gâteau au chocolat et sa crème anglaise, mais aussi la salade de fruits…

Le buffet est bien agencé, avec des petites étiquettes qui listent les ingrédients et indiquent ce qui est végétalien, ce qui contient du lait, etc… On ne peut pas se tromper !

Il propose aussi des formules le midi, incluant des buffets, une boisson, et même le café. Pour ma part, j’ai pu terminer le repas avec un thé, comme j’en ai l’habitude !

Nous avons tous apprécié notre repas, et été ravis du rapport qualité-prix que l’on qualifie sans hésitation d’excellent. Les plats sont simples, sans chichis. Mais ils ont tous un petit quelque chose qui les rend délicieux. Une salade de chou à la pomme, c’est tout bête à préparer, mais il faut y penser…

Le service est très correct, souriant, efficace. Et finalement, en voyant l’affluence, nous avons vite compris pourquoi le resto ne s’embêtait pas à avoir un site internet à jour, et une page Facebook !

Nous avons très bien mangé, sans nous ruiner. Le seul inconvénient de ce resto est donc… de se trouver si loin de chez nous. 🙂

 

Albi – Le Tournesol

Le Tournesol est un restaurant 100 % végétarien, situé en plein cœur d’Albi, dans une petite rue tranquille.

11 Rue de l’Ort en Salvy, 81000 Albi

05 63 38 38 14

L’établissement est ouvert midi et soir, du lundi au samedi.

Il est donc fermé le dimanche.

Bien que la salle soit assez grande, la terrasse est elle plutôt riquiqui, donc je vous conseillerais de réserver si vous souhaitez être sûrs de manger dehors !
Nous sommes arrivés à 13 h 20 un vendredi, donc nous avons facilement trouvé une table !

On nous a rapidement apporté les menus et nous avons choisi :

-une salade de cabécou

-un gratin de polenta avec lentilles et boulgour

un chili sin carne aux galettes de maïs <– ça c’est moi 😉

J’ai été un peu déçue que l’accueil ne soit pas plus chaleureux. Je suis probablement un peu nunuche, mais lorsque je vais au resto, je suis contente, et j’aime sentir que les personnes qui vont nous servir sont un minimum contentes d’être là également…

Là, c’était poli sans plus. On nous a remis les menus sans prendre le temps de nous expliquer un peu les choses. Peut-être était-ce parce-qu’il était déjà 13 h 20 et que l’établissement ferme à 14 h 00 ?

Dans ce genre de resto, je m’attends à ce que l’on m’indique quels plats sont végétaLiens… Ce ne fut pas le cas. Mais bon, nous avons cherché par nous-mêmes et demandé des précisions au moment de la commande.

View this post on Instagram

#chili sin carne (#vegetarien ) mangé à #albi

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Désolée, la photo de mon plat est floue… mais bon, on voit l’essentiel ! L’assiette était bien remplie, avec un délicieux chili bien relevé, du boulgour, et deux galettes de maïs super moelleuses. 
Les plats sont arrivés rapidement.
Les salades étaient un peu chiches, tandis que les plats (polenta et chili) étaient à l’inverse fort copieux. Les hommes ont donc mangé du pain complet en bonus !

 

View this post on Instagram

#salade de #cabebou #Albi

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Oui l’assiette est bien remplie, mais à part une tranche de pain toastée et un peu de fromage de chèvre, elle contient surtout de la salade, qui ne nourrit pas son homme.^^

 

View this post on Instagram

#polenta #vegetarien #Albi

A post shared by Ana (@chiarastory) on

La polenta était bien plus consistante !
Nous avons enchaîné sur les desserts et le thé pour moi. La tarte au citron meringuée a convaincu, tout comme le gâteau au chocolat servi avec de la crème anglaise. On pouvait choisir une part complète ou une demie.
En thé, j’ai eu un sachet Lipton… Mouof. Un bon thé en vrac m’aurait fait plus plaisir, mais on ne va pas chipoter.
Nous avons assez bien mangé, avec le seul bémol de constater que selon le plat choisi, la consistance varie beaucoup. On aurait pu attendre un peu plus de choses dans la salade, au moins une seconde tartine de cabecou !
Autre petit point d’amélioration, le menu n’indiquait pas les plats vegan, et il fallait donc se renseigner à la commande. C’est moins pratique pour faire son choix.

Le service était correct, selon les personnes qui se sont occupées de nous et qui n’étaient pas forcément aussi sympas les unes et les autres !

L’addition ?

Je vous la fais de mémoire, donc il se peut que je me trompe légèrement…
Nous avons payé 10,80 € par plat, puis 6 € et des brouettes par dessert (la moitié pour une demie part), et 3,50 € le thé.

Bilan mitigé pour cette adresse, qui reste une référence, car les resto VG ne courent pas (encore) les rues à Albi. Et vous, vous connaissiez ? 🙂

 

View this post on Instagram

Resto #vegetarien à #Albi

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Si vous avez des noms de restos qui proposent des plats végétariens dans votre ville, n’hésitez pas à me les présenter en commentaires. On ne sait jamais où un week-end peut nous mener ! 🙂