Cueillette de mots

Je déteste devoir recourir au dictionnaire de façon régulière pour comprendre une lecture. Cela coupe l’histoire et empêche de se plonger pleinement dans le récit. En revanche, j’aime beaucoup trouver par ci par là, un mot nouveau, que j’ajoute dans mon panier virtuel, sur ma liseuse. 🙂

En voici quelques-uns, issus du roman Partir de Lucien Rigolini :

 

Prodrome

Prodrome.jpg

 

Vomitoire

Lucien Rigolini emploie se terme lorsque ses personnages visitent le Colisée de Rome.

Définition de l’Internaute : Dans l’antiquité romaine, passage très large qui permet aux spectateurs d’entrer et de sortir facilement des amphithéâtres.

On imagine bien les gens qui sortent du Colisée, comme une coulée de lave, ou comme… du vomis ! Amis de la poésie, bonjour !

 

Narthex

Nous sommes toujours à Rome, et l’auteur nous fait visiter des basiliques…

Wikipédia nous renseigne sur ce terme d’architecture : Le narthex (du grec narthêx, « férule » puis cassette faite avec les tiges de férule, puis, par analogie, portique), appelé parfois antéglise ou avant-nef, est un portique interne ménagé à l’entrée de certaines églises paléochrétiennes ou médiévales.

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Nous voilà un peu moins bêtes qu’avant (vous aussi ?).

🙂

N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire (ou un gros) pour m’indiquer si ce billet vous a plu, et si vous avez appris des choses ! 🙂

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Partir – Lucien Rigolini

C’est par le biais des partenariats proposés sur Livraddict, que j’ai reçu mon exemplaire numérique du roman Partir, de Lucien Rigolini.

Le résumé proposé par la maison d’auto-édition Librinova avait aiguisé ma curiosité, et j’avais cliqué pour demander mon ebook…

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J'adore 🙂 #xmas

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De quoi parle ce livre ?

Ce roman nous présente Paul, alors qu’il entreprend d’escalader le Mont Blanc avec son guide.

Paul est bon skieur, et il souhaite réaliser son rêve, celui de gravir le sommet pour ensuite redescendre à ski, par la face nord.

Mais ne vous y méprenez pas, Partir n’est pas un roman sur la montagne… Non. Enfin, pas que !

Pendant son périple, Paul pense énormément. Au centre de ses pensées, il y a sa femme, Marielle, dont il est éperdument amoureux.

Au début du roman, nous en savons très très peu sur elle, et l’auteur délivre quelques détails de façon homéopathique. Nous sentons qu’il y a quelque chose de douloureux dans le cœur de Paul, sans savoir précisément quoi…

Tout comme son guide, qui le questionne poliment mais n’ose pas trop insister, nous attendons d’en découvrir un peu plus, et de comprendre ce que cache le personnage principal…

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#livre #roman #lecture #ebook

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J’avais lu un autre livre qui situait son action à la montagne. Il s’agissait de La Voie Marion de Jean-Philippe Mégnin. J’avais adoré cette histoire d’amour sur fond de sommets enneigés, et me réjouissais de retrouver un décor similaire. Mes attentes ont été comblées dès les premières pages de Partir, car on se retrouve de suite immergés dans les Alpes.

J’ai beau ne pas être une montagnarde et avoir skié une seule fois dans ma vie (et encore, plus sur les fesses que sur mes skis), j’ai eu énormément de plaisir à suivre Paul et son guide dans les paysages enneigés.

J’ai trouvé l’écriture de Lucien Rigolini très agréable. J’ai juste regretté que les dialogues soient parfois un peu trop soutenus. Ce n’était pas un problème de compréhension, mais plutôt de réalisme. Quand les personnages discutent entre eux, ils emploient des tournures de phrases et du vocabulaire ampoulés, que l’on imagine assez peu à l’oral. Et puis, ils s’expriment tous dans ce même style soutenu, ce qui donne une certaine homogénéité assez peu crédible.

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Heureusement, l’histoire particulièrement intéressante m’a fait passer ce petit point négatif au second plan…

Il faut dire que Partir nous emmène également à Rome, et que c’est très bien tombé, car j’avais moi-aussi une escapade italienne de prévue. Et du coup, j’ai pu « pré-visiter » la capitale italienne avec les héros du livre.

Nous partons dans les souvenirs de Paul, et revivons son histoire d’amour avec Marielle, et notamment leur voyage de noce à Rome, et l’une de leur escapade à Venise…

Paul fait visiter la ville éternelle à sa femme, et lui raconte des anecdote sur les principaux monuments. J’avais envie (et ne m’en suis pas privée) de tout surligner !

Il y a comme une sorte de petit guide au sein même du roman. Cela m’a vraiment plu !

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A part la critique sur le style un peu trop soutenu à mon goût, je dois aussi souligner le fait que j’ai sauté quelques passages à la fin du roman. En effet, après avoir eu la vision de Paul, nous découvrons le point de vue de Marielle. La construction est intéressante, et j’ai aimé avoir les deux versions, mais par moment, j’avais l’impression de relire exactement la même chose que la veille. Donc j’ai accéléré jusqu’au passage suivant.

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Ce fut néanmoins une très belle découverte que ce roman, même si pour une fois, j’avais deviné la fin (c’est rare !!) et je vous invite vivement à le découvrir à votre tour… En attendant, je vous donne un petit extrait, comme une mise en bouche, sensée vous donner envie de vous lancer dans la lecture de cet ouvrage !

Et je remercier Librinova pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce livre !

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C’était terrible en effet cette manie qu’il avait de se préoccuper à contre temps de choses sans importance sur le moment. […] La plupart du temps d’ailleurs, ce qu’il redoutait ne se produisait jamais, mais en attendant cela l’empêchait de profiter pleinement […].

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Il pensait qu’il allait reconstituer avec sa bien-aimée la bulle dans laquelle, enfant, il s’isolait pour se préserver des vicissitudes du monde extérieur. »

 

@bientôt !