Musée National du Cinéma – Turin

Le musée national du cinéma se situe dans le bâtiment probablement le plus connu de Turin, la mole. C’est pratique car on le repère de loin.

La mole Antonelliana est un bâtiment en forme de dôme, qui culmine à plus de 167 mètres. Sa construction a débuté en 1863.

Initialement, elle devait être un lieu de culte pour la communauté juive, mais le chantier a pris du retard, les coûts ont augmentés, et finalement la communauté juive a décidé de faire poser un toit provisoire le temps de la suspension des travaux… La synagogue fut bâtie sur un autre terrain, et le projet d’Antonelli, l’architecte à qui l’on doit la mole, repartit sous l’impulsion du nouvel acquéreur : la ville de Turin.

Le bâtiment a abrité successivement le musée du Rissorgimento , et le musée du Cinéma, à partir de 1990.

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La mole telle que l’on peut la voir actuellement, a beaucoup évolué depuis sa création. Elle dispose désormais d’une structure de poteaux et de poutres, que l’architecte Antonelli n’aurait pas souhaité, mais qui permet d’assurer la stabilité du bâtiment, et d’éviter les oscillations.

Un ascenseur qui effectue la montée en 59 secondes a été installé lors de la rénovation dans les années 1990. C’est cet ascenseur que nous prenons actuellement pour rejoindre le belvédère, en traversant les 5 étages d’exposition. L’ascenseur est bien-entendu vitré, et permet de regarder les collections exposées avant de les découvrir plus en détail lors de la visite du musée.

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Musée National du Cinema #Torino

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Je pensais naïvement que le musée serait moins fréquenté en cette période particulière, et que la file d’attente ne durerait pas trop… J’avais partiellement raison. En effet, nous étions peu nombreux, mais comme les effectifs à l’intérieur étaient limités, il a fallu poireauter pas loin de 2 heures, en plein soleil… (nous prenions l’ascenseur par groupes de 5 maximum, et sans mélanger les familles).

A noter, l’attente concerne uniquement le belvédère, pour visiter le musée, on entrait sans aucun problème.

Une fois en haut, après avoir signé une décharge attestant que je ne me sentais pas malade, pas fiévreuse, etc… je n’ai pas regretté d’avoir patienté aussi longtemps. Cela en valait la peine !

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#Torino d'en haut 😎

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En cette période de covid, certaines salles du musée sont fermées et les écrans tactiles coupés. Le tarif réduit s’applique donc automatiquement.
Nous avons payé 9 euros par personne.

Le musée est superbe. Je pense que j’aurais plus apprécié si je n’avais pas rôti au soleil juste avant. J’étais fatigué en entrant, et n’ai pas pleinement profité. Mais malgré tout, ce fut une très belle visite. Elle a commence par les origines du cinéma, ce qui existait avant. Par exemple nous avons pu observer des petites machines qui servaient à visionner des images les unes à la suite des autres, pour former une courte animation.

Puis différentes salles présentent des films cultes, exposent des affiches, des accessoires autour du cinéma.

Il y a toute une partie sur les costumes de cinéma. Ceux ci sont présentés sans vitrine ni plexiglass. On peut voir les étoffes en vrai, de tout près.

J’ai été un poil déçue car je n’ai pas retrouvé de films que je connaissais vraiment.
Je m’attendais à voir des images d’acteurs italiens que je connais et apprécie. J’ai repéré la robe de Giovanna Mezziogiorno dans Vincere, mais c’est à peu près le seul film que j’avais vu.

Finalement le musée évoque plutôt les films anciens, les westerns spaghetti, et films des années 60.Cela manque un peu de Monica Bellucci et de Nanni Moretti (mème s’il y a une petite salle consacrée au réalisteur). Néanmoins, le lieu est superbe et la façon dont les contenus sont présentés vaut vraiment le coup d’oeil. La grande salle en bas, dans laquelle le visiteur est invité à s’étendre dans un fauteuil de cinéma allongé est absolument parfaite. On peut y voir des extraits de film, et admirer les costumes exposés tout autour. J’aurais pu y rester une heure !

 

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Turin, ça se visite ?

Lorsque l’on évoque l’Italie, les mêmes villes reviennent souvent dans la bouche des gens : Florence, Pise, Venise, Rome… On pense assez rarement à Turin pour le tourisme ; éventuellement à sa voisine, Milan…

Turin n’est pas traditionnellement une ville touristique. Elle a un passé très industriel, intimement lié à FIAT (Fabbrica Italiana Automobili Torino). Longtemps, les gens venaient à Turin pour trouver un emploi, pas pour visiter.

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J’avais visité Turin il y a quelques années, sur une seule journée. La ville m’avait moyennement plu. J’en avaissurtout gardé un souvenir gourmand, puisque j’avais mangé dans un fast food au pied de la mole, le monument le plus connu. Je me rappelle encore de mon burger artisanal au guacamole… Mais Beats (c’était le nom du fast food n’est plus).

Pour le reste, Turin m’était apparue sale, taguée et plutôt stressante, pas du tout en accord avec l’image de dolce vita italienne.

Mais parfois on peut se faire une opinion erronée d’une ville… Et une seconde visite peut permettre de rectifier le tir !

Cette année, j’avais envie de découvrir le musée de l’automobile, qui se trouve à Turin même, dans le quartier de la stazione Lingotto.

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Go go go #Torino !

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Gare d’Asti

Depuis Asti, le train régional desservait la gare de Lingotto, de façon régulière. Turin Lingotto est une gare secondaire, la principale étant Porta Nuova. Du coup, l’on arrive pas en plein centre, mais en périphérie de la ville, dans un quartier un peu tristounet.

Il faut ensuite emprunter la passerelle olympique, qui a été installée pour les JO de Turin, en 2006. Elle enjambe la gare de triage et se reconnait de loin à son arche rouge. C’est une passerelle piétonne.

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Passerelle olympique de #Torino

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Avouez, on dirait le Golden Gate… avec un peu d’imagination ! :-p

 

Le quartier à proximité de la passerelle

Cette visite a été pensée autour de la visite du musée. J’avais prévu d’arriver à l’ouverture, de visiter tranquillement et d’aviser ensuite… La visite du musée a finalement pris plus de trois heures ! Ensuite après un petit pic-nique (à l’arrache à côté d’un supermarché dans un coin paumé. C’est ça aussi les vacances !) j’ai enchaîné sur le visite du centre ville, avec étape métro (j’aime bien tester les métros quand je visite des villes qui en ont un !), et flâné.

Enfin. « Flâné » n’est pas forcément un terme adapté à Turin.

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#metro #Turin #torino

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Le ticket de métro est à 1,50 € et sur les stations que j’ai fréquentées, je l’ai trouvé très propre…

La ville est très industrielle. Je ne dirais pas qu’elle est moche, mais comparée à la moyenne des autres villes italiennes, je la trouve assez commune… Pas vraiment jolie.

Il y a de jolies choses. Mais l’ensemble n’est pas beau.

On voit des câbles de tram dans tous les sens. Cela manque d’arbres sur les places et globalement on sent que les turinois vivent probablement moins sur les places que les milanais par exemple… Nous n’avons pas ressenti un effort particulier pour rendre les rues agréables.

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Piazza San Carlo

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Piazza Vittorio Veneto

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Piazza Castello

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Piazza Castello

Les places sont immenses, et souvent il y a de grandes terrasses avec des dizaines de chaises. Donc j’imagine que lorsque les turinois ne sont pas en vacances, ces places sont fréquentées. Mais malgré tout, on se sent dans une grande ville impersonnelle. Vous me direz « normal, c’est une grande ville ! ». Je vous répondrai « Et Milan alors ?!! ». Milan est beaucoup plus jolie. Lancez-moi des tomates si vous voulez. Je maintiens.

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Oui mais il y a un beau château…

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Et un opéra…

Mais alors, je n’ai pas apprécié la visite ?

Siiii… J’ai aimé revoir la mole, jouer autour des fontaines de la place du Château (piazza Castello), regarder passer les trams vintage, et les enfants courir après les bulles de savon… mais un après-midi a suffit pour profiter de la ville. Il n’y avait pas une jolie chose à regarder tous les dix mètres.

La ville m’a semblé intéressante pour ses musées, par pour la flânerie.

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Ah, ça c’était beau par contre !

J’avais cherché s’il était possible de parcourir Turin en vélo. Mais il fallait appeler l’entreprise de location pour réserver et comme l’idée ne m’a effleuré l’esprit qu’à 23 h 00 la veille, c’était râpé.

Mais finalement, le lendemain j’ai pu constater qu’il y avait assez peu de cyclistes à Turin, et que les pistes cyclables n’étaient pas forcément topissimes.

Oui Turin se visite. Oui il y a des musées, des églises, des terrasses où boire de bons cafés. Mais la ville dans son ensemble, est plutôt grise et je n’ai pas eu le sentiment qu’il était plaisant d’y vivre…

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J’ai aimé admirer les façades des églises jumelles, San Carlo et Santa Christina, sur la place San Carlo. Elles étaient fermées lors de notre visite, donc nous n’avons pas pu voir l’intérieur.

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En revanche, j’ai pu entrer dans la Chiesa della Grand Madre, une église toute ronde qui rappelle le Panthéon de Rome ! On y accède notamment par le pont Vittorio Emmanuele I, juste en face. C’est le pont le plus ancien de Turin ; commandé par Napoléon Ier, en 1807.

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Dans l’église, on peut voir une sorte de puis, dans lequel les visiteurs jettent une pièce, par superstition. Sous ce puis, sont enterrés de nombreux défunts ayant trouvé la mort pendant la première guerre mondiale.

Et puis bien-sûr, sur le parvis, il faut prendre le temps de profiter de la vue… Au bout du pont, la via Pô longe la place Vittorio Veneto, la plus grande piazza de Turin.

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Je ne suis pas retournée au Duomo, que j’avais déjà visité il y a trois ans. Mais j’ai pris un bon café glacé au pied de la mole, le monument emblématique de la ville…

La mole, quelle est belle ! On dirait une espèce de grosse cloche, posée là au milieu de la ville. Elle abrite le musée du cinéma, sous son dôme de 167,5 mètres… Elle ne vous dit rien ? Regardez un peu votre monnaie. Sur les pièces de 2 centimes italiennes, en euros donc, c’est elle qui est représentée !

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Le retour vers Asti s’est fait depuis la gare Porta Nuova, plus jolie que celle de Lingotto…

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Vous l’aurez compris, Turin n’est pas ma ville préférée d’Italie. Néanmoins, j’envisagerais d’y retourner pour visiter le musée du cinéma dans la mole. Loin de moi l’idée de vous dissuader de visiter Turin. La preuve, j’y suis allée deux fois et compte y repasser !

Asti, au musée !

Les musées, en général ce n’est pas ma tasse de thé… Quand je visite une ville, j’ai plutôt tendance à m’intéresser aux balades en extérieur, aux vieilles pierres, aux jardins botaniques, aux terrasses s’il fait suffisamment beau, et après pourquoi pas aux magasins ! J’avoue que généralement, les visites de musées passent à la trappe…

Sauf qu’à Asti, nous avions un billet cumulatif pour découvrir la Tour qui domine la ville, et différents musées. Alors tant qu’à faire, nous sommes allés au Palazzo Mazzetti.

L’adresse ? Corso Vittorio Alfieri 357

C’est en plein centre ville, donc très facile d’accès, et bien indiqué !

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Premier détail qui a son importance, et que je souhaite donc souligner : l’accueil est réellement parfait. Nous avons acheté nos billets auprès d’une dame fort souriante, qui nous a accueillis de façon ultra sympathique. Quand nous sommes repartis, sa collègue et elle-même nous ont souhaité une bonne journée, et quand nous avons dit « merci » pour la visite, elles nous ont répondu que c’était elles qui nous remerciaient. Cela peut sembler basique, et pourtant, nous avons réellement été impressionnés par cet accueil !

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Le musée est installé dans un somptueux palais baroque. Ainsi, il y a autant à voir aux murs qu’au sol, ou encore aux plafonds.

En entrant dans le salon d’honneur, on découvre La Femme, un impressionnant tableau de Giacomo Grosso (Torino, 1860-1938) réalisé en 1895.Cet artiste a fait sa spécialité des portraits de femmes habillées de façon très raffinée et luxueuse.

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Dans le musée, l’on peut admirer des tableaux de différents styles et époques, mais également des meubles anciens, des sculptures, et le palais en lui-même.

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Ci-dessus, la salle du Zodiaque : les portraits au mur sont de Salvatore Bianchi (1653 – 1727). Le canapé est d’époque pré-Ikéa, et plus précisément, du XVIIIème siècle.

On ne nous dit rien sur le parquet mais quand-même… Je trouve qu’il mérite qu’on s’y intéresse aussi, non ? 🙂

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Et hop, une petite porte dorée, avec les emblèmes de la famille Della Rovere. Vous voyez les chênes ? Logique, puisque « Rovere » signifie « chêne » en italien !

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La galerie Mazzetti m’a bien plu aussi… Stucs, marbres, sculptures, portraits, on est loin de la décoration zen dans cette pièce !

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Au second étage, les peintures deviennent le centre de notre attention, avec une pièce entière dédiée à Michelangelo Pittatore, grand peintre originaire d’Asti (1825-1903).

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Je n’accrocherais pas ses portraits dans mon salon, mais il faut reconnaître qu’ils sont troublants tant on a parfois l’impression de se trouver devant une photographie !

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Une autre salle est dédiée aux peintures de paysages, avec notamment le tableau ci-dessous, intitulé Paesaggio astigiano (fin XIXème siècle).

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Si vous avez lu mes précédents billets sur Asti, vous devriez reconnaître l’édifice sur le tableau ci-dessous…

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Vous l’avez ?

Oui, il s’agit bien évidement de la Cathédrale d’Asti !

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Je ne vous mettrai pas plus d’images de ce musée. Ce n’est pas l’envie qui me manque de le faire, mais bon, cela ne rend pas aussi bien qu’une visite réelle.

J’espère néanmoins que l’aperçu vous aura plu, et qui sait… si vous avez l’occasion de vous rendre à Asti, peut-être aurez-vous envie de découvrir le Palazzo Mazzetti en vrai, grâce à moi ? A presto !

 

A la découverte d’Asti ! (suite)

Asti, ou Ast en piémontais, est une ville du nord de l’Italie, connue essentiellement pour ses vins.

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En effet, dans les provinces d’Asti, Cuneo et Alessandria, sont élaborés les meilleurs vins rouges de la botte, ainsi que des vins blancs. Si je vous dis « Asti Spumante » cela vous dit probablement quelques chose ? Il s’agit d’un vin blanc mousseux, doux, et faible en alcool (généralement, moins de 8 %), obtenu à partir d’un cépage de muscat blanc.

Le vin rouge Barbera est également originaire d’Asti et Monferrato.

Chaque année, Asti est en fête pendant une semaine, à l’occasion de la Douja d’Or, une grande exposition de vins, qui se déroule en septembre. Mais nous avons visité la ville au mois d’août…

Asti est aussi une terre de gastronomie, avec le festival delle Sagre, qui met en avant les produits typiques du coin, et notamment la truffe blanche, toujours en septembre.

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Nous n’avons pas goûté les spécialités culinaires, sacrilège (!) car nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps sur place. Nous n’avons passé que deux nuits à Asti, et en plein mois d’août, la plupart des restos étaient fermés… En plus, sur nos deux journées, nous en avons consacré une à la visite de Turin.

Mais il est clair qu’il nous faudra rattraper notre retard lors d’une prochaine visite ! De toute façon, nous avons découvert que la région était fort intéressante, donc nous prévoyons d’y revenir pour approfondir notre exploration !

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Nous avions prévu de visiter Asti en une demi journée. Mais force a été de constater qu’après 3 heures de balade, nous étions loin d’être rassasiés. Nous ne comptions certes pas tout voir en si peu de temps, mais même sans aller jusque là, nous avions tous les deux le sentiment d’avoir vraiment trop survolé la visite.

Alors le matin de notre départ, nous avons réglé le réveil plus tôt que prévu, et repoussé l’heure de prendre la route, pour pouvoir continuer notre balade…

Cela nous a permis de visiter la Cathédrale.

Elle se trouve relativement loin de l’extra centre, et les alentours sont inhabituellement calmes, comparés aux autres villes italiennes, où souvent l’activité se concentre justement autour du duomo.

En fait, nous avions considéré que la Collegiata di San Secondo, qui se trouve au centre de la ville, sur une grande place bien animée, était la cathédrale. Elle était imposante, vraiment sublime à l’intérieur, et cela ne nous aurait pas semblé illogique qu’elle soit l’édifice religieux principal.

Et bien nous nous trompions. La cathédrale di Santa Maria Assunta e San Gottardo est l’une des églises principales du Piémont. Elle mesure 82 mètres de long, pour une hauteur de 24 mètres.

L’édifice est imposant de style gothique lombard, en briques, et possède un campanile séparé.

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Pas de bol, nous sommes arrivés en même temps qu’un groupe de touristes allemands. Leur guide donnait les explications en parlant très fort, sans se soucier des personnes qui auraient eu l’idée saugrenue de se recueillir… Surprenant ! Et puis comme nous ne parlons pas allemand, nous n’avons même pas pu profiter des explications… eheh…

Malgré tout, la hauteur des murs et la splendeur des décors peints nous ont saisis. Cette cathédrale se lit comme un livre illustré !

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La construction de la première cathédrale d’Asi remonterait au Vème ou VIème siècle, et ferait suite à la démolition de plusieurs églises antérieures, dont les matériaux auraient été réutilisé. Suite à un incendie survenu au Xième siècle, il fallut reconstruire…

Les améliorations successives furent nombreuses, comme souvent pour des édifices de cette importance. La cathédrale visible actuellement daterait du XIII-XIVème siècle.

Un sublime portail latéral fut ajouté ultérieurement. Malheureusement, il était en travaux lors de notre visite… mais cela nous fait encore une excuse pour revenir !

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Il faisait très chaud et le soleil tapait fort lors de notre visite, donc nous n’avons pas admiré l’extérieur de la Cathédrale en détails, et sommes bien vite rentrés au frais…

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L’intérieur de la Cathédrale est merveilleux… très haut, et entièrement peint. Les fresques baroques ont été réalisées par des artistes milanais : Francesco Fabbrica, Pietro Antonio Pozzi, et bolognais : Bocca.

Partout, il y a des peintures, et pourtant l’ensemble est très lumineux, très beau.

Nous avons beau ne pas être de grands connaisseurs en matière d’art, nous avons pris le temps d’apprécier les tableaux exposés dans la cathédrale…

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A chaque fois que je vois une coupole peinte, comme celle de la cathédrale d’Asti, une fois la première impression passée, je pense aux difficultés auxquelles les peintres ont dû faire face pour la réaliser… Peindre aussi haut, sur une surface courbe, quel casse-tête ! Et pourtant, le résultat est superbe, et l’on voit d’abord la beauté de l’oeuvre, avant de se rendre compte de la prouesse technique !

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Je pense que vous l’aurez compris, la visite d’Asti, et en particulier, de sa cathédrale, nous a beaucoup plu. J’espère que ce petit aperçu vous aura intéressé. N’hésitez pas à le dire en commentaire.

Je vous dis « ciao ciao » et vous quitte avec une petite image des lampadaires d’Asti, avec leurs pieds poilus !

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A presto !

 

 

Asti parait, c’est vachement chouette !

C’est parce-que nous ne voulions pas parcourir Modène-Besançon d’une traite (7 heures !) dans une voiture sans clim, que nous avons cherché une ville où faire étape sur le chemin !

Asti semblait sympathique et nous n’avions encore jamais visité cette ville…

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Asti se trouve dans la région Piémont (50 km à l’est de Turin). C’est une ville à taille humaine, connue pour ses vins d’excellente qualité. On peut s’y loger à l’hôtel ou en B&B pour quelques 60 € la nuit, à deux.

En ce samedi d’août, nous débarquons au centre ville à 15 heures passées. Après avoir laissé la voiture sur le parking Campo Palio (en partie gratis, mais attention, il y a des zones interdites selon les jours de marché) nous avons parcouru le marché… J’ai acheté une petite robe… Mais cela, je pense que vous vous en fichez.

Le marché est plutôt pas mal, avec des fringues, des lunettes, des chapeaux, de l’alimentation, à tous les prix.

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En rejoignant le centre ville, nous avons traversé depuis le parking, en direction d’un bâtiment à la forme surprenante. Nous avons peut-être l’esprit mal tourné, mais cette espèce de tour, encadrée de deux petits bâtiments arrondis, nous a fait penser à… Osez me dire que vous voyez autre chose !

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Il s’agit de la casa del Littorio, l’ancien bâtiment qui servait de siège au parti fasciste.

Cette construction est réalisée selon le style rationaliste de l’époque.

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Nous avons croisé un point d’infos touristiques, donc nous avons poussé la porte pour prendre quelques brochures. La dame au guichet nous a remis un guide « Asti dans la poche » et nous a donné pleins d’infos dans un français presque meilleur que le notre ! Quel accueil !!

Je crois que nous n’avions jamais été aussi bien renseignés sans rien avoir à demander. C’était vraiment agréable.

Elle nous a parlé des grandes fêtes qui se teindraient au mois de septembre : le fameux palio et la douja, grande fête du vin. Bon, au départ nous nous sommes dit que cela ne nous concernerait pas, puisque nous étions en août, mais au final l’idée d’en parler à tous les touristes n’est probablement pas mauvaise. Cela peut faire germer l’idée de revenir en septembre…

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La piazza San Secondo (photo ci-dessus) est sans nul doute le cœur d’Asti. Là, se dresse la collégiale San Secondo, que nous avons d’abord prise pour la cathédrale ! Il faut dire qu’elle est superbe, avec ses murs de briques et son style gothique lombard.

Sa construction remonte au XIIIème siècle.

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À l’intérieur, outre les magnifiques peintures, l’on peut voir les gonfalons (drapeaux) du fameux palio d’Asti, le plus vieux de toute la botte !

Le palio est un événement clef pour la ville. Il est organisé tous les ans, et ce depuis le Moyen-Âge ! Il consiste en diverses célébrations en l’honneur du Saint Patron de la ville, San Secondo, et se termine par une course de chevaux montés à cru (sans selle).

Le palio se déroule sur la piazza Alfieri.

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Et puis, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises au cour de nos vacances, nous avons cherché à prendre de la hauteur…

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Pour cela, nous avons rejoint la torre Troiana, une tour médiévale qui se dresse à 44 m au dessus de la piazza Medici. C’est la plus haute tour du Piémont à ce jour, et même si nous étions monté dans une tour bien plus haute à Bologne quelques jours auparavant, nous avons beaucoup apprécié la visite !

Il fallait acheter les billets au musée (palazzo Mazzetti) et l’on pouvait ensuite entrer dans la tour via un système de badge, et visiter seuls ! Je n’avais encore jamais vu cela, une visite en solo. Je dois dire que cela m’a surpris, surtout en Italie où il n’est pas rare que les monuments et musées ferment tout le mois d’août dans les zones peu touristiques !

Le ticket seul pour la tour coûte 3 €. Mais on nous a vendu un billet cumulatif à 5 €.

J’ai trouvé le système de badge intéressant. Cela nous a permis de visiter tranquillement, et j’imagine que cela rend possible une ouverture en août qui ne serait probablement pas rentable s’il fallait avoir une personne sur place pour accueillir les rares visiteurs ! En effet, nous étions vraiment tous seuls dans la tour !

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Le billet à 5 € chacun, nous donnait accès à la tour, mais aussi au Museo Civico di Sant’Anastacio, et à la pinacothèque, valable 2 jours de suite, il incluait l’entrée de deux autres sites, que nous visiterons une prochaine fois !

Le musée di Sant’Anastacio est en fait une compilation de vestiges d’une ancienne église romane du XI ème siècle. On admire aussi des pierres anciennes, provenant de diverses églises et maisons de la ville.

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Il y a une partie des objets exposés qu’il est possible de toucher. Cela rend la visite accessible aux personnes malvoyantes.

Il est bien organisé et les explications sont en anglais et italien. Il y a beaucoup à lire et donc à apprendre, sur les emblèmes des grandes familles du coin, et sur la signification des différents symboles. Nous n’avons pas pris le temps de tout lire, je l’avoue… mais si nous avions eu plus de temps nous aurions probablement approfondi un peu, car c’était intéressant.

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Je m’arrêterai ici pour ce premier billet au sujet d’Asti, mais il faudra que je revienne avec vous dans cette jolie ville, car j’ai encore des choses à vous présenter… notamment le musée du Palazzo Mazzetti… A presto ! 🙂

 

Le Musée de l’Automobile de Turin

J’avais très envie de visiter le Musée de l’automobile de Turin. Celui-ci a été classé parmi les 50 meilleurs musées du Monde par le Times, en 2013. Cela me semblait plutôt prometteur…

Ce musée appelé MAUTO (museo dell’Automobile di Torino) se trouve à côté de la gare de Torino Lingotto (ce n’est pas la gare principale).

Nous y sommes donc allés en train et avons marché un petit quart d’heure pour rejoindre le bâtiment.

Pour commencer, voici quelques infos pratiques !

*L’entrée coûte 12 € ; il y a des tarifs réduits en pagaille, pour les enfants, les étudiants, les seniors, les voyageurs Alitalia, les détenteurs de cartes spéciales…).

*Les explications sont essentiellement en anglais et en italien.

*Il est possible de charger l’application officielle sur smartphone, pour avoir plus d’infos, et dans ce cas, vous pouvez aussi utiliser le wifi gratuit du musée !

 

MAUTO

Le hall d’entrée

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Le MAUTO a été fondé en 1932, par Carlo Biscaretti di Ruffia. En 2011, il a fait l’objet d’une importante rénovation, visant à lui donner un style beaucoup plus futuriste.

En chiffres, le MAUTO ce sont plus de 200 voitures, 80 marques, exposées sur 3 étages que l’on visite du haut, vers le bas. La visite s’organise autour de trois thématiques :

-« L’automobile et le vingtième siècle »,

-« L’homme et l’automobile »,

-« L’automobile et le design »

Au début de la visite, on découvre comment sont nées les premières voitures, et ce qui les a précédées. Il y a assez peu de lecture, mais au contraire, beaucoup d’objets, d’animations et de schémas qui rendent cette partie de l’exposition très ludique.

Tout de suite, nous avons été émerveillés par la façon dont les informations étaient présentées. L’interactivité est totale. Partout, nous pouvions regarder des animations, des films, des schémas animés…

Il y avait des images, mais aussi des sons, et des tablettes que nous pouvions utiliser pour avoir encore plus de détails ! Chaque voiture exposée possède sa fiche, accessible sur les tablettes mises à disposition des visiteurs dans les différentes salles. En navigant sur les tablettes, on peut trouver toute l’histoire du modèle, les informations clefs, des anecdotes. C’est réellement très très riche !

Nous pouvions nous arrêter pour visionner des petits reportages, comme celui sur la diffusion des automobiles, grâce aux modèles accessibles comme la Coccinelle de Volkswagen, ou la fameuse Fiat 500.

Il y a des reportages d’époque, des interviews, des films d’archives divers et variés.

Bien-sûr si nous avions tout regardé, nous serions encore au musée ! Il fallait faire des choix !

*

Nous étions relativement nombreux à être venus à l’ouverture, et à visiter le musée en même temps. J’imagine que le mois d’août n’est pas forcément une période de grande affluence, donc il faudrait voir à un autre moment. En tout cas, le jour de notre visite, nous ne nous marchions pas sur les pieds. Il n’y avait aucune attente pour les différentes animations, ou pour pouvoir lire les panneaux explicatifs. La collection exposée est tellement riche, qu’il y a toujours une chose à voir, en attendant d’avoir plus de place vers une autre.

Les voitures sont bien mises en valeur. On peut les approcher, et regarder les détails de tout près, tant que l’on ne touche à rien.

A plusieurs reprises, des visiteurs ont touché les modèles exposés, et un message audio a retenti, en anglais, en italien et en français, pour rappeler qu’il était strictement défendu de toucher les voitures !

En tout cas, il est facile de les prendre en photos, car il n’y a pas toujours de cordon de sécurité, ou lorsqu’il y en a, ils sont suffisamment proches pour ne pas gêner la photo.

MAUTO

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Auriez-vous reconnu le premier modèle de Fiat 500, surnommé Topolino (le petit rat) ?

J’ai beaucoup aimé le petit tour dans une navette qui passe sur des rails, et nous fait voir des étapes de fabrication d’un Fiat 500. C’était ludique.

Bien-sûr, le musée se trouvant à Turin,  FIAT y a une place importante. Mais ne vous attendez pas à visiter un musée dédier à la fameuse marque. On nous parle aussi largement des autres ! La Citroën DS notamment, est souvent évoquée.

J’ai beaucoup aimé les casques individuels, sous lesquels nous pouvions nous glisser pour visionner des publicités de voitures, classées par époques. J’ai pu voir des pubs des années 2000, que j’avais oubliées, mais aussi des annonces bien plus anciennes, et très différentes de celles que l’on voit actuellement !

Le musée ne se visite pas, il se vit. C’est une expérience totalement immersive, puisque nous sommes plongés dans un autre univers. Les voitures sont au centre de la visite, bien-sûr, mais il y a tout le reste tout le décor, toute l’ambiance, qui est soigneusement organisé pour rendre l’expérience inoubliable…

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Je pourrais vous en parler encore et encore, mais cela n’égalerait pas une visite ! Alors si le thème vous intéresse, et sans pour autant être un mordu de voitures, je vous conseille vivement de prévoir une petite visite… Bien-sûr il faut se rendre à Turin, mais si l’occasion se présente, alors laissez-vous tenter. Le billet d’entrée ne coûte que 12 €, et vu la richesse des éléments exposés, c’est un prix bien dérisoire.

Nous avons passé plus de trois heures dans le musée, et le temps a filé à toute vitesse. En sortant, nous avions l’impression d’être arrivés à peine 30 minutes plus tôt !

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Pour plus d’infos, je vous invite à visiter le site officiel du Musée de l’Automobile de Turin : ici !

MAUTO

Domo ô Domodossola mia ♥

Cela fait déjà 8 ans, peut-être même 9 que nous connaissons Domodossola. Tous les ans, nous y allons, soit pour toutes les vacances, soit pour faire étape sur le chemin. Il nous est aussi arrivé d’y aller juste le temps d’un week-end prolongé, puisque cette destination a l’avantage d’être assez proche de chez nous. Google Maps nous annonce un Besançon – Domodossola en 4 h 24 ! Bon… Google Maps ne s’est jamais tapé le passage du col du Sempione derrière une caravane qui avance à 30 km/h. Mais malgré tout…

Cette année nous avons passé 2 jours sur place, avant de reprendre la route vers Bergame.

 

Voici ce que vous pouvez faire à Domodossola même…

 

*Vous promener sur le marché hebdomadaire, chaque samedi matin, et acheter des fruits et légumes, mais aussi des fringues et chaussures, ou du linge de maison. Le marché est relativement grand, et même si l’on y trouve les mêmes bidouilles que sur les autres marchés, il a l’avantage de se tenir sur une très jolie place du marché, et dans de chouettes rues assez caractéristiques ! Les habitants fréquentent le marché, tout comme les touristes étrangers.

*Visiter le Sacro Monte, un chemin de croix perché sur une petite colline. On y trouvait autrefois un château du VIème siècle, dont subsistent encore quelques ruines. L’entrée est gratuite. Il n’y a qu’à payer le parking si vous décidez de monter en voiture (cela grimpe, mais l’ascension se fait bien à pied également). Une fois en haut, vous pourrez profiter des vieilles pierres et du parc arboré pour une balade détente !

Domodossola - Santuario

*Visiter la Collegiata dei Santi Gervasio e Protasio, église du XVème siècle, reconstruite à partir de 1792. Fut un temps, cette église était l’une des plus importante de la vallée de l’Ossola. C’est pour cela qu’elle fut appelée « duomo » (cathédrale) –> Duomo d’Ossola… Domodossola… C’est ainsi que la ville devint Domodossola !

Domodossola #Piemonte #Italia

 

Domodossola #Piemonte #Italia

*Du shopping… Eh oui, Domodossola est une ville truffée de commerces. On peut y trouver des boutiques en tous genres (de OVS à Rolex), des petits commerces, comme des chaines. Et la plupart ouvre même le dimanche.

Domodossola #Piemonte #Italia

*Manger végé chez Sali & Pistacchi ! Sur la place du marché, se trouve un resto végétarien, où vous pourrez manger matin, midi et soir… Il est possible d’y déguster des plats aussi délicieux que sains, comme une assiette de petit épeautre aux légumes, du carpaccio de betterave, des soupes savamment relevées. Vous pouvez aussi y prendre la prima colazione (le petit dèj) et composer votre repas selon vos goûts : thé, café, yaourt de soja, fruits, viennoiseries vegan, patisseries vegan…

Domodossola #Piemonte #Italia

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Depuis Domodossola, on peut aussi rejoindre d’autres villes… notamment LA ville : Milan !

Comptez 20 € l’aller retour en train, et environ 1 h 30 avec un Régional direct. Pour plus d’infos, c’est par ici : http://www.trenitalia.com/

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Alors, vous partez quand ?

Domodossola #Piemonte #Italia

 

Domodossola #Piemonte #Italia

 

Se loger à Rosazza (Province de Biella) Italie

Le Vecchie Scuole (les vieilles écoles) est une affitacamere (littéralement un « loue-chambres), disons une maison d’hôtes, située dans le nord-est de l’Italie, à Rosazza, province de Biella.

La nuit pour 2 en chambre matrimoniale coûte 40 €. Il s’agit d’un tarif « solo pernottamento » c’est à dire sans petit-déjeuner. Mais l’établissement propose un petit dèj en supplément.

J’ai trouvé cet hébergement via Google maps, et ai réservé par mail, en direct. Mes messages ont toujours reçu une réponse sous 48 heures maximum. Nous n’avons pas eu besoin de prépayer pour un séjour d’une nuit en août 2016.

Voici le lien vers le site officiel : http://www.affittacamerevecchiescuole.it/

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Nous avons trouvé l’établissement sans difficulté, et nous sommes garés sur une place gratuite en contrebas (voir photo ci-dessous). On trouve aussi un grand parking gratuit en haut du village.

C’est à 5 minutes de marche de l’affitacamere, donc pas idéal si l’on est chargés. Mais sinon cela reste pratique. Rosazza a beau être tout petit (on parle de 100 habitants sur Wikipédia mais j’avais l’impression de plus…) il attire pas mal les touristes. Donc le stationnement dans le cœur du village n’est pas toujours facile.

Ceci dit, c’est un joli village de montagne, et la plupart des gens qui s’y rendent ne sont pas effrayés par quelques minutes de marche ! Au contraire, beaucoup cherchent même cela, de beaux endroits pour randonner !

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Le Vecchie Scuole

À 40 €, l’endroit offre une Chambre simple, avec le nécessaire et pas plus : un petit canapé, deux chaises, une table, un miroir en pieds, un lit avec deux matelas, des lampes de chevet, et basta. C’est parfait, en ce sens que la chambre est propre et fonctionnelle.

Certes on pourrait apprécier de trouver un sèche-cheveux, une bouilloire et une déco plus actuelle, mais ce n’est pas vital !

La salle de bain est commune à deux chambres (si j’ai bien compris, il y a au total 4 chambres et 2 salles de bain). La pièce d’eau comporte une baignoire, un bidet, un lavabo, un pèse personne mécanique. Il y a du savon et du bain moussant à disposition, ainsi que du linge de bain.

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Le bâtiment est équipé d’un wifi gratuit, mais le signal est faiblard et nous l’avons utilisé dans les parties communes uniquement car en chambre cela ne fonctionnait pas.

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Les parties communes justement, sont très sympas… Il y a un joli petit jardin avec une table où pic niquer ou lire au calme. Un petit balcon est à disposition également. Ceux qui restent plusieurs jours peuvent manger sur place (la propriétaire est polonaise et nous a expliqué qu’elle pouvait cuisiner différents plats, italiens ou pas !). La salle pour le petit déj se trouve en haut et du coup on peut entendre les pas depuis la chambre, mais avec mes boules Quies j’ai dormi comme un bébé !

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Il y a des magazines à disposition (en polonais) et je suis tombé sur un vieil exemplaire de magazine italien datant de 1984 ! Toujours amusant à feuilleter !

Sur place également, des brochures touristiques et un plan de Biella qui nous ont bien dépannés !

Cet affitacamere possède un rapport qualité-prix difficilement égalable. L’accueil est ultra chaleureux, le village intéressant. Certes les chambres sont basiques et la déco vieillotte mais la propreté est indiscutable. Je reviendrais ici avec plaisir !

Rosazza est un fort joli village, qui mérite à lui seul, un article plus détaillé… car vous l’ignorez probablement ; il s’agit du village le plus mystérieux d’Italie…  Pour découvrir ROSAZZA, c’est par ici : https://anaverbaniablog.wordpress.com/2016/08/27/rosazza-le-village-le-plus-mysterieux-ditalie/

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Rosazza, le village le plus mystérieux d’Italie…

Lorsque j’ai organisé nos vacances en Italie, j’ai cherché des hébergements peu coûteux, mais offrant un minimum de confort. Je voulais tracer un itinéraire partant du nord-ouest du pays, jusqu’à Modène ou Bologne…

Pour la première étape, j’ai trouvé un affitacamere, c’est à dire une chambre à louer, équivalent plus ou moins de nos Bed and Breakfast, à moins de 50 € la nuit. Il se trouvait dans la province de Biella, à Rosazza. Les avis étaient positifs, et le lieu semblait joli, donc j’ai réservé. [Un billet spécialement dédié à cet hébergement suivra prochainement.]

 

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Le village le plus mystérieux d’Italie

Ce n’est qu’après, en faisant des recherches sur le village même de l’affitacamere, et plus uniquement sur Biella, que j’ai découvert que nous allions avoir l’honneur de séjourner dans le village le plus mystérieux d’Italie !!

En effet, Rosazza est un tout petit village, qui compte une centaine d’habitants. Il est truffé de symboles maçonniques et ésotériques !

 

Rosazza Italia

 

 

Federico Rosazza Pistolet, est né à Rosazza le 4 mai 1813, et a fait du village ce qu’il est aujourd’hui… un lieu mystérieux.

Très attiré par l’occulte, encore plus après la perte de sa femme et de sa fille unique, Rosazza et son ami Giuseppe Maffei ont fait construire de nombreux monuments et symboles dans tout le village.

L’on peut s’amuser à les découvrir au hasard d’une balade, ou suivre la carte affichée à la mairie, pour essayer d’en rater le point possible.

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Pour les amoureux de nature et de rando…

Rosazza est niché dans la Vallée du Cervo, ce qui lui confère déjà une ambiance particulière. Les habitations sont traditionnelles, avec des toits en ardoises. Et c’est ici, entourés par les Alpes, que Rosazza et Maffei tenaient leurs réunions secrètes…

Il est possible de se balader dans la nature, et de séjourner au refuge Madonna Della Neve (mais nous ne l’avons pas fait). Pour plus d’infos : Cliquez ici.

La balade à Rosazza même, nous a énormément plu. Nous avons fait une première excursion le soir de notre arrivée, dans les petites ruelles, et à proximité du château, et avons continué nos découvertes le lendemain…

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Il y a à Rosazza, une église, un château, une mairie, et un cimetière monumental, tous marqués par des symboles bien particuliers. Le Château avec sa tour, était la résidence d’été de Federico Rosazza. Ses murs avaient été traités à l’acide nitrique, pour leur donner un aspect antique, comme celui des monuments du site de Paestrum (Italie du sud).

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L’arche à l’entrée est faussement en ruine.Et ce sont des dates fantaisistes que l’on peut lire sur la façade.

 

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Malheureusement (ou peut-être heureusement en fait) le château ne se visite pas. On peut uniquement admirer l’extérieur. Et si j’écris « peut être heureusement » c’est parce-qu’en réalité, le fait que l’on ne profite pas des monuments de Rosazza pour attirer le touriste et le faire ouvrir son porte-monnaie fait que Rosazza vaut vraiment la visite !

Il n’y a pas de marketing autour du village et de sa spécificité. Pas de visites guidées, de touristes qui flashent à gogo, de cartes postales, etc… Ici on vient admirer les curieux monuments, profiter de la nature, et basta !

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Le cimetière monumental a été souhaité en 1874 par Federico Rosazza Pistolet. Les tombes de l’ancien cimetière y ont été transférées à partir de 1876.

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L’église possède un étonnant plafond constellé, dans lequel on reconnait sans difficulté la Grand Ourse, la Petite Ourse, la Voie Lactée et la Croix du Sud.

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Rosazza est mystique, Rosazza est également sauvage. La nature y a gardé ses droits, et l’endroit est parfait pour se reposer et se ressourcer.

Les images qui illustrent ce billet ne sont pas libres de droits. Il est interdit de les réutiliser sans autorisation. 

[Voyage] Biella, Piémont, Italie

Je vous propose d’ouvrir le carnet de voyage, et de partager avec vous mes découvertes italiennes de l’été… Nous ferons escale dans une dizaine de villes, entre Biella et Bologne, avec à chaque fois, des visites de monuments, des bons plans shopping, des adresses pour manger végétarien, et des anecdotes… J’espère que cela vous plaira…

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Première étape de notre petit périple transalpin : BIELLA

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Biella est une jolie ville à taille humaine. Située dans le nord-ouest de l’Italie, dans la région Piémont, elle ne compte que 46 000 habitants et comporte deux villes en une : la ville haute, historique, accessible avec de bonnes cuisses ou en funiculaire ; la ville basse, qui ne manque pas d’intérêt également et est généralement plus animée.

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Généralité : visiter l’Italie en août…

Il faut savoir que le mois d’août en Italie est une période particulière. La forme même du pays fait que la mer n’est jamais bien loin, et que les italiens qui vivent dans les terres, peuvent globalement rejoindre les côtes en peu de temps. 

Même si l’on parle ici du nord du pays, Biella se situe au niveau de Lyon. En été, il peut faire très chaud même à Milan, même à Turin, même dans le nord autrement dit. Donc les italiens ont tendance à profiter des vacances pour se rendre à la mer. Et les villes de l’intérieur du pays sont désertes, à part quelques exceptions… Mais Biella ne fait pas exception !

En août, surtout autour du 15 (Ferragosto), les rues sont quasi désertes… Cela peut être sympathique pour certains points, notamment pour se stationner. Mais il faut garder à l’esprit que cela peut aussi compliquer les plans des touristes (musées parfois fermés, difficultés à trouver un resto ouvert, etc…). Le tout est de le savoir !

Même les franchises (Camaïeu par exemple) peuvent fermer trois semaines de suite en août dans certaines villes. Si vous avez aimé le film I am a Legend, avec Will Smith qui se balade tout seul dans la ville déserte, cela peut vous plaire…

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Pour en revenir à Biella…

Nous avons découvert la place Carlo Rossi (appelée également piazza Battistero). On y trouve un magnifique baptistère, ainsi que la Cathédrale di Santo Stefano.

Duomo San Stefano + Batistère (2)

Construit en pierre et terre cuite, le baptistère est de style roman.

Duomo San Stefano + Batistère (3)

Nous n’avons pas pu le visiter (fermé lors de notre visite, et sans aucune pancarte avec d’éventuels horaires). En revanche, nous avons pu entrer dans la Cathédrale, située juste à côté, et nous laisser surprendre par ses peintures qui donnent des impressions de reliefs vraiment impressionnants. Et oui, on croirait que tout est sculpté alors qu’en réalité, il s’agit de peintures… Bluffant, non ?

Duomo San Stefano + Batistère (1)

Toujours à proximité de la Cathédrale et du Baptistère, vous ne pourrez pas louper le campanile gothique, qui culmine à 52,60 mètres !

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La place du Duomo est peu fréquentée en ce samedi d’août, mais elle reste charmante. Et comme plusieurs coins de la ville, elle est équipée d’un « oasi wifi ». En quelques secondes, sans aucune inscription, on accède au wifi gratuit.

(Je parlerai régulièrement de wifi dans mes billets touristiques, tout simplement car il nous a été bien utile pendant nos vacances, pour trouver des informations pratiques, des adresses de restos, des magasins pour faire nos courses, notamment dans les villes un peu désertes au mois d’août !).

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Le funiculaire coûte 1,80 € l’aller retour (1,50 € le ticket simple). On passe le tourniquet sans ticket, car on paye en haut. Il fallait le comprendre… Heureusement une gentille dame nous a renseignés (et évité de monter à pieds).

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Il s’agit d’un funiculaire sans chauffeur. J’adore ! (Avec ou sans chauffeur en fait).

La ville haute est très jolie. On en fait rapidement le tour, d’autant que le Palazzo la Mormora se visite sur rendez-vous et que l’église San Giacomo est semi-fermée ; un cordon empêche d’approcher de l’autel et la zone est placée sous alarme.

 

Ceci dit, je ne regrette pas d’être entrée jeter un œil à cette église du XXIIIème siècle. (Certains documents en feraient déjà mention en 1180, mais il est impossible de savoir précisément quels éléments visibles sur l’édifice actuel dateraient de cette époque).

 

 

J’ai pu voir le corps du moine dominicain Agostino di Fango (mort en 1493). Il repose dans un cercueil de verre et on peut apercevoir son corps et notamment son crâne…  À vous de voir si cela vous tente…

 

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Désolée pour les jeunes que nous avons dérangés en pleine flirt (euphémisme) dans le jardin Adriana Cardini (toujours dans la ville haute). Mais bon l’endroit était attractif avec sa balançoire XXL idéale pour une sieste ! Ici encore le wifi est gratis et fonctionne très bien !

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Végétarisme à Biella ?

Hop, on redescend, et surprise, on tombe sur un resto qui propose des plats végétariens et même vegan ! Je vous donne un aperçu du menu pour info, sachant que nous n’y avons pas mangé. Il se trouve au pied du funiculaire, vers la bibliothèque !

Globalement, c’est la grosse mode du vegan en Italie depuis quelques années, et il reste étonnamment facile de se sustenter sans produits animaux, même dans les villes moyennes. Si aucun resto vegan n’est ouvert, vous pouvez tenter votre chance dans des restos traditionnels, qui auront probablement un plat de pâtes à la sauce tomate au menu… Au pire du pire, on trouve de quoi faire dans les magasins (Esselunga par exemple à Biella) pour improviser un petit pic-nique. Attention toutefois, les produits de végétarisme (tofu, seitan, etc) coûtent encore odieusement cher… Comptez 3-4 € la boîte de deux portions de tofu en moyenne… quant au lait de soja, la brique est rarement proposée à moins de 1,50 €, et dans la plupart des cas il s’agit de boisson sucrée…

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Biella n’est pas très animée en août. Je doute qu’elle le soit énormément plus le reste de l’année, car cela reste une petite ville. Mais elle est très charmante et la vie y semble douce, avec ses parcs et ses petites places. J’ai beaucoup apprécié de la découvrir et ne serais pas contre le fait d’y repasser un jour à l’occasion…

 

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Le baptistère et la Cathédrale