Potiron et légumes anciens au lait de coco

Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de cuisiner à partir de légumes congelés, en plus des légumes frais de saison. Avant cela, j’ai longtemps pensé que le surgelé n’avait pas de goût, que les légumes étaient remplis d’eau, et sans aucune vitamine. En fait, j’ai compris que je me trompais. A part quelques exception (les oignons congelés me semblent insipides par exemple) j’ai été bluffée.

Il se trouve que les légumes vendus au rayon surgelé, ont été congelés dès la récolte, et contiennent souvent bien plus de vitamines que les légumes frais, qui ont perdu depuis leur cueillette… Et puis reconnaissons aussi la facilité pour préparer des légumes déjà découpés, et déjà épluchés !

Bon… la photo ne donne pas envie. Mais ayez confiance : c’était succulent !

Du coup, j’avais envie de diversifier un peu le contenu de mon congél, et de sortir des traditionnels haricots verts, brocolis et juliennes. J’ai jeté un œil chez Thiriet… et là j’ai trouvé du potiron, et un mix carottes-panais-potimarron. Comptez 2.50 € pour les 600 g de mélange, et 2.75 € pour le potiron (600 g également).

J’ai passé mes légumes à la poêle. Une fois décongelés, j’ai ajouté un peu de lait de coco (difficile de vous donner une quantité précise, car tous les laits de coco ne sont pas dilués de la même façon. Je dirais 1/3 de la briquette, pour 2 personnes), des épices (curry indien + une pointe de cannelle).

J’ai fait du riz rond complet à côté, puis en fin de cuisson, je l’ai ajouté à la poêlée. Et je me suis régalée !

J’espère que cette idée vous plaira et que vous aurez envie de tester !

 

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Boulettes de pois chiches express

 

Voici une petite recette toute simple, modifiable à l’infini, pour réaliser des boulettes végétariennes à base de légumineuses. Sur la photo ci-dessous, vous voyez les ingrédients que j’ai utilisé. J’ai pris cette fois-ci deux boîtes de poids chiches, mais chacun est libre d’ajuster les quantités !

Dans un premier temps, versez le contenu des conserves dans une passoire et rincez bien les pois chiches. Vous pouvez conserver le jus pour faire une mousse au chocolat

Une fois les pois chiches bien rincés  (il ne doit plus y avoir de mousse qui se forme quand on verse de l’eau dessus) mettez-les dans un saladier, et écrasez-les. Vous pouvez utiliser un mixeur à soupe, ou vos mains. Pour cette fois, j’ai tout fait manuellement.

 

On peut choisir de faire une bouillie plus ou moins grossière, parfaitement lisse ou au contraire, de garder quelques pois entiers.

Ensuite, on verse la farine. J’ai pris de la farine de lupin car elle est très protéinée. Mais libre à vous d’opter pour de la farine de blé (complet ou non), de maïs, de seigle, ou encore de soja !

Je verse environ 50 grammes, pour mes 500 grammes de pois chiches. Mais là encore, vous pouvez ajuster. Je termine par une pincée d’origan séché et une moitié de briquette de Tomacouli.

Je mixe à nouveau tout à la main, de façon à obtenir une pâte bien collante, qui sera facile à transformer en petites boules.

Suivant la sauce tomate et la farine que vous aurez choisi, il pourra être nécessaire d’ajuster les quantités, d’ajouter de la farine par exemple, pour que la pâte ne soit pas trop liquide. C’est ce qui se produit pour moi lorsque j’utilise la sauce tomate Mutti, que je préfère au Tomacouli ! :-p

Une fois que vous aurez obtenu une pâte exploitable, il ne restera plus qu’à former des boulettes, que vous pourrez agrémenter de flocons d’avoine si vous le souhaitez, avant d’enfourner une quinzaine de minutes à 180°C !

Et voilà le travail !

Cette recette se modifie à l’infini, car l’on peut utiliser des lentilles ou des haricots rouges à la place des pois chiches, remplacer la sauce tomate par de la crème de soja ou de coco, ajouter du curry ou d’autres épices… Bref, on peut laisser parler son imagination en fonction de ce que l’on a dans ses placards !

C’est une recette peu coûteuse et très pratique pour apporter des protéines végétales dans l’assiette !

Bon app !

J’ai encore fait une boulette

Lorsque l’on est végétarien, on peut acheter des similis tous prêts, et composer ses repas en remplaçant la viande avec ces produits. Ou l’on peut… cuisiner. Loin de moi l’idée de critiquer les produits tous prêts. J’y ai parfois recours, et honnêtement, je trouve que certains (pas tous, loin de là) sont tout à fait corrects dans leur composition. D’autres sont de vastes blagues, mais là n’est pas le sujet !

Il me semble compliqué d’avoir recours uniquement aux similis, ne serait-ce que parce-qu’ils coûtent relativement cher. Et puis, ce serait se priver de toute la diversité que le régime végétarien peut offrir.

J’aime parfois me préparer mes propres similis, à partir de légumineuses : pois chiches, haricots rouges, lentilles…

Je n’ai pas recette très précise, mais la base reste toujours la même. Il suffit de rincer les légumineuses en conserve, puis de les mixer plus ou moins finement (soit manuellement en écrabouillant tout cela dans les paumes, soit avec un mixeur plongeant).

Puis j’ajuste la texture pour obtenir une pâte ni trop épaisse, ni trop liquide, en ajoutant : de la farine (de blé complète / de seigle / de pois chiches…), des flocons d’avoine / de soja, de la crème de soja et/ou du concentré de tomate, et des épices.

Il ne reste alors plus qu’à former des boulettes, et à enfourner mes créations environ 15 minutes à 200°C !

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Boulettes (rochers ?) De haricots rouges. #vegetarien

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Tadam ! En général c’est fort bon, et cela accompagne à merveille quelques légumes poêlés, ou une salade composée, pour un repas aussi équilibré que délicieux ! Ces boulettes peuvent aussi faire leur petit effet lors d’un apéritif ou d’un pot !

 

 

Tu viens pour l’apéro ? T’auras la fève !

Aujourd’hui, point d’avis littéraire ! Changeons un petit peu, avec une recette facile et saine, pour vos apéros !

Pour la réaliser, il vous faudra de grosses fèves sèches, que vous pourrez trouver en épicerie asiatique, ou au rayon Maghreb du supermarché.

Mettez vos fèves (la quantité variera selon le nombre de convives) à tremper pendant minimum 24 heures, dans un grand volume d’eau. Prévoyez de bien les recouvrir, car elles vont gonfler et quasiment doubler de volume.
Quand les fèves ont bien gonflé, retirez l’eau, et versez un mélange d’eau et de sauce soja (environ 50-50), jusqu’à les recouvrir à nouveau. Versez ensuite un filet d’huile de sésame sur l’ensemble.

Enfournez à 140-150°C pendant une quinzaine de minutes. Le liquide doit s’évaporer, mais les fèves doivent rester assez molles.

Quand les fèves ont la consistance souhaitées, sortez-les du four, et saupoudrez de gomasio ou de graines de sésame. Puis… laissez refroidir avant de servir en apéro !

Vous pouvez pimper la recette en ajoutant de la harissa dans le mélange à base de sauce soja. Cela apportera du piquant.

Ces fèves sont délicieuses en apéro, avec des petits bâtonnets de légumes à plonger dans du houmous par exemple. Elles sont aussi riches en fibres et en protéines, donc parfaites pour un apéro végétarien et sain !

 

Pas la penne d’être Vg pour les adorer !

Ouh la la j’ai fait fort sur le titre tout en jeu de mot ! Ne partez pas, je vous promets que la suite de l’article sera plus sérieuse (mais pas trop non-plus) !

Aujourd’hui je vous parle de pâtes aux lentilles que j’ai achetées chez Carrefour, dans la gamme Veggie.

 

Prix

2,29 € la boîte, ce n’est pas super cher à première vue. Mais en empoignant le paquet, je me suis tout de suite dit « Mais, elle est minuscule cette boîte ! » Et oui, 250 grammes contre 500 grammes en général, pour l’équivalent en pâtes classiques… Pour se rendre mieux compte, un paquet de 500 grammes de Penne Barilla coûte 0,79 € chez Carrefour. En version bio, 1,56 €… Donc finalement, ces penne de lentilles sont relativement coûteuses, oui. Je pense que c’est bien vu de faire des paquets de 250 grammes, car s’il avait fallu mettre 4,60 € pour un paquet de 500 grammes, je ne l’aurais jamais fait ! C’est psychologique…

A moins d’avoir vécu sur Mars les 3-4 dernières années, vous n’avez pas pu ne pas remarquer que le végétarisme était super à la mode en ce moment. Toutes les marques s’y mettent et sortent des aliments végétariens, de Herta à Aoste, en passant par le Gaulois, Bonduelle, et même Mac Donalds qui a lancé son veggie burger tout dernièrement. Les marques de distributeurs ont également voulu leur part du gâteau veggie, à l’image de Carrefour, qui propose entre autres, des pâtes à base de légumineuses. A ce jour, on a le choix entre :

*les macaroni de pois chiches,

*les penne de lentilles corail,

*les fusilli de pois cassés.

Pourquoi une gamme veggie ?

Ba oui parce-que si on réfléchit deux secondes, les pâtes classiques ne sont composées que de farine de blé dur et d’eau, et sont donc végétariennes…

Oui mais… dans les légumineuses il y a bien plus de protéines que dans le blé, surtout le blé raffiné… donc les végétariens ont intérêt à intégrer ces féculents à leur alimentation… Futé, non ?

Ces pâtes sont composées de farine de lentille corail, et c’est tout.

Elles apportent apportent 335 kcalories aux 100 grammes (on parle ici de 100 grammes de pâtes avant cuisson), quand des penne de blé en apportent environ 360 pour la même quantité. C’est sensiblement la même chose. Mais, elles sont moins riches en glucides (52 grammes contre 71) et plus riches en protéines (25 grammes contre seulement 12 dans les pâtes classiques). Et ça, c’est bien. Elles sont également riches en fibres, qui rassasient et facilitent le transit… (6 grammes contre 3 dans les pâtes de blé classiques).

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Va #penne

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Alors je ferai court ; ces pâtes sont pratiques à préparer (comme les pâtes classiques, on fait bouillir l’eau, on laisse cuire, et on égoutte), et m’ont beaucoup plu pour leur goût. Elles sentent la lentille corail, donc si vous aimez ça, et bien vous aimerez ces pâtes. En revanche, elles n’ont nullement la texture des pâtes de blé. Quel scoop !

Lorsque l’on cherche à les piquer à la fourchette, elles ont tendance à se casser. Et puis elles sont beaucoup plus farineuses en bouche.

Pas de mystère, on ne peut pas faire des pâtes de blé sans blé. Bah oui. Cela vous étonne ?

Donc, j’aime ces pâtes de lentilles, mais je les cuisine en sachant que ce ne sont pas des pâtes de blé. C’est à dire que j’adapte mes recettes, et ne calque pas une recette de pâtes classique.

Bien-sûr, on peut servir ces pâtes avec une simple sauce tomate, du pesto, ou encore du fromage. Mais je trouve plus fun d’inventer d’autres recettes… Par exemple j’ai trouvé délicieux de faire sauter quelques légumes (haricots verts, petits pois, oignons) au wok, avant de les servir avec mes penne, et d’ajouter un peu d’huile de coco pour le côté exotique. C’était délicieux, et je pense tenter une prochaine fois avec une sauce curry…

Et vous, vous avez déjà testés les pâtes sans blé ? Quelles sont vos favorites ?

 

Y’a pas que la pasta et la pizza dans la vie… Y’a la farinata aussi !

Quand on parle de bouffe italienne, les gens pensent systématiquement PIZZA et PASTA. Certes la pizza est italienne, et même si elle est originaire de Naples, on peut aujourd’hui la savourer même dans le nord, entière ou à la tranche.

La pasta est bien présente aussi, sous une infinité de formes, et cuisinée selon une multitude de recettes. Mais ce n’est pas pour autant que la gastronomie italienne se résume à ces deux plats !

Ci-dessus, la Farinata de la Coop, dégustée à Ferrare !

*

Du côté de Ferrare, en Emilie-Romagne, on cuisine traditionnellement la farinata, une galettes salée, réalisée à base de farine de pois chiches. Oui, car en Italie le pois chiche est une légumineuse assez appréciée, beaucoup plus consommée qu’en France, où il ne trouve sa place que dans le couscous. Arrêtez-moi si je me trompe !

Assez parlé, on passe à la recette !

Ci-dessus : Première tentative de farinata…

Pour réaliser une farinata de taille conséquente (disons pour deux plats standards, ou la plaque du four en entier) il vous faudra :

*trois verres de farine de pois chiches

*4 verres d’eau (je fais chauffer l’eau pour que la pâte soit plus facile à mélanger)

*1/4 de verre d’huile d’olive

*une pincée de sel

Et c’est tout !

A Ferrare, nous trouvions des farinate plus ou moins huileuses, plus ou moins salées. A vous d’ajuster la recette selon vos goûts finalement !

J’ai ajouté un peu de basilic dans ma recette, mais chacun fait comme il le souhaite !

Prévoyez un moule de type tôle à tarte ou prenez la plaque du four recouverte de papier cuisson, et idéalement préparez la pâte de façon à la laisser reposer 24 heures avant cuisson. Si vous n’avez pas le temps, tant pis, mais personnellement je trouve que plus la pâte a le temps de reposer, meilleur c’est !

Dans un premier temps, on verse la farine dans un saladier, avant de former un petit puis central dans lequel on dépose l’huile d’olive. Puis on remue en incorporant l’eau petit à petit. On n’oublie pas la pincée de sel. Et on recouvre d’un linge pour laisser reposer.

C’est aussi rapide et simple que cela !

Ensuite, on passe à la cuisson. Le four préchauffé à 240°C, on verse la pâte dans un moule, ou sur une plaque recouverte de papier cuisson, et hop c’est parti pour 20 à 25 minutes !

Pour ma part, j’utilise directement la plaque du four, pour obtenir une farinata géante et toute fine. C’est l’idéal pour nourrir un max de personnes, ou pour avoir de quoi se régaler plusieurs fois ! Car la farinata se conserve sans aucun problème, pendant 3 à 4 jours, au frigo dans un récipient fermé ou un aluminium !

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#farinata #italianfood #Ferrara #miam #food

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C’est healthy ? Oui, plus que la farine de blé raffinée, car la farine de pois chiches même si elle est un poil plus calorique, vous apportera en moyenne 22 grammes de protéines aux 100 grammes, et 55 grammes de glucides (contre respectivement 20 grammes de protéines et quasiment 80 grammes de glucides dans la farine de blé). L’huile d’olive est bien présente, mais sans excès, et puis le bon gras c’est la vie ! :-p

Je vous ai tentés ? Je l’espère ! Si vous testez n’oubliez pas de me le dire, et encore mieux, de partager vos photos ! 🙂

 

Aubergine Asian Style

Ciao à tous. Comment allez-vous en ce dimanche de novembre ? Personnellement je trouve ce temps déprimant, mais j’ai néanmoins affronté les éléments ce matin pour aller en courses. Cela m’a permis de me remonter le moral en m’adonnant ensuite à l’une de mes passions : la découpe de légumes ! 😀

*

Dernièrement nous sommes allés au resto chinois avec un ami. J’avais goûté les aubergines vapeur en entrée, et m’étais régalée. J’ai voulu tenter une recette similaire par moi-même, et suis partie un peu au pif, faute de trouver une recette qui ressemblait vraiment à ce que j’avais pu manger au resto.

J’ai acheté deux grosses aubergines, dont j’ai coupé les extrémités. Puis je les ai taillées en quatre, dans le sens de la longueur.

Bim, les aubergines entraient pile poil dans mon cuiseur Lekué. Il a fallu faire deux tournées, mais finalement une grosse aubergine aurait pu suffire pour réaliser une entrée pour deux.

Pour la cuisson vapeur, à vous de jouer selon votre méthode favorite. Moi j’utilise le diabolique micro-onde. J’ai cuit les aubergines pendant environ 10 minutes, jusqu’à obtenir des légumes fondants.

Puis j’ai laissé les victimes reposer sur ma planche à découper, avant de les détailler en petites bûchettes.

Pendant ce temps, j’ai préparé une sauce à base de :

-sauce soja nature : c’est la base de cette sauce, mais vous pouvez la couper avec de l’eau si vous n’appréciez pas les plats « trop » salés !

-huile de sésame : environ une cuillère à soupe par aubergine,

-gomasio : c’est un mélange de sel et de graines de sésame,

-harissa… pas très asiatique, certes. Dans l’idéal j’aurais choisi du gingembre, mais n’en ayant pas sous la main, j’ai cherché une autre idée !

-vinaigre de riz : une pointe seulement !

Ma mixture prête, j’ai disposé les petits morceaux d’aubergines dans un plat, et recouvert le tout de sauce.

Aubergines à la sauce soja

Et le tour était joué !

Idéalement, il faut réaliser la recette une heure ou deux avant de servir, pour que les aubergines s’imprègnent bien de la mixture. Ensuite, on peut déguster froid, ou chaud en réchauffant un petit peu au four.

Ces aubergines sont délicieuses soit en entrée, soit en plat avec du riz.

Bon app !

J’ai goûté les pâtes au sarrasin…

Les pâtes, j’adore cela. Oui mais je les aime de qualité !

Rien de plus basique qu’une assiette de pâtes me direz-vous. Et toutes les pâtes se valent ? Non.

Les pâtes Ma Vie Sans Gluten que je m’apprête à vous présenter, sont des tortiglioni, préparées à base de farine de sarrasin biologique. Elles sont courtes, en forme de tubes striés, et garanties sans gluten. Comme l’homme n’aime pas des masses la farine de sarrasin, à part pour les crêpes, il n’a pas voulu goûter. Donc j’ai cuit ces tortiglioni à la casserole, et les ai mise dans un récipient, pour les manger au bureau.

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#pasta #sansgluten @greenweez

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Je ne réchauffe jamais mes pâtes au micro onde car je trouve qu’elles s’en sortent très mal. J’utilise une astuce dont je vous ai déjà donné les détails ici.

La texture est surprenante. C’est plus élastique, moins croquant qu’une pâte classique à base de blé. Néanmoins, la pâte reste épaisse, et a un bel aspect.

Le goût est discret. On reconnait le sarrasin, mais cela n’est pas flagrant quand on mange une pâte seule… En fait cela sent discrètement la galette bretonne. C’est amusant. En mangeant ces pâtes avec des légumes, le goût du sarrasin est plus difficile à détecter.

Est-ce que c’est bon ? Oui. Sans hésiter ! C’est original, et vraiment bon.

Maintenant, je dirais que ces pâtes sont différentes des pâtes classiques. Pour moi, si j’ai envie de pâtes, je prendrai des pâtes de blé. Si j’ai envie de pâtes de sarrasin, j’en prendrai au sarrasin. Autrement dit, cela ne remplace pas. C’est autre chose, et cela permet de varier !

Ce sont des produits différents, qui n’ont pas le même goût, pas la même texture. Et une envie de pasta ne sera pas comblée par ces pâtes de sarrasin (et inversement).

La texture est vraiment différente, et le goût sarrasin ne se mariera pas avec les mêmes accompagnements que d’habitude.

Dans tous les cas, oui je mangerai à nouveau de ces pâtes, et avec plaisir. La prochaine fois je pense les marier à des petits champignons à la crème de soja… Et vous, connaissez-vous ? Avec quoi les dégustez/dégusteriez-vous ?

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à visiter le site officiel, et pourquoi pas, à goûter pour vous faire votre propre avis !

Salaaaade !!! Oui mais de chou !

Voici une petite recette fraîche, parfaite pour la saison, facile à réaliser, et économique !

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Et hop au frigo pour ce soir ! #food #salade #veganfood

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Il s’agit d’une salade de chou. Pour la réaliser, il vous faudra du chou blanc, que vous couperez en lanières fines. On prévoit un saladier avec couvercle, et on dispose les lanières de chou à l’intérieur, avant d’arroser de :

-jus de citron,

-sauce soja,

-vinaigre de riz.

On peut aussi ajouter :

-de la citronnelle émincée,

-de l’huile : sésame, noisette, ou encore pépins de raisin…

Selon vos goûts, vous pouvez customiser cette salade de chou, en y incorporant :

-des dés de carottes,

-des tomates fraîches,

-des noix,

-du piment,

-de la pomme coupée très fine…

Ensuite, il faut placer le tout au frigo avant de déguster ! Cette salade est encore meilleure le lendemain !

Bon app !

Celeri mon amour

Hello you ! C’est samedi et chez nous, le samedi est synonyme de courses. Alors si toi-aussi tu prévois de te rendre en magasin, prépare-toi à ajouter quelques ingrédients sur ta liste, à commencer par… un céleri !

*

Longtemps, j’ai cru que je n’aimais pas le céleri. Qu’il s’agisse de la partie souterraine, appelée céleri-rave, ou des tiges aériennes, céleri-branche, j’étais catégorique : c’était non-merci. Il faut dire que comme beaucoup, j’ai été profondément dégoûtée par le céleri rémoulade de la cantine, préparé avec trop de sauce, et servi trop froid dans des ramequins tristes à mourir.

Pour me réconcilier avec ce légume, il a fallu le pimper un petit peu…

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Le #céleri c'est sexy ! #veganfood #vegetarien #miam

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C’est chez Basilic Instant, la cantine végétarienne de ma ville, que j’ai goûté du céleri au curcuma… J’en ai pris dans mon assiette sans trop savoir de quoi il s’agissait. Et j’ai a-do-ré.

Du coup, j’en ai préparé chez moi…

Pour réaliser un saladier de céleri au curcuma, prévoyez… un céleri-rave, mais aussi :

*une bonne dose de curcuma (frais c’est le top, mais en poudre cela fait aussi l’affaire)

*de l’huile de sésame

*du tahin (en option)

*un peu de jus de citron

et c’est tout… par pitié, pas de sel, de poivre ou que sais-je ! A la rigueur, vous pouvez ajouter des graines de sésame…

Je n’indique pas les quantités, car je fais toujours approximativement, et je goutte.

Dans un premier temps, il faut éplucher le céleri, et le râper. La bête n’est pas des plus dociles, et je vous l’accorde, on commence ici par la partie la plus laborieuse, que je délègue autant que possible à l’homme.

Pour râper le céleri, si vous avez un robot, mettez-le à contribution ! Sinon, bon courage, et faites attention à vos doigts !

Ensuite, il suffit de verser un peu d’huile de sésame, un trait de jus de citron, et de saupoudrer un belle dose de curcuma dans un saladier, avant d’ajouter le céleri râpé par dessus, et de remuer à mains nues.

N’hésitez pas à ajouter du tahin (purée de sésame vendue en magasin bio), ou éventuellement de la sauce soja nature.

Le céleri doit devenir tout jaune, au contact du curcuma.

Vous pouvez manger de suite, mais l’idéal reste de placer le saladier au frigo, et de patienter… Nous mangeons généralement notre plat le lendemain et le consommons pendant 3-4 jours sans aucun souci. Chaque jour il est encore meilleur !

C’est une crudité délicieuse, facile à préparer, peu coûteuse, et même si elle contient du gras (huile de sésame et tahin) ce sont de bonnes graisses, qui consommées en quantités raisonnables, ne vous ferons que du bien ! 🙂 A titre indicatif, je prévois environ trois cuillères à soupe d’huile et deux cuillères à soupe de tahin pour un céleri entier.

Bon app !