Potiron et légumes anciens au lait de coco

Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de cuisiner à partir de légumes congelés, en plus des légumes frais de saison. Avant cela, j’ai longtemps pensé que le surgelé n’avait pas de goût, que les légumes étaient remplis d’eau, et sans aucune vitamine. En fait, j’ai compris que je me trompais. A part quelques exception (les oignons congelés me semblent insipides par exemple) j’ai été bluffée.

Il se trouve que les légumes vendus au rayon surgelé, ont été congelés dès la récolte, et contiennent souvent bien plus de vitamines que les légumes frais, qui ont perdu depuis leur cueillette… Et puis reconnaissons aussi la facilité pour préparer des légumes déjà découpés, et déjà épluchés !

Bon… la photo ne donne pas envie. Mais ayez confiance : c’était succulent !

Du coup, j’avais envie de diversifier un peu le contenu de mon congél, et de sortir des traditionnels haricots verts, brocolis et juliennes. J’ai jeté un œil chez Thiriet… et là j’ai trouvé du potiron, et un mix carottes-panais-potimarron. Comptez 2.50 € pour les 600 g de mélange, et 2.75 € pour le potiron (600 g également).

J’ai passé mes légumes à la poêle. Une fois décongelés, j’ai ajouté un peu de lait de coco (difficile de vous donner une quantité précise, car tous les laits de coco ne sont pas dilués de la même façon. Je dirais 1/3 de la briquette, pour 2 personnes), des épices (curry indien + une pointe de cannelle).

J’ai fait du riz rond complet à côté, puis en fin de cuisson, je l’ai ajouté à la poêlée. Et je me suis régalée !

J’espère que cette idée vous plaira et que vous aurez envie de tester !

 

Publicité

Soupe épaisse aux haricots rouges

Voici une petite recette végétarienne (végétalienne même, puisqu’elle ne contient aucun ingrédient d’origine animale) à réaliser au cuiseur sous pression.

 

Préparation : ça dépend de ta vitesse à éplucher un oignon… 

Allez, 5 à 10 minutes !

Cuisson : 2 minutes pour dorer les oignons + 5 minutes sous pression

Pour combien de personnes ? 2, éventuellement 3…

***

Il vous suffit d’émincer un oignon et de le faire griller avec un peu d’huile d’olive (mode DORER du Cookeo, sinon à la poêle). Puis on ajoute trois tomates coupées en petits cubes, un petit pot de concentré de tomates, et des épices (j’ai mis une cuillère à café environ de chaque) : paprika, coriandre, curcuma, harissa.

Hop on rince les haricots rouges (200 à 250 grammes) avant de les ajouter au mélange, avec deux verres d’eau, et pim pam, on fait cuire 5 minutes sous pression, avant de déguster…

Pour un plat complet, on peut ajouter des protéines de soja texturées (vendues en magasin bio) à la soupe, ou accompagner de céréales de son choix.

Bon app !

 

Boulettes de pois chiches express

 

Voici une petite recette toute simple, modifiable à l’infini, pour réaliser des boulettes végétariennes à base de légumineuses. Sur la photo ci-dessous, vous voyez les ingrédients que j’ai utilisé. J’ai pris cette fois-ci deux boîtes de poids chiches, mais chacun est libre d’ajuster les quantités !

Dans un premier temps, versez le contenu des conserves dans une passoire et rincez bien les pois chiches. Vous pouvez conserver le jus pour faire une mousse au chocolat

Une fois les pois chiches bien rincés  (il ne doit plus y avoir de mousse qui se forme quand on verse de l’eau dessus) mettez-les dans un saladier, et écrasez-les. Vous pouvez utiliser un mixeur à soupe, ou vos mains. Pour cette fois, j’ai tout fait manuellement.

 

On peut choisir de faire une bouillie plus ou moins grossière, parfaitement lisse ou au contraire, de garder quelques pois entiers.

Ensuite, on verse la farine. J’ai pris de la farine de lupin car elle est très protéinée. Mais libre à vous d’opter pour de la farine de blé (complet ou non), de maïs, de seigle, ou encore de soja !

Je verse environ 50 grammes, pour mes 500 grammes de pois chiches. Mais là encore, vous pouvez ajuster. Je termine par une pincée d’origan séché et une moitié de briquette de Tomacouli.

Je mixe à nouveau tout à la main, de façon à obtenir une pâte bien collante, qui sera facile à transformer en petites boules.

Suivant la sauce tomate et la farine que vous aurez choisi, il pourra être nécessaire d’ajuster les quantités, d’ajouter de la farine par exemple, pour que la pâte ne soit pas trop liquide. C’est ce qui se produit pour moi lorsque j’utilise la sauce tomate Mutti, que je préfère au Tomacouli ! :-p

Une fois que vous aurez obtenu une pâte exploitable, il ne restera plus qu’à former des boulettes, que vous pourrez agrémenter de flocons d’avoine si vous le souhaitez, avant d’enfourner une quinzaine de minutes à 180°C !

Et voilà le travail !

Cette recette se modifie à l’infini, car l’on peut utiliser des lentilles ou des haricots rouges à la place des pois chiches, remplacer la sauce tomate par de la crème de soja ou de coco, ajouter du curry ou d’autres épices… Bref, on peut laisser parler son imagination en fonction de ce que l’on a dans ses placards !

C’est une recette peu coûteuse et très pratique pour apporter des protéines végétales dans l’assiette !

Bon app !

Y’a pas que la pasta et la pizza dans la vie… Y’a la farinata aussi !

Quand on parle de bouffe italienne, les gens pensent systématiquement PIZZA et PASTA. Certes la pizza est italienne, et même si elle est originaire de Naples, on peut aujourd’hui la savourer même dans le nord, entière ou à la tranche.

La pasta est bien présente aussi, sous une infinité de formes, et cuisinée selon une multitude de recettes. Mais ce n’est pas pour autant que la gastronomie italienne se résume à ces deux plats !

Ci-dessus, la Farinata de la Coop, dégustée à Ferrare !

*

Du côté de Ferrare, en Emilie-Romagne, on cuisine traditionnellement la farinata, une galettes salée, réalisée à base de farine de pois chiches. Oui, car en Italie le pois chiche est une légumineuse assez appréciée, beaucoup plus consommée qu’en France, où il ne trouve sa place que dans le couscous. Arrêtez-moi si je me trompe !

Assez parlé, on passe à la recette !

Ci-dessus : Première tentative de farinata…

Pour réaliser une farinata de taille conséquente (disons pour deux plats standards, ou la plaque du four en entier) il vous faudra :

*trois verres de farine de pois chiches

*4 verres d’eau (je fais chauffer l’eau pour que la pâte soit plus facile à mélanger)

*1/4 de verre d’huile d’olive

*une pincée de sel

Et c’est tout !

A Ferrare, nous trouvions des farinate plus ou moins huileuses, plus ou moins salées. A vous d’ajuster la recette selon vos goûts finalement !

J’ai ajouté un peu de basilic dans ma recette, mais chacun fait comme il le souhaite !

Prévoyez un moule de type tôle à tarte ou prenez la plaque du four recouverte de papier cuisson, et idéalement préparez la pâte de façon à la laisser reposer 24 heures avant cuisson. Si vous n’avez pas le temps, tant pis, mais personnellement je trouve que plus la pâte a le temps de reposer, meilleur c’est !

Dans un premier temps, on verse la farine dans un saladier, avant de former un petit puis central dans lequel on dépose l’huile d’olive. Puis on remue en incorporant l’eau petit à petit. On n’oublie pas la pincée de sel. Et on recouvre d’un linge pour laisser reposer.

C’est aussi rapide et simple que cela !

Ensuite, on passe à la cuisson. Le four préchauffé à 240°C, on verse la pâte dans un moule, ou sur une plaque recouverte de papier cuisson, et hop c’est parti pour 20 à 25 minutes !

Pour ma part, j’utilise directement la plaque du four, pour obtenir une farinata géante et toute fine. C’est l’idéal pour nourrir un max de personnes, ou pour avoir de quoi se régaler plusieurs fois ! Car la farinata se conserve sans aucun problème, pendant 3 à 4 jours, au frigo dans un récipient fermé ou un aluminium !

View this post on Instagram

#farinata #italianfood #Ferrara #miam #food

A post shared by Ana (@chiarastory) on

C’est healthy ? Oui, plus que la farine de blé raffinée, car la farine de pois chiches même si elle est un poil plus calorique, vous apportera en moyenne 22 grammes de protéines aux 100 grammes, et 55 grammes de glucides (contre respectivement 20 grammes de protéines et quasiment 80 grammes de glucides dans la farine de blé). L’huile d’olive est bien présente, mais sans excès, et puis le bon gras c’est la vie ! :-p

Je vous ai tentés ? Je l’espère ! Si vous testez n’oubliez pas de me le dire, et encore mieux, de partager vos photos ! 🙂

 

Aubergine Asian Style

Ciao à tous. Comment allez-vous en ce dimanche de novembre ? Personnellement je trouve ce temps déprimant, mais j’ai néanmoins affronté les éléments ce matin pour aller en courses. Cela m’a permis de me remonter le moral en m’adonnant ensuite à l’une de mes passions : la découpe de légumes ! 😀

*

Dernièrement nous sommes allés au resto chinois avec un ami. J’avais goûté les aubergines vapeur en entrée, et m’étais régalée. J’ai voulu tenter une recette similaire par moi-même, et suis partie un peu au pif, faute de trouver une recette qui ressemblait vraiment à ce que j’avais pu manger au resto.

J’ai acheté deux grosses aubergines, dont j’ai coupé les extrémités. Puis je les ai taillées en quatre, dans le sens de la longueur.

Bim, les aubergines entraient pile poil dans mon cuiseur Lekué. Il a fallu faire deux tournées, mais finalement une grosse aubergine aurait pu suffire pour réaliser une entrée pour deux.

Pour la cuisson vapeur, à vous de jouer selon votre méthode favorite. Moi j’utilise le diabolique micro-onde. J’ai cuit les aubergines pendant environ 10 minutes, jusqu’à obtenir des légumes fondants.

Puis j’ai laissé les victimes reposer sur ma planche à découper, avant de les détailler en petites bûchettes.

Pendant ce temps, j’ai préparé une sauce à base de :

-sauce soja nature : c’est la base de cette sauce, mais vous pouvez la couper avec de l’eau si vous n’appréciez pas les plats « trop » salés !

-huile de sésame : environ une cuillère à soupe par aubergine,

-gomasio : c’est un mélange de sel et de graines de sésame,

-harissa… pas très asiatique, certes. Dans l’idéal j’aurais choisi du gingembre, mais n’en ayant pas sous la main, j’ai cherché une autre idée !

-vinaigre de riz : une pointe seulement !

Ma mixture prête, j’ai disposé les petits morceaux d’aubergines dans un plat, et recouvert le tout de sauce.

Aubergines à la sauce soja

Et le tour était joué !

Idéalement, il faut réaliser la recette une heure ou deux avant de servir, pour que les aubergines s’imprègnent bien de la mixture. Ensuite, on peut déguster froid, ou chaud en réchauffant un petit peu au four.

Ces aubergines sont délicieuses soit en entrée, soit en plat avec du riz.

Bon app !

J’ai goûté les pâtes au sarrasin…

Les pâtes, j’adore cela. Oui mais je les aime de qualité !

Rien de plus basique qu’une assiette de pâtes me direz-vous. Et toutes les pâtes se valent ? Non.

Les pâtes Ma Vie Sans Gluten que je m’apprête à vous présenter, sont des tortiglioni, préparées à base de farine de sarrasin biologique. Elles sont courtes, en forme de tubes striés, et garanties sans gluten. Comme l’homme n’aime pas des masses la farine de sarrasin, à part pour les crêpes, il n’a pas voulu goûter. Donc j’ai cuit ces tortiglioni à la casserole, et les ai mise dans un récipient, pour les manger au bureau.

View this post on Instagram

#pasta #sansgluten @greenweez

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Je ne réchauffe jamais mes pâtes au micro onde car je trouve qu’elles s’en sortent très mal. J’utilise une astuce dont je vous ai déjà donné les détails ici.

La texture est surprenante. C’est plus élastique, moins croquant qu’une pâte classique à base de blé. Néanmoins, la pâte reste épaisse, et a un bel aspect.

Le goût est discret. On reconnait le sarrasin, mais cela n’est pas flagrant quand on mange une pâte seule… En fait cela sent discrètement la galette bretonne. C’est amusant. En mangeant ces pâtes avec des légumes, le goût du sarrasin est plus difficile à détecter.

Est-ce que c’est bon ? Oui. Sans hésiter ! C’est original, et vraiment bon.

Maintenant, je dirais que ces pâtes sont différentes des pâtes classiques. Pour moi, si j’ai envie de pâtes, je prendrai des pâtes de blé. Si j’ai envie de pâtes de sarrasin, j’en prendrai au sarrasin. Autrement dit, cela ne remplace pas. C’est autre chose, et cela permet de varier !

Ce sont des produits différents, qui n’ont pas le même goût, pas la même texture. Et une envie de pasta ne sera pas comblée par ces pâtes de sarrasin (et inversement).

La texture est vraiment différente, et le goût sarrasin ne se mariera pas avec les mêmes accompagnements que d’habitude.

Dans tous les cas, oui je mangerai à nouveau de ces pâtes, et avec plaisir. La prochaine fois je pense les marier à des petits champignons à la crème de soja… Et vous, connaissez-vous ? Avec quoi les dégustez/dégusteriez-vous ?

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à visiter le site officiel, et pourquoi pas, à goûter pour vous faire votre propre avis !

Salaaaade !!! Oui mais de chou !

Voici une petite recette fraîche, parfaite pour la saison, facile à réaliser, et économique !

View this post on Instagram

Et hop au frigo pour ce soir ! #food #salade #veganfood

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Il s’agit d’une salade de chou. Pour la réaliser, il vous faudra du chou blanc, que vous couperez en lanières fines. On prévoit un saladier avec couvercle, et on dispose les lanières de chou à l’intérieur, avant d’arroser de :

-jus de citron,

-sauce soja,

-vinaigre de riz.

On peut aussi ajouter :

-de la citronnelle émincée,

-de l’huile : sésame, noisette, ou encore pépins de raisin…

Selon vos goûts, vous pouvez customiser cette salade de chou, en y incorporant :

-des dés de carottes,

-des tomates fraîches,

-des noix,

-du piment,

-de la pomme coupée très fine…

Ensuite, il faut placer le tout au frigo avant de déguster ! Cette salade est encore meilleure le lendemain !

Bon app !

Celeri mon amour

Hello you ! C’est samedi et chez nous, le samedi est synonyme de courses. Alors si toi-aussi tu prévois de te rendre en magasin, prépare-toi à ajouter quelques ingrédients sur ta liste, à commencer par… un céleri !

*

Longtemps, j’ai cru que je n’aimais pas le céleri. Qu’il s’agisse de la partie souterraine, appelée céleri-rave, ou des tiges aériennes, céleri-branche, j’étais catégorique : c’était non-merci. Il faut dire que comme beaucoup, j’ai été profondément dégoûtée par le céleri rémoulade de la cantine, préparé avec trop de sauce, et servi trop froid dans des ramequins tristes à mourir.

Pour me réconcilier avec ce légume, il a fallu le pimper un petit peu…

View this post on Instagram

Le #céleri c'est sexy ! #veganfood #vegetarien #miam

A post shared by Ana (@chiarastory) on

C’est chez Basilic Instant, la cantine végétarienne de ma ville, que j’ai goûté du céleri au curcuma… J’en ai pris dans mon assiette sans trop savoir de quoi il s’agissait. Et j’ai a-do-ré.

Du coup, j’en ai préparé chez moi…

Pour réaliser un saladier de céleri au curcuma, prévoyez… un céleri-rave, mais aussi :

*une bonne dose de curcuma (frais c’est le top, mais en poudre cela fait aussi l’affaire)

*de l’huile de sésame

*du tahin (en option)

*un peu de jus de citron

et c’est tout… par pitié, pas de sel, de poivre ou que sais-je ! A la rigueur, vous pouvez ajouter des graines de sésame…

Je n’indique pas les quantités, car je fais toujours approximativement, et je goutte.

Dans un premier temps, il faut éplucher le céleri, et le râper. La bête n’est pas des plus dociles, et je vous l’accorde, on commence ici par la partie la plus laborieuse, que je délègue autant que possible à l’homme.

Pour râper le céleri, si vous avez un robot, mettez-le à contribution ! Sinon, bon courage, et faites attention à vos doigts !

Ensuite, il suffit de verser un peu d’huile de sésame, un trait de jus de citron, et de saupoudrer un belle dose de curcuma dans un saladier, avant d’ajouter le céleri râpé par dessus, et de remuer à mains nues.

N’hésitez pas à ajouter du tahin (purée de sésame vendue en magasin bio), ou éventuellement de la sauce soja nature.

Le céleri doit devenir tout jaune, au contact du curcuma.

Vous pouvez manger de suite, mais l’idéal reste de placer le saladier au frigo, et de patienter… Nous mangeons généralement notre plat le lendemain et le consommons pendant 3-4 jours sans aucun souci. Chaque jour il est encore meilleur !

C’est une crudité délicieuse, facile à préparer, peu coûteuse, et même si elle contient du gras (huile de sésame et tahin) ce sont de bonnes graisses, qui consommées en quantités raisonnables, ne vous ferons que du bien ! 🙂 A titre indicatif, je prévois environ trois cuillères à soupe d’huile et deux cuillères à soupe de tahin pour un céleri entier.

Bon app !

Petit-dèj protéiné

J’adore le petit-déjeuner. C’est sans conteste mon repas favori, celui que je ne néglige JAMAIS car j’en ai besoin pour passer une bonne journée. J’essaie de me concocter des petits-déjeuners équilibrés, riches notamment en protéines et en bonnes graisses, et de favoriser les aliments salés, pour éviter le pic glycémique de fin de matinée qui induit du grignotage !

Et le week-end, comme je vais au sport le matin, je mets un point d’honneur à manger bien protéiné, sans trop me remplir le ventre (vous avez déjà essayé de faire un footing avec le ventre plein de tartines de beurre ?).

Je vous livre aujourd’hui une recette 100 % végétale, protéinée et digeste, celle du tofu brouillé !

Bon, ce n’est pas un plat très photogénique, mais ne fuyez pas, car c’est absolument délicieux ! Même mon homme-nivore adore !

image

Recette de base…

Il suffit de prévoir 100 à 150 grammes de tofu par personne, selon l’appétit : 50 % de tofu ferme (type tofu Bjorg vendu en grande surface) et 50 % de tofu soyeux, vendu au rayon des produits du monde, ou en magasin asiatique.

Dans une poêle (avec un peu d’huile de sésame/ou à défaut, d’huile d’olive), émiettez le tofu ferme avec vos doigts. Faites-le dorer légèrement tout en rumuant, avant d’ajouter le tofu soyeux. Ne cessez jamais de mélanger avec une cuillère en bois. Puis ajoutez du curry. Pour ma part j’adore le curry donc j’en mets la gomme. Mais chacun dosera selon ses envies !!

 

Variantes !

Selon les goûts, vous pouvez aussi préparer votre tofu avec des champignons de Paris, des courgettes en petits dés, du brocoli… Je sais qu’en France on fait un peu la grimace à l’idée de manger des légumes le matin, mais bon, c’est une habitude à prendre. Personnellement j’adore.

Ce tofu brouillé se sert idéalement avec du bon pain de seigle, ou du pain complet. Évitez le pain blanc qui tient beaucoup moins au ventre et apporte moins de minéraux (logique, on a retiré l’enveloppe des grains de céréales).

Pour encore plus de peps et de gourmandise, vous pouvez prendre un peu de tahin (beurre de sésame) ou de beurre de cacahuète pour les tartines, du houmous (tartinade à base de pois chiches, facile à faire soi-même, et riche en protéines), quelques fruits secs (les dattes sont géniales pour les sportifs), et bien-sûr, une boisson chaude idéale à ce moment de la journée (avec un gros faible pour le thé vert). 🙂

Bon app !

Crumble d’épinards vegan

Aujourd’hui je vous propose une petite recette 100 % végétale à base d’épinards, tofu et farine de pois chiches.

La farine de pois chiches est facilement trouvable en magasin bio, mais aussi au rayon cuisine du monde des grands magasins. Elle n’est pas très coûteuse et surtout elle est bourrée de protéines, d’où son utilisation assez répandue chez les végétariens !

image

Cette recette je l’ai inventée et faite  « à l’arrache » donc les quantités sont approximatives. Désolée !

Tout d’abord, il vous faudra des épinards en branches. N’en ayant pas de frais j’ai opté pour des congelés que j’ai laissé à température ambiante une journée entière. Je les ai pressés pour retirer un maximum d’eau, puis les ai disposés dans deux petits plats à gratin. Si vous avez des épinards frais, je vous conseille de les utiliser en priorité par rapport aux congelés, bien-sûr !

image

J’ai ajouté une gousse d’ail par plat, coupée en trois, pour le goût ! Sur la photo ci-dessus il y en a bien plus, car j’adore l’ail, mais à la base, l’ail est à placer dans les épinards, pour rehausser les saveurs !

J’ai mélangé 50 grammes de farine de pois chiches dans l’équivalent d’un verre d’eau. J’ai ajouté quelques morceaux d’olives vertes. Puis j’ai émietté à la main 200 grammes de tofu ferme (Bjorg en l’occurence).

 

J’ai ajouté environ 1/2 verre de tonyu (lait de soja). Puis j’ai disposé la mixture par dessus les épinards.

J’ai ensuite mélangé 10 grammes de graines de sésame, 2 cuillères à soupe de flocons de seigle et 2 cuillères à soupe de son de blé, que j’ai étalé par dessus (le son d’avoine et les flocons d’avoine vont bien également, tout comme les germes de blé !).

j’ai enfourné 30 minutes à 200 degrés et… nous nous sommes régalés !

J’espère que cette recette vous plaira. Je la trouve originale, et elle permet de se faire plaisir en consommant un gratin 100 % végétalien, gourmand ET sain à la fois !

Je vous récapitule les ingrédients dont vous aurez besoin pour 2 portions :

*50 g de farine de pois chiches

*200 g de tofu ferme

*quelques olives vertes (disons 4-5 par personne)

*1/2 verre de lait de soja

*une poignée de flocons d’avoine/seigle (avec éventuellement un peu de son d’avoine ou de blé, selon ce que vous avez sous la main et vos goûts !)

*une cuillère à soupe de graines de sésame

*de l’ail

*des épinards (de quoi remplir vos plats, donc à vous de définir la quantité !)

A chacun de saler et poivrer selon les goûts. Pour ma part, à peine de poivre sur le gratin avant de servir, et c’était parfait !

À bientôt !

image