Lorsque les éditions Librinova m’ont contactée pour me proposer de découvrir le roman Une Vita pas si Dolce, de Mélanie Taquet, je n’ai pas hésité bien longtemps. Je ne connaissais pas l’auteure ; normal, puisqu’il s’agit de son premier roman. Mais j’ai été attirée par le résumé… Et oui, l’histoire nous emmène en Toscane. Et moi l’Italie, je n’y résiste pas !
***
Ici, l’auteure nous embarque pour Florence, où Nina se réfugie pour fuir quelque chose que l’on ignore. Elle s’installe dans le Bed and Breakfast tenu par son amie Hannah, qu’elle a connu en fac, et qui s’est mariée depuis avec Michele.
Nina cache quelque chose, qui transparaît ponctuellement à travers des actes surprenant… Mais nous ignorons précisément les raisons de son trouble.
Quant à Hannah, elle n’est pas totalement épanouie, entre son mari qui refuse de faire des tests pour avancer sur leurs problèmes d’infertilité, et sa belle-mère qui la déteste alors qu’elles vivent sous le même toit…
***
Une Vita pas si Dolce est un roman intéressant, qui contient plusieurs histoires en une, et aborde des thèmes aussi intéressants les uns que les autres. Le fait que nous découvrions tout cela par l’intermédiaire de différents narrateur apporte un petit plus bien appréciable.
Mais je reprocherais cependant à ce roman de contenir des longueurs inutiles, qui ont fait que je me suis lassée avant d’atteindre la moitié de ma lecture. Nina cache un lourd secret. On le comprend rapidement. Mais il faut tourner des pages et des pages pour espérer trouver les premiers indices. Impossible d’espérer deviner par nous-mêmes. En attendant ces indices, on finit par être agacés par ce personnage de nana qui apparaît de plus en plus cinglée, égoïste et séductrice… C’est en tout cas l’effet que ce personnage a eu sur moi…
A la place de sa copine Hannah, même si je risquais de me mettre encore plus ma belle-mère à dos (car la vieille femme soutient Nina), j’aurais fichue Nina dehors à coup de pieds aux fesses et vite !
J’avais envie de découvrir le fin mot de cette histoire, alors je me suis accrochée. Et j’ai bien fait, car les autres personnages me plaisaient, même si j’ai regretté que certains soient un peu caricaturaux… La belle-mère qui semble être une Tatie Danielle en puissance, mais qui cache en réalité une blessure qui explique beaucoup de chose, c’est du déjà vu par exemple.
Bref… je n’ai pas eu le coup de cœur pour ce roman, car je lui reprocherait d’être long, trop long, et parfois de tomber dans les clichés. Oui en Italie on mange des pizze, surtout quand on rencontre un napolitain… mais bon, pas à chaque sortie non plus. Et puis devinez quelle voiture conduit Hannah ? Une 500 bien-sûr.
Je m’attendais à un peu plus de crédibilité, un peu moins de facilité… Ce roman n’est pas mauvais, loin de là, mais cela n’a pas non-plus été un coup de cœur !