Je ne suis pas super friande de romances, et je déteste Noël. Mais euh… je ne pense pas être une rabat-joie pour autant. Bon, j’évite quand-même de crier sur tous les toits que je hais Noël, car cela fait vieille nana aigrie. Mais ici je peux le dire, vous ne le répéterez pas. :-p
Partant de ces révélations, il est assez difficile de comprendre pourquoi j’ai voulu lire Noël sur la 5° avenue, alors que justement comme son titre l’indique, le récit se déroule en pleine période de Noël.
Et bien je vais vous l’expliquer.

En fait, très souvent, les romances mettent en scène deux personnages qui semblent être diamétralement opposées. Et dans les romances de Noël, il n’est pas rare que l’un des deux adore Noël, quand le second a une sainte horreur de cette fête et de tout ce qui s’y rattache (comme moi) !
Bref. L’an dernier j’avais lu une petite romance enneigée, qui m’avait assez plu. Donc j’ai décidé de remettre le couvert cette année, avec un livre de Sarah Morgan, paru aux éditions Harlequin.
Je n’avais même pas fait attention au fait que le livre lu l’an dernier était justement du même auteur ! Le voici –> La Danse Hésitante des Flocons de Neige
*
L’histoire est celle d’Eva, jeune new-yorkaise optimiste et enjouée, qui s’est associée avec deux amies pour monter son entreprise d’événementiel. Eva travaille dur et ne prend que peu de temps pour elle, ce qui explique en grande partie, que malgré son côté romantique exacerbé, elle soit encore seule.
Elle a perdu sa Grand-Mère adorée, et s’apprête à passer son second Noël sans elle. La période s’annonce particulièrement difficile.
Heureusement, elle a de quoi se changer les idée, puisque l’une de ses cliente nonagénaire l’a embauchée pour préparer une surprise à son petit-fils, Lucas.
Lucas Blade est un auteur de thrillers mondialement connu, pour qui Noël est synonyme de tristesse, depuis que sa femme est décédée, trois ans auparavant. La Grand-Mère a donc pensé qu’il serait bienvenu de faire décorer son appart en son absence.
Tous ses proches le croient effectivement dans le Vermont, alors qu’il est en réalité cloîtré dans son penthouse new-yorkais, face à une page d’ordinateur désespérément blanche…
*
Ce roman n’a rien de très original. Il est préparé avec les ingrédients habituels de la romance hivernale : une femme aux courbes avantageuses, un homme musclé, une tempête de neige qui les contraint à rester ensemble, de la bonne bouffe, du bon vin, et une grosse dose de guimauve.
Si vous veniez pour la déferlante de sentiments, saupoudrée d’une dose d’érotisme, alors vous allez l’avoir. Attention les yeux !
Sauf que personnellement je m’attendais à un roman un peu gnangnan, mais pas à ce point. L’auteure a choisi des traits de caractère pour ses personnages, et basé toute son histoire dessus. Eva est la gentille jeune femme qui a décidé de croire en l’amour et en la gentillesse de ses semblables. Elle est aussi belle que candide, et cuisine merveilleusement bien.
Lucas est son l’opposé, ténébreux et désabusé, il croit aussi peu en l’amour qu’en la bonté naturelle de l’homme.
Bien-sûr, après s’être affrontés, il vont se rapprocher, s’éloigner à nouveau, etc etc…
Mais mince à la fin, pourquoi en faire autant de pages ?! Ce roman est insupportablement long, et bourré de clichés. Tout le long on nous sert les mêmes scènes, de l’écrivain torturé qui s’enferme dans son bureau pour travailler sur son thriller, tandis que la petite nana cuisine pour lui en chantonnant et en remuant les fesses. C’est d’un niais…
Ajoutez à cela le deuil impossible d’Eva pour sa grand-mère, le sauvetage d’un chiot et quelques scènes d’amour torride, et vous aurez ce livre… une sorte de Walt Disney, avec du sexe. Oui voilà, c’est ça.
Non. Je ne recommande pas particulièrement la lecture de ce roman. Signé : la vieille aigrie qui n’aime pas Noël. Des bisous !
Cet article vous plait ? Faites-en profiter le reste du monde !
J’aime ça :
J’aime chargement…