Enrico Piaggio – An Italian Dream

Ce film est sorti en novembre 2019 et est disponible sur Netflix.

Son action se situe au sortir de la seconde guerre mondiale, dans la petite ville toscane de Pontedera. L’usine d’Enrico Piaggio est en ruine, et celui-ci se sent l’immense responsabilité de tout reconstruire, pour ne pas laisser la famille de ses ouvriers sur le carreau.

Il n’est plus possible pour lui de fabriquer des avions, comme il l’a fait pendant la guerre. Pour rebondir, il lui faut une idée nouvelle, et il la trouve à travers un moyen de transport petit, agile, capable de répondre aux besoins de tous, quelque soit le sexe ou la classe sociale. La Vespa est née !

Le moteur est fixé à l’arrière, ce qui dégage l’espace pour les jambes, et permet aux femmes (et aux prêtres !) de s’installer sans dévoiler leurs jambes.

Ce film inspiré de l’histoire réelle, comporte une bonne portion de romance, qui n’a pas été pour me déplaire. Les histoires d’amour prennent le pas sur les complications financières que rencontre l’entrepreneur. En effet, Enrico Piaggio a épousé une veuve de guerre, qui a été non-seulement une épouse, mais aussi une précieuse conseillère. Cela est bien visible dans le film.

Il y a quelques libertés prises pas les scénaristes, puisqu’il est clairement montré que le fait de mettre en scène un scooter Piaggio dans le film Vacances Romaines a été demandé par Enrico Piaggio, alors que dans la réalité, a priori ce n’était pas le cas. Toujours est-il que la fameuse scène avec Audrey Hepburn au guidon d’une Vespa a fortement contribué au succès du motorino à l’étanger !

Ce film est une belle bouffée d’air frais, une belle histoire de reconstruction. Je vous le conseille !

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Noël sur la 5e avenue – Sarah Morgan

Je ne suis pas super friande de romances, et je déteste Noël. Mais euh… je ne pense pas être une rabat-joie pour autant. Bon, j’évite quand-même de crier sur tous les toits que je hais Noël, car cela fait  vieille nana aigrie. Mais ici je peux le dire, vous ne le répéterez pas. :-p

Partant de ces révélations, il est assez difficile de comprendre pourquoi j’ai voulu lire Noël sur la 5° avenue, alors que justement comme son titre l’indique, le récit se déroule en pleine période de Noël.

Et bien je vais vous l’expliquer.

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En fait, très souvent, les romances mettent en scène deux personnages qui semblent être diamétralement opposées. Et dans les romances de Noël, il n’est pas rare que l’un des deux adore Noël, quand le second a une sainte horreur de cette fête et de tout ce qui s’y rattache (comme moi) !

Bref. L’an dernier j’avais lu une petite romance enneigée, qui m’avait assez plu. Donc j’ai décidé de remettre le couvert cette année, avec un livre de Sarah Morgan, paru aux éditions Harlequin.

Je n’avais même pas fait attention au fait que le livre lu l’an dernier était justement du même auteur ! Le voici –> La Danse Hésitante des Flocons de Neige

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L’histoire est celle d’Eva, jeune new-yorkaise optimiste et enjouée, qui s’est associée avec deux amies pour monter son entreprise d’événementiel. Eva travaille dur et ne prend que peu de temps pour elle, ce qui explique en grande partie, que malgré son côté romantique exacerbé, elle soit encore seule.

Elle a perdu sa Grand-Mère adorée, et s’apprête à passer son second Noël sans elle. La période s’annonce particulièrement difficile.

Heureusement, elle a de quoi se changer les idée, puisque l’une de ses cliente nonagénaire l’a embauchée pour préparer une surprise à son petit-fils, Lucas.

Lucas Blade est un auteur de thrillers mondialement connu, pour qui Noël est synonyme de tristesse, depuis que sa femme est décédée, trois ans auparavant. La Grand-Mère a donc pensé qu’il serait bienvenu de faire décorer son appart en son absence.

Tous ses proches le croient effectivement dans le Vermont, alors qu’il est en réalité cloîtré dans son penthouse new-yorkais, face à une page d’ordinateur désespérément blanche…

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Ce roman n’a rien de très original. Il est préparé avec les ingrédients habituels de la romance hivernale : une femme aux courbes avantageuses, un homme musclé, une tempête de neige qui les contraint à rester ensemble, de la bonne bouffe, du bon vin, et une grosse dose de guimauve.

Si vous veniez pour la déferlante de sentiments, saupoudrée d’une dose d’érotisme, alors vous allez l’avoir. Attention les yeux !

Sauf que personnellement je m’attendais à un roman un peu gnangnan, mais pas à ce point. L’auteure a choisi des traits de caractère pour ses personnages, et basé toute son histoire dessus. Eva est la gentille jeune femme qui a décidé de croire en l’amour et en la gentillesse de ses semblables. Elle est aussi belle que candide, et cuisine merveilleusement bien.

Lucas est son l’opposé, ténébreux et désabusé, il croit aussi peu en l’amour qu’en la bonté naturelle de l’homme.

Bien-sûr, après s’être affrontés, il vont se rapprocher, s’éloigner à nouveau, etc etc…

Mais mince à la fin, pourquoi en faire autant de pages ?! Ce roman est insupportablement long, et bourré de clichés. Tout le long on nous sert les mêmes scènes, de l’écrivain torturé qui s’enferme dans son bureau pour travailler sur son thriller, tandis que la petite nana cuisine pour lui en chantonnant et en remuant les fesses. C’est d’un niais…

Ajoutez à cela le deuil impossible d’Eva pour sa grand-mère, le sauvetage d’un chiot et quelques scènes d’amour torride, et vous aurez ce livre… une sorte de Walt Disney, avec du sexe. Oui voilà, c’est ça.

Non. Je ne recommande pas particulièrement la lecture de ce roman. Signé : la vieille aigrie qui n’aime pas Noël. Des bisous !

 

 

Remember Me [DVD]

Encore une fois, c’est en vide-grenier que j’ai trouvé ce DVD. Je n’avais jamais entendu parler de ce film, mais le résumé m’a donné envie… Je vous le présente ? 

C’est un drame doublé d’une romance, qui date de 2010 et dure un peu moins de 2 h 00 ( 1 h 53 nous annonce Allociné). Il met en scène Emilie Ravin et Robert Pattinson (oui, le mec de Twilight). Emilie Ravin a un visage qui ne m’était pas inconnu mais je n’ai pas réussi à la replacer pendant le visionnage du film… et puis finalement j’ai découvert en consultant sa filmo, qu’elle avait joué dans diverses séries, et notamment dans Once Upon A Time, où elle incarnait Belle !

Robert lui, campe le personnage de Tyler, un jeune new-yorkais qui décide de séduire la fille d’un flic qui l’a humilié. C’est une sorte de vengeance… Sauf que (là vous avez déjà deviné la suite) la fille en question, Ally, se révèle être tout à fait aimable. Et les deux finissent par tomber réellement amoureux… Se lance alors une jolie histoire d’amour, intense et sincère…

« Sincère » c’est peut-être le mot qui définirait le mieux ce film. Il est loin des romances classiques, construites à peu près toutes sur un modèle similaire. L’histoire n’est pas une simple succession d’événements linéaires, qui servent un dénouement connu d’avance.

La romance entre Tyler et Ally a déjà un intérêt, mais d’autres histoires viennent se greffer tout autour. Il y a le passé d’Ally, et puis la famille de Tyler, avec le père totalement dédié à son travail, au point de délaisser sa famille ; avec la petite sœur qui est le souffre-douleur de son école, etc etc…

Remember Me est un chouette film, servi par un casting plutôt soigné (le père de Tyler n’est autre que Pierce Brosnan_je veux dire, James Bond quand-même !) qui offre tout un éventail de bons sentiments, sans verser dans la bisounourserie® (je copyright ce mot tiens). Il se termine par un vrai final qui vous laissera sur les fesses (et tout cas pour nous ce fut le cas) !

A voir, même si comme moi vous étiez totalement passés à côté de la folie Twilight et ne trouvez pas de charme particulier à Robert Pattinson !

The Wife who Ran Away – Tess Stimson

Je ne connaissais pas du tout Tess Stimson, jusqu’à ce que je trouve l’un de ses romans sur un vide-grenier. C’est parce-qu’il était en anglais que je me suis attardée sur ce livre, et l’ai acheté…

Tess Stimson est une auteure britannique, qui vit désormais dans le Vermont avec son mari. Elle écrit surtout des romans de chicklit, à l’image de celui que je m’apprête à vous présenter…

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The Wife who Ran Away que l’on pourrait traduire par La Femme qui s’est enfuie nous présente le personnage de Kate. C’est une quarantenaire mariée à Ned, et mère de deux adolescents. Elle travaille dur, et porte sa famille à bout de bras, quand son époux ne semble pas se tuer à la tâche. Et pour compliquer le tout, elle doit aussi prendre en charge sa mère…

Un jour, Kate craque, et sans réfléchir plus loin, suit son instinct, monte dans un taxi, se rend à l’aéroport, avant d’embarquer à destination de Rome !

***
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Ce livre ne m’a pas passionnée au point de me faire veiller tard pour ne pas avoir à le refermer. Mais il m’a néanmoins permis de passer des moments agréables.
L’écriture de Tess Stimson est plaisante, et je n’ai pas eu de mal à me plonger dans son récit, bien qu’il soit en anglais.
Les passages romains sont un peu clichés. Kate fait ses courses dans 3 commerces différents, passant chez le Laitier, le Vendeur de fruits et le Boucher pour bien nous signifier qu’elle ne va pas au supermarché comme elle l’aurait fait chez elle. Bien-sûr, elle fait de la Vespa, et boit du café préparé dans une vieille cafetière en métal. Mais bon… tout cela reste réaliste. Tant qu’elle ne se balade pas en Fiat 500 en écoutant Toto Cutugno, je pense que l’on peut valider.
Kate est attachante, et son entourage l’est tout autant… J’ai trouvé que l’auteure brossait des portraits crédibles, et prenait le temps de faire évoluer les caractères des uns et des autres, sans pour autant nous faire ressentir de longueurs.
Le récit se met en place calmement, mais jamais je n’ai eu envie de sauter des paragraphes. Je me plaisais dans l’histoire.
Parfois j’ai été surprise par la tournure des événements. Et même si je me doutais de la fin, Tess Stimson a réussi à apporter des nuances inattendues dans son dénouement.
Ce livre m’a donc globalement bien plu, et je vous le recommanderais, en anglais puisqu’il n’a pas (encore) été traduit en français…

Quelques films pour votre PàV

Cela se dit Pile à Voir ? Allez, moi je valide ce terme pour désigner la liste des films que l’on a envie de regarder !

Et je vous propose une sélection de (jolis) films pour l’allonger !

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Jusqu’à Toi est une comédie romantique française sortie en 2007.

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Allez : weekend ! #dvd #melanieLaurent #film

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Comme la jaquette du DVD le laisse deviner, Mélanie Laurent tient le rôle principal. Elle incarne Chloé une jeune parisienne fleur bleue, qui mène une existence sans remous.

Chloé n’a pas vraiment de passion. Elle travaille pour gagner sa vie, et ce n’est pas toujours simple entre sa phobie du téléphone et sa collègue faux-cul. La jeune femme n’a pas énormément de potes. Sa vie sociale se résume à sa voisine, jouée par la regrettée Valérie Benguigui, et au loueur de DVD…

Et puis, Chloé va croiser Jack, ou plutôt sa valise…

Jack est un bel américain, fraîchement largué par sa copine. Il gagne un séjour à Paris, et sa valise se retrouve égarée par la compagnie aérienne. Le hasard fera bien les choses, puisque c’est Chloé qui va récupérer la valise de Jack… Cédant à sa curiosité, elle ouvre le bagage…

C’est ainsi, qu’à partir des objets contenus à l’intérieur, Chloé va tomber amoureuse de Jack, et essayer de le rencontrer…

Ce film est très joli, même si l’idée de base a un goût de déjà vu (cela m’a rappelé l’Appel de l’Ange de Guillaume Musso avec les deux protagonistes qui échangent leurs portables par mégarde). L’histoire est plaisante, et les acteurs jouent bien. Je ne dirais pas que ce film est un chef d’oeuvre. Mais il se regarde bien et nous laisse le sourire aux lèvres.

C’est frais, léger, et il y a un joli petit côté poétique qui ne fait pas de mal !

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Phénomènes est un film catastrophe, sorti un an plus tard, en 2008.

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Il y a quelques années j’avais adoré La Fille de l’Eau, du réalisateur américain Night Shyamalan. C’est pour cela que j’ai regardé Phénomènes, que l’on peut classer entre le thriller et le film catastrophe, avec une petite touche d’horreur. Tout cela ?

Oui. Mais pour commencer, il faut que je vous présente le synopsis.

Nous sommes à New-York et un étrange phénomène semble frapper la population. Soudain des dizaines de personnes se donnent la mort de façon subite et violente, sans raison apparente.

On envisage d’abord une attaque terroriste, qui aurait pollué l’air… Mais dans l’immédiat, Elliott Moore (Mark Wahlberg), prof de sciences en lycée, n’a pas vraiment le temps de comprendre les tenants et les aboutissants. Il pense d’abord à sauver sa peau et à se mettre à l’abri, avec sa femme (Zooey Deschanel), son collègue (John Leguizamo) et la fille de ce dernier…

Ce film a le mérite de présenter un scénario plutôt original, et assez crédible finalement… Cela se regarde bien, même si parfois j’ai pu regretter une baisse de rythme et quelques longueurs. Il y des scènes assez eurk nieurk nieurk, mais l’âme sensible que je suis n’a pas passé de nuit blanche pour autant.

Bref. Un bon film catastrophe à vous mettre sous la dent…

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Quatre Étoiles est une comédie de 2006, qui met en scène Isabelle Carré et José Garcia.

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Malgré la présence de deux bons acteurs au casting, que dis-je, trois bons acteurs, puisqu’il y a également François Cluzet, brillant dans un rôle de neuneu, cette comédie ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

L’histoire est amusante. C’est une prof d’anglais qui touche un héritage absolument inattendu, et décide de l’utiliser tout de suite, pour s’offrir un séjour à Cannes, dans un grand hôtel.

Sur place, elle rencontre Stéphane, un bel escroc qui lui met rapidement le grappin dessus.

Isabelle Carré est attachante comme toujours, et José Garcia, même s’il ne tient pas là son meilleur rôle, parvient à nous faire sourire… Mais l’ensemble manque malgré tout de charme et d’un minimum de crédibilité. Quatre Étoiles s’en sort, grâce à son casting et à la bonne volonté des spectateurs !

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Ce sera tout pour notre liste de films du jour… mais je vous dis à très bientôt pour de nouvelles critiques !

Quelques jours de nos vies – Clare SWATMAN

Quelques jours de nos vies est un roman paru aux éditions Presses de la Cité, en mai 2017. Il est le fruit de la plume de l’auteure britannique Clare Swatman.

Clare Swatman est journaliste et écrit pour différents magazines féminins. Quelques jours de nos Vies (titre original : Before You Go) est son premier roman, et a déjà été traduit dans une quinzaine de langues !

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#lecture #roman

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C’est l’histoire de Zoé, qui vient de perdre son mari Ed, de façon aussi brutale qu’inattendue. Zoé est effondrée et regrette par dessus tout les dernières minutes passées avec Ed, car elle a été très désagréable avec lui.

Elle aimerait pouvoir remonter le temps et agir différemment. 

Tant mieux, car c’est ce qui va se passer… sans que l’on sache comment ni pourquoi, Zoé aura la possibilité de revivre certains jours particulièrement importants pour son couple. Elle en profitera pour changer certains détails, espérant ainsi influencer l’avenir, et éviter la disparition prématurée de son époux.

 

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui nous rappelle l’importance de prendre soin de nos proches, et de leur monter que l’on tient à eux tant qu’il en est encore temps.

Le couple formé par Zoé et Ed est comme beaucoup de couples. Il y a eu au départ une rencontre entre deux jeunes gens, suivie de quelques années d’amour fou, d’insouciance, ponctuées par un emménagement en commun. Et puis les difficultés sont apparues, certaines dépassées, d’autres pas tout à fait…

Nous nous attachons forcément au personnage de Zoé (ou à celui d’Ed), car il est fait de forces et de faiblesses, dans lesquelles nous nous retrouvons automatiquement à un moment donné.

Zoé revit les moments clefs de son couple, les heureux comme les malheureux. Le fait pour elle de connaître la tristesse de perdre Ed lui fait envisager les choses sous un angle totalement différent. Elle est prête à agir autrement, à faire des concessions…

Le couple de Zoé et Ed n’est pas comme ceux que l’on peut croiser dans les contes de fées. Il connait des hauts et des bas. Mais c’est ce qui le rend crédible, et fait que l’on a envie de croire à un dénouement heureux.

J’ai aimé ce roman, et me suis demandé tout du long comment il allait se terminer. La fin m’a convaincue, mais je n’en dirai pas plus évidemment…

 

Grace Kelly, l’amour et moi – Lucy Holliday

J’avais beaucoup apprécié le personnage de Libby Lomax, dans le roman Audrey Hepburn, la vie et Moi. Alors quand j’ai vu que la suite était proposée sur NetGalley, je n’ai pas hésité, et ai réclamé ma copie numérique… Les éditions Harper Collins ont accédé à ma requête, et je les en remercie, car grâce à elles, j’ai pu à nouveau, passer un excellent moment avec ma copine londonienne !

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Dans ce livre, nous retrouvons les personnages déjà présentés dans l’opus précédent. Mais cela ne pose aucun souci de lire ce livre sans avoir lu le précédent, car les deux histoires sont indépendantes, et que les protagonistes nous sont présentés à nouveau.

Libby a rompu avec Dillon, son petit copain au physique de rêve, mais à la cervelle un peu vide, et se retrouve à nouveau célibataire.

Elle travaille à son compte, comme créatrice de bijoux fantaisie. Ce serait le bonheur, si elle ne dépendait pas d’investisseurs un peu… spéciaux. Pour compliquer les choses encore un petit peu plus, Libby a quitté son ancien appartement miteux, et vit dans un grand appart qui appartient à l’un des investisseurs.

Elle est toujours très proche d’Olly, pour qui elle nourrit un amour secret depuis des lustres… et a gardé le contact avec la sœur de ce dernier, l’adorable Nora.

Dans le roman précédent, Libby avait rencontré Bogdan, le fils de son logeur Bogdan (oui les deux s’appellent Bogdan), un moldave haut en couleurs, qui a décidé d’assumer son rêve : devenir coiffeur !

Et bien sûr, Libby a toujours son fameux canapé Chesterfield, une vieillerie qui sent le chien mouillé, et d’où semblent sortir des célébrités décédées… Après Audrey Hepburn, c’est Grace Kelly qui fait son apparition dans le salon de Libby…

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C’est bien ?

Je ne suis d’habitude pas très friande des livres en plusieurs tomes. J’aime changer d’ambiance en général. Et pourtant, j’avais tellement accroché au personnage de Libby Lomax, que j’ai décidé de tenter le coup et de lire un autre roman de ses aventures, moins de 15 jours après avoir refermé le précédent… C’était risqué.

Et pourtant, j’ai à nouveau eu grand plaisir à suivre notre héroïne, et à partager ses journées riches en rebondissements !

Ce roman est un délice, car il nous apporte tout ce que l’on est en droit d’espérer d’un bon bouquin de chicklit, et même un peu plus : de l’amour bien-entendu, mais aussi de l’amitié, et une bonne grosse dose d’humour. Le personnage de Libby est attachant, car la jeune femme doute d’elle-même, et représente une trentenaire lambda, à laquelle il est facile de s’identifier. Autour d’elles, différents personnages tous plus intéressants les uns que les autres, permettent de tisser des histoires secondaires, qui ajoutent à l’intérêt du roman. On ne s’ennuie jamais !

Pour en revenir à Libby, on est loin de la pimbêche toujours juchée sur 20 centimètres de talons aiguilles, qui ne se préoccupe que de sa manucure et de sortir boire des cocktails colorés avec ses copines. Ce personnage est plutôt incarné par sa sœur, et dans une moindre mesure, par leur mère…

Et puis l’histoire est pimentée par les apparitions toujours savoureuses, de Grace Kelly ! Je dirais que ce personnage est loin d’être central, bien qu’il soit mentionné dans le titre du roman. Mais il apporte incontestablement la touche d’originalité de ce livre.

En conclusion, ce roman est vraiment bon… à savourer au fond de votre lit, ou sur la serviette, dès que le soleil voudra bien montrer le bout de ses rayons !

Audrey Hepburn, la vie et moi Lucy Holliday

Au début, lorsque j’ai entamé la lecture de Audrey Hepburn, la vie et moi, j’ai eu peur de ne pas trop accrocher. L’héroïne était moins proche de moi, moins crédible que celles que je venais de quitter dans mes dernières lectures. Il y avait un côté très fictionnel auquel j’ai craint de résister…

Et puis finalement, j’ai très vite changé d’avis. Au bout de deux chapitres j’ai eu envie de continuer ma lecture, et à la fin du troisième Libby était devenue ma nouvelle meilleure copine !

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Commençons par le début…

Libby est une héroïne classique de chicklit, en ce sens qu’elle est un peu complexée, surtout lorsqu’elle se compare à sa frangine, blonde ultra féminine dotée d’une forte poitrine.

Elle a de bons amis sur lesquels elle peut compter, à défaut de pouvoir s’épancher sur l’épaule maternelle…

Constamment enquiquinée par sa mère, qui la rabaisse pour mieux porter sa sœur aux nues, Libby enchaine les castings auxquels l’inscrit son ascendante, et cumule les rôles de figurante, sans grande conviction…

C’est déguisée en extraterrestre mécano qu’elle va faire la rencontre du plus beau mec vivant sur la planète Terre… juste avant de mettre le feu à ses propres cheveux… mais ça, c’est une autre histoire…

Et le titre dans tout cela ? Ah oui, j’allais oublier de vous préciser que Libby va aussi rencontrer l’héroïne de Diamants sur Canapé, dans son propre canapé justement… L’élégante actrice, ou son fantôme, va même lui réaliser une coupe de cheveux de façon totalement improvisée…

C’est tout ? Non bien-sûr, mais pour connaître la suite, il faudra lire ce roman !

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Ce livre publié par Harper Collins m’a beaucoup plu, car il comporte tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un bon bouquin de chicklit. L’héroïne est attachante et a forcément quelques points communs avec nous…

Elle a une vie sentimentale à peu près aussi épanouissante que sa carrière professionnelle… et son cercle familial ne rattrape pas ce triste tableau ! Malgré tout, Libby reste pleine de peps et de ressources. Lire ses aventures nous donne forcément la pêche !

Et puis le livre est copieusement fourni en humour ! Il y a notamment le personnage de Bogdan, le propriétaire de l’appartement de Libby qui semble posséder tout le quartier… et son fils, Bogdan fils de Bogdan, qui rêve d’être coiffeure. Et enfin, il y a la délicieuse Audrey Hepburn, qui découvre la société actuelle et sa technologie… l’Ipad, la machine Nespresso, ce qui donne des passages désopilants !

L’ensemble est vraiment plaisant,et promet de très belles heures de lecture…

Pas si simple – Lucie Castel

Pas si Simple est un roman que l’on peut sans aucune hésitation classer parmi les livres de chicklit. Et la chicklit, si jamais vous avez vécu sur Mars ces dix dernières années, disons que c’est de la littérature légère, plutôt destinée aux femmes. Non je ne dis pas que toutes les lectures légères sont réservées aux femmes, mais celle-ci en particulier l’est.

L’ouvrage de référence en la matière est Le journal de Bridget Jones.

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Pas si Simple est paru tout récemment aux éditions Harlequin, en format papier et ebook.

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Nous découvrons Scarlet et Emilie, deux frangines qui étaient sensées prendre l’avion à Londres, pour rejoindre leur Mère en France pour Noël. Mais une grosse tempête de neige contraint les avions à rester au sol…

Tandis qu’elles attendent à Heathrow, les deux jeunes femmes font la connaissance de William, un anglais rapidement séduit par le caractère très spontanée de l’aînée des deux sœurs.

De fil en aiguille, William invite Scarlet et Millie chez lui, et nos deux frenchie se retrouvent au milieu d’une réunion familiale absolument imprévue…

Pas si simple aborde différents thèmes inépuisables, tels que la famille, la reconstruction après le deuil, et bien-sûr : l’amour ! L’auteure nous propose un roman à la fois drôle et sensible, que l’on savoure avec le sourire aux lèvres.

Je me suis rapidement prise au jeu, et attachée aux différents personnages ; notamment à celui de Scarlet. J’ai adoré le personnage de Millie, Sexologue (donc Psychologue par extension) qui lit dans les gens comme dans des livres ouverts… J’ai aimé l’écriture simple et pleine d’humour de Lucie Castel. Plusieurs fois j’ai souri à ses métaphores, et craqué, lisant un chapitre de plus, et repoussant toujours plus l’heure d’éteindre ma lampe de chevet !

Ce roman se lit très rapidement. Vous pourriez bien vous l’envoyer d’une seule traite !

Sous des aspects très légers, il offre tout un éventail de sentiments, et ne pourra pas vous laisser indifférents…

The Second Chance Cafe

J’ai trouvé ce livre electronique dans les promos Amazon, et je l’ai acheté en raison de son petit prix. Le résumé me tentait assez (oui cela semble logique…) et j’ai bien fait de m’y fier…

Je ne connaissais pas l’auteure et je n’ai pas regardé du tout sa bibliographie avant de cliquer sur « acheter »… j’ai bien fait là encore…

Pourquoi ? Car Alison Kent écrit surtout des romans à l’eau de rose, du genre, ceux dont la couverture montre les abdos d’un cow-boy en méga gros plan, ou un couple enlacé sur fond de coucher de soleil… Ce n’est pas vraiment ma cam…

Et pourtant, The Second Chance Cafe m’a bien plu… Sur la couverture, point de mec musclé ou de nana à moitié dénudée. On voit une jeune femme, qui nous tourne le dos, assise sur une rambarde, en train de regarder au loin…

Ce livre paru en 2013 compte 358 pages, mais se lit très facilement (et pourtant je l’ai lu en anglais).

 

Résumé

Kaylie est une jeune femme de vingt-neuf ans, qui revient à Hope Springs (Mississippi) où elle a été élevée par une famille d’accueil aimante, après avoir vécu un drame familial.

Elle vient d’acheter la maison dans laquelle elle a passé les plus belles années de sa vie, et compte y ouvrir un restaurant, dans lequel elle servira les brownies et autres sucreries que sa mère de substitution l lui a si bien appris à préparer.

Revenir à Hope Springs est aussi une façon pour Kaylie, de renouer avec les épisodes douloureux de son passé. Elle compte rechercher ses parents biologiques et faire la lumière sur les raison de son abandon…

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Ce livre m’a beaucoup plu car l’histoire est à la fois belle et crédible. Tout se passe globalement bien pour Kaylie, qui rencontre des gens adorables, tous prêts à l’aider et à devenir ses amis. Pourquoi pas ? Après tout, l’héroïne est plutôt attachante, et on peut comprendre que les habitants de Hop Springs l’apprécient !

L’auteure ne se sent pas forcée de mettre des bâtons dans les roues de son personnage. Dès le départ, le projet de resto est accueilli avec enthousiasme, car il n’y a pas d’offre équivalente à Hope Springs. Les potentiels concurrents ne proposent pas les mêmes plats, et n’ouvrent pas aux mêmes horaires. Tout est merveilleux (encore une fois, pourquoi pas ?).

Bien-sûr, il y a une intrigue amoureuse qui se met en place petit à petit, en parallèle de l’intrigue initiale, qui concerne le passé de Kaylie. Cela se fait petit à petit, et là encore j’ai trouvé la chose crédible.

Les personnages sont tous intéressants, car ils ont chacun des blessures et des mystères, que nous découvrons tout au long du roman.

Le tout s’articule assez bien, et nous tient véritablement en haleine…

En fin de livre, deux rebondissements viennent secouer le lecteur, histoire de lui rappeler que ce n’est pas fini !

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Cette lecture m’a beaucoup plu… Elle m’a fait sourire, et passer un bon moment avec Kaylie et son entourage. Je vous la recommande tout à fait !