Cela faisait plusieurs années que l’envie de retourner à Rome nous titillait. Nous y avions tous deux été avec le collège, mais cela commençait à faire loin, très loin… Mon homme avait encore le souvenir d’avoir payé en lires. Et moi j’avais raté de peu la bénédiction de Jean-Paul II.
L’ennui, c’était que mes congés d’été tombent forcément en août, et que visiter la capitale italienne en pleine période haute nous emballait moyennement. Alors, nous avons décidé de ruser, et de nous rendre là-bas pendant les congés de fin d’année…
Grâce à Easyjet, nous avons déniché un aller-retour Lyon – Rome pour 80 €/personne. Le logement sur place en B&B nous a coûté une trentaine d’euros par nuit. C’était un beau cadeau de Noël pour pas trop cher… (Je vous détaillerai les bons plans dans un billet ultérieur !).
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Noël au balcon

Il faut savoir que la période de Noël n’est pas inadaptée pour une visite, puisque la météo reste relativement clémente. Nous avions autour de 0°C le matin, mais les après-midi étaient doux, à 13-15°C en moyenne.
Bien habillés, sans nécessairement sortir les après-skis et le passe-montagne, nous avons bien profité !
Avant d’entrer dans le détail, j’aimerais vous exposer quelques impressions à vif sur mon séjour, et vous proposer une sorte de teaser pour les articles à venir !

A Rome en métro…
en bus,
et à pied…
Cela peut sembler logique une fois que c’est dit, mais encore faut-il y penser… Rome n’est pas une ville au réseau de métro ultra développé. Vu les vestiges qui se cachent encore dans son sol, creuser pour faire passer un train est compliqué. La ligne C est encore en construction actuellement, et seules deux lignes complètes sont en fonctionnement, ce qui est suffisant pour se déplacer d’un quartier à l’autre, si l’on n’a pas peur de faire quelques pas par ci par là !
Les lignes A et B se croisent à la gare de Termini. C’est à la gare que l’on trouvera… les trains bien-sûr, mais aussi les cars pour rejoindre les deux aéroports (Fiumicino et Ciampino). Différentes compagnies proposent d’acheminer les touristes vers ces destinations. Comptez environ 8 € pour Fiumicino-Termini en prenant les billets aller et retour en même temps (sinon 6 € chaque trajet).
A noter cependant, nous avons perdu un temps considérable dans les bouchons du 23 décembre, et avons regretté de ne pas payer un poil plus cher pour prendre le train… Une prochaine fois !
Pour en revenir au métro, il ne va pas partout, mais on complète au besoin par le bus et les trams. Mais nous ne les avons pas pris, et avons préféré faire marcher nos pieds, pour profiter au maximum de la ville. Cela se fait très bien !
Il faut bien voir que la balade n’est jamais ennuyante, vu que les parcours sont semés de monuments !

Je gardais un souvenir angoissé du métro romain, car lors de ma visite avec l’école, nous avions été sermonnés au sujet des pickpockets, qui étaient effectivement très présents. Mais cette année, je me suis sentie aussi à l’aise dans le métro romain que dans le métro lyonnais… On voyait des gens sortir leur Ipad et pianoter dans la foule. Les romaines ne s’agrippaient pas à leurs sacs. L’endroit n’est pas sublime, et les locaux du métro sont même souvent bien décrépis. Mais cela reste « potable », et bien pratique !
Seul hic, les machines qui distribuent les tickets ne prennent pas la carte de crédit. Il faut avoir de la monnaie, et si possible de la petite monnaie, car nos billets de 50, 20 et même 10 € étaient souvent refusés faute de fonds suffisants pour nous rendre la monnaie…
Nous n’étions pas les seuls touristes à pester contre les machines !
Le ticket simple coûte 1,50 € pour 100 minutes, et l’on peut acheter des tickets 24, 48 et 72 heures !
Dernier détail, mais pas des moindres… la plupart des stations annoncées comme accessibles pour les personnes à mobilité réduite, ne le sont pas réellement. Elles sont bien dotées d’ascenseurs, mais une fois sur deux, ceux-ci sont en panne. Nous l’avons constaté car parfois il y avait de grands escalators, dont j’ai une horreur absolue, et il n’a pas été possible de les contourner…

Nous n’avons pas vraiment fait de lèche-vitrine, faute de temps. La priorité est allée à la balade, et aux visites plus culturelles. Néanmoins, nous avons pu croiser quelques vitrines superbement décorées pour les fêtes…

Le touriste à la recherche d’articles de luxe se dirigera vers la Piazza di Spagna, où il trouvera Gucci, Dolce&Gabbana, Dior, Chanel, et autres marques de grande renommée…

Le touriste plus fauché pourra se rabattre sur des marques plus accessibles, et rapporter des souvenirs type Colisée en résine, pour 1 € seulement !

On trouve des boutiques de souvenirs, qui croulent sous les porte-clefs, magnets, torchons décorés avec les monuments romains, armures de gladiateurs pour enfants, et autres bidouilles du même style. Les prix ne sont pas forcément plus élevés qu’auprès des vendeurs ambulants.
Cette année, la mode était aux étoles imitation Burberry et aux perches à selfie. J’en étais au point de garder mon mini-trépied à la main, pour ne plus avoir à répondre aux vendeurs « no grazie » toutes les trente secondes !


Petit marché pour touristes, entre la station de métro et la piazza del Popolo

Una passeggiata romana…
A Noël, les romains sont massivement en vacances, et passent leur temps en famille. Mais, à Rome l’activité ne s’arrête pas totalement. Déjà, il faut voir que la promenade est d’origine italienne. C’est une habitude pour les italiens, de sortir, et de marcher, en famille, et ce depuis des siècles. On se fait beau, et on sort pour voir et être vu.
Ce n’est donc pas parce-que les gens sont en famille, que les rues sont vides, bien au contraire !
On croise beaucoup de monde dehors, notamment aux abords du Colisée, d’autant plus que les rues ont été rendues piétonnes pour Noël et le 26 décembre !
Les vendeurs de rue sont là également, à proposer des sortes de bombes à eau faites de ballons de baudruches, des châles à carreaux, des perches à selfies, bref les mêmes trucs que toute l’année !
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A Noël, on trouve des marchés de Noël, bien-sûr, notamment piazza Navona, où est également installée une petite fête foraine. Ne cherchez pas un truc énorme, car ici point de grande roue, mais seulement un joli carrousel et quelques stands pour tenter de gagner des peluches géantes !
On croisera de nombreuses crêches (presepe), dans les églises et sur les places. Certaines sont totalement traditionnelles, et d’autres bien plus originales, comme cette crêche des artistes à proximité de la piazza del Popolo.


On peut déguster une glace, même si franchement, ce n’est pas la période rêvée… Chez eux les italiens accompagnent panettone et/ou pandoro de glace (au citron le plus souvent) mais dans la rue, les lécheurs de crème glacés sont souvent les touristes étrangers… Les marrons chauds font plus envie, à 3-4 € le cornet environ !
Je vous laisse et vous dis à très bientôt pour plus de détails sur mon séjour romain. Et vous, avez-vous déjà visité Rome ? Qu’avez-vous gardé comme souvenir ?
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