Premier Contact – de la SF mais pas que !

Premier Contact (titre original : The Arrival) est un film sorti en 2016, qui a pour thème l’arrivée des extra-terrestres sur terre ; pas du tout mon sujet de prédilection a priori, et pourtant j’ai adoré ce film. Voici pourquoi.

Un jour sur Terre, de mystérieux vaisseaux apparaissent à différents endroits, habités par des créatures géantes. Sur un site américain, des experts se réunissent, et notamment la Linguiste Louise Bank, avec pour objectif de communiquer avec ces nouveaux arrivants.
Louise va petit à petit décrypter le langage des aliens, et entrer en communication avec deux d’entre eux. Mais elle sera pressée dans sa tâche, par les fortes tensions qui naissent entre les nations humaines, autour de la présence alien sur Terre.

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Ce film de Denis Villeneuve, adapté d’un roman intitulé L’Histoire de ta Vie, est très différent des autres films qui traitent des rencontres humains – extraterrestres, pour plusieurs raisons. Premièrement, il aborde comme sujet central, le rapport à l’autre, et la peur de la différence qui peut très vite entraîner la violence.  Il y a parfois une dimension quasi-mystique, renforcée par le parallèle fait ente l’histoire principale, et celle plus personnelle de Louise.

J’ai trouvé fascinante la façon dont Louise s’y prenait pour parvenir à faire connaissance avec les heptapodes (les créatures aliens à 7 pattes).

Ensuite, la force du film ne repose pas sur les effets spéciaux, très corrects au demeurant, mais utilisés avec parcimonie. Le gros intérêt de Premier Contact ne réside pas dans la représentation des aliens, mais plutôt dans le message de fond. Amateurs d’action, de bagarre et d’armes, vous pourriez être déçus !

Le réalisateur pioche aussi bien dans la SF que dans le thriller, saupoudré d’un peu de drame, pour un résultat franchement savoureux, qui donne à réfléchir !

Coup de cœur pour moi !

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Scarlett et Ewan sont sur une île

En vide-grenier, nous sommes tombés sur un DVD à 50 centimes : The Island, avec Scarlett Johansson et Ewan Mc Gregor. Nous n’avions jamais entendu parler de ce film de science fiction, sorti en 2005, mais le résumé au dos nous a tentés…

Nous nous situons dans un futur proche. Au sein d’une cité bulle, Lincoln habite un appartement immaculé.

Lorsqu’il se lève, un message lumineux lui souhaite une agréable journée, et quand il fait pipi, son urine est analysée, et un autre tableau lumineux lui dispense des conseils pour sa santé.

Ensuite, Lincoln se rend au réfectoire, où on lui propose un petit-dèj adapté à son profil nutritionnel…

Tout est encadré, et le moindre écart de conduite est recadré par des gardes avec lesquels on a assez peu envie de discuter…

Le quotidien est très routinier, mais les habitants sont tous animés par un rêve commun, celui d’être tiré au sort à la loterie, et de partir pour « l’île »… Cet el dorado serait le seul endroit qui a échappé à une contamination ayant rendu la planète inhabitable. 

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#dvd #film

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C’est bien ?

Mmmmouais. Disons que l’idée de la cité bulle du futur avait du potentiel. Les premières minutes qui nous permettent de découvrir la vie de tous les jours dans la colonie, m’ont beaucoup plu. Ensuite, j’ai commencé à regretter quelques points.

Tout d’abord, les placements produits sont nombreux et franchement pas fins. On commence avec les baskets Puma, avant de continuer avec Speedo, Cadillac, MSN, Xbox et bien d’autres…

Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus embêtée. En fait, Scarlett Johanson est magnifique, comme à son habitude. Mais son personnage n’a aucun intérêt. Il sert uniquement à faire joli.

Alors ok, c’est Lincoln qui est au centre de l’histoire, et Jordan (le personnage de Scarlett) le suit. Mais bon, ce n’est pas parce-qu’elle n’est qu’une suiveuse qu’elle ne pourrait pas amener un minimum de consistance à l’histoire.

Ensuite, j’ai trouvé que les scènes d’action étaient parfois trop longues, et ne servaient pas le scénario. Il aurait été à mon sens, plus intéressant de creuser le côté psychologique des personnages, quitte à rogner sur les courses-poursuites et explosions en tous genres. Mais peut-être ont-elles été nécessaires, pour pouvoir placer les sponsors ?!

The Island est un film sympathique, qui nous a globalement plu. Mais le scénario aurait pu passer de « bon » à « excellent » sans tous ces petits défauts que je viens de vous citer…

7 Sisters

7 Sisters est un film actuellement au cinéma, à cheval sur les genres de la Science-fiction et du thriller.

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Nous sommes en 2073 et la terre est surpeuplée. Les OGM ont permis un temps de nourrir les habitants, mais on court à présent tout droit vers la catastrophe si la population continue d’augmenter… Le Gouvernement a décidé d’instaurer une politique d’enfant unique, et de congeler les enfants des couples qui ne respecteraient pas la loi.

Mais une jeune femme meurt en donnant la vie à sept petites filles… Sept enfants que leur grand-père décide d’élever en cachette.

Recluses dans un appartement, les sept gamines vont grandir, puis sortir à tour de rôle, chacune un jour de la semaine, toujours sous la même identité de Karen Settman… Tout cela aurait pu durer, mais malheureusement, c’était sans compter sur la disparition subite de l’une des jeunes femmes…

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7 Sisters est un film tout à fait passionnant. Chacune des sept sœurs, toutes incarnées par la même actrice : Noomie Rapace, a son propre caractère. Il y a la geekette férue de technologie, la blonde platine façon Marilyn, la sportive, l’addict à la drogue…

L’univers dans lequel elles évoluent toutes ensemble, est à la fois gris, à moitié en ruines, et pourtant truffé de technologie. Chaque habitant est muni d’un bracelet d’identification et peut filmer tout ce qu’il vit, et faire des recherches en pianotant dans la paume de sa main.

Ce monde plein à craquer, n’est finalement pas si éloigné du nôtre, puisqu’il n’y a pas de voitures volantes, ou d’autres effets spéciaux utilisés à gogo.

Il est intéressant de suivre les scènes où les sept sœurs argumentent, et de se laisser prendre au jeu d’oublier qu’il n’y a en réalité qu’une seule et même actrice.

Le film inclut quelques scènes d’action tout à fait crédibles. Point de bagarre incroyable, mais des sisters qui arrivent à échapper quelques temps aux agents du bureau des naissances, grâce à la force du désespoir et à une bonne utilisation de la technologie… c’est bien pensé !

Le scénario est bon, et les rebondissements s’insèrent aux moments opportuns.

Un chouette film, dont nous avons parlé longuement après l’avoir visionné… Il nous a plu et fait réfléchir !

Tous nos contretemps – Elan Mastai

Je ne suis vraiment pas une grande amatrice de science-fiction. A part la Planète des Singes, que j’ai lu sous la contrainte au lycée, je crois que je n’avais jamais lu aucun livre de ce genre littéraire… Et pourtant, la couverture de Tous nos Contretemps a attiré mon regard sur Netgalley, et après avoir lu le résumé de ce roman, j’ai craqué et demandé à recevoir ma copie électronique…

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#lecture #kindle #sf

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Ce livre édité par Bragelone, nous invite à voyager dans le temps en compagnie de Tom Barren, un jeune homme qui a vécu dans une autre version de notre monde. Il se déplaçait dans des capsules de transit, s’habillait avec des fringues ultra perfectionnées, et ne connaissait ni la guerre ni la pauvreté, puisque toutes deux étaient tout bonnement absente de la surface du globe. Malgré tout, Tom n’était pas heureux, en grande partie car il avait perdu la femme dont il était éperdument amoureux.

Suite à une série de mésaventures, Tom se retrouve dans le monde tel que nous le connaissons…

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Ce livre est un roman de SF qui flirte avec d’autres genre littéraires. Il y a notamment une belle part de romance, mais aussi tout un tas de questionnements fort intéressant autour de l’identité et de la famille.

La question centrale du roman est la suivante : Vaut-il mieux pour Tom, retrouver son monde parfait, mais sans les gens qu’il aime… ou rester dans notre monde moyen-âgeux, en compagnie de sa famille et de son amoureuse ? Et puis… Qui est le vrai Tom au fond ?

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Au départ j’ai vraiment accroché au récit. J’ai aimé les passages décrivant le monde de Tom, celui plein de technologies. Ce monde a bénéficié d’une invention absolument révolutionnaire, qui a impacté profondément son développement.

Puis, j’ai suivi Tom dans notre monde, celui que nous connaissons, et j’ai aimé découvrir ce qu’il en pensait, et comment il s’y habituait peu à peu, en faisant la connaissance de la nouvelle version de ses proches.

Mais ensuite, aux 3/4 du livres, je me suis un peu lassée. L’auteur m’a perdue à force de naviguer dans le temps, et de nous faire découvrir différentes versions du même Tom. J’ai eu du mal à tout comprendre, et trouvé la conclusion franchement longue…

Dommage.

Du coup, je ressors de cette lecture avec une impression mitigée. Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre, car l’histoire m’a plu globalement. Mais j’aurais aimé une fin un peu plus accessible, moins tarabiscotée.

A vous de vous faire votre propre opinion désormais !

 

 

Le Cartel Robotique [Livraddict]

Aujourd’hui, je poste non pas un, mais deux billets… Et oui, j’ai énormément de livres/films à vous présenter !! En plus, j’ai reçu une contribution de la part de l’homme Nipotent… Il va se faire un réel plaisir de vous présenter un livre reçu via Livraddict ! Ce livre est très court (38 pages seulement). Il s’agit d’un premier épisode d’une série intitulée Cartel Robotique. L’auteur est Christian Perrot

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Cartel Robotique Episode 1 @Livraddict

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Cartel Robotique – Episode 1

 

Édité chez Lune Écarlate (38 pages)

 

Dans Cartel Robotique, Episode 1, nous faisons connaissance avec un monde post-guerre nucléaire où les nations se sont scindées en mégalopoles autosuffisantes n’ayant plus de contact les unes avec les autres ; à tel point que même internet a été abandonné au profit de réseaux locaux sécurisés.

L’une de ces mégalopoles s’est spontanément tournée vers l’utilisation massive de drones spécialisés pour les tâches pénibles ou répétitives.

Nous découvrons cette mégalopole par le biais de 3 personnes : Brian Nilmac, professeur de « dronique » (version « drones » de l’informatique et de la robotique) à l’université (sachant que les professeurs sont des hologrammes projetés dans plusieurs salles, le concept même d’université devient bancal), Terry Mizos, un de ses étudiants bricoleur de drônes, et Drilona, une autre étudiante, copine de Terry qui s’adonne au combat illégal de drônes avec un certain succès.
A la fin de l’épisode, Drilona va rencontrer le fils du plus important industriel de la mégalopole : Kelyann Adomei, PDG de l’entreprise fabricant la majorité des drones de la mégalopole.

Je ne raconterai pas la fin bien entendu, mais elle donne envie de lire l’épisode 2.

J’ai trouvé cette lecture un peu trop courte pour vraiment être plongé dans l’univers. Il est difficile de rédiger une longue chronique, pour la simple et bonne raison que le livre est court, et que lu seul, il n’est pas vraiment complet. Il donne envie de découvrir la suite, pour ne pas rester faim.

Nous découvrons des personnages qui ont de quoi se développer dans le futur, et nous entrevoyons avec la fin de l’épisode la direction dans laquelle va aller cette histoire.

Pour ce qui est du style, vous en avez un aperçu dans l’image ci-dessus. Il est simple, sans plus,… et sans moins non-plus !

En conclusion : to be continued !