Eglise Orthodoxe de tous les Saints – Strasbourg

Assis en terrasse en train de siroter nos thés (à la boulangerie Le Fournil des Récollets, si vous voulez tout savoir) nous cherchions une idée de visite pour clôturer en beauté notre week-end strasbourgeois.

Sur Trip Advisor, mon regard a été accroché par une église bien mystérieuse, dont l’architecture sortait du lot.

L’Eglise de tous les Saints est une église orthodoxe russe, située au 106 rue du Général Conrad, dans le Quartier des Quinze. Elle est toute proche du parc de l’Orangerie. Lorsque l’on arrive à proximité, on ne peut pas la manquer, et pourtant elle s’intègre tout à fait dans son environnement.

Sa construction a débuté en 2014 et s’est étendue sur quatre ans. L’édifice peut accueillir jusqu’à 300 fidèles. Et sa visite est libre. Des panneaux à l’entrée indiquent même que les visiteurs sont les bienvenus, ce qui nous a convaincu de passer la grille pour aller découvrir l’intérieur du monument.

A noter, il est également possible de suivre une visite guidée, chaque dimanche après-midi. Cela vous coûtera 7 € par adulte. Pour notre part, nous avons juste visité librement, en quelques minutes, car nous étions pressés par le temps.

L’extérieur est vraiment somptueux, blanc immaculé, avec quelques touches de vert et des dorures tout en finesse.

L’intérieur est beaucoup plus épuré. La blancheur rappelle celle de la façade extérieure, et invite au recueillement, au calme.

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#Église de tous les saints #Strasbourg #Alsace

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Cet édifice vaut vraiment le détour, si vous passez par Strasbourg… 🙂

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Okko, nouvelle formule

Il y a quelques années déjà (2 ou 3) nous avions découvert le concept des hôtels Okko via une promotion sur le site Vente-Privée.

Nous avons passé une nuit chez Okko Strasbourg, pour 99 euros. Le séjour nous avait enchanté ! Nous nous étions senti vraiment bichonnés !

Nous avions donc remis cela à plusieurs reprises, à Strasbourg mais aussi à Lyon. Et nous avions fait découvrir Okko à des amis avec qui nous avions partagé un excellent week-end à Strasbourg.

L’originalité d’Okko tenait au fait que l’offre était tout compris. On payait la chambre (généralement 120 € pour une double, hors périodes spéciales de grande affluence) et l’on avait le petit-dèj buffet, l’accès à la petite salle de sport, au sauna, et surtout au club où du snacking et des boissons chaudes et froides étaient proposées 24 h/24 sans aucun supplément.

L’apéritivo d’avant…

Le prix incluait aussi un aperitivo, avec un verre offert, et un buffet de produits divers et variés (antipasti, charcuterie, fromage en petites portions, crudités, salade verte,…) qui permettait amplement de faire office de repas complet le soir !

Souvent je prenais de la salade, avec quelques crudités, du vinaigre balsamique, et un bout de pain, et hop,cela me faisais un bon petit repas, avant le petit-dèj buffet du lendemain ! 

Les équipements

La salle de sport est rudimentaire, avec un vélo, un tapi de course, quelques haltères et un tapi… mais elle a le mérite d’exister ! Et elle est plutôt agréable, car équipée d’une télévision qui permet de regarder les infos ou d’écouter de la musique en s’entraînant ! Franchement, j’ai vu des salles moins pratiques, car là il y a tout de même quelques jeux d’haltères, qui permettent de s’entraîner correctement.

Le sauna est une petite cabine, riquiqui mais qui offre un bon moment de détente !

Le quartier

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Parking

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Une fois l’hôtel réservé, il ne restait qu’à payer environ 15 € pour le parking du cinéma (l’hôtel ne dispose pas de son propre parking) et à profiter du week-end !

Je vous ai ajouté une photo du parking, pour vous faire une idée. C’est un grand parking sous-terrain, où nous n’avons jamais eu de difficulté à dénicher une place. Il se trouve à quelques centaines de mètres de l’hôtel, ce qui est vraiment pratique.

Le quartier Malraux est un tout nouveau quartier, vraiment très agréable et très branché. On y trouve de nombreux restos (surtout des chaines : la Boucherie, Au Bureau, Léon de Bruxelles), des bars, et également un E. Leclerc tout neuf.

Ancien Okko… tu nous manques !

Nous adorions arriver chez Okko, poser nos valises dans la chambre, et descendre au club pour nous servir un grand verre d’eau pétillante, avec un fruit frais. C’était un peu comme à la maison (en mieux !).

Ci-dessus, le club chez Okko Lyon.

Vous l’avez remarqué, j’écris à l’imparfait.

Car chez Okko nouvelle formule, le petit-dèj est désormais en supplément : 14 euros/ personne, 7 euros en prépayant sur le net… mais les habitués comme nous réservent sans faire attention au fait que le dèj n’est plus inclus… Mauvaise surprise en arrivant sur place et en découvrant notre méprise…

Nous ne payerons pas 28 euros pour 2 déj, d’autant que Monsieur ne déjeune presque rien. Tant pis, on se débrouillera autrement ! (et l’on s’est débrouillé, en trouvant une petite boulangerie qui proposait des bretzels et toutes sortes de pains !)

Nous avons été déçus de constater après coup que l’offre n’était plus la même, mais nous réjouissions malgré tout de retrouver le buffet d’aperitivo…

Là encore, déception ! Fini le verre offert, il faut désormais payer minimum 5 € pour trinquer. Mais ça, à la rigueur cela ne me choque pas. On aurait pu garder le vrai concept italien d’aperitivo et faire payer la boisson, pour donner droit au buffet à volonté !

Non. L’aperitivo est servi à table, dans des assiettes. Plus de petite salade, de charcuterie, de crudités. On nous apporte deux tartines, de la tapenade avec un petit morceau de focaccia, des falafels et une brochette chacun de cœur d’artichaut et d’aubergine grillée.

C’est délicieux. C’est inclus dans le prix de la chambre. Mais… ce n’est pas le concept de buffet qui nous avait séduit au départ.

L’aperitivo est toujours à volonté mais on se voit mal demander un second plateau… D’ailleurs, le personnel ne propose pas spécialement.

Sur place, il est désormais possible de se restaurer, en payant un supplément. Mais cela ne nous botte pas. Disons que l’offre de restaurants à proximité est suffisamment abondante, et que c’est justement la possibilité de manger léger sans avoir à quitter les lieux qui nous bottaient, après une journée de crapahutage en ville, et un repas de resto le midi !

La machine à eau chaude ne fonctionne pas lors de notre arrivée. Elle sert uniquement de l’eau froide.

Nous essayons à nouveau le soir, sans plus de succès… Le nombre de sachets de thé à disposition n’a pas varié, ce qui semble confirmé que personne n’a réussi à se servir en eau chaude. Nous n’osons pas demander… Exit le petit thé avant de remonter dans la chambre… Nous irons boire quelque chose en terrasse, car Monsieur a remarqué un bar juste en bas qui proposent différentes bières…

A noter également, lors de nos deux passages au club, nous avons vu d’autres visiteurs chercher les cuillères, disposées sur un meuble à l’opposée du frigo… Choix assez curieux quand on sait qu’elles servent à manger les yaourts mis à disposition. Est-ce voulu, pour dissuader les gourmands ? Nous nous sommes posé la question.

La chambre… parce-que c’est un peu la base de parler de la chambre, non ?

La chambre reste toujours propre et agréable, avec ses draps en lin froissé. Certains ne s’en remettent pas de voir des draps non-repassés, à en croire les avis Tripadvisor. Nous, trouvons cela chouette, comme le reste de la déco et la vue sur le quartier.

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La belle chambre classique de @okkohotels #Strasbourg ☺

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La salle de bain est vitrée, avec des panneaux façon store, qui restent fixes et ne masquent pas totalement l’intérieur. Ce n’est pas idéal pour les jeunes couples et les gens les plus pudiques, notamment lorsqu’il s’agit d’aller aux toilettes… mais bon, on se débrouille ! :-p

(Oui concrètement depuis le lit, on voit la tête de la personne assise sur les toilettes.)

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Okko

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Les produits fournis pour la toilette sont assez restreints (un gel douche fixé à la cabine, et un petit savon par chambre) mais cela ne me gêne pas. En revanche je note que le petit carnet avec le crayon Okko ne sont plus offerts, et c’est dommage, car j’aime toujours rapporter ce genre de petit souvenir au bureau, et me rappeler ainsi les super week-ends !

Lors de ce séjour, nous avons apprécié l’offre de films à la demande, incluse dans le tarif, et en avons profité pour regarder une comédie américaine à la noix (à notre décharge, nous avions lancé le film Marie Stuart, mais avons vite décroché).

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Ce fut un agréable séjour, mais nous avons été tout de même déçus. Il faut dire que l’on adorait le concept de l’ancien Okko. Le fait de se sentir chez soi, de pouvoir se servir un thé ou manger un yaourt était sympa. Avec la nouvelle formule, nous avons eu l’impression que tout visait l’économie. C’est peut-être le cas. Il est clair que la crise de la Covid n’a pas épargné l’hôtelerie ! Mais… sentir l’économie dans un hôtel 4 étoiles… cela fait bizarre.

Le matin, j’aurais bien profité du club, et du snaking inclus dans notre tarif. Mais je n’ai pas osé descendre prendre un café car la machine se trouve dans la salle du petit-dèj, que nous n’avions pas payé. Donc je ne savais pas bien comment profiter du snacking, pendant les horaires du petit-dèj…

Pour le même budget, je pense que je vais regarder lors de notre prochain séjour, pour chercher un hôtel 3 ou 4 étoiles, qui inclut un vrai spa, une piscine ou au moins le petit-dèj buffet. Je ne dis pas que nous ne viendrons plus chez Okko… mais pour l’instant il va nous falloir digérer ce changement un poil déroutant.

Strasbourg, côté Jardin…

J’adore visiter les parcs urbains… ces enclaves de verdure au milieu des villes sont généralement très agréables, surtout au printemps, quand les arbres sont en fleurs et que les parterres se couvrent de couleurs chatoyantes ! Cela tombe bien, notre visite de Strasbourg remonte au mois de juin…

#Strasbourg

La ville de Strasbourg dispose d’un magnifique parc, appelé L’Orangerie. Sur 26 hectares de terrain, l’on peut goûter les plaisirs d’une balade bucolique, et même visiter un petit zoo.

#Strasbourg

Lors de notre visite, le 11 juin 2017 précisément, la roseraie n’était pas au meilleur de sa forme. Il faisait très chaud, et les fleurs avaient bien du mal à rester fraîches, un peu comme nous en fin de compte.

Mais cela ne nous a pas empêché de passer plusieurs dizaines de minutes à les admirer, et à lire leurs noms sur les petites affiches disposées au pied de chaque rosier.

#Strasbourg

Par exemple, connaissiez-vous le rosier Betty Boop ci-dessus ?

Strasbourg

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En visitant cette roseraie le lendemain de mon anniversaire, je n’ai pu faire autrement que me rappeler le poème de ce goujat de Pierre de Ronsard, A Cassandre. Goujat ? Oui je crois que le mot est bon, puisque derrière de jolis mots de vieux français, le poète compare une femme à une fleur, et l’invite à profiter de sa beauté, avant que l’âge ne la fasse faner… On a connu plus gentleman, non ?

Strasbourg

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Les fleurs sont les stars des jardins publiques, mais elles se partagent la vedette avec d’autres végétaux, bien plus imposants : les arbres ! Et à l’Orangerie, on en trouve pas mal, à commencer par ce joli tulipier…

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Cet arbre s’appelle ainsi car lorsqu’il fleurit (à partir d’une dizaine d’années), il se pare de grosses fleurs jaune pâle, qui ressemblent beaucoup à des tulipes.

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Nous étions en Alsace, donc nous aurions du nous attendre à voir des cigognes… pourtant, nous fument surpris d’en entendre claquer du bec ! Nous ne savions pas que ces grands oiseaux produisaient ce bruit ! On croirait entendre deux morceaux de bois qui s’entrechoquent.

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Je conclurai cet article par quelques mots sur le zoo. Nous n’avons pas fait le tour de tous les enclos, car ils étaient globalement très petits, et nous n’aimons pas particulièrement observer les animaux en captivité. Bien-sûr, il est toujours fascinant de voir des individus que l’on ne croiserait jamais autrement dans notre région. Mais il y a à mon sens un côté égoïste à vouloir observer des chimpanzés en France. Enfin, loin de moi l’idée de lancer un débat sur ce thème…

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Je vous remercie pour vos lectures et vous dis à tout de suite en commentaires !

Visite de Strasbourg… by night !

Je vous avais déjà présenté la cathédrale de Strasbourg, lors d’une précédente virée alsacienne. Je ne vous parlerai donc pas de ce joyau de l’art gothique dans ce nouveau billet, et me contenterai de vous proposer quelques photos… Oui parce-que bon, vous parler de Strasbourg sans vous montrer la cathédrale, est tout bonnement impensable !

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A côté de la cathédrale, des sculptures récentes, représentant notamment une gargouille qui sort de terre en admirant l’édifice, ont attiré notre attention. J’ai trouvé la sculpture vraiment originale, et apprécié le fait qu’elle s’intègre dans l’espace en servant de banc… Elle est tout à fait à sa place au milieu des strasbourgeois et des touristes, qui dégustent une glace en regardant la cathédrale, flânent ou se bécotent sous les tilleuls…

Strasbourg

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Dommage que certains se sentent obligés d’ajouter leur trace sur des œuvres aussi jolies… mais bon, peut-on encore s’étonner ?

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A proximité de la cathédrale, la place Kleber est remarquable pour ses fontaines à jets, dans laquelle nous avons pu voir des enfants batifoler.

La place soit son nom au général strasbourgeois Jean-Baptiste Kléber, qui joua un rôle important lors des guerres de la Révolution française. On trouve sa statue au centre de la place, avec ses cendres conservées dans un caveau.

Strasbourg

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Au gré de notre balade, nous avons également aperçu le temple protestant, temple Neuf.

Et puis, nous avons rencontré l’église Saint Maurice, place Arnold, tout près d’un resto vegan dont je vous parlais dernièrement : VELICIOUS.

Avec son style néo gothique et son clocher très pointu, on la reconnait de loin (l’église, pas le resto vegan). Le soir, les enfants étaient nombreux à faire du vélo ou jouer au ballon sur la place, très agréable avec ses tilleuls qui apportent une ombre probablement bienvenue aux heures les plus chaudes !

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Nous ne nous sommes pas approchés de Saint Paul, que nous n’avons vue que de loin, depuis notre arrêt de tram.

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Dans un tout autre genre, un peu de street art…

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L’intérêt de cette photo ne réside pas dans le logo jaune, mais bien dans la façade joliment peinte. Vous l’aviez deviné !

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Et voilà pour notre tour nocturne… Ce fut bref, mais il y aura une suite, diurne et bucolique ! A bientôt !

Velicious, un resto vegan à Strasbourg

Vélicious est un restaurant 100 % vegan, situé rue Geiler à Strasbourg. Ce n’est pas en plein centre mais nous avons pu nous y rendre en tram, en marchant ensuite quelques minutes.

Quand je vous dis que ce resto est 100 % vegan, je parle bien-sûr des assiettes, mais pas que ! Dans les WC il y a une note qui précise que le savon à dispo est certifié vegan (sans ingrédient d’origine animale et non-testé sur les animaux).

Les plats sont 100 % végétaux, et élaborés à base de légumes bio et d’ingrédients provenant autant que possible de fournisseurs locaux.

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#velicious resto #vegan à Strasbourg

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Nous avons apprécié la carte, concise mais néanmoins variée (oui c’est possible). Peu de choix, c’est le signe que oui l’on aura du fait maison, du moins plus certainement que dans un resto qui propose aussi bien des sushis que des pizze et de la choucroute !

Nous avions 3 entrées au choix :

*salade de la cheffe (que vous voyez un peu plus haut, avec une sauce maison, à base de moutarde, délicieuse, pas du tout piquante).

*velouté cru de saison,

*gazpacho frais (vous le voyez sur la photo juste en dessous… avec son cœur de vinaigre balsamique).

Puis, 6 plats, dont un plat pour les enfants à base de croque vegane, salade de saison, compote et en bonus, un kit de coloriage !

Les plats étaient les suivants :

*Vegan bowl,

*Salade aux trois quinoas,

*Spaghetti de légumes façon thaï,

*Wrap estival au seitan,

*Planchette rustique.

J’ai opté pour la salade au tofu mariné et une assiette de spaghetti de légumes sauce cacahuètes (vous la voyez juste au dessus de ce paragraphe). L’homme a craqué d’emblée pour un gazpacho au melon. Il a enchaîné avec du quinoa, comme s’il n’en mangeait déjà pas assez à la maison !

Nous avons vu passer les autres plats sur les tables voisines ! Le wrap au seitan semblait fameux, et l’assiette rustique au faux-mage et à la charcut vegan auraient pu nous plaire aussi !

Les entrées n’ont pas tardé à arriver, avec du pain fabriqué à base de farines anciennes. Nous nous sommes régalés.

Le service était au petit soin. A chaque fois, on nous a demandé si tout se passait bien, si nous souhaitions plus de pain, ou encore un peu d’eau en carafe. Nous n’avions pas à chercher les serveurs, puisqu’ils venaient d’eux-mêmes !

Puis nous avons fait honneur à nos plats… Succulents également.

Les spaghetti m’ont beaucoup plus. Le quinoa de Monsieur était préparé avec menthe et pois chiches. C’est une recette que nous réalisons assez fréquemment, donc l’homme n’a pas été surpris par le mélange. Mais il a néanmoins aimé son plat (que vous voyez juste en dessous) !

Les pâtisseries sont bien visibles dès l’entrée et leurs prix n’ont rien d’excessif. Mais nous ne leur avons pas fait honneur car nous étions repus.

Ce resto est une belle adresse à noter, que l’on soit végéta(r/l)ien ou juste curieux.

On y mange bien pour pas très cher. En prime le service est impeccable. A mon sens, les végétariens se régaleront dans tous les cas. Pour les omnis, mieux vaudrait je pense goûter aux plats à base de similis (le wrap de seitan ou l’assiette rustique) pour découvrir les produits vegans les plus susceptibles de surprendre !

Petite virée strasbourgeoise…

Pour la première fois, j’ai réservé un petit voyage via le site Vente Privée, et plus particulièrement, Voyage Privé. Je regarde souvent les offres proposées mais je n’avais jusque là jamais trouvé d’hôtel particulièrement intéressant, jusqu’à cette offre d’Appart’City à Strasbourg Centre, à seulement 39 € la nuit pour deux.

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Le prix incluait une nuit en studio double, en hébergement seul. Le paiement se faisait à la réservation (j’ai réservé le 28/01 pour un séjour du 20 au 21/02) et la réservation était non-annulable et non-modifiable.

J’avais regardé à l’époque quel était le prix en réservant directement sur le site de l’hôtel, et le tarif Voyage Privé était plus intéressant (je gagnais 10 € environ, ce qui sur un total de 39 € n’est pas négligeable !).

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Le studio

imageAppart’City, je n’avais encore jamais testé. Je suis plus habituée aux Ibis et Ibis Budget ! Le concept est pas mal. Comme le nom l’indique, ce sont des appartements situés en centre ville. Ils sont tous équipés d’une petite cuisine, d’un coin séjour, d’une salle de bain, et d’un coin nuit. Il y a différents niveaux de standing, mais nous avions choisi le studio double simple, le moins cher ! Pour une seule nuit, pas besoin de dépenser plus pour l’hébergement.

L’appart City Strasbourg Centre se trouve au 11 rue de Molsheim à Strasbourg même. Il y a une station de tram au pied de l’hôtel : Musée d’Art Moderne.

Le GPS nous y a amenés sans difficulté et nous avons contourné les sens uniques pour trouver l’entrée du parking. Le portail était fermé et j’ai gardé la voiture pendant que mon homme courait à la réception pour récupérer le badge. Nous avions téléphoné à la réception, mais il n’était pas possible de nous ouvrir à distance. C’est logique, et finalement cela constitue un gage de sécurité.

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Le check-in s’est fait rapidement et avec politesse. On nous a remis le code du wifi (réseau fonctionnel y compris dans la chambre). On nous a aussi gentiment photocopié un plan de la ville et proposé des explications au besoin ! J’ai vraiment apprécié.

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Nous sommes montés à notre étage en prenant l’ascenseur. Malheureusement, la carte magnétique n’a jamais voulu ouvrir la porte. Mon homme est redescendu à la réception et revenu avec le Réceptionniste.

J’étais un peu agacée par ce petit imprévu car j’avais hâte de filer aux WC et de me doucher pour ensuite enfiler ma tenue de glandouille, mais il fallait attendre que le réceptionniste nous ramène un nouveau badge… Voyant qu’une demi-heure plus tard il n’était pas revenue, j’ai quand-même pris ma douche…

 

***

 

Là, bon courage pour trouver où accrocher la serviette. Il y a un chauffe serviette, mais trop loin pour attraper la serviette depuis la douche (à moins d’avoir des bras de 2,50 m mais je ne suis pas Monsieur Chatouilles). J’hésite et laisse ma serviette au sol… Bingo, en sortant de la douche, de l’eau a fuité et mon linge est trempé.

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Sous la douche je vous laisse observer le manque d’emplacement pour poser les produits de base (gel douche et shampoo)… Certes un produit 2 en 1 est mis à disposition, mais… je ne pense pas être la seule à aimer utiliser mes propres produits, si ?

Bon. Malgré tout, malgré la couette tâchée, la moquette constellée de spots de toutes les couleurs, la chambre est cosy. On est crevés de toute façon donc on apprécie le grand lit sous la mansarde !

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Mais avant de profiter d’un sommeil bien mérité, on réchauffe quelques haricots dans la kitchenette !

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Dans notre studio double, la cuisine était équipée de plaques de cuisson vitrocéramique, d’un petit réfrigérateur, d’un four micro-ondes, mais aussi… d’un lave-vaisselle, et selon les studios, on trouve normalement soit une cafetière soit une bouilloire… j’ai bien cherché et nous n’avions ni l’une ni l’autre. Cela ne m’a pas gênée. Le micro-onde suffisait pour chauffer l’eau de mon thé !

Il y a aussi une hotte aspirante, de la vaisselle, et des ustensiles de cuisine (1 poêle et 2 casseroles notamment).

La cuisine est riquiqui mais elle est bien pensée et bien équipée !

Le wifi était gratuit et illimité, et on pouvait aussi se connecter en ethernet, c’est à dire par un câble. Les studios sont climatisés, ce qui ne nous a pas vraiment servi en février… Nous n’avons pas réussi à faire fonctionner le chauffage et avons donc opté pour la bonne vieille méthode qui consiste à enfiler un pull !

Il y avait la télévision, avec des chaines du satellite, un petit bureau, des rangements, et le téléphone.

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J’ai été déçue de constater que le ménage était fait de façon assez aléatoire. Le mur à côté du lit était tâché. J’ai pris une éponge et réussi à enlever les tâches suspectes… Ouf. Je vous ajoute des photos. Je sais que ce n’est guère ragoutant mais bon, si je veux que mon avis soit le plus complet et objectif possible…

Je ne demande pas une chambre neuve et repeinte entre deux clients mais les tâches suspectes sur le mur je n’aime pas bien cela surtout quand il est si facile de les effacer !

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Globalement, pour 39 €, je n’ai pas été déçue mais presque. Ajoutons que nous avons dû redescendre chercher notre badge car le réceptionniste nous avait oubliés. Le badge n’a jamais fonctionné donc nous avons laissé tomber…

Je ne pense pas choisir à nouveau cet hôtel, car j’aime quand la chambre est vraiment propre, et là j’ai été gênée par le manque d’attention portée aux détails. Certes nous n’avons pas payé cher, mais cela ne justifie pas tout… A noter également que nous avons entendu le mécanisme de l’ascenseur depuis la chambre, même en pleine nuit. Certes nous étions très fatigués donc cela ne nous a pas empêché de dormir, mais sans cela, ajouté au bruit du tram qui circule juste en bas de l’hôtel, il y aurait eu de quoi passer une nuit agitée.

Ceci dit, je vous rassure, notre séjour à Strasbourg s’est malgré tout très bien passé, et j’aurai le plaisir de vous proposer une petite visite dans un prochain billet… A bientôt !

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En attendant, je vous souhaite un joli week-end. Avez-vous des projets ?

Pour moi ce sera Salon de l’Auto à Genève, et bien-entendu je reviendrai avec pleins de photos pour vous faire un petit compte-rendu ! 🙂

Visite de la Cathédrale de Strasbourg

A l’occasion d’un petit week-end frisquet de février, mon homme et moi-même nous sommes rendus dans la capitale alsacienne, pour faire un peu de tourisme.

Nous avons retrouvé une amie strasbourgeoise, avec qui nous avons décidé de visiter le point clef de la ville, à savoir… la Cathédrale !

J’avais eu beau l’avoir déjà vue deux ou trois fois, j’ai été à nouveau bouche bée devant cette cathédrale gothique qui se dresse sur plus de 150 mètres (151 mètres précisément). Je ne sais pas vous, mais moi c’est typiquement le genre d’édifice qui m’impressionne, tout comme le Duomo de Milan que j’ai pourtant admiré un nombre incalculable de fois (cela vous dirait que je vous en parle dans un prochain billet ?).

 

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Je pense aux hommes qui ont battis ces monstres d’architectures, qui impressionnent à la fois par leur immensité et leur délicatesse. Certains ont entamé la construction en sachant pertinemment qu’ils ne vivraient pas assez longtemps pour en voir la fin. Cela fait quelque chose non ? [Si vous n’avez jamais vu la série les Piliers de la Terre, je me permets une petite digression pour vous conseiller de le faire… Cette série tourne autour de la construction d’une Cathédrale justement…]

Pour ce qui est de la Cathédrale de Strasbourg, sa construction a commencé en 1015, et s’est achevée en 1439. Je vous épargne le calcul. Cela représente 424 ans ! A la base, la cathédrale aurait été construite sur les ruines d’une église.

Jusqu’en 1874, grâce à son unique flèche qui grimpe à 142 mètres, elle était la plus haute tour de la Chrétienté. On ne sait pas exactement pourquoi le projet de seconde flèche a été abandonné. Différentes hypothèses ont été avancées, mais sans qu’aucune ne soit définitivement validée (manque de moyens financiers, sols pas assez stables, changement de style architectural… etc…). En tout cas, aujourd’hui c’est cette unique flèche qui fait son originalité, même si d’autres monuments la surpassent par la taille.

Lorsque la construction de la cathédrale actuelle a été décidée, Henri d’Asuel dit Hasenbourg, l’évêque de Strasbourg l’a souhaitée plus belle que celle de Bâle.

Vu la durée du chantier, il faut bien voir que les plans d’origine ont été maintes fois revus, et modifiés en fonction des modes. Au départ, la cathédrale a été construite dans un style roman, avant d’évoluer dans les années 1220 sur un style gothique.

Vous pouvez voir les différentes étapes de la construction et l’évolution du style de la Cathédrale en suivant ce lien. Je vous invite vivement à parcourir les images, même très rapidement. Il est vraiment intéressant de voir à quel point la Cathédrale à évolué au fil des années !

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L’édifice a malheureusement souffert de dégradations pendant la Révolution. Des statues ont été endommagées (235 ont été détruites). En 1811, des travaux de restauration ont eu lieu pour lui redonner toute sa superbe.

En 1794, un conseiller municipal extrémiste a demandé la démolition la flèche, qui « blesse le sentiment d’égalité de la République ». Heureusement, elle a été sauvée par un énorme bonnet phrygien en tôle, dont on l’a alors coiffée, jusqu’en 1802.

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Il faut savoir que les vitraux de la cathédrale de Strasbourg sont tous d’origine, à deux exceptions près. Cela explique qu’ils ne soient pas disparates, comme dans la plupart des autres cathédrales.

 

  • …Connaissez-vous l’anecdote du rayon vert ?

Deux fois par an, à 11 h 38 lors de l’équinoxe de printemps (fin mars) et à 12 h 24 lors de l’équinoxe d’automne (fin septembre), le soleil traverse un vitrail sur lequel apparaît Juda, et projette une lumière verte sur la chaire, juste au dessus de la tête d’une statue du Christ. Ce n’est qu’en 1972, lors du nettoyage du vitrail, qu’un ingénieur, Maurice Rosart a découvert le fameux rayon vert, alors qu’il travaillait à nettoyer le fameux vitrail !

 

A priori, ce phénomène aurait été voulu, puisque la représentation de Juda pointe justement un doigt vers le pied gauche, à travers lequel passe le fameux rayon vert… Intrigant non ?

 

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Visiter la Cathédrale a quelque chose de magique. Lorsqu’elle apparaît devant nous, immense et majestueuse, on se sent vraiment minuscule. Ajoutez à cela qu’il y a souvent du vent autour, (le diable qui aimerait bien rentrer disent les strasbourgeois) et que cela ajoute au sentiment d’être vraiment bien peu de chose !

On pénètre ensuite dans le bâtiment, et on se retrouve face à une nef de 111 mètres de long. On peut admirer les orgues, disposés dans cette nef, en « nid d’hirondelle ».

Il est possible d’allumer une petite bougie, et de rapporter un souvenir acheté dans la cathédrale. On peut aussi admirer l’horloge astronomique, ou essayer de compter les pièces de monnaie que les nombreux touristes ont jetés à travers une grille de fer forgé…

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J’espère que cette petit visite vous aura plu, et peut-être perIMG_1722mis d’apprendre quelques choses au sujet de la cathédrale de Strasbourg. Si les billets touristiques vous intéressent, je vous invite à me le dire en commentaires, pour que je puisse le savoir tout simplement, et vous en proposer d’autres par la suite…

Merci pour vos lectures et réactions, et à très bientôt ! 🙂