Petite balade à Ornans

Pendant le week-end de Pâques, j’avais envie de profiter du beau temps qui honorait la Franche-Comté de sa présence. Je ne voulais pas faire trop de bornes, et organiser un vrai week-end, mais juste profiter de la région. Et c’est ainsi que je me suis retrouvée à Ornans, ville natale du peintre Gustave Courbet. Ornans se trouve dans le Doubs, à deux pas de la Suisse, juste à côté d’Arc-et-Senans, qui mérite aussi la visite si vous êtes dans les parages…

Là c’est juste le reflet d’un arbre dans ma tasse de thé, siroté en terrasse, juste au bord de la Loue…

Et là, c’est la vue que j’avais.

Ornans est une charmante ville, étonnamment dynamique grâce au tourisme. On peut y pratiquer différentes activités sportives, comme le canoë, le cyclisme, ou encore  la via ferrata. La commune dispose d’un centre nautique, baptisé Nautiloue. Ce centre est équipé de deux bassins ; l’un couvert et l’autre en extérieur, mais aussi d’un espace détente avec hamam et sauna.

Pour ceux que l’activité sportive ne tente pas plus que cela, il et possible de flâner simplement dans les petites rues.

Je n’ai pas visité le musée Courbet, car il faisait beau et qu’il était bien plus tentant de rester dehors… Mais sachez que c’eut été une autre activité envisageable.

Sur ce, j’espère que ce court billet vous aura donné envie de (re)découvrir Ornans… C’était mon intention en rédigeant ces quelques lignes et en partageant ces photos. 🙂

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Echappée à Beaune

Si je vous dis Beaune, vous penserez très probablement au vin, et à raison puisque la ville bourguignonne se trouve au coeur de la région viticole. Elle est aussi connue pour la vente aux enchères de vins qui s’y déroule chaque année.

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Ma visite fut courte, car j’étais enrhumée et pas vraiment apte à profiter pleinement de la balade. Mais j’avais envie de partager malgré tout mes quelques photos et impressions avec vous.

Parce-que finalement, ce petit saut express à Beaune m’a donné carrément envie de revenir, pour approfondir ma visite !

J’aurais aimé notamment visiter les fameux Hospices, avec leur toit de tuiles colorées, reconnaissable entre mille.

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Je n’ai pas mangé dans ce resto, mais j’ai bien aimé leur petite phrase d’accroche !

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Si vous êtes fidèles à ce blog, vous connaissez ma fascination pour les cathédrales et les églises en général. Je ne sais pas bien d’où cela vient car je ne suis pas spécialement religieuse (voire pas du tout) mais les vieilles pierres me donnent toujours envie de m’approcher, et d’essayer d’en savoir un peu plus sur elles.

Donc, très logiquement j’ai cherché la basilique de Beaune, dont l’origine remonte au XIIème siècle. Elle est de style roman, avec un porche du XIIIème siècle. Comme souvent avec les églises de cette importance, des ajouts ont été faits au fil des siècles, apportant des éléments de style gothiques.

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La basilique de Beaune est une collégiale. C’est à dire qu’elle était confiée à un collège de chanoines. Ceux-ci vivaient dans des maisons construites autour de la basilique, formant une sorte de petit quartier.

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La visite fut brève, mais j’espère qu’elle vous aura plu. 🙂

 

Bologne – la Basilique San Luca

Lors de mon dernier séjour à Bologne, j’avais entendu parler du sanctuaire de San Luca. Il s’agit d’une basilique, qui se trouve en dehors du centre de la ville, sur une colline boisée (Monte Guardia). Les photos sur les différentes brochures touristiques, donnaient bien envie de découvrir cette église.

L’on peut y accéder de différentes façons.
En fait l’originalité du lieu est que la basilique est précédée de 4 kilomètres d’arches (en réalité, ce sont 3 kilomètres et des bananes, mais on ne va pas chipoter).

Dans la basilique, on trouve une icône byzantine de la Vierge Marie avec Jésus. La légende raconte qu’elle aurait été peinte par Saint-Luc, l’évangéliste. L’icône daterait du Xème (peut-être XIème siècle) et a été restaurée au XIIème siècle.

Tous les ans à l’ascension, l’icône est transférée de la basilique à la Cathédrale, au centre de Bologne. C’est pour la protéger des intempéries, que les arches ont été construits.

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Bologna

L’idéal à mon sens, était de laisser la voiture tout en bas, à proximité d’un cimetière. Là, le stationnement était gratuit, alors que dans les autres rues il fallait payer 1,50 €/heure.

Le cimetière semblait particulièrement joli donc cela a justifié d’y faire un tour… En effet, il abrite de nombreuses statues, des tombes véritables oeuvres d’art, des espaces couverts assez inédits (je n’ai en tout cas pas le souvenir d’avoir vu d’autres cimetières semblables).

C’est en rentrant en France, et en retrouvant mon ordinateur, que j’ai pu découvrir qu’il s’agissait du cimetière de la chartreuse (Certosa en italien) et que de nombreuses personnalités y étaient enterrées (des politiciens, des joueurs de foot, des éditeurs, des artistes…).

Bologna

Bologna

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Entre le cimetière et San Luca, on passe à proximité du stade de foot de Bologne. Le stade Renato dall’Ara est celui du club Bologna FC.

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La montée jusqu’à San Luca à pied prend environ 1 heure avec de nombreux arrêts photos. Je ne sais pas précisément à partir de quel point l’on compte les 4 km, car les arches commencent quasiment au niveau du cimetière et se coupent à certains endroits.

Bologna

Bologna

Bologna

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A un certain point, nous avons pris un autre chemin, et croisé une riveraine a qui j’ai demandé quelques précisions. Elle nous a expliqué que nous pouvions continuer à grimper par la route et que nous en aurions pour 7 km environ. Ou alors nous pouvions retourner sous les arcades et là il y aurait encore 2 km de grimpette. Nous avons opté pour le second choix ! Sportifs oui, mais pas totalement matti (fous) non-plus !

Le chemin est fort praticable. Nous voyions beaucoup de sportifs l’emprunter en footing ou en marche rapide. Certains prenaient la route parallèle en vélo. Je n’ai vu aucune autre personne en talons. Pourtant je n’ai pas eu à regretter mon choix d’enfiler mes sandales compensées ce matin là !

La pente est relativement douce car le chemin comprend des escaliers. Donc on alterne la montée avec une petite inclinaison et les volées d’escaliers. Cela ne fait pas particulièrement mal aux cuisses !

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Certes l’ascension est un peu longuette, mais nous avons apprécié de l’avoir faite car c’est tout l’intérêt au final !

La basilique de San Luca est belle et de là haut, on profite d’une jolie vue sur Bologne. Mais finalement, l’intérieur de l’église n’est pas exceptionnel. Entendons-nous bien, il est très beau. Mais on en trouve d’aussi jolis dans des églises plus accessibles, sans avoir à marcher 4 km !

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C’est pour cela que je conseillerais de monter à pied pour ne pas rater l’intérêt principal de la visite : les arches !

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Avec le San Luca Express, l’aller – retour pour San Luca coûte 10 €. Il est possible d’acheter la descente seule en train, à 6 €. Une fois en haut nous avons hésité mais finalement nous avons préféré économiser et repartir à pied. J’ai lancé le chrono pour voir. Nous avons mis 25 minutes ! Et le train ne nous a pas dépassés !!

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En haut de San Luca, il n’y a que des cabines de WC de chantier. Je vous laisse imaginer leur état par une journée d’août où le mercure atteint les 41 degrés… Une fois revenus en bas, nous avions bien besoin d’une pause pipi. Nous avons trouvé le bar Maratona. Il ne paye pas de mine avec sa micro terrasse. En fait les quatre chaises et la table sont prises par des habitués. Nous nous rabattons sur la salle, où un gars s’acharne à aligner des poules et des coqs sur une machine à sous.

Le shakerato est servi dans des verres qui ont bien vécu (rayés mais propres). 2 € chacun, c’est le café glacé le moins cher que nous n’avons jamais bu. Et il est bon !

Le serveur est tout à fait sympathique et les WC propres. Point de wifi, mais nous n’en cherchions pas spécialement !

En résumé, je vous conseille vivement la visite de San Luca. Ne zappez pas la montée à pied car en haut il n’y a pas besoin de prévoir plus de 30 minutes. Comptez 1 h 30 pour l’aller retour à pied, en prenant votre temps. Et si vous le souhaitez, vous pourrez rapporter des petits souvenirs de la boutique officielle : chapelets, médailles (1 €, 1,50 €), cartes postales (0,80 €), livres, …

Basilique St Ferjeux – Besançon

 

Cette année pour les journées du patrimoine, nous avons voulu jouer les touristes dans notre ville, et participer à une visite guidée de la basilique de St Ferjeux.

J’ai toujours trouvé cette église absolument magnifique, avec sa façade majestueuse. Mais je crois que je n’avais encore jamais poussé la porte pour découvrir l’intérieur de l’édifice !

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Dommage, il faisait froid et gris ce jour là, donc les photos ne rendent pas forcément très très bien… 

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Tout d’abord, il faut préciser que la basilique est dédiée à Saint Ferjeux et Saint Ferréol, deux saint évangélisateurs, originaires de Grèce. Les deux envoyés de l’évêque de Lyon avaient pour mission de fonder l’église catholique de Vesontio (Besançon) à la fin du IIème siècle.

Arrêtés sur ordres du gouverneur romain Claude, dont ils avaient semble t-il tenté de convertir la femme, ils furent martyrisés et décapités, le 10 juin 212.

Saint Ferjeux et Saint Ferréol sont devenus les saints protecteurs de Besançon. Et la basilique dont je m’apprête à vous parler, fut bâtie sur la grotte dans laquelle ils vécurent pendant leur mission.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

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La basilique est beaucoup moins ancienne que l’histoire que je viens de vous résumer. Sa construction débuta en 1884, et fut confiée à l’Architecte franc-comtois Alfred Ducat.

Son style romano-byzantin marque l’œil. On reconnait les caractéristiques de l’art roman, rendu ici particulier par son mariage avec des éléments d’architecture beaucoup plus orientaux.

Basilique St Ferjeux

A l’origine, les basiliques étaient des bâtiments civils, que l’on rencontraient à Rome notamment. Je vous en avais parlé lors de ma visite du forum romain, au sujet de la basilique de Maxence et Constantin.

Avec le temps, le terme a évolué, pour désigner des églises privilégiées, reconnues par le Pape pour différentes raisons. Une église reçoit le titre honorifique de basilique car elle est importante, en raison d’un pèlerinage qui y fait étape, de la présence de reliques, ou d’un culte spécifique (processions…).

Les basiliques mineures sont à distinguer des basiliques majeures, qui sont au nombre de quatre et toutes situées à Rome.

Basilique St Ferjeux

Saint Ferjeux est une basilique, qui accueillait de nombreux pèlerins. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle possède un narthex, sorte de sas entre l’extérieur et l’intérieur de la basilique. Le narthex est un lieu de transition, qui était toujours ouvert autrefois, pour permettre aux pèlerins de voir les reliques même quand l’église était fermée, et les accueillir le temps d’une courte pause ou d’une nuit.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Il y a quelques années, la basilique de St Ferjeux a été vandalisée, donc les reliques jusque là exposées sous l’autel ont été déplacées dans la crypte.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

L’intérieur de la basilique est superbe, toujours en style romano-byzantin, avec des arches construites en pierres locales, une coupole décorée d’une superbe mosaïque, et plusieurs sculptures de Juste Becquet, un sculpteur bisontin (bisontin, et pas byzantin ;).

Basilique St Ferjeux

La coupole en mosaïques, avec le Christ en majesté au centre, entouré de Saint Ferjeux et Saint Ferréol (qui tiennent leur tête).

Basilique St Ferjeux

On peut admirer deux petites rosaces sur les côtés de la basilique. Une troisième plus importante devait voir le jour sur la façade principale, mais faute de financements suffisants, l’idée fut abandonnée.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Sculpture de Juste Becquet

Basilique St Ferjeux

Chose rare, l’autel de la basilique de St Ferjeux est surmonté d’un ciborium, sorte de baldaquin qui met en valeur et protège l’endroit où étaient conservées les reliques de Saint Ferjeux (transférées depuis dans la crypte).

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Et justement, il est temps de descendre dans la crypte, pour poursuivre notre visite. Cette véritable église sous l’église, est absolument magnifique, en raison de sa construction très particulière, très originale…

Basilique St Ferjeux

Entrée de la crypte

Basilique St Ferjeux

Quand je vous parlais d’originalité…

Basilique St Ferjeux

Notre guide nous a expliqué qu’actuellement, les célébrations données à St Ferjeux, se déroulaient dans la crypte, pour des raisons d’économies notamment, puisque l’endroit est moins cher à chauffer que l’église en elle-même.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Sculpture du Christ par Juste Becquet

Basilique St Ferjeux

Sous l’autel de la crypte

Basilique St Ferjeux

Tabernacle 

Cette visite d’un peu plus d’une heure et demi nous a beaucoup plu. Encore une fois, nous nous sommes rendu compte qu’il restait beaucoup de jolies choses à découvrir, dans notre propre ville !

Basilique St Ferjeux

J’espère que vous aurez apprécié ce billet, et appris 2 ou 3 petites choses. N’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 🙂

Pavia [Italie]

Bonjour tout le monde. Aujourd’hui je vous propose une petite virée de l’autre côté des Alpes, à la découverte de la ville lombarde de PAVIE.

Andiamo?

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Pavia est une jolie ville avec de nombreux bâtiments religieux et une université parmi les anciennes d’Italie.

Nous avons trouvé à nous garer gratuitement le long du fleuve, près du Château. C’était inespéré selon le Routard et pourtant nous sommes tombés sur un parking presque vide ! Le château étant fermé le lundi, et notre visite se déroulant un lundi, cela peut expliquer notre « chance » !

Pavia - Castello

Pavia - Italia

Pavia - Italia

Nous avons donc visité l’extérieur du château des Visconti, admiré ses hauts murs de brique rouge, datant de 1360.

Le panneau explicatif à l’entrée nous a appris que le domaine des Visconti s’étendait alors sur une dizaine de kilomètres, en une grand réserve de chasse qui rejoignait la Chartreuse de Pavie ! (Chartreuse que nous n’avons pas visitée faute de temps. Il parait selon le Routard que la visite est obligatoirement guidée, par un Moine, et dure 1 heure. Elle est en italien, ce qui m’aurait bien plu mais aurait pu être longuet pour mon homme !).

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Université - Pavia #Italia

L’université de Pavie est énorme également et abrite de grandes tours. Comme le guide du Routard boudait dans la voiture et qu’aucun panneau ne nous renseignait, nous n’avons pas su à quoi servaient ces fameuses tours.

C’est par la suite, en visitant Bologne qui elle aussi conserve plusieurs tours similaires, carrées en brique rouge, sans décoration particulière, que nous avons appris l’histoire de ces construction. En fait, il semblerait que ces tours n’avaient pas vraiment de vocation défensive, mais servaient plutôt à symboliser la puissance des familles qui les faisaient ériger…

Désormais à Pavie, il reste cinq tours : trois sur la piazza Leonardo da Vinci, et deux via Luigi Porta. Elles datent des XI-XIIème siècles.

Université - Pavia #Italia

Pavia

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Pavia #Italia

Il faisait très chaud le jour de notre visite, et les rues étaient plutôt désertes, mais nous avons continué la balade malgré tout, motivés par l’envie de découvrir cette ville majestueuse !

San Francesco (3) Pavia

L’église San Francesco (XIIIème siècle) nous a séduits avec ses murs en pierre brute et son plafond de bois. Au départ elle semble vide et simple, avec son style romano-gothique. Mais les chapelles latérales ajoutées par les riches familles de Pavie, un peu plus tard, apportent une foule de peintures et statues. Lorsque l’on approche de l’autel, on remarque aussi que le plafond est décoré…

San Francesco (4) Pavia

Pavia - San Francesco

San Francesco (9)

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Nos pas nous ont portés à la basilique San Michele, dont la façade avec ses sculptures usées fait très ancienne. En réalité elle ne date « que » des XI-XIIème siècles (!!).

San Michele (1) Pavia

L’intérieur abrite de nombreux tableaux, des morceaux de fresques, une Madona del Rosario avec son baldaquin (voir à droite sur la photo ci-dessous). Il y a aussi une petite crypte.

San Michele (3)

Le Crucifix de Teodote en argent et dorures sur bois semble très moderne. Mais un petit panneau indique qu’il date du Xème siècle !

San Michele (9)

San Michele (6)

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Le Duomo reste le bâtiment religieux majeur. Le contraste est saisissant entre l’extérieur en briques rouges et l’intérieur très clair et lumineux. On a une impression d’immensité vraiment saisissante ! La Cathédrale a été construite à partir de 1488 et la coupole date elle, de 1885.

Duomo Pavia (4)

Pavia - Italia - Duomo

Pavia - Italia - Duomo

Duomo Pavia (1)

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Le resto rapide végétarien que j’avais repéré était fermé pour congés (Mai Pagura_ »jamais peur » en dialecte local). Nous avons croisé d’autres restos offrant des plats VG mais la plupart étaient fermés soit pour congés soit car nous étions lundi. Le lundi c’est moisi (?). Nous avons donc fait un saut de puce au centre commercial Minerva et acheté de la salade de quinoa au rayon traiteur ! 3,50 € le repas pour deux, qui dit mieux ?! À noter, il y a du choix même pour les végé-chiants : quinoa, couscous vegetarien, taboulé, pains individuels vendus au pois, focaccie et pizze…

Viale Cesare Battisti 42 – 27100 Pavia (PV)

À noter également, le parking couvert (et donc frais) est gratuit pendant 1 h 30. Pensez à faire valider le ticket en caisse !

En repartant nous sommes « tombés » sur le pont couvert et avons pu y poser nos baskets et faire quelques clichés avec le Duomo en arrière plan, avant de repartir pour Vigevano !

Pavia - Pont Couvert

Pavia - Pont Couvert

A la découverte d’Avallon

Avallon est une ville de l’Yonne (région Bourgogne – Franche-Comté), occupée depuis l’époque romaine. Elle compte quelques 7 000 habitants, les avallonais, et est donc de taille modeste.

Nous y sommes allés car j’avais un coffret Wonderbox à utiliser, et souhaitais en profiter pour faire un vol en ULM. Tant qu’à faire, autant voler au dessus de terres inconnues, donc nous avons choisi l’avallonais !

L’on a rapidement fait le tour du centre historique d’Avallon. D’ailleurs, craignant de ne pas le trouver, et de partir dans la mauvaise direction, mon homme a demandé à un restaurateur qui était assis à sa terrasse, où était le centre historique, et le Monsieur l’a regardé d’un air dubitatif… se demandant surement si nous nous payions sa tête, tant le terme de « centre historique » devait lui paraître excessif !!

Avallon

Bon, il y a malgré tout un centre historique, et notamment une Tour de l’Horloge, qui mesure 49 mètres de haut, et date de 1456. Elle servait à l’époque à surveiller les environs, de jour comme de nuit, pour prévenir les habitants en cas de menace. En effet, après la Guerre de Cent Ans, Avallon n’avait plus de remparts, et il fallait bien se débrouiller pour protéger la population…

Avallon

Autre monument caractéristique de la ville, la statue en hommage à Vauban. Le Maréchal que l’on connait bien chez moi à Besançon, car on lui doit notre belle citadelle, est originaire des environs d’Avallon, et a donc toute sa place sur la place de Tréteaux. C’est Auguste Bartholdi, sculpteur et peintre français que l’on doit cette oeuvre. Pour mémoire, il est aussi le sculpteur de la statue de la Liberté…

Avallon

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ma petite découverte livresque, vous qui êtes nombreux ici à adorer bouquiner… Ce livre géant en métal est en fait un placard à livres, qui permet de pratiquer le book crossing. Vous pouvez prendre une livre, et en déposer un autre à la place, pour partager avec d’autres lecteurs. Je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’intérieur, mais qu’à cela ne tienne, cela m’aura éviter de rajouter de la hauteur à ma pile à lire ! :-p

Avallon

Avallon

La statue de la grenouille trône fièrement sur la place de la Grenouille d’Or. Elle est l’oeuvre d’un sculpteur contemporain, Yvan Baudouin.

Elle représente en quelque sorte la ville, puisque son personnage a été repris pour un parcours touristique fléché au sol. Nous n’avons pas suivi le parcours, mais une autre fois peut-être !

Avallon

La ville ne nous a pas paru spécialement animée en ce samedi soit de juin. Il faisait bon, et l’on était bien dehors, à profiter de la douceur et du joli couché de soleil. Mais rares étaient les personnes à flâner dans les rues !

Avallon

Avallon

Avallon

Avallon

Ainsi s’achève notre petite visite. Et vous, connaissez-vous Avallon ? Avez-vous envie de visiter cette jolie ville ?

Mets ton écharpe, on sort !

Où suis-je ? Saurez-vous deviner ?

Lyon

Bien-sûr nous nous trouvons devant la basilique Notre Dame de Fourvière, qui se dresse sur la colline du même nom, et surplombe la capitale des Gaules.

La basilique se visite (gratuitement). Elle n’est pas si vieille que cela, puisque sa construction a débuté en 1872. A la base, les lyonnais s’étaient engagés à construire une grande église dédiée à la Vierge, si la guerre contre les prussiens épargnait leur ville.

Réalisée dans un style néo-byzantin, elle est l’oeuvre de Pierre Bossan. Mais étant malade, il dû superviser la construction de loin, et déléguer en grande partie l’exécution à Louis Saint-Marie Perrin.

Pierre Bossan meurt en 1888, alors que l’église n’est pas encore terminée. Elle sera consacrée en 1896, et érigée en basilique l’année suivante.

Lyon

La basilique surplombe Lyon, et si elle est bien visible d’en bas (depuis la place Bellecour par exemple), pour la visiter il faut le mériter. Comprenez par là que vous devrez soit grimper jusqu’en haut à la force de vos petites pattes, soit emprunter la ficelle (le funiculaire).

L’ascension à pieds est tout à fait faisable, mais le funiculaire a un petit côté typique tout à fait plaisant pour les visiteurs ! A vous de faire votre choix !

Ce jour là, il y avait foule pour le funiculaire, donc nous avons renoncé à attendre le funiculaire pour le Vieux Lyon, et avons opté pour le funiculaire Saint Just (on prononce « Saint Jus », sans le « t »). Ensuite nous avons marché !

Lyon

J’ai eu beau vivre à Lyon et visiter cette basilique un nombre incalculable de fois, je ne m’en suis encore pas lassée. Il faut dire qu’elle est réellement originale, aussi bien pour son aspect extérieur, que pour sa décoration intérieure.

C’est un site religieux bien-sûr, mais la réduire à cela serait une erreur. En effet, des événements sont souvent organisés sur la colline de Fourvière. Il faut absolument y monter pendant le festival des lumières, pour voir Lyon illuminée d’en haut, et adminer les jeux de lumières sur sa façade.

En juin-juillet, les Nuits de Fourvière font déplacer de nombreux artistes internationaux, qui proposent des spectacles divers et variés à ciel ouvert (concerts, théâtre, danse…).

Lyon

Lyon

Lyon

Revenons à la basilique ! La crypte est dédiée à Joseph. On peut y accéder directement depuis l’extérieur lorsque la porte des lions est ouverte, ou alors en descendant les escaliers depuis l’intérieur de l’édifice.

Lyon

Lyon

Dans la crypte, l’on peut admirer des Vierges du monde entier, et découvrir un nombre impressionnant d’ex-voto (offrande faite à Dieu en prière, ou pour remercier).

Lyon

Lyon

Lyon

Ce jour là, nous étions venus avec les neveux de mon homme, qui sont tous les deux ados. Ils se faisaient mortellement ch… pendant la visite de la basilique. Nous avions imaginé qu’ils seraient impressionnés par la beauté des lieux, mais force a été de constater que ce n’était pas du tout le cas. Donc nous avons abrégé la visite et leurs souffrances, et sommes ressortis pour regarder Lyon d’en haut !

Lyon

Lyon

Depuis la colline, on repère sans difficultés la tour Part-Dieu, anciennement surnommée Tour du Crédit Lyonnais, mais plus souvent appelée « tour crayon ».

A côté d’elle, la tour oxygène fut construite à partir de 2007. Elle abrite des bureaux, et est reliée au cours du même nom (cours Oxygène) qui a permit d’ajouter environ 100 boutiques au centre commercial Part-Dieu.

Lyon

Lyon

L’arrondi noir que vous pouvez repérer ici, au centre de la photo, est l’opéra situé place de la Comédie, face à l’hôtel de ville.

Lyon

A certaines heures, on peut aussi observer de belles guirlandes lumineuses, faites par les feux des voitures qui bouchonnent sur les principales artères de la ville !

Lyon

J’espère que la visite vous aura plu, et que vous n’aurez pas eu trop froid. On se quitte avec quelques photos automnales !

Lyon

Lyon

Lors de notre dernière balade à Dijon, nous avions été piégés par le temps, et avions dû renoncer à visiter tout ce qui nous faisait envie. C’est pourquoi il avait été décidé que nous reviendrions !

A l’occasion d’une seconde visite, nous avons découvert l’intérieur de l’église Saint-Pierre, bâtie entre 1853 à 1858 dans un style néogothique.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

L’intérieur est relativement sobre, et la plupart des vitraux originels ont été remplacés par des oeuvres récentes, dessinées en 1958.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

La visite ne prend pas plus de 10-15 minutes, mais elle nous a plu malgré tout, et permis de prendre quelques jolies photos de rayons de soleil, qui filtrés par les vitraux, donnaient de jolies couleurs à la pierre…

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

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Il y a à Dijon, un joli parc qui porte le nom de Jardin Darcy, non pas en hommage à Mr Darcy, d’Orgueil et Préjugés, mais en référence à l ‘hydraulicien du XIXème siècle, Henry Darcy.

Monsieur Henry Darcy avait en effet conçu un réservoir d’eau potable, destiné à alimenter Dijon en eau courante, de façon fort ingénieuse… C’est grace à lui que la ville a eu la chance de profiter de l’eau courante, à une époque où il ne s’agissait pas d’une technologie très répandue. On peut tout à fait imaginer l’influence positive que ce progrès a pu avoir sur le développement de la ville, et sur la santé des habitants !

Du coup, à l’emplacement du réservoir, la ville de Dijon s’est dotée d’un joli jardin public, qui accueille tout naturellement une superbe fontaine…

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A proximité du jardin publique, se trouve un arc de Triomphe, nommé Porte Guillaume, et érigé en 1788, en hommage au prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. Cette porte prend la place d’une plus ancienne, dont les bases restaient du XIIème siècle.

Elle changea de noms à plusieurs reprises, pour devenir Porte Guillaume, en référence au religieux Guillaume de Volpiano ou Guillaume de Cluny.

Dijon

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Dijon

L’Eglise Notre-Dame date du XIIème siècle et se distingue par son architecture gothique.

Avec ses nombreuses colonnes, elle est vraiment remarquable… Personnellement je trouve qu’elle ne ressemble à aucune autre église que j’aurais pu voir à ce jour.

Dijon

Dijon

Dijon

La coutume veut que l’on cherche la chouette, pour la caresser de la main gauche en formulant un vœux… Mais ne le sachant pas au moment de notre visite, nous ne l’avons pas fait. Voilà donc une raison de revenir ultérieurement à Dijon, n’est-ce pas ?

Dijon

 

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J’espère que ce petit aperçu de Dijon vous aura plu… Connaissez-vous la ville ? Sinon, avez-vous envie de la découvrir ?

 

 

Asti et les portes du paradis

C’est fou tout ce que j’ai à vous dire sur Asti, alors que je n’y ai passé qu’une journée ! Je ne m’attendais pas à découvrir tant de choses dans cette ville piémontaise… C’est d’ailleurs pour cela que j’ai été presque déçue, de n’y avoir prévu que deux nuits.

Je vous ai déjà parlé de la cathédrale, de la Collegiata San Secondo, de la tour Troyana, du Palazzo Mazzetti… Et il me reste encore des détails à partager avec vous. C’est parti ?

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Nostra Signora Porta Paradisi est plus qu’une église. C’est en fait un sanctuaire.

Outre l’église, qui était fermée lors de notre visite, on trouve un petit jardin, avec une mare aux poissons et tortues et une grotte. La grotte est une copie de celle de Lourdes.

Nous sommes arrivés par l’arrière, et avons d’abord découvert la grotte, devant laquelle sont installés de nombreux bancs, avant de nous diriger vers l’entrée de l’église, et de pouvoir contempler sa façade.

Asti

Asti

L’église a été bâtie en 1902, en intégrant le bâtiment primitif. Son style roman-bizantin surprend, notamment grâce à sa coupole de 41 mètres, surmontée d’une vierge dorée.

J’ai trouvé le bâtiment vraiment original, très différent des autres églises, pourtant nombreuses, que nous avions pu visiter pendant ce voyage !

Toujours au centre ville, nous avons pu admirer la Torre Rossa, qui selon une vieille légende, aurait constitué la prison du saint patron de la ville, San Secondo, juste avant son martyr en 119. Il ne reste plus de témoins de cette époque pour l’affirmer avec certitude, mais les habitants y croient suffisamment pour surnommer l’imposante tour « Torre San Secondo ».

La tour a beaucoup évolué au cours des siècles, mais daterait du Iier siècle après JC.

On suppose qu’elle aurait fait partie du mur d’enceinte de la ville, dont elle aurait constitué une porte d’accès.

Aujourd’hui, elle mesure 31 mètres de haut, mais ne se visite pas. A Asti, seule la Torre Troyana se visite.

Asti

Asti

Piazza Fratelli Cairoli, l’on peut admirer une statue équestre d’Umberto I (1844-1900), roi d’Italie (fils de Vittorio Emmanuele II).

Asti

Nous avons ensuite visité le Santuario di San Giuseppe. Cette belle église fut imaginée à partir de 1927 et consacrée en 1931. Elle est donc relativement récente, mais la bouder pour cette raison serait à mon sens une erreur…

Asti

Asti

Asti

Asti

Asti

Asti

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Marre des églises ? Allez, changeons de registre… Vous saviez vous que le siège de l’entreprise Sacla se trouvait à Asti ? Et bien moi non, et je l’ai appris sur place ! L’entreprise a été crééé en 1939 à Asti, et propose des olives, des antipasti, mais aussi des sauces pour la pasta, et même des pâtes…

Aujourd’hui encore 100 % des produits Sacla sont fabriqués en Italie, sur deux sites, dont celui d’Asti !

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Cette parenthèse culinaire terminée, j’aimerais conclure notre visite par un petit tour piazza Roma, histoire d’admirer le palazzo Medici et la Torre Comentina.

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Il y a beaucoup de luminosité, donc mes photos sont très bof… mais bon, il fallait que je les partage malgré tout, car ce bâtiment est vraiment beau… Qu’en pensez-vous ?

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La porte du bâtiment étant ouverte, je n’ai pas résisté à la tentation d’y jeter un œil, voire deux… et j’ai bien fait.

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Super chouette, non ? Et bien imaginez que dans ce bâtiment, il y a un salon de coiffure, et que l’intérieur du salon est décoré dans le même thème. J’ai pu constater cela car une cliente est entrée pendant que nous étions dans le hall…

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Quant à la tour_encore une tour !_ elle date du XIIIème siècle, et mesure 38,55 mètres de haut. L’anecdote, c’est que fut un temps, la tour a servi de poste d’observation, pour arbitrer le palio d’Asti, mais celui-ci se tient désormais trop loin, piazza Alfieri !

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Un dernier petit passage dans la rue commerçante, et nous quittons Asti… mais ce n’est qu’un au revoir ! A presto !

A Dozza on dessine sur les murs

Dozza est une petite commune d’Émilie-Romagne, à un peu moins de 40 kilomètres de Bologne, qui compte quelques 6 500 habitants à la louche.

Malgré sa petite taille, elle est souvent mentionnée dans les documents touristiques, car elle a la particularité d’être une sorte de musée à ciel ouvert. C’est l’homme qui a trouvé mention de ce village dans un guide de l’Italie du Nord. Il n’y avait pas énormément d’informations, et nous ignorions si notre déplacement serait « rentabilisé », mais la curiosité a pris le dessus !

En effet, Dozza doit sa célébrité à de nombreuses peintures, qui ornent les façades des maisons. La Biennale del Muro Dipinto est née en 1965, et s’étale sur quatre jours, au moins de septembre. A cette occasion, des artistes reconnus au niveau national ou international, se donnent rendez-vous à Dozza, pour peindre sur les murs !

 

Dozza est une ville médiévale, qui figure parmi les 100 plus beaux villages italiens. Le camion du livreur passe pile poil sous la porte d’entrée de la ville. Nous avons laissé la voiture un peu plus bas, préférant monter à pieds et profiter des petites rues pavées.

Dozza

Avant de visiter Dozza, nous nous demandions si les peintures seraient bien visibles, et s’il s’agissait d’oeuvre durables. En effet, nous pensions qu’il pourrait être question d’oeuvres éphémères, et donc qu’il n’y aurait plus rien sur les murs en août !

Pas du tout. Ce sont bien des oeuvres faites pour durer.

Si la période de la biennale est l’occasion rêvée pour une visite, car on peut alors voir les artistes en pleine action, une visite en août est également fort intéressante.

Les peintures sont vraiment belles, et l’originalité réside dans le fait que des styles très différents les uns des autres, se côtoient en un même lieu.

Certaines oeuvres m’ont laissée assez indifférentes, quand je suis restée plantée plusieurs minutes devant d’autres.

Dozza

Dozza

En nous baladant au hasard des ruelles, nous avons trouvé l’église. Donc nous sommes entrés par curiosité. Il s’agit de l’église paroissiale all’Assunzione della Vergine, qui daterait du Moyen-Âge, et aurait été reconstruite au XVème siècle, puis rénovée dans les années 1940.

Et puis il y avait cette vieille pub, que j’ai trouvé sympathique. Et oui, il n’y a pas que les pizze en Italie ! Il y a les piadine aussi,  d’épaisses crêpes de froment, préparées à base de Saintdoux (parfois d’huile d’olive) et qui servent de support, pour déguster la charcuterie du coin…

En Emilie-Romagne on trouve des piadinerie un peu partout et il n’est pas rare de croiser des italiens qui en savourent une assis sur un escalier, un coin de fontaine, ou même en marchant !

A Dozza, on admire les peintures, et cela vaut déjà largement la visite… mais si jamais l’argument n’était pas suffisant pour justifier un déplacement, alors sachez qu’il y a aussi une superbe forteresse des Sforza (rocca), devenue résidence nobiliaire de la famille Malvezzi-Campeggi, qui y vécu jusque dans les années 1960.

Dozza

La rocca se dresse en haut du village, comme un gros et beau château de sable, sauf qu’elle est en brique. Elle abrite différents musées, et une œnothèque qui regroupe environ 800 références de vins !

Dozza

Dozza

Je ne vais pas vous poster une photo de chaque oeuvre qui orne les murs de Dozza. Ce serait dommage, pour le cas où vous souhaitiez visiter la ville à votre tour… mais ce n’est pas l’envie qui me manque, tant j’ai adoré ma balader dans cette belle ville, atypique et pittoresque !

Lors de notre visite, le village était quasiment désert. Nous n’avons pas croisé d’autres touristes, et les seuls personnes qui n’étaient pas à la sieste, étaient un groupe de retraités, qui papotaient sur des bancs, à côté de la rocca.

Ne vous attendez donc pas à débarquer dans un village ultra touristique ! Ici point de cartes postales, de restos qui proposent des pizze H24 ou de boutiques de souvenirs ! Et je dirais… tant mieux !

Dozza

J’espère que la visite virtuelle vous aura plu, et qui sait, vous aura aussi donné envie de découvrir Dozza pour de vrai ! En attendant, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! @ presto !