Musée National du Cinéma – Turin

Le musée national du cinéma se situe dans le bâtiment probablement le plus connu de Turin, la mole. C’est pratique car on le repère de loin.

La mole Antonelliana est un bâtiment en forme de dôme, qui culmine à plus de 167 mètres. Sa construction a débuté en 1863.

Initialement, elle devait être un lieu de culte pour la communauté juive, mais le chantier a pris du retard, les coûts ont augmentés, et finalement la communauté juive a décidé de faire poser un toit provisoire le temps de la suspension des travaux… La synagogue fut bâtie sur un autre terrain, et le projet d’Antonelli, l’architecte à qui l’on doit la mole, repartit sous l’impulsion du nouvel acquéreur : la ville de Turin.

Le bâtiment a abrité successivement le musée du Rissorgimento , et le musée du Cinéma, à partir de 1990.

20200809_145324

La mole telle que l’on peut la voir actuellement, a beaucoup évolué depuis sa création. Elle dispose désormais d’une structure de poteaux et de poutres, que l’architecte Antonelli n’aurait pas souhaité, mais qui permet d’assurer la stabilité du bâtiment, et d’éviter les oscillations.

Un ascenseur qui effectue la montée en 59 secondes a été installé lors de la rénovation dans les années 1990. C’est cet ascenseur que nous prenons actuellement pour rejoindre le belvédère, en traversant les 5 étages d’exposition. L’ascenseur est bien-entendu vitré, et permet de regarder les collections exposées avant de les découvrir plus en détail lors de la visite du musée.

View this post on Instagram

Musée National du Cinema #Torino

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Je pensais naïvement que le musée serait moins fréquenté en cette période particulière, et que la file d’attente ne durerait pas trop… J’avais partiellement raison. En effet, nous étions peu nombreux, mais comme les effectifs à l’intérieur étaient limités, il a fallu poireauter pas loin de 2 heures, en plein soleil… (nous prenions l’ascenseur par groupes de 5 maximum, et sans mélanger les familles).

A noter, l’attente concerne uniquement le belvédère, pour visiter le musée, on entrait sans aucun problème.

Une fois en haut, après avoir signé une décharge attestant que je ne me sentais pas malade, pas fiévreuse, etc… je n’ai pas regretté d’avoir patienté aussi longtemps. Cela en valait la peine !

View this post on Instagram

#Torino d'en haut 😎

A post shared by Ana (@chiarastory) on

En cette période de covid, certaines salles du musée sont fermées et les écrans tactiles coupés. Le tarif réduit s’applique donc automatiquement.
Nous avons payé 9 euros par personne.

Le musée est superbe. Je pense que j’aurais plus apprécié si je n’avais pas rôti au soleil juste avant. J’étais fatigué en entrant, et n’ai pas pleinement profité. Mais malgré tout, ce fut une très belle visite. Elle a commence par les origines du cinéma, ce qui existait avant. Par exemple nous avons pu observer des petites machines qui servaient à visionner des images les unes à la suite des autres, pour former une courte animation.

Puis différentes salles présentent des films cultes, exposent des affiches, des accessoires autour du cinéma.

Il y a toute une partie sur les costumes de cinéma. Ceux ci sont présentés sans vitrine ni plexiglass. On peut voir les étoffes en vrai, de tout près.

J’ai été un poil déçue car je n’ai pas retrouvé de films que je connaissais vraiment.
Je m’attendais à voir des images d’acteurs italiens que je connais et apprécie. J’ai repéré la robe de Giovanna Mezziogiorno dans Vincere, mais c’est à peu près le seul film que j’avais vu.

Finalement le musée évoque plutôt les films anciens, les westerns spaghetti, et films des années 60.Cela manque un peu de Monica Bellucci et de Nanni Moretti (mème s’il y a une petite salle consacrée au réalisteur). Néanmoins, le lieu est superbe et la façon dont les contenus sont présentés vaut vraiment le coup d’oeil. La grande salle en bas, dans laquelle le visiteur est invité à s’étendre dans un fauteuil de cinéma allongé est absolument parfaite. On peut y voir des extraits de film, et admirer les costumes exposés tout autour. J’aurais pu y rester une heure !

 

Publicité

L’aperitivo comme à Milano

L’aperitivo pourrait être traduit par « apéritif », que nous connaissons bien en France. Mais ce serait en partie erroné. Car l’aperitivo italien n’a pas vraiment d’équivalent à l’étranger. Si chez nous on sert plutôt du pastis, du whisky ou encore du Martini accompagnés de gâteaux secs, et d’olives, de l’autre côté des Alpes, l’aperitivo est plus proche du cocktail dînatoire que du grignotage d’avant repas.

Très répandu dans le nord de la botte, il serait originaire de Turin, où fut inventé le Vermouth, qui entre dans la composition de différents cocktails, comme l’Americano ou le Negroni.
Pendant mon dernier séjour à Milan, j’ai pu constaté qu’il avait encore totalement la cote, et peut-être encore plus dans le quartier branché des Navigli. Car l’apero italien (abrégé « ape ») se prend en public, de préférence en terrasse. Et on preeennndd sssooonnnn teeemmmppss.
Les terrasses affichaient toutes leur « aperitivo » avec des précisions comme le prix du Spritz, ou les horaires. On aurait dit que ce serait à celle qui proposerait la formule la plus tentante, pour attirer un max de monde…
C’était probablement le cas d’ailleurs, car il faut du monde en terrasse pour un aperitivo. Cela doit être convivial, presque festif !
Cela consiste en quoi au juste un aperitivo ?
A partir de 18 h 00 en général et jusqu’à 20-21 heures, les bars proposent de commander une boisson alcoolisée, accompagnée de petits grignotages. La boisson la plus connue est le Spritz, un mélange de Prosecco, d’Apérol et d’eau pétillante agrémenté d’une rondelle d’orange (il y a des variantes à base de Campari).
En accompagnement, on trouve des petites gourmandises salées. Dans certains bars, cela se résume à quelques chips avec de la charcuterie (porchetta que l’on traduirait pas « cochonnaille »), dans d’autres on trouve aussi du fromage, des petits cakes, des légumes marinés, des salades de céréales. Les meilleures adresses sortent carrément le buffet.
A Milan, je vous suggère cette adresse, où l’Aperol Spritz coûte 8 € + 1 € pour l’accès au buffet (illimité). Ce dernier est fait de feuilletés, salades de riz, focaccia : https://www.facebook.com/BRAVOCaffeBistrot
Il n’est généralement pas noté très clairement si le buffet est à volonté, car l’idée n’est pas de faire son repas à l’aperitivo. Mais… certains le font sans aucune vergogne.
Suivant les adresses, le prix de la boisson peut être légèrement majoré (en moyenne : 6-8 € le Spritz) pendant l’aperitivo, ou un supplément peut être demandé (d’expérience, 1 ou 2 € pour se servir au buffet). Cela reste globalement très bon marché !
L’idée est de prendre son temps, et de passer un moment en couple ou entre amis, pour profiter du moment. J’aime totalement cette tradition, très italienne à mon sens. N’oublions pas que les italiens ont aussi cette habitude de manger la pizza ensemble, au restaurant et le soir, pour passer un moment entre amis ou en famille. L’ape c’est aussi vivre ensemble, être avec les gens, et pas seulement siroter un cocktail en mangeant de la cochonnaille 🙂

Organiser un séjour en Italie

Ciao ! Aujourd’hui je vous propose quelques astuces et bonnes adresses, pour organiser votre séjour en Italie.

 

L’hébergement

Pour commencer, sachez qu’il n’y a pas que les hôtels (alberghi ou hotel pour les établissements les + hauts de gamme) et les campings à votre disposition, mais aussi des chambres à louer et B&B.

Qu’il s’agissent de chambres seules ou de chambres avec salle de bain (bagno), indépendantes ou chez l’habitant, on parle d’affitacamere. Littéralement, ce sont des « loueurs de chambres ». En parlant de salle de bain, soyez vigilant au moment de réserver, et vérifiez si vous avez bien votre bagno indépendant, ou s’il est commun à plusieurs logements !

L’affitacamere est très proche du B&B. Certains utilisent même les deux termes indifféremment. Mais juridiquement, il y a quelques nuances. L’affitacamere est plus professionnel que le B&B. Il peut être ouvert toute l’année, et proposer jusqu’à six chambres. Dans les deux cas, ce sont des logements meublés, avec chauffage, eau courante et le ménage est effectué au moins une fois par semaine par le Gérant.

En général, si vous optez pour l’affitacamere, vous aurez juste la chambre, avec une salle de bain soit commune soit privée. Il peut y avoir un coin cuisine, mais ce n’est pas obligatoire.

Le B&B devrait, comme son nom l’indique, inclure le petit-déj (la colazione)… mais ce n’est pas automatique. Certains B&B n’offrent que le lit ! Idem pour les affitacamere. Parfois vous êtes totalement indépendant, et le gérant ne passe qu’occasionnellement.

Pour trouver un logement de ce type, je vous conseille le site suivant, qui liste les principaux B&B du pays et vous permet de prendre contact avec les propriétaires :

https://www.bbitalia.it/fr/

En général, on envoie un mail directement depuis le site, puis on s’entend avec le propriétaire par mail ou téléphone (n’hésitez pas à utiliser Whatsapp, appli très employée en Italie, et gratuite !). Le paiement se fait habituellement sur place, ce qui permet de ne pas avoir à payer en avance par virement ou autre. Personnellement je préfère ! Prévoyez des espèces, car les lecteurs de CB sont un poil moins répandus en Italie.

Si vous séjournez en août, et visez une ville dans les terres (Milan, Turin, Bologne), alors vous pourriez avoir la chance de dénicher un hôtel pour quelques dizaines d’euros. En effet, en plein été, les italiens se ruent vers les côtes et les grandes villes qui n’ont pas d’accès sur la mer se retrouvent désertées. A vous les 3* à 50 € la nuit !

 

 

La colazione

Le petit-dèj italien est généralement composé de viennoiseries et gâteaux industriels. Les croissants de boulangerie sont habituellement fourrés de crème anglaise, marmelade ou crème chocolatée. S’ils ne sont pas fourrés, attendez-vous à ce qu’ils aient été tartinés de sucre !

Dans les hôtels, suivant la catégorie, on peut trouver des petit-déj continentaux comme dans nos 3 et 4 étoiles.

caffé

Le stationnement

Prenez toujours garde, si vous êtes en voiture, au stationnement. Se garer en Italie est souvent coûteux, et parfois laborieux (zones limitées en temps, accès limité par les ZTL dans les centres villes).

Quelques mots sur les ZTL ; ce sont des zones de centres villes, qui sont réservées aux riverains. Si l’on n’est pas munis d’un permis d’accès, on ne peut y pénétrer à certains horaires, sous peine de recevoir une amende assez salée.

Les panneaux qui indiquent les ZTL sont parfois peu visibles. Rédigés en italien uniquement, ils sont parfois noyés dans la masse, et quand on est déjà bien occupé à chercher son chemin, on peut facilement les zapper. Or, un loupage peut coûter cher, puisque les plaques des véhicules contrevenants sont scannés par des caméras, et que la sanction atteint facilement les 100 € par passage…

Vous trouverez plus d’info en suivant ce lien : https://it.ambafrance.org/Informations-generales-sur-la-conduite-en-Italie

Regardez si un parking est prévu dans votre hébergement, et s’il implique un supplément.

Pour vos déplacement en Italie, gardez en tête que le train reste accessible en terme de prix, et que parfois cela peut être valable de séjourner en périphérie de la ville, quitte à prendre le train ou le bus, au lieu de loger en plein centre en payant beaucoup plus cher.

Pour plus d’infos sur le train, cela se passe ici.

Voilà pour les conseils d’ordre général. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 🙂

 

Turin, ça se visite ?

Lorsque l’on évoque l’Italie, les mêmes villes reviennent souvent dans la bouche des gens : Florence, Pise, Venise, Rome… On pense assez rarement à Turin pour le tourisme ; éventuellement à sa voisine, Milan…

Turin n’est pas traditionnellement une ville touristique. Elle a un passé très industriel, intimement lié à FIAT (Fabbrica Italiana Automobili Torino). Longtemps, les gens venaient à Turin pour trouver un emploi, pas pour visiter.

Turin.png

J’avais visité Turin il y a quelques années, sur une seule journée. La ville m’avait moyennement plu. J’en avaissurtout gardé un souvenir gourmand, puisque j’avais mangé dans un fast food au pied de la mole, le monument le plus connu. Je me rappelle encore de mon burger artisanal au guacamole… Mais Beats (c’était le nom du fast food n’est plus).

Pour le reste, Turin m’était apparue sale, taguée et plutôt stressante, pas du tout en accord avec l’image de dolce vita italienne.

Mais parfois on peut se faire une opinion erronée d’une ville… Et une seconde visite peut permettre de rectifier le tir !

Cette année, j’avais envie de découvrir le musée de l’automobile, qui se trouve à Turin même, dans le quartier de la stazione Lingotto.

View this post on Instagram

Go go go #Torino !

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Gare d’Asti

Depuis Asti, le train régional desservait la gare de Lingotto, de façon régulière. Turin Lingotto est une gare secondaire, la principale étant Porta Nuova. Du coup, l’on arrive pas en plein centre, mais en périphérie de la ville, dans un quartier un peu tristounet.

Il faut ensuite emprunter la passerelle olympique, qui a été installée pour les JO de Turin, en 2006. Elle enjambe la gare de triage et se reconnait de loin à son arche rouge. C’est une passerelle piétonne.

View this post on Instagram

Passerelle olympique de #Torino

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Avouez, on dirait le Golden Gate… avec un peu d’imagination ! :-p

 

Le quartier à proximité de la passerelle

Cette visite a été pensée autour de la visite du musée. J’avais prévu d’arriver à l’ouverture, de visiter tranquillement et d’aviser ensuite… La visite du musée a finalement pris plus de trois heures ! Ensuite après un petit pic-nique (à l’arrache à côté d’un supermarché dans un coin paumé. C’est ça aussi les vacances !) j’ai enchaîné sur le visite du centre ville, avec étape métro (j’aime bien tester les métros quand je visite des villes qui en ont un !), et flâné.

Enfin. « Flâné » n’est pas forcément un terme adapté à Turin.

View this post on Instagram

#metro #Turin #torino

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Torino

Le ticket de métro est à 1,50 € et sur les stations que j’ai fréquentées, je l’ai trouvé très propre…

La ville est très industrielle. Je ne dirais pas qu’elle est moche, mais comparée à la moyenne des autres villes italiennes, je la trouve assez commune… Pas vraiment jolie.

Il y a de jolies choses. Mais l’ensemble n’est pas beau.

On voit des câbles de tram dans tous les sens. Cela manque d’arbres sur les places et globalement on sent que les turinois vivent probablement moins sur les places que les milanais par exemple… Nous n’avons pas ressenti un effort particulier pour rendre les rues agréables.

Torino

Piazza San Carlo

TORINO

Piazza Vittorio Veneto

TORINO

Piazza Castello

TORINO

Piazza Castello

Les places sont immenses, et souvent il y a de grandes terrasses avec des dizaines de chaises. Donc j’imagine que lorsque les turinois ne sont pas en vacances, ces places sont fréquentées. Mais malgré tout, on se sent dans une grande ville impersonnelle. Vous me direz « normal, c’est une grande ville ! ». Je vous répondrai « Et Milan alors ?!! ». Milan est beaucoup plus jolie. Lancez-moi des tomates si vous voulez. Je maintiens.

TORINO

Oui mais il y a un beau château…

TORINO

TORINO

Et un opéra…

Mais alors, je n’ai pas apprécié la visite ?

Siiii… J’ai aimé revoir la mole, jouer autour des fontaines de la place du Château (piazza Castello), regarder passer les trams vintage, et les enfants courir après les bulles de savon… mais un après-midi a suffit pour profiter de la ville. Il n’y avait pas une jolie chose à regarder tous les dix mètres.

La ville m’a semblé intéressante pour ses musées, par pour la flânerie.

TORINO

Ah, ça c’était beau par contre !

J’avais cherché s’il était possible de parcourir Turin en vélo. Mais il fallait appeler l’entreprise de location pour réserver et comme l’idée ne m’a effleuré l’esprit qu’à 23 h 00 la veille, c’était râpé.

Mais finalement, le lendemain j’ai pu constater qu’il y avait assez peu de cyclistes à Turin, et que les pistes cyclables n’étaient pas forcément topissimes.

Oui Turin se visite. Oui il y a des musées, des églises, des terrasses où boire de bons cafés. Mais la ville dans son ensemble, est plutôt grise et je n’ai pas eu le sentiment qu’il était plaisant d’y vivre…

TORINO

J’ai aimé admirer les façades des églises jumelles, San Carlo et Santa Christina, sur la place San Carlo. Elles étaient fermées lors de notre visite, donc nous n’avons pas pu voir l’intérieur.

Torino

En revanche, j’ai pu entrer dans la Chiesa della Grand Madre, une église toute ronde qui rappelle le Panthéon de Rome ! On y accède notamment par le pont Vittorio Emmanuele I, juste en face. C’est le pont le plus ancien de Turin ; commandé par Napoléon Ier, en 1807.

TORINO

TORINO

TORINO

Dans l’église, on peut voir une sorte de puis, dans lequel les visiteurs jettent une pièce, par superstition. Sous ce puis, sont enterrés de nombreux défunts ayant trouvé la mort pendant la première guerre mondiale.

Et puis bien-sûr, sur le parvis, il faut prendre le temps de profiter de la vue… Au bout du pont, la via Pô longe la place Vittorio Veneto, la plus grande piazza de Turin.

TORINO

Je ne suis pas retournée au Duomo, que j’avais déjà visité il y a trois ans. Mais j’ai pris un bon café glacé au pied de la mole, le monument emblématique de la ville…

La mole, quelle est belle ! On dirait une espèce de grosse cloche, posée là au milieu de la ville. Elle abrite le musée du cinéma, sous son dôme de 167,5 mètres… Elle ne vous dit rien ? Regardez un peu votre monnaie. Sur les pièces de 2 centimes italiennes, en euros donc, c’est elle qui est représentée !

TORINO

TORINO

TORINO

Le retour vers Asti s’est fait depuis la gare Porta Nuova, plus jolie que celle de Lingotto…

TORINO

TORINO

TORINO

Vous l’aurez compris, Turin n’est pas ma ville préférée d’Italie. Néanmoins, j’envisagerais d’y retourner pour visiter le musée du cinéma dans la mole. Loin de moi l’idée de vous dissuader de visiter Turin. La preuve, j’y suis allée deux fois et compte y repasser !

Aspirapolvere di Stelle – Stefania Bertola

J’ai trouvé ce roman en italien sur une étagère de book crossing, dans un hôtel de Bologne. Le résumé au dos était tentant, et donc je me suis plongée dans la lecture…

*

Nous sommes dans une ville du nord de l’Italie, qui n’est jamais clairement nommée mais ressemble à mon sens grandement à Turin.

Ginevra, Arianna et Penelope travaillent ensemble dans leur propre petite entreprise de services à la personne, Le Fate Veloci (c’est un jeu de mot qui peut vouloir dire Fées Rapides et/ou Faites vite !). Ginevra est une belle blonde, veuve et passionnée de jardinage. Arianna, mariée et maman d’un jeune garçon à l’imagination débordante, s’occupe de cuisine. Quant à Penny, délicieusement naïve et spontanée, elle prend en charge les tâches de nettoyage.

Ce jour là, les fées  du logis reçoivent un appel original. Un mystérieux inconnu leur fixe un rendez-vous pour une mission bien particulière.

Il s’agira de s’occuper de la maison d’un auteur très connu, qui viendra loger quelques semaines avec sa Maîtresse du moment…

*

Ce roman de 300 pages se lit facilement, et permet de passer un bon petit moment de détente. Il ne sort pas des sentiers battus, et sera rapidement oublié. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas le lire du tout !

Les personnages sont plutôt sympathiques, surtout celui de Penny, toujours très premier degré, candide et donc amusant à souhait.

L’intrigue entre Ginevra-Arianna et l’auteur m’a un peu lassée. On peut comprendre que le succès de cet auteur le rende irrésistible auprès de la gent féminine, mais cet aspect du roman n’a pas un énorme intérêt. Arianna m’a rapidement agacée dans son rôle de femme qui rêve d’adultère, pour fuir son quotidien de maman peu épanouissant.

Le roman se lit facilement, et ne manque pas de rebondissements grâce aux nombreux personnages secondaires, qui apportent des intrigues parallèles, et relancent le récit de façon régulière.

Je dirais que c’est une bonne lecture, amusante et légère !

 

Le Musée de l’Automobile de Turin

J’avais très envie de visiter le Musée de l’automobile de Turin. Celui-ci a été classé parmi les 50 meilleurs musées du Monde par le Times, en 2013. Cela me semblait plutôt prometteur…

Ce musée appelé MAUTO (museo dell’Automobile di Torino) se trouve à côté de la gare de Torino Lingotto (ce n’est pas la gare principale).

Nous y sommes donc allés en train et avons marché un petit quart d’heure pour rejoindre le bâtiment.

Pour commencer, voici quelques infos pratiques !

*L’entrée coûte 12 € ; il y a des tarifs réduits en pagaille, pour les enfants, les étudiants, les seniors, les voyageurs Alitalia, les détenteurs de cartes spéciales…).

*Les explications sont essentiellement en anglais et en italien.

*Il est possible de charger l’application officielle sur smartphone, pour avoir plus d’infos, et dans ce cas, vous pouvez aussi utiliser le wifi gratuit du musée !

 

MAUTO

Le hall d’entrée

***

Le MAUTO a été fondé en 1932, par Carlo Biscaretti di Ruffia. En 2011, il a fait l’objet d’une importante rénovation, visant à lui donner un style beaucoup plus futuriste.

En chiffres, le MAUTO ce sont plus de 200 voitures, 80 marques, exposées sur 3 étages que l’on visite du haut, vers le bas. La visite s’organise autour de trois thématiques :

-« L’automobile et le vingtième siècle »,

-« L’homme et l’automobile »,

-« L’automobile et le design »

Au début de la visite, on découvre comment sont nées les premières voitures, et ce qui les a précédées. Il y a assez peu de lecture, mais au contraire, beaucoup d’objets, d’animations et de schémas qui rendent cette partie de l’exposition très ludique.

Tout de suite, nous avons été émerveillés par la façon dont les informations étaient présentées. L’interactivité est totale. Partout, nous pouvions regarder des animations, des films, des schémas animés…

Il y avait des images, mais aussi des sons, et des tablettes que nous pouvions utiliser pour avoir encore plus de détails ! Chaque voiture exposée possède sa fiche, accessible sur les tablettes mises à disposition des visiteurs dans les différentes salles. En navigant sur les tablettes, on peut trouver toute l’histoire du modèle, les informations clefs, des anecdotes. C’est réellement très très riche !

Nous pouvions nous arrêter pour visionner des petits reportages, comme celui sur la diffusion des automobiles, grâce aux modèles accessibles comme la Coccinelle de Volkswagen, ou la fameuse Fiat 500.

Il y a des reportages d’époque, des interviews, des films d’archives divers et variés.

Bien-sûr si nous avions tout regardé, nous serions encore au musée ! Il fallait faire des choix !

*

Nous étions relativement nombreux à être venus à l’ouverture, et à visiter le musée en même temps. J’imagine que le mois d’août n’est pas forcément une période de grande affluence, donc il faudrait voir à un autre moment. En tout cas, le jour de notre visite, nous ne nous marchions pas sur les pieds. Il n’y avait aucune attente pour les différentes animations, ou pour pouvoir lire les panneaux explicatifs. La collection exposée est tellement riche, qu’il y a toujours une chose à voir, en attendant d’avoir plus de place vers une autre.

Les voitures sont bien mises en valeur. On peut les approcher, et regarder les détails de tout près, tant que l’on ne touche à rien.

A plusieurs reprises, des visiteurs ont touché les modèles exposés, et un message audio a retenti, en anglais, en italien et en français, pour rappeler qu’il était strictement défendu de toucher les voitures !

En tout cas, il est facile de les prendre en photos, car il n’y a pas toujours de cordon de sécurité, ou lorsqu’il y en a, ils sont suffisamment proches pour ne pas gêner la photo.

MAUTO

MAUTO

Auriez-vous reconnu le premier modèle de Fiat 500, surnommé Topolino (le petit rat) ?

J’ai beaucoup aimé le petit tour dans une navette qui passe sur des rails, et nous fait voir des étapes de fabrication d’un Fiat 500. C’était ludique.

Bien-sûr, le musée se trouvant à Turin,  FIAT y a une place importante. Mais ne vous attendez pas à visiter un musée dédier à la fameuse marque. On nous parle aussi largement des autres ! La Citroën DS notamment, est souvent évoquée.

J’ai beaucoup aimé les casques individuels, sous lesquels nous pouvions nous glisser pour visionner des publicités de voitures, classées par époques. J’ai pu voir des pubs des années 2000, que j’avais oubliées, mais aussi des annonces bien plus anciennes, et très différentes de celles que l’on voit actuellement !

Le musée ne se visite pas, il se vit. C’est une expérience totalement immersive, puisque nous sommes plongés dans un autre univers. Les voitures sont au centre de la visite, bien-sûr, mais il y a tout le reste tout le décor, toute l’ambiance, qui est soigneusement organisé pour rendre l’expérience inoubliable…

MAUTO

MAUTO

MAUTO

MAUTO

MAUTO

Je pourrais vous en parler encore et encore, mais cela n’égalerait pas une visite ! Alors si le thème vous intéresse, et sans pour autant être un mordu de voitures, je vous conseille vivement de prévoir une petite visite… Bien-sûr il faut se rendre à Turin, mais si l’occasion se présente, alors laissez-vous tenter. Le billet d’entrée ne coûte que 12 €, et vu la richesse des éléments exposés, c’est un prix bien dérisoire.

Nous avons passé plus de trois heures dans le musée, et le temps a filé à toute vitesse. En sortant, nous avions l’impression d’être arrivés à peine 30 minutes plus tôt !

MAUTO

MAUTO

MAUTO

Pour plus d’infos, je vous invite à visiter le site officiel du Musée de l’Automobile de Turin : ici !

MAUTO