Bonjour à Tous. J’espère que vous allez bien malgré le retour du froid et de la pluie (chez moi en tout cas). Aujourd’hui j’ai envie de vous emmener en voyage… dans les airs plus précisément…
J’ai pris l’avion pour la première fois à l’âge canonique de 29 ans. Mais l’on peut dire que depuis je me suis bien rattrapée, car je l’ai pris deux fois de plus dans la même année, pour enchaîner enfin sur un baptême d’ULM.
Pour mes 29 ans, des amies m’avaient offert un coffret Wonderbox, grâce auquel je pouvais choisir une activité. J’avais la possibilité d’opter pour un massage, un repas gastronomique, ou encore un saut en parachute. Tant qu’à faire, autant s’offrir une activité encore jamais testée, n’est-ce pas ?
Après avoir hésité entre un tour d’hélico et une balade en ULM, j’ai rapidement tranché pour l’ULM. Il m’a alors fallu choisir le prestataire… et c’est Debavyonnair qui a retenu mon attention, pour l’argument géographique. Tant qu’à faire, autant survoler une région inconnue, au lieu de s’envoler au dessus de chez soi, non ? (Bon, vous me direz que cela dépend où l’on habite).
Rendez-vous fut fixé pour un samedi de juin, en espérant que la météo serait des nôtres ! Pour 50 € de plus, soit un total de 100 € en incluant mon coffret cadeau, j’ai pu acheter un second vol, et m’envoyer en l’air avec mon homme. Pardon. Humour moisi !
Bon, en plus c’est inexact, car nous n’avons pas volé conjointement. L’ULM ne possède que deux places, et il est conseillé de réserver celle à l’avant à un pilote expérimenté ! Donc nous avons pris place chacun notre tour, à l’arrière.
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Autogire ou pendulaire ?
Il existe deux grands types d’ULM (ultra-léger motorisé) : l’autogire et le pendulaire. J’ignorais cela au moment de réserver mon vol, et ai choisi l’autogire un peu par hasard. Le hasard justement, a bien fait les choses, car si j’avais su au moment de ma réservation, qu’il existait deux types d’ULM, j’aurais probablement opté pour l’autogire, qui m’inspirait plus confiance !
Vous pourrez le constater sur le site officiel (lien en fin de billet), l’autogire avec son hélice, ressemble à un mini hélico !
Nous sommes arrivés à l’aérodrome où nous avons rencontré notre pilote. Après avoir sorti l’autogire, et fait le plein de carburant, il nous a demandé qui souhaitait voler en premier. Et comme nous avions convenu que Monsieur irait le premier, il a pris place à bord de l’appareil. Installé à l’arrière, il a écouté les instructions (on pourrait résumer en un mot : ne toucher aucun bouton), a bouclé sa ceinture, avant d’enfiler son casque. Le pilote s’est assuré qu’il avait correctement sécurisé son appareil photo. Puis il a mis l’ULM en marche après avoir effectué les contrôles de base. Et hop, c’était parti !
J’ai apprécié de pouvoir rester à côté jusqu’au moment du départ !
L’ULM roule déjà sur plusieurs centaines de mètres avec son hélice qui se met à tourner. Puis il accélère, avant de décoller.
C’était amusant de voir Malik s’éloigner dans ce petit avion, et de le revoir quelques seconde plus tard, survoler l’aérodrome. J’avais hâte que ce soit mon tour !
Je mentirais si je vous disais que je n’ai pas du tout eu peur. J’avais beau attendre cette expérience avec impatience, une fois l’action de l’adrénaline terminée, soit environ 1 minute après le décollage, alors que nous survolions une zone industrielle, j’ai ressenti le vide. A ce moment, mon cerveau a produit une pensée de quelques secondes qui pourrait se résumer ainsi « C’est qu’un sale moment à passer ! » et puis… rapidement, une fois la ZI dépassée, quand nous avons commencé à voir de beaux bâtiments, et à survoler des forêts, j’ai réellement apprécié. Je n’avais plus aucune envie que cela se termine !
Je vous colle ci-dessus deux photos prises par Monsieur, avec son appareil photo réflexe. Cela rend mieux que les miennes avec le compacte ! (cliquez dessus et vous verrez toutes ses photos sur Flickr !)
Pendant le vol, le pilote et son passager peuvent communiquer via des casques et micros. Il faut franchement crier pour arriver à se comprendre, mais cela reste possible. Ainsi le pilote m’a indiqué les points d’intérêt, notamment quelques châteaux et églises.
La basilique de Vézelay déjà sublime vue d’en bas, est encore plus surprenante vue du ciel…
Depuis l’avion, j’avais l’impression de jouer aux Colons de Catane version XXL, ou de découvrir une grosse carte de Age of Empire ! J’avais envie d’envoyer mes ouvriers abattre des arbres ou récolter de petites baies ! :-p
Cela souffle fort là-haut, et on comprend vite pourquoi le pilote nous a demandé de bien sécuriser les appareils photos ! Les dragonnes autour du cou sont indispensables car on peut vraiment se laisser surprendre par le vent et lâcher l’appareil photo !
D’autre part, on nous avait conseillé de porter un coupe vent, car en altitude, forcément il fait plus froid. Et en effet, même si au sol nous souffrions du chaud, une fois dans les airs, nos polaires ont été appréciées !
En tout cas, l’expérience nous a réellement beaucoup plu. Nous regardons nos photos avec nostalgie, déjà ! Et il est clair que nous referons de l’ULM, car nous avons adoré cela.
Pour plus d’infos, et pourquoi pas… pour réserver votre vol, c’est par ici : Debavyonnair