Winter Garden Bergamo

L’hôtel Winter Garden de Bergamo est un 4 étoiles italien doté d’un espace wellness.

C’était l’étape la plus luxueuse de notre séjour estival. L’homme l’avait choisie pour le spa justement. Nous avions payé 75 € pour une nuit en chambre double avec un accès wellness et le petit-dèj.

Je vous l’ai déjà dit, mais pour ceux qui lisent en diagonale (hannn !!) et pour les lecteurs occasionnels, je suis sympa, je me répète :

En Italie aux alentours du 15 août, les villes éloignées de la mer sont délaissées au profit des stations balnéaires. On peut profiter de très beaux hôtels, à des prix vraiment beaucoup plus bas que le reste de l’année…

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Cet hôtel est proche de l’aéroport Orio al Serio, et donc il vise plutôt une clientèle d’affaires, massivement en congés en août !

Le parking sous-terrain est énorme, bien agencé avec des places isolées pour les inquiets qui fuient les coups de portières. Il est gratuit.

Le lobby est immense, et on y trouve un petit salon où l’on peut s’installer pour lire la presse du jour. Il y a aussi des ordinateurs avec accès internet, et bien-sûr le desk.

L’accueil est multilingue, efficace mais un poil trop formel à mon goût. Il s’agit d’un hôtel business donc cela n’a rien de surprenant, même si en août il est clair que la clientèle est essentiellement constituée de touristes comme nous qui profitent des prix cassés.

Lors de notre arrivée il ne restait qu’une chambre pour personne à mobilité réduite de prête. On nous a proposé cette chambre en nous précisant qu’elle différait des autres par sa douche ouverte uniquement. Comme nous étions pressés de profiter du spa, nous avons accepté cette chambre au lieu de patienter pour en avoir une autre.

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Bon. En fait, à refaire nous aurions dû patienter. Car la douche ouverte était une vraie plaie. Nous avions beau faire attention, à chaque douche nous inondions toute la salle de bain. Le matin j’ai même eu un geste malheureux qui a envoyé voler le rouleau de papier toilette dans l’eau de la douche ! Grmfff !

À part cela, la salle de bain était vaste et bien aménagée…

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

La chambre était très grande et au sol le parquet stratifié sombre me plaisait bien.

Nous avons mis nos affaires dans le minibar, au frais.

Rien à redire sur la propreté, ni sur la qualité de la chambre. La literie était impeccable, propre, confortable, avec un énorme lit et deux oreillers par personne.

Nous avions des petites lumières de chaque côté du lit, et chacun un interrupteur pour éteindre et allumer la lumière sans sortir de sous la couette. Le pied !

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Après avoir enfilé nos tenues de sport, nous nous sommes mis en quête du wellness center… Et il était assez bien caché je dois dire.

Car cet hôtel ne dispose pas d’un ascenseur, mais de deux… euh non trois… Mmm je ne sais plus. En fait, c’est comme dans le métro, pour aller à certains endroits, il faut prendre un ascenseur, puis en changer. Vous avez des correspondances d’ascenseur !

Ne riez pas, mais la première fois après avoir monté un étage, redescendu deux étages, parcouru de long en large plusieurs couloirs… nous nous sommes résolus à demander de l’aide à un membre du personnel. C’est là que nous avons compris qu’il y avait plusieurs ascenseurs !

Une fois le wellness center trouvé, impossible de localiser la salle de sport… qui était en fait dans le spa. Enfin, plus précisément, une même porte permet d’accéder au spa, et à la salle de fitness !

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Une dame très souriante nous a accueillis et nous a escortés jusqu’à la salle de sport. Elle est petite et pas super attirante (la salle, pas la dame). En effet, les murs sont blancs et à part une grosse horloge, il n’y a rien de spécial à regarder.

On trouve des appareils Technogym d’assez bonne qualité, mais pas de la toute dernière génération avec télé intégrée. Non, si vous voulez vous divertir pendant votre footing sur tapis, il faudra amener un smartphone ou un lecteur de musique !

Malgré tout, un tapis de course, un vélo et un elliptique sont à disposition, ainsi qu’un tapis en mousse, une machine multi-usage pour la musculation, et un balon de gym. C’est mieux que rien ! Mais on pourrait s’attendre à une salle un peu mieux agencée vu le niveau de standing de l’hôtel.

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Le spa est beaucoup plus satisfaisant… Imaginez un peu… après avoir fait un détour par les vestiaires pour nous mettre en maillot de bain, nous avons découvert une superbe petite piscine entourée de transats… Le bassin est petit certes, et prévu clairement pour la détente, plus que pour la natation. Mais cela tombait bien, c’est ce que nous cherchions !

Une fois que nous avons bien pataugé et profité de la douche massante, nous sommes sortis pour tester la ice fall, une douche installée en face d’une chute de glaçons ! C’était la première fois que nous voyions cela… un bouton permettait de faire tomber de la glace pillée dans un réceptacle. Ensuite nous prenions la glace pour nous frotter le corps ! Revigorant !

Il y avait aussi une douche sensorielle, un hammam et un sauna ! Là je peux vous dire que nous en avons largement profité et sommes ressortis totalement détendus !

Et comme si cela ne suffisait pas, on trouvait dans le spa, entre le sauna et le hammam, une petite table avec à disposition, des fruits secs, des pommes et de la tisane !

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Sortons du spa, et repartons vers notre chambre… Une petite bibliothèque est à disposition, avec quelques ouvrages à feuilleter sur place. Ce n’est pas du book crossing, car les livres ne sont pas à emporter. Mais cela reste sympathique.

Enfin, notre tarif incluait le petit-dèj buffet…

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

C’est un sublime buffet continental, probablement l’un des plus beaux que nous ayons testé à ce jour… avec : soissons chaudes (cafés, lait, thés), boissons froides (jus de toutes sortes), charcuterie, yaourt, œufs durs, œufs brouillés, fruits frais (pastèque, melon,…), fruits au sirop, pruneaux, noix (cajous notamment), miels, confitures, pâte à tartiner, viennoiseries, pains, …

Seul petit hic, l’accueil était un peu froid, avec des serveurs à l’air guindé pas souriants du tout…

Mais cela ne nous a nullement coupé l’appétit ! Et une fois repus, nous avons fait un petit tour sur les toits, pour profiter du joli soleil bergamasque !

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Winter C'Garden Hotel #Grassobio

Jolie terrasse, accessible depuis la salle de petit-dèj

Notre séjour d’une nuit à l’hôtel Winter Garden nous a beaucoup plu. Le gros plus de l’hôtel est son spa, vraiment agréable. Attention cependant, l’accès n’est pas totalement libre. Avec notre nuit en chambre classique, nous n’avions qu’un seul accès par exemple pour la durée totale du séjour.

L’hôtel est vraiment bien pensé, avec des chambres aussi jolies que fonctionnelle. Et de là, on peut visiter la ville de Bergame, mais aussi faire du shopping au centre commercial Orio Center (l’un des plus grands d’Europe), ou encore voler vers d’autres horizons !

Pour plus d’infos, c’est par ici !

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Découverte de la belle Ferrara

Ferrara (Ferrare en version française) est une ville italienne, située dans la province du même nom, en Émilie-Romagne (nord de la botte).

L’an dernier, nous avions visité Bologne en quatrième vitesse, et étions repartis légèrement frustrés. Donc, cette année, nous voulions revenir et approfondir notre visite de la région. C’est pourquoi nous avons fait étape à Bologne une seconde fois, et profité d’être à proximité de Ferrare, pour ajouter cette ville à notre planning !

Best Western Ferrara

Ferrare est LA ville du vélo. Je ne sais pas s’il y a des villes italiennes où la bicyclette a encore plus sa place. J’en ai visité pas mal à ce jour, et vraiment parmi celles visitées, aucune ne dépasse Ferrare, pour la place accordée à la petite reine. 

Des vélos, et un château

Le monument le plus représentatif de Ferrare, est incontestablement le Château d’Este, qui doit son nom à la famille d’Este, Seigneurs de Ferrare.

FERRARA

FERRARA

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Castello d’Estense, de jour, de nuit, sous tous les angles…

Le château (castello d’Estense en italien) est un bâtiment de briques, tout carré, et muni de tours défensives. Il se trouve en plein centre de Ferrare, et a malheureusement été abîmé par les séismes qui touchèrent Ferrare en 2012.

De l’extérieur nous n’avons vu aucune trace de la catastrophe. Le château est superbe, et l’on ne se lasse pas de l’admirer, et de tourner autour en vélo.

 

Un peu d’Histoire

En 1385, une violente révolte eut lieu à Ferrare, et se termina par le massacre par les citoyens du ministre des octrois, Tommaso da Tortona.

Niccolo II d’Este, alors marquis de Ferrara, était peu rassuré par la situation, et jugea bon de construire un forteresse, pour protéger sa famille et lui-même. C’est ainsi que naquit l’idée d’un château… château défensif pour se protéger du peuple.

L’Architecte Bartolino da Novara s’inspira d’une tour déjà présente dans la ville, pour concevoir le futur château d’Este.

Le temps passa, et la ville s’agrandit. Les révoltent cessèrent. Le château devint progressivement un lieu de vie, de plus en plus joli, de moins en moins défensif. Les appartements furent décorés avec toujours plus de faste.

FERRARA

 

Bien-sûr, le château se visite, mais pas le lundi… Or, nous étions à Ferrare un lundi. Ce jour là, il y avait des visites spéciales le soir, jusqu’à 23 heures et des bananes, mais comme elles étaient commentées, les prix étaient un peu rédhibitoires. Nous nous sommes donc contentés de rouler dans la ville, avec nos bicyclettes prêtées par l’hôtel, et de déambuler dans la cour du château.

Sachez que pour 2 € de plus, si vous visitez le musée du château, vous pouvez monter dans l’une des tours, et profiter d’une vue imprenable sur la ville. Il n’est pas possible d’acheter le billet pour la tour seul.

 

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De jour…

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et de nuit !

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A Ferrare, l’on peut également visiter le Palazzo del Municipio, c’est à dire l’hôtel de ville, qui fut initialement la résidence de la famille d’Este. Il a été reconstruit au XVIIIème siècle.

FERRARA

Vous vous en doutez, Ferrara a aussi son église, une basilique cathédrale en l’occurrence, dédiée au Saint protecteur de la ville : San Giorgio. L’édifice fut consacré en 1135. Il remplaça l’ancienne cathédrale, toujours visible !

La façade de Saint George est saisissante. On la reconnait facilement, par sa structure à trois flèche, vraiment particulière. Elle fut commencée en style roman, puis continuée dans la partie supérieure selon les règles du style gothique. Le clocher de marbre blanc est rose est réalisé quant à lui, dans un style renaissance.

L’ennui, c’est que suite au séisme de 2012, la cathédrale est en restauration… et cela, nous ne l’avions pas prévu. Voici donc ce que nous avons vu en arrivant devant le duomo

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N’en parlons plus voulez-vous ?

Nous avons néanmoins accroché nos vélos pour visiter l’intérieur de la cathédrale…

FERRARA

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Oui, j’ai aussi trouvé un bouquiniste à Ferrare… et à côté de la cathédrale, une librairie vend des bouquins d’occasion à petits prix…

FERRARA

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Pendant notre visite, il y avait une célébration dans la cathédrale, donc nous n’avons pas pu faire le tour, et prendre des tonnes de photos. Tant pis, cela fera une excuse pour revenir après la fin des travaux !

L’intérieur de la cathédrale a été détruit par un incendie. Tel que l’on peut le voir aujourd’hui, il date du XVIIIème siècle, et est en style baroque.

FERRARA

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Sur les côtés de la cathédrale, des galeries abritent différents commerces. C’est très surprenant, et cela confirme que le bâtiment marque bien le centre de la ville. Ici, c’est le cœur de Ferrare !

Il n’y a qu’à s’y balader la nuit, pour constater qu’ici il y a toujours de la vie ! Les gens se baladent, dégustent un gelato, prennent un verre en terrasse…

FERRARA

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L’avantage des vélos, c’est qu’ils permettent d’aller bien plus vite qu’à pied, surtout dans une ville plate comme Ferrare, où l’on n’a quasiment jamais à forcer sur les cuisses ! A pied nous aurions probablement tracé un itinéraire d’un point d’intérêt à un autre, pour profiter au mieux du peu de temps que nous passions sur place. En vélo, nous avons pris le temps d’aller où nous avions envie d’aller, au hasard…

FERRARA

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Du coup, nous avons vu énormément de choses, et constaté que la ville était réellement très plaisante, même si l’on s’écartait du centre historique. Mais la contrepartie de la visite à vélo, a été que nous avons pris assez peu de photos ! Il faut parfois faire des choix !

J’ai néanmoins pris la peine de mettre le pied à terre pour immortaliser la plus vieille rue de la ville, la via delle Volte. Elle date de l’époque médiévale, et conserve un certain charme…

En vélo, les pavés créent pas mal de secousses, mais l’on n’y pense pas vraiment tandis que l’on admire cette rue historique !

FERRARA

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Je conclurai sur le palazzo dei Diamanti, un bâtiment du centre de Ferrare, situé tout près du château d’Este. Sa façade est faite de marbre, taillé en forme de diamants, d’où son nom. Le palazzo abrite une pinacothèque.

FERRARA

Nous avons énormément apprécié la visite de Ferrare. Le fait de pouvoir y circuler à vélo en toute sécurité, a été un vrai plus. Nous n’avons passé qu’une journée sur place, mais il est clair que nous reviendrons, ne serait-ce que pour voir la façade du duomo, quand elle sera à nouveau découverte !

Je vous parlerai prochainement de notre hôtel sur place, le Best Western Ferrara.

A presto !

Se loger à proximité de Bergamo [Italie]

En Italie, outre les hôtels et les bed and breakfast, on peut trouver des affitacamere, littéralement « loue-chambres ». Ce sont des équivalents de nos maisons d’hôtes, mais avec plus d’indépendance, selon ce que nous avons pu constater. Il est possible d’y prendre le petit-déjeuner, mais ce n’est nullement obligatoire.

Généralement on nous remet les clefs de la chambre et de l’entrée, car il n’y a pas de réception.

Pour notre dernière étape piémontaise (en août 2016), nous avons trouvé l’affitacamere Carlo Cacciami à Grignasco (province de Novara). La nuit pour deux était à 48 € sans petit-dèj.

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#chambre

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Grignasco se trouve à :

-1 h 20 de Côme

-1 h 30 de Bergame

-1 h 50 de Brescia

-45 minutes de Novara

Je vous mentionne ces différentes villes, car elles ont toutes un intérêt touristique. Nous n’avons à ce jour, pas encore visité Côme, mais nous sommes amoureux de Bergame, et recommandons également de découvrir Brescia et Novara !

D’ailleurs, pour Novarra, il y a des infos par ici…

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Affitacamera #voyage

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Nous avons trouvé facilement l’endroit grâce au GPS et au panneau à l’entrée du parking.

Le parking est vaste et il y a des places sous les arbres ; c’esfort appréciable vu la chaleur de ce mois d’août.

À côté, se trouve un resto chinois-japonais, que nous n’avons pas testé.

Le gérant de l’affitacamere nous a accueillis immédiatement et nous a fait visiter la chambre.

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Affitacamere

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RAS côté propreté. C’était rutilant et on voyait que tout était entretenu avec soin. Un lit double, un petit lit, un beau bureau en bois massif, quatre chaises, on trouvait aussi plusieurs placards, un pèse personne électronique, et un sèche cheveux. La télé écran plat est grande et de bonne qualité. Dans certains hôtels nous avions eu des écrans catalytiques cathodiques pleins de parasites alors là cela changeait !

Dans la salle de bain, Italie oblige, il y a ZE bidet, mais aussi une petite baignoire, un lavabo et des savons. Je n’ai pas trouvé cela super hygiénique de proposer des savons solides de grosse taille, qui sont destinés à resservir d’un client à l’autre. Mais de toute façon rien ne nous forçait à les utiliser car nous avions nos propres produits.

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Salle de bain

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Le Gérant nous a donné le code du wifi sans que nous ayons à demander. Le réseau était très faiblard. Mes mails ont daignés se télécharger au bout d’une longue attente, mais je n’ai pas pu charger une seule application.

La chambre est confortable et offre tout le nécessaire pour passer un séjour agréable (une bouilloire serait bienvenue mais en Italie c’est rare !).

J’ai bien dormi car j’avais mes boules Quies et que j’étais lessivée après une journée au soleil. Mais l’homme a eu du mal à se reposer, car malgré les boules Quies il entendait une sorte de climatisation. En effet il y avait comme une grosse soufflerie, qui s’arrêtait parfois en faisant des « tac tac tac » et reprenait de plus belle quelques minutes plus tard. Nous avions coupé la climatisation de notre chambre pourtant… Nous avons pensé qu’il devait s’agir de celle du couloir. Mais impossible d’en être surs et de trouver comment l’arrêter…

À 6 h 30, les occupants d’une autre chambre sont partis et le bruit fait par leur porte et par leur discussion d’un bout à l’autre du couloir m’a réveillée malgré les bouchons d’oreille.

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En résumé, cet affitacamere offre un bon compromis entre le camping et l’hôtel. Pour un budget moyen, il permet de se loger de façon confortable, pour peu que l’on soit prêt à accepter quelques petites imperfections…

Pour plus d’infos, et pour réserver, voici le site officiel : ICI

 

Se loger à Bologne [Italie]

Ciao! Aujourd’hui je vous propose un bon plan pour loger en plein Bologne sans vous ruiner… Il s’agit de l’hôtel que nous avions réservé en août 2016, pour une nuit seulement.

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Pour rappel, mon article sur Bologne se trouve ici

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L’Elite Suite hôtel se trouve à Bologne même, près du centre ville.

On rejoint la place principale en vingt minutes de marche rapide. Cependant le chemin est répétitif car on longe une rue sous arcades, dans laquelle il n’y a que des boutiques de fruits et légumes ou presque.

Bologna #Italia #Emilia

Des bus passent à 100 m environ de l’hôtel, et le ticket coûte 1,50 €.

 

Un bel hôtel, pour moins de 50 €/nuit !

Nous avions réservé une chambre matrimoniale sur le net (c’est le terme employé en Italie pour désigner une chambre double avec un grand lit), en envoyant un mail à l’établissement. Il nous en avait coûté 48 €, petit dèj buffet inclus ; 51 € avec la taxe de séjour, et ce en plein mois d’août. Le paiement s’est effectué sur place, au check-out.

Le check-in fut efficace, bien que nous soyons arrivés à 10 h 35. Une chambre a pu nous être attribuée immédiatement, au troisième étage.

Le personnel est très pro, multilingue et serviable. La demoiselle du check in a proposé de nous expliquer le fonctionnement de l’hôtel en français mais nous avons demandé en italien !

Seul point d’amélioration possible, l’accueil très pro manque peut-être un peu de chaleur. Un petit sourire par ci par là serait bienvenu !

Ayri Hotel - Bologna

Ayri Hotel - Bologna

Parking inclus…

En face de l’hôtel, un parking avec barrières est à disposition. Mais nous n’avons pas bien compris… En fait il y a une dizaine de places dans un parking couvert non protégé, sous l’hôtel. L’endroit est exigu et il faut manœuvrer car la C3 ne braque pas assez pour se faufiler en une seule fois. Cela peut expliquer que ces places soient gratuites.

Nous avons vu des polonais galérer longuement avec un break de location, pour se retourner et ressortir du parking…

Des garages fermés sont proposés, à 6 € la journée (hors du parking en question, donc plus faciles d’accès).

Ayri Hotel - Bologna

Ayri Hotel - Bologna

Des installations agréables…

Les communs sont propres, moquettés. La moquette n’empêche pas d’entendre les bruits de talons et de valises à roulettes depuis les chambres, mais cela reste assez calme.

Globalement, cet hôtel était pas mal fréquenté pendant notre séjour et nous avons dormi avec les boules Quies car des éléphants sauteurs avaient pris une chambre proche de la notre. Je déteste les éléphants sauteurs. Pas vous ?

 

Ayri Hotel - Bologna

 

La chambre est décorée avec goût. Le lit double est propre, et confortable. On trouve un minibar avec de l’eau au frais, des sodas. Je n’ai pas relevé les prix mais j’ai mis mes propres affaires dans le petit frigo !

Dans la chambre, on trouve un bureau, une chaise, deux chevets avec liseuses design, une lampe dont l’on peut régler la luminosité.

La carte de la chambre sert à activer l’électricité. Je n’aime pas trop ce système car lorsque l’on n’est pas dans la chambre, les prises ne fonctionnent plus… Impossible donc de laisser un appareil se recharger en notre absence (exemple, un téléphone que l’on voudrait charger pendant que l’on est dans la salle du petit dèj).

 

Ayri Hotel - Bologna

 

La salle de bain est grande, avec une belle cabine de douche, un bidet (Italie oblige !), un lavabo et une belle vasque bien pratique pour poser ses affaires ! Il y avait des produits d’accueil (gel douche, savon, bonnet de douche), des mouchoirs jetables dans un distributeur, et des sachets hygiéniques. Un sèche cheveux était également à disposition.

 

Ayri Hotel - Bologna

Ayri Hotel - Bologna

 

L’homme a apprécié la présence de volets roulants, permettant de plonger la chambre dans l’obscurité totale ! Pour dormir c’est quand-même appréciable ! Les double fenêtres coupent bien les bruits de la rue.

Dès 7 h 00 le petit dèj est servi au second étage. C’est un buffet avec : viennoiseries en pagaille, tartes et gâteaux faits maison, biscuits type Mulino Bianco, œufs brouillés (sans crème, 100 % œufs), œufs coque, prunes au sirop, carpaccio d’ananas, pastèque, melon, pain de mie, pain de mie complet, biscottes diet, pain blanc, céréales sucrées de toutes sortes, miel, confitures, charcuterie, beurre…

Les boissons chaudes sont servies au bar et j’ai eu la joie de trouver du lait de soja (sucré, malheureusement mais je n’oserais pas m’en plaindre :-p). Il y a aussi des distributeurs de boissons aux fruits.

Il y a un coin vegan avec des céréales (sucrées) et des biscuits industriels vegan. Et oui, la mode du vegan a atteint l’Italie, peut-être même avant la France. C’est impressionnant parfois !!

Nous nous sommes régalés, surtout avec les fruits frais. Le seul hic était d’arriver à accéder aux buffets car la salle est en longueur et le coin avec les aliments est vite bondé, d’autant que les gens sont un peu en mode zombie, à peine sortis du lit.

Globalement il y avait pas mal de choix. Il était possible de manger en salle ou sur une grande et jolie terrasse.

D’ailleurs, la belle terrasse est ouverte 24/24 h et nous avons pu y manger notre pic-nique du soir et profiter du micro-onde mis à disposition ! Nous étions tous seuls et avons apprécié le lieu. C’est bien plus sympa que de manger dans la chambre, assis sur la glacière !! :-p

Ayri Hotel - Bologna

Cet hôtel a été le plus classe de notre séjour en Italie. Le rapport qualité-prix est très bon. Les services sont à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un 4 étoiles italien. La situation n’est pas tout à fait centrale, mais permet malgré tout de visiter Bologne sans voiture.

 

Pour plus d’infos ou pour réserver, c’est par ici !

 

Une visite qui n’a pas tourné au vinaigre #Modène

Je sais, mes titres sont absolument tordants tous moisis, mais bon, vous ne m’en tiendrez pas rigueur, car vous êtes bien urbains.

Aujourd’hui, je vous propose de chausser vos baskets et de me suivre dans les rues de Modène, en Emilie-Romagne !

Nous avons visité la belle Modène en août 2016, sur une journée seulement !

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Modène, dans l’assiette et sous le capot…

Avec ses 180 000 habitants, Modène est une ville à taille humaine, connue surtout pour sa gastronomie (le vinaigre balsamique, le Lambrusco, les tortellini par exemple, sont originaires du coin). On associe également son nom à l’automobile, puisque des marques prestigieuses ont vu le jour à Modène et alentours : Ferrari, Maserati, mais aussi Lamborghini et Pagani !

Modène depuis la torre Ghirlandina

Vue sur la place depuis la tour Ghirlandina

Cet été, nous avons passé une dizaine de jours en Italie du nord, et découvert presque autant de villes. Sur tout le séjour, l’étape que nous avons préféré a été celle de Modène. Je vais tâcher de vous expliquer pourquoi et de vous inciter à découvrir cette belle ville, à votre tour !

Nous avons pris le train depuis Fidenza pour 6,65 € chacun (train régional – 45 minutes !). J’avais prévu de finir Le Cercle Littéraire des Amateurs de Patates pendant le trajet. Je m’en réjouissais car j’adore lire dans le train. Mais une dame a fait de la visio en chinois sur son smartphone pendant tout le voyage, en face de nous. Et vu que le train était vieillot et bruyant, il fallait qu’elle soit encore plus bruyante pour se faire entendre de son interlocuteur… Grmffff.

Modena - #Italia

La gare

 

Arriver par le train… et rejoindre les principaux points d’intérêt

Depuis la gare de Modène il est facile de rejoindre le centre à pieds. Sur le chemin nous avons vu l’église protestante (fermée car en cours de réparation) et fait un crochet par le Museo Casa Enzo Ferrari. L’entrée coûte 26 € par personne et nous avions plutôt envie de découvrir la ville. Mais sachez que cela peut être sympa de voir le musée malgré tout, sans forcément le visiter, car le bâtiment est en forme de capot de Ferrari. La boutique de produits dérivés est surprenante. Vous pourrez casser votre tirelire pour vous offrir une montre Ferrari à 395 €, un volant à 3 500 €, ou rester plus raisonnable en rapportant le T-shirt à 21 €, la casquette à 30 € ou encore le câble d’Iphone au même prix !

Modena - #Italia

 

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Nous avons repris notre balade et sommes arrivés sur la piazza Roma, avec ses fontaines récentes. Ce sont des jets qui jaillissent du sol et font le bonheur des gamins (…et de certains touristes…). Ma caméra sportive a pris sa première douche et a aimé cela !

Modena - #Italia

Le palazzo Ducale (sur la piazza Roma) accueille l’académie Militaire.

Modena - #Italia

À côté, la chiesa S. Giorgio était fermée. Nous avons donc poursuivi pour nous rendre au musée de la Figurine (LIEN). Mais pas de bol, celui-ci était fermé du 15/07 à fin août. Tsoin tsoin tsoin, grosse déception pour l’homme qui se faisait une joie d’admirer Goldorak, Fonzie et Sailor Moon ! En plus l’entrée était gratis !

 

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Manger végéta(R/L)ien à Modène : possible !

Du coup nous avons revu nos plans, et entamé la visite de la ville en elle-même ! Avant cela nous avons rejoint un resto vegan en bus. Je vous presenterai Io Veg dans un billet spécifique. En attendant sachez juste que le ticket de bus coûte 1,50 € et qu’on l’achète dans les machines, à l’intérieur des bus ! Prévoyez de la monnaie, car les machines ne prennent pas la carte. (D’ailleurs si vous ne connaissez pas l’Italie, sachez que globalement, la carte bancaire a encore du mal à s’imposer autant qu’en France !!).

Modena 2016

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Le Duomo

Qui visite Modène, visite la Cathédrale. C’est une évidence. En partant de ce point central, on trouve alors facilement les points d’infos touristiques et la principale rue commerçante…

Modena - #Italia

Le duomo (Cathédrale de Modène date du XIème siecle (il possède un style roman). Les murs sont en brique, avec des piliers en briques et marbre. Je l’ai trouvé vraiment beau, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. La place qui l’entoure est animée, comme une vraie place italienne. Il y a de la vie, et on a plaisir à y rester pour prendre un café, ou juste pour admirer !

Des foulards sont prêtés à l’entrée de la cathédrale pour le touriste décontracté qui serait venu en mini-short et/ou crop top ! D’ailleurs, j’ai été un poil agacé de voir une dame en débardeur, lever les yeux au ciel en soupirant quand le gardien lui a demandé poliment de couvrir ses épaules. Cela me semble tellement basique de respecter certaines règles de ce genre quand on entre dans un bâtiment religieux !

Le grand jubé fait l’originalité de cette cathédrale. De loin il semble être en bois mais en réalité il est en pierre. On peut monter sur le jubé et voir la nef depuis le haut. Je n’ai pas le souvenir d’avoir pu faire cela dans une autre cathédrale.

Modena - #Italia

Comparativement à d’autres, notamment celle de Parme avec ses peintures, la cathédrale de Modène est plutôt simplement décorée. Mais elle ne mérite pas moins la visite ! Je l’ai trouvée très belle et même si elle n’en met pas plein la vue dès que l’on pousse la porte, il s’avère qu’il y a des détails à découvrir à chaque recoin !

Modena 2016

Modena 2016

Ci-dessus, le jubé

Sur le coté gauche, on trouve une fresque, dite « Madonna di Piazza » ou « Madonna delle Ortolane » qui provient d’un côté extérieur de la cathédrale (env. 1345).

Modena 2016

Dans la crypte, superbement décorée, ce qui surprend, ce sont les nombreuses colonnes. On peut découvrir le tombeau de pierre de San Gemignano, ancien évêque et Saint patron de la ville.

Modena 2016

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Modena - #Italia

A Modène, en vélo…

À Modène, nombreux sont les gens qui font du vélo ! La ville s’y prête bien car elle est plutôt plate, et on trouve de belles pistes cyclables par endroits. Super surprise, des vélos en livre service sont proposés pour les habitants et pour les touristes ! En deux minutes et contre une carte d’identité laissée en gage au point d’infos touristiques de la Piazza Grande (celle du Duomo), on peut louer une belle bicyclette jaune ! (prévoir 20 € de caution en monnaie).

Modena 2016

 

Au même endroit, on peut profiter du wifi gratuit et sans inscription !

C’est pas un peu de la folie autant de services pour zéro euro ?!

 

Modena 2016

Nous avons fait une balade découverte en vélos et roulé dans toute la ville. C’était ultra sympathique ! Sur les pavés cela secoue mais c’est aussi ce qui fait le charme de Modène ! Boing boing boing, j’ai pédalé comme une gamine sur la place du duomo, histoire de me fabriquer un souvenir inoubliable de ma visite à Modène !

En une heure nous avions sillonné tout le centre et avons donc rapporté nos petits vélos pour pouvoir reprendre la balade à pieds et faire quelques boutiques.

 

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Note de cosmetic addict, comme ça rapidos…

J’ai découvert Mina, un magasin de cosmétiques espagnol, dans lequel une vendeuse bien sympathique m’a accueillie. Elle m’a demandé si je connaissais Mina et m’a expliqué qu’il s’agissait ici du second magasin en Italie, le premier étant à Milan.

Cela ressemble pas mal à Kiko, avec des présentoirs de produits, des testeurs et des remises sur certains produits…

Pour 2,95 € je me suis offert un vernis… jaune ! Celui-ci est made in France (comme les Kiko ou les Wycon).

 

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Modena 2016

Nous avons ensuite fait une pause au Bar Molinari (Shakerato 3 €, pour moi, Marochino 2,00 € pour Monsieur !). C’était plaisant et nous avons ainsi repris des forces pour grimper dans la tour Ghiflandina ! Celle-ci se trouve à côté du Duomo. Pour 3 € on gagne le droit de monter les marches jusqu’en haut (enfin presque) pour profiter d’une jolie vue sur la ville. Attention, les fenêtres sont grillagées et les gros objectifs auront donc des photos… et bien grillagées aussi !

Mais cela vaut franchement le coup malgré tout de grimper dans la tour, car on profite d’un beau panorama sur Modène !

Modena 2016

Modena 2016

Modena 2016

J’allais oublier de vous parler de la Preda Ringadora, une pierre rose de 3 mètres de long, qui peut passer inaperçu sur la Piazza Grande mais était en fait le promontoire sur lequel montaient les prédicateurs. Aujourd’hui on y pause ses fesses le temps de manger une glace, de se bécoter ou de reposer ses mollets avant de reprendre la visite de la ville !

Modena 2016

La visite de Modène nous a beaucoup plu. Nous avons adoré visiter la ville en vélos et grimper dans la tour. La ville est réellement agréable, et le touriste n’y est pas pris pour un pigeon. Rien que pour cela, on recommande vivement la visite !

Modena 2016

Modena 2016

Tu voulais voir Vérone ? T’as vu Vérone !

Si je vous dis « Vérone« , au mieux vous me répondrez « Roméo et Juliette« , au pire vous ne saurez pas quoi dire. Me trompe-je ? La voisine de Venise est assez peu connue. Pourtant, cette ville de Vénétie ne manque pas d’arguments pour attirer le touriste curieux !

Vérone est une grande ville (900 000 habitants) et la circulation en voiture peut être compliquée. Même en août nous avons trouvé cela assez tendu par moments sur de grandes artères où tout le monde semblait faire un peu n’importe quoi ! Les mauvaises langues diront qu’en Italie c’est la norme, mais je leur répondrai qu’elles se trompent en résumant l’Italie à ses grosses villes. Au bord du Lac Majeur les gens roulent avec beaucoup plus de civisme. Mais… nous nous éloignons du sujet !

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Le centre ville est plein de zones bleues où le stationnement est limité en durée. Mais le soir, la plupart des zones bleues deviennent gratuites et illimitées (voir les horaires notés à chaque fois sur des panneaux). C’est un poil compliqué à appréhender pour le touriste de base, et nous avons pu constater que même pour les habitants parfois cela n’était pas totalement clair !

 

C’est beau une ville la nuit…

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi et le temps de poser nos bagages à l’hôtel, nous avons découvert la ville de nuit, en nous garant vers le tribunal (places dans la rue, gratuites après 19 h à cet endroit).

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Ce soir là, il y avait un opéra (Aïda) dans les arènes et nous étions la veille du 15/08, donc il y avait énormément de monde dans les rues.  C’était très agréable de se balader sur la piazza Bra.

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Les gens mangeaient des glaces autour de la fontaine, ou geekaient sur leurs smartphones, assis sur les grands escaliers !

Les touristes finissaient leurs pizze en terrasse…

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Les arènes sont impressionnantes, et immenses. Des décors sont stockés en face et les gens s’amusent à se prendre en photos avec. Le jour, on croise aussi des gladiateurs qui posent avec les touristes en échange d’une pièce.

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Le Castelvecchio (datant du XIVème siècle) vaut le détour… de jour comme de nuit, mais surtout de jour pour profiter de son joli pont… Nous y reviendrons un peu plus loin…

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Nous avons ensuite visité la ville de jour, en commençant par un tour en petit train touristique (5 €). J’ai regretté que les commentaires soient très succints et diffusés via les hauts parleurs et non dans des casques individuels. Du coup avec le bruit du train sur les pavés et les voix des autres passagers, nous avons eu bien du mal à entendre quoi que ce soit ! Les explications en français arrivaient en dernier (après italien-anglais-allemand) et nous les avions après avoir dépassé les monuments.

Ceci dit, le petit tour de 25 mn est sympathique ! Il permet de cerner tous les principaux points d’intérêt pour y retourner ensuite à pieds ! (Attention, le train ne va pas dans les zones piétonnes, logique, et n’emmène donc pas à la Casa di Giulietta).

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Ci-dessus, la piazza Bra, où se trouvent de nombreux restos, avec vue sur les arènes…

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Le midi, nous avons mangé chez Flora, un resto 100 % vegan, où l’on paye au poids. Deux buffets sont à disposition, un froid et un chaud. On se sert, on fait peser son assiette, et on mange ! On peut passer plusieurs fois au buffet si besoin, prendre un pain en supplément (1 €), un dessert, etc…

Ce jour là il y avait des plats de quinoa aux légumes, lentilles à la menthe, spaghetti de légumes, orecchiette, des aubergines fondantes servies avec une sauce délicieuse, du riz… Tout est détaillé sur des ardoises et l’on sait ce que l’on va manger !

Nous nous sommes absolument régalés et avons même fait un brin de causette avec le serveur, qui a vécu en France et parle très bien français !!

Promis je vous posterai un billet spécial sur ce resto, avec photos !

 

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À Vérone la plupart des points d’intérêt sont payants :

 

*Petit train touristique 5 € les 25 mn

*Cathédrale 2,50 € (nous y sommes entrés pendant un concert du 15/08 et du coup il n’y avait pas de billetterie, mais nous sommes restés à l’entrée pour ne pas déranger).

*Castelvecchio, le château médiéval avec son pont levi. On peut néanmoins admirer l’extérieur et passer sur le pont Scaliger en pénétrant dans la cour du château (gratuitement). Le pont est vraiment original et je conseillerais vivement d’aller l’admirer car c’est l’un des monuments que j’ai préféré à Vérone.

Tout de briques rouges, il enjambe l’Adige, depuis le milieu du XIVème siècle… enfin, en réalité, il a été détruit par les allemands en 45, et reconstruit presque à l’identique !

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J’aurais aimé monter dans la Tour des Lamberti mais l’entrée de la Tour seule n’est proposée que lorsque le musée est fermé. Sinon on paye obligatoirement pour les deux… Le prix est de 8 €. Il me semble qu’il y a un supplément pour monter avec l’ascenseur mais je n’en suis pas certaine (les tarifs étaient compliqués à comprendre !).

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La tour des Lamberti est voisine de la Piazza delle Erbe. Cette place envahie par les stands pour touristes (si vous voulez rapporter un porte-clefs, une casquette, ou vous acheter une salade de fruits, notez l’adresse) mérite que l’on vienne la découvrir tôt le matin, ou tard le soir, quand les kiosques sont repliés…

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Nous ne pouvions pas tout faire donc nous avons choisi de visiter San Zeno , à 2,50 €/personne.

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On entre et découvre un Joli cloître. Une expo autour de la Cène reprend de grandes œuvres sur ce thème. Puis, l’on visite l’église et sa crypte.

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Dans l’église, une Coupe en porphyre : monolithe d’époque romaine provenant d’un bâtiment thermal (IIème siècle après JC) nous surprend par ses dimensions ! Là j’ai souri, car mon homme prenait des photos d’un petit bassin, sous tous les angles… Je me suis approchée et j’ai compris qu’il n’avait pas vu le monolithe romain, dans son dos, et pensait que le petit bassin qu’il photographiait, était celui du IIème siècle. Ah ah ah ! :-p

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A savoir… Sur la fresque de la Cène, les scorpions font allusion à l’imminente trahison de Judas.

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La porte en bois a été réalisée par deux Maîtres de l’époque, qui ont assemblé des morceaux de bronze provenant d’autres portes, d’époques et de milieux culturels différents. Cette porte est protégée par une autre porte en bois et donc, visible uniquement depuis l’intérieur.

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La crypte est très belle et l’on y trouve le cercueil de verre de San Zeno (protégé par une grille).

Nous nous sommes arrêtés devant le surprenant tableau Eterna eclissi d’ Aladino Ghioni (peinture avec des clous)… Je l’ai trouvé superbe !

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Dans l’église, on voit des écritures sur les murs, comme des dégradations que laisseraient des écoliers sur les tables de cours… en s’approchant, on peut relever les dates, et constater que ce sont en fait des graffitis d’époque, que l’on doit probablement à des fidèles qui s’ennuyaient pendant la messe !

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Puis, au fur et à mesure de notre balade, nous avons vu la Chiesa di San Lorenzo (payante mais avec un petit jardin qui vaut le coup d’œil si vous passez à proximité_ne faites pas le détour exprès).

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Ne quittez pas Vérone sans avoir vu l’impressionnante Porta Borsari (époque romaine) et Santa Anastasia. Cette église se visite mais il faut payer et nous avions encore d’autres points à visiter donc nous ne sommes pas entrés.

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Pour les amateurs d’églises, il est possible de payer 6 € pour visiter les 4 églises principales de la ville (Duomo, San Zeno, Santa Anastasia, …).

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Santa Anastasia

Il existe une carte qui inclut les entrées des principaux monuments et offre des réductions. Elle se décline en 24 et 48 h (18 ou 22 €). Nous ne l’avons pas prise car nous n’étions pas intéressés par les musées et préférions faire certaines activités qui n’étaient pas comprises dans la carte (le petit train notamment). Faire tout ce qui est compris sur la carte en 24 h me semble très compliqué, à moins de commencer tôt le matin, de finir tard le soir, de ne pas manger et de courir entre chaque étape !!

 

Et puis Juliette…

Enfin, il fallait voir la maison de Juliette (celle qui aimait Roméo). Si vous voulez mon avis, c’est un attrape touristes car Giulietta&Romeo sont des personnages de fiction, popularisés par William Shakespeare qui a synthétisé des contes italiens. Par définition, puisque Juliette et son amant n’ont pas existé, ils n’ont eu ni maison ni tombe. Mais bon, le touriste aime avoir l’impression de voir des trucs de ouf alors on peut assez facilement lui vendre tout et n’importe quoi…

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Le mur du passage qui amène à la maison de Juliette est recouvert d’inscriptions d’amoureux qui se jurent que leur passion sera éternelle. Certains ont collé des déclarations d’amour écrites tant bien que mal sur des serviettes de resto, avec des chewing-gums en guise de pâte à fixe. Summum du romantisme, on peut acheter un petit cadenas en forme de cœur dans la boutique Romeo et Juliette, à côté de la maison…

 

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Ensuite il faut voir le balcon, quelques mètres plus loin. Les visiteurs, ceux qui ont payé pour entrer dans la maison, peuvent parader sur le balcon en faisant des duck faces. Certains s’en donnent à cœur joie et posent pendant de longues minutes… J’ai patienté pour pouvoir faire une photo sans Juliette peroxydée en mini short…

 

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Dernière étape, le touriste doit absolument palper le sein droit de la statue de Juliette pour s’assurer amour et prospérité. Nous ne l’avons pas fait car nous sommes déjà amoureux et prospères, et surtout un peu trop timides pour faire cela devant des centaines d’autres touristes.

Mais d’autres ne se gênaient pas. Deux hommes se sont même pris le chou car l’un se moquait du second qui restait un peu trop longtemps à peloter la statue. Cela s’est fini en « What is zeu problem? What is zeu problem? » tandis qu’un garde suivait la scène depuis une fenêtre, l’air blasé. So fucking romantic!

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Hop, on ressort de la cours en prenant garde à ne pas salir ses chaussures sur les dizaines de gobelets de glace abandonnés au sol, et on rejoint des rues moins engorgées.

Impression générale ? Vérone est une jolie ville mais trop de touristes ne lui rendent pas hommage. Il faut sortir un peu des sentiers battus et visiter les églises et les petites rues, car si l’on se borne à suivre les attractions autour de Roméo et Juliette, on finit rapidement écœurés.

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On retrouve à Vérone, l’ambiance des grandes villes touristiques, avec des rues bondées, des boutiques spéciales pour touristes, et des vendeurs qui vous interpellent en anglais. Difficile de vivre la vraie Vérone, celle des italiens ; du moins quand on reste seulement deux jours, comme nous ! Mais la visite nous a néanmoins beaucoup plu et nous garderons un souvenir plutôt positif !

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Ci-dessus, des pavés probablement usés par les roues des charrettes…

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La défense d’éléphant qui pendouille sur la piazza delle Erbe, sans que personne n’ait jamais vraiment su pourquoi.

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Un audio-guide d’un autre temps…

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Devant le Duomo…

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Et, dans le Duomo...

J’espère que la visite vous a plu. N’hésitez pas à commenter, et à vous abonner pour ne pas louper les futurs billets sur mes autres visites italiennes ! :-p

A la découverte de Monza [Italie]

Monza est une ville lombarde, dont le nom fait immédiatement penser à la F1, en raison de la présence d’un circuit automobile.
Mais Monza, c’est plus que cela…

Monza

Nous étions dans la région, et n’avions pas vraiment défini les villes que nous visiterions. En regardant la carte, nous nous sommes aperçu que Monza était à proximité de notre hôtel… et avons décidé de tenter une visite…

C’est une ville à taille humaine, qui compte environ 120 000 habitants. On est loin de l’agitation que l’on peut voir à Milan (même si en août la capitale lombarde est souvent desserte).

En arrivant, sans avoir rien préparé nous sommes tombés face à la Chiesa San Gerardo. Cette église vaut le détour pour ses peintures et sa coupole… On en fait rapidement le tour, mais je conseillerais malgré tout d’y faire un petit passage, car elle est richement décorée…

Monza

Monza

Nous avons ensuite croisé une autre église, plus récente, devant laquelle se trouvait une Statue de Padre Pio (Piazza Armando Diaz). Mais l’église était fermée.

Et puis, en continuant, devinez quoi… Une autre église : Santa Madalena (XIV ème siècle) et une quatrième : Santa Maria in Strada (XIV ème – photo ci-dessous), qui doit son nom au fait qu’elle était située sur la grande route Monza-Milan.

Monza

La ville de Monza est vraiment jolie et agréable. Elle est à taille humaine, avec une petite rue commerçante particulièrement soignée…

La fontaine en forme de pissenlit nous a bien plu !

Monza

Monza

La Piazza Trento e Trieste (rénovée en 2005-2009, photos ci-dessous) n’a pas un énorme intérêt mais on y trouve un imposant monument aux morts. Quelques cafés et leurs terrasses toujours très prisées des italiens apportent un peu d’animation, mais cela reste calme en ce mois d’août.

Monza

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La Piazza Roma avec l’ancien marché couvert est à mon sens bien plus agréable. On peut passer sous les arcades, et admirer une jolie fontaine avec une enfant qui joue avec des grenouilles !

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Ci-dessus : l’ancien marché couvert.

Le Duomo est en travaux… dommage car il est vraiment superbe… Sa place n’accueille aucun café, que des boutiques. Nous sommes le 16/08 et tout est fermé, à l’exception des franchises des rues commerçantes (OVS, Alcott, Promod,…). La Cathédrale San Giovanni Battista (duomo) a été édifiée entre le XIV et le XVIIème siècle.

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La ville est assez petite mais elle nous a bien plu. Le fait de pouvoir alterner shopping et visites d’églises nous a permis de varier les plaisirs et de profiter pleinement de Monza en un seul après-midi. Il semblerait que la ville soit assez chic, si l’on se fie à l’ambiance générale et aux enseignes luxueuses qui y sont implantées.

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Voilà pour ce petit tour rapide de la ville de Monza… N’hésitez pas à inonder ce billet de commentaires ! :-p

Si l’Italie vous plait voire vous passionne, de futurs billets sur d’autres villes, ne tarderont pas à pointer le bout de leur nez sur ce blog. Alors restez connectés ! ♥

Séjourner à Treviolo, à côté de Bergame

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Nous avions déjà séjourné dans un Art&Hotel, à Stezzano, juste à côté de Bergame. C’était il y a trois ans et nous avions passé un excellent moment. Cette année nous avions envie de revenir dans les parages, mais de tester un autre hôtel. Nous avons donc opté pour l’Art&Hotel voisin, à Treviolo.

En arrivant à midi, nous avons trouvé l’hôtel presque désert. Je pense que les deux voitures sur le parking appartenaient à la Réceptionniste et à la femme de ménage !

Nous avons donc profité du parking gratuit. Celui-ci est relativement vaste, et vu que l’hôtel se trouve dans un village, le stationnement n’est de toute façon pas un problème.

Comme on nous a attribué une chambre au rez de chaussée, l’homme est retourné garer la voiture sous la fenêtre. Cela lui a permis de garder un œil dessus même si le coin semblait tranquille, puisque nous avions des bagages plein le coffre !

Le check in a été rapide et très sympathique. La Réceptionniste est réellement adorable et le mot n’est pas trop fort (c’est pour cela que je met l’info en gras et la souligne, car vraiment, nous avons trouvé dans cet hôtel un accueil au top du top) ! Elle nous a imprimé les horaires de train et trouvé un parking gratuit proche de la gare. Elle a même appelé l’hôtel de Stezzano pour savoir s’ils avaient des billets de train, car il n’est pas possible de les acheter à la gare !

Les communs sont jolis, propres. Le couloir moquetté est une bonne chose car cela amortit bien les bruits de pas. En revanche on entend la télé des voisins (et ils doivent entendre la notre car elle est vieillotte et il faut pousser un peu le volume pour pouvoir suivre les dialogues). On entend aussi énormément les bruits de tuyauterie.

Je n’ai pas regardé tout en détail mais nous avions des chaînes étrangères en plus des italiennes (BBC notamment).

La chambre est un poil vieillotte mais relativement propre et fonctionnelle. La présence d’un minibar bien frais est appréciable, pour caser notre demi pastèque !

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Le lit est un peu vétuste avec un matelas à ressorts un poil mou. Mais nous sommes trop heureux de pouvoir enfin nous reposer pour nous plaindre de la literie, qui reste fort correcte ! En revanche, la couverture est tachée sur la face cachée… Nous en trouvons une plus propre dans le placard, et changeons.

Le sèche cheveux est cassé. J’ai voulu m’en servir pour désembuer le miroir et cela n’avait aucun effet ! En plus il est automatique. C’est à dire qu’il se stoppe tout seul. Si l’on a fini avant la minuterie, il faut le laisser souffler pour rien. Inutile de vous préciser qu’il fait un bruit d’avion !

Un coffre fort est à disposition mais comme je n’emmène jamais mes diamants en vacances, nous ne l’avons pas utilisé.

Dans la salle de bain, une baignoire nous attend. Le robinet est fixé au milieu, et pas au bout de la baignoire. C’est tip top pour se baigner à deux sans que l’un ne doive se sacrifier et avoir le robinet dans le dos ! On trouve aussi un bidet (Italie oblige !), un WC, un lavabo avec une grande tablette super pratique pour tout caser !

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Et bien-sûr, il y a des produits d’accueil (gel douche, bonnet de douche, mouchoirs), et des sachets pour protections périodiques.

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L’homme a trouvé l’hôtel trop vieillot et a regretté que certains équipements soient cassés (la vitre de la baignoire était fissurée, il y avait des toiles d’araignée sous les chevets,…) mais pour ma part j’ai trouvé que l’hôtel offrait un bon rapport qualité-prix. On sent que l’on est dans un hôtel qui a été très classe, mais que les années ont passé. Du coup, l’accueil et les services sont toujours bons, mais les équipements ont vieilli.

Nous n’avons payé que 50 € pour une nuit, sans petit-dèj. Le parking était inclus, ainsi que le wifi. Pour le wifi, il fallait se mettre à proximité de la porte ou carrément dans le couloir, mais bon, cela fonctionnait !

J’ai beaucoup apprécié l’accueil à la fois professionnel et bienveillant. La réception ouverte 24h/24 était un vrai plus.

Enfin, l’hôtel est situé dans un joli village (Treviolo) et on peut rejoindre plusieurs grandes villes en quelques minutes :

*Bergamo 10 mn

*Monza 35 mn

*Milan… 50 mn probablement (pas testé et cela dépend de la circulation !)

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Eglise de Treviolo

Dernier point, il y a un grand centre commercial à 5 minutes : Curno. On peut y faire ses courses chez Auchan, et le choix est énormissime (en Italie c’est exceptionnel). Il y a un rayon traiteur où l’on peut acheter de quoi pic-niquer pas cher (taboulé, salade de farro, légumes vapeur). C’est LE bon plan notamment pour manger vegan et équilibré, sans se ruiner ! Les plats spéciaux en rayon coûtent un œil en Italie, alors que les plats de céréales et légumineuses des rayons traiteur sont ici à 1,90 € les 100 grammes environ. On peut aussi acheter des olives , tomates séchés, le tout au poids.

Curno abrite aussi un magasin Media World (électronique), des magasins de vêtements etc…

Si c’était à refaire, je pense que je reviendrais dans cet hôtel car il offre le nécessaire pour passer un bon séjour à petit prix.

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Campanile de Treviolo

Parme ne nous a pas pris pour des jambons ! [Italie]

Pardon.

Pour le titre.

Mais c’était trop tentant…

« Et vous cette année vous repartez en Italie ? »

C’est la phrase que nous entendons souvent dans la bouche de nos amis quand revient la période bénie des vacances. Et invariablement, nous y répondons « oui ». Oui, on part à nouveau dans le nord de l’Italie, mais… cette année on innove. Nous avions prévu un petit circuit d’une dizaine de jour, entre Biella et Bologne, avec un crochet par… PARME ! Car oui, nous avons beau nous rendre en Italie chaque année, nous n’avons encore pas fait le tour de la botte, loin de là !

***

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Quelques généralités…

Parme se trouve en Emilie-Romagne, région située au nord de la Toscane, dont la capitale est Bologne.

Je ne savais pas grand chose de Parme avant de m’y rendre, mais j’étais bien décidée à en apprendre des tonnes sur la ville et sur les parmesans (ah ah oui, fallait que je la place celle-ci, puisque c’est ainsi que l’on appelle les habitants !).

Parme est donc la ville du fameux fromage, et du jambon de Parme évidemment. Cela peut sembler logique, inutile à préciser, mais si cela me fait plaisir de le faire, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais !

Il existe des circuits gourmands, pour découvrir la ville à travers ses spécialités culinaires. Mais nous avons fait le choix de nous attarder plutôt sur les monuments, même si nous n’avons pas manqué de nous faire plaisir également à table (ce sera l’objet d’un billet spécifique).

Parme, c’est aussi le berceau de Barilla, où Pietro Barilla ouvrit une fabrique de pain et de pâtes en 1877 (non, l’usine Barilla ne se visite plus, bouh). Maintenant on peut uniquement « visiter » l’Academia, qui est une sorte de centre de formation, axée sur la gastronomie.

Parme, ville de gastronomie donc, mais pas que ! La ville est coupée en deux par le fleuve du Parma, affluent du Pô. Elle abrite de nombreux monuments, qu’il nous était impossible de voir dans leur intégralité durant notre court séjour…

Mais ce n’est pas bien grave, car cela fera une excuse pour revenir !

À Parme, comme partout en Italie, il y a un dialecte local : le pramzàn. C’est ça qui est formidable avec l’Italie, cette mosaïque linguistique et culturelle qui n’arrête pas de surprendre la française que je suis !

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***

Nous sommes arrivés en train (depuis Fidenza) et avons entrepris de visiter la ville avec notre guide du Routard et quelques infos glanées sur le net (Wikipédia et le site officiel de la ville).

Il s’est avéré que le billet d’entrée cumulatif a 8 € qui permettait de visiter plusieurs monuments et musées n’existait plus. Donc nous avons changé nos maigres plans !

Au musée !

Pour 4 € chacun nous avons parcouru la pinacothèque. Bien que nous ne soyons pas de gros amateurs de peintures et musées, nous avons beaucoup apprécié !

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À l’entrée, des brochures gratuites en anglais ou italien sont à disposition. Il nous faudra arriver à la septième salle pour nous apercevoir que derrière les panneaux fixes en italien, se trouvent des fiches en anglais, français et espagnol !

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Les œuvres vont des XIVème et XVème  siècles jusqu’à 1900, et témoignent de la richesse artistique de la ville.

Les photos seront plus intéressantes que mes commentaires de néophyte. Retenez juste que de très grands peintres ont vécu à Parme et formé des élèves parfois très doués. On peut donc voir leurs œuvres dans ce musée, mais aussi dans les églises de la ville… Ce qui nous amène au second point : la découverte de la Piazza Ducale et du Duomo.

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La Cathédrale

La place n’est pas une place carrée bordée de terrasses. Mais elle est néanmoins très fréquentée. Nous sommes surpris de trouver beaucoup de touristes et notamment des français. Ce n’est ni Paris ni Milan mais ils sont plus nombreux que dans nos autres étapes !

Juste à la sortie (ou à l’entrée, question de point de vue) de la Cathédrale, il y a une boutique de souvenirs, avec des cartes postales à 1 €. Cela vient me conforter dans l’idée que la ville est particulièrement prisée des touristes. Mais nous verrons des villes bien plus fréquentées en août, notamment Vérone…

Le Duomo est splendide. L’intérieur est peint sur chaque centimètre carré. La coupole est d’une beauté à couper le souffle. Il a fallu 4 ans au peintre le Corrège pour la réaliser.

L’assomption de la Vierge y est représentée en trompe l’œil. En soit la peinture est déjà impressionnante de réalisme, mais quand on imagine la prouesse technique qui a été réalisée pour la produire sur un support en hauteur, et courbe, on n’a plus de mot…

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OK cela peut sembler très chargé comme cela en photos, mais en vrai, imaginez un peu comme l’on se sent tout petit au milieu de cet immense bâtiment ! On pourrait se balader pendant des heures, en observant tous les petits détails des peintures qui ornent les murs…

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Une fresque de Benedetto Antelami datant de 1178 représente la déposition du Christ.

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J’ignore combien de temps nous avons passé dans cette splendide Cathédrale… mais nous avons adoré cette visite ! [L’entrée est gratuite. Je le précise car ce n’est pas toujours le cas selon les villes…]

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D’ailleurs, sitôt sortis, nous avons remis cela avec l’église San Giovanni Evangelista, juste à côté. Beaucoup moins prisée des touristes, cette église datant de 1490-1519 (construite sur un ancien édifice du Xème siècle.) est également plus sombre. Les peintures ont souffert du temps, mais restent fort impressionnantes. Là encore, on peut admirer une coupole peinte par le Corrège.

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La coupole de San Giovanni Evangelista

Vous En voulez encore ? Pas de souci, Santa Maria della Steccata est aussi une belle église, avec là encore une coupole ! Comme dans le Duomo (aussi appelé Santa Maria Assunta) la coupole représente l’Assomption de la Vierge. Elle est l’oeuvre de Bernardino Gatti.

Dans la crypte, la dernière chemise de Louis XVI (Luigi Seidici) est conservée… celle qu’il avait lors de son exécution donc. Mais l’accès se fait sur demande auprès de la sacristie et nous n’avons pas osé demander.

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Toutes ces églises, cela donne soif… Nous avons donc pris un petit remontant au Bar Panificio 10, piazza della Steccata.

Ce fut un espresso pour Monsieur et un thé pour moi (d’office, un thé noir bio en sachet, servi comme souvent en Italie avec une rondelle de citron). Ce que je retiendrai de ce bar, c’est l’emplacement étrange des WC… au sous-sol, accessibles via un monte-charge. Pour s’y rendre, il faut garder le doigt appuyer sur le bouton et attendre d’arriver en bas pour relâcher. Cela a un côté étrange et un brin inquiétant.

***

Purée, on s’attendait à ce que ce soit beau Parme, mais à ce point quand-même pas ! J’aurais bien aimé visiter le Baptistère, mais il aurait fallu revenir une deuxième journée… ah ba tiens, voilà une belle excuse pour repasser par ici une prochaine fois !

Ce bâtiment octogonal est situé juste à côté de la Cathédrale, construit entre 1196 et 1216 il est richement décoré, avec des peintures à couper le souffle (oui encore). 

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J’aurais pu vous parler aussi du Palazzo della Pilotta (photo ci-dessus)… Nous ne l’avons pas visité, mais nous sommes passés plusieurs fois à proximité, car il se situe au centre de la ville, et qu’il a des dimensions qui ne permettent pas vraiment de le louper !

Il tire son nom du jeu de la « Pelote » (Pelota en italien) car les soldats pratiquaient ce jeu dans la cour, à l’époque… Construit entre 1580 et 1611, il a connu plusieurs évolutions, destructions, reconstructions, et abrite désormais divers musées.

 

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J’aurais pu vous parler du Starb… ah ba non c’est pas un Starbuck !

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Bref, j’aurais pu vous pondre un article de 5 000 mots sur Parme, mais vous n’auriez pas tout lu, restons honnêtes. Alors je reviendrai dans un prochain billet, pour vous parler de Parme ou d’autres découvertes italiennes. Promis !

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Et sinon les vaches qui font le parmesan ?

Et oui, vous vous doutez bien qu’on ne les trouve pas à Parme même, mais par contre vous ignorez peut-être qu’on ne les trouve pas non-plus autour de la ville… C’est ce qui surprend finalement, car on s’attend à voir des pâtures partout, avec des vaches qui broutent joyeusement, et en réalité on ne voit que des champs de céréales et de légumes… Les vaches sont dans des bâtiments…

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A bientôt et merci par avance pour vos réactions ! 🙂

 

 

Melegnano – Marignan [Italie]

Melegnano est une petite ville, connue en France sous le nom de Marignan (oui, la Victoire de François Iier, en 1515 !).

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Le Château des Visconti est fermé du 15 juillet au 31 août mais on peut malgré tout en faire le tour à pieds et pic niquer dans le parc (si vous souhaitez le visiter, voici les informations sur les dates d’ouverture : ICI), si l’on n’a pas peur de servir de casse dalle aux moustiques tigres !

L’endroit est joli, surtout le soir avec la luminosité du soleil couchant qui donne une jolie teinte aux murs de briques.

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La place voisine du Château est animée les soirs d’été, même le dimanche (soir de notre visite). Les italiens y dégustent une pizza en famille.

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On a vite fait le tour de la ville, et il ne semble pas utile de partir à l’aventure dans les ruelles, plutôt banales. Les maisons sont récentes, et il n’y a pas 12 000 choses à voir dès que l’on quitte le centre.

Mais la promenade était plaisante malgré tout ! Nous garderons de Melegnano un souvenir tout particulier, celui d’une dizaine de piqûres de moustiques tigres, sur les bras, et les jambes… ^^ Sans rancune !

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Melegnano rimera pour nous désormais avec… moustiques ! (dessin de mon homme-nivor) 

 

Curiosité, on trouve un Carrefour ouvert 24/24 h et 7/7 j, à Melegnano (sur la route de Lodi). Pour en savoir plus, c’est par ICI !