Tout le monde n’a pas la Chance d’être Vegan

Ce livre m’a été prêté, et je dois dire que je ne l’aurais probablement pas lu autrement. Cela fait plusieurs années (18) que je suis végétarienne, et je ne me document plus vraiment sur le sujet. Je suis déjà suffisamment convaincue d’avoir fait le bon choix !

Finalement, la lecture m’a beaucoup plu, au point que j’ai dévoré les 240 pages en 2 jours (c’est rare pour moi de finir vite un livre en ce moment !). J’ai apprécié les nombreuses données que communique l’auteur, en faveur du véganisme. Et j’ai encore plus aimé, qu’elle le fasse sans chercher à culpabiliser le lecteur.

Le contenu est vraiment accessible à tous. L’auteur fait référence à différentes études, et à sa propre expérience. Elle donne toute une liste d’arguments divers et variés, pour expliquer l’intérêt de réduire sa consommation de produits d’origine animale.

Plusieurs fois elle rappelle que le véganisme est un choix personnel, et que chacun est libre de l’adopter ou non, intégralement ou en partie seulement. Le ton est léger, souvent même amusant. Bref, ce livre est à mettre entre presque toutes les mains !

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Boulettes de pois chiches express

 

Voici une petite recette toute simple, modifiable à l’infini, pour réaliser des boulettes végétariennes à base de légumineuses. Sur la photo ci-dessous, vous voyez les ingrédients que j’ai utilisé. J’ai pris cette fois-ci deux boîtes de poids chiches, mais chacun est libre d’ajuster les quantités !

Dans un premier temps, versez le contenu des conserves dans une passoire et rincez bien les pois chiches. Vous pouvez conserver le jus pour faire une mousse au chocolat

Une fois les pois chiches bien rincés  (il ne doit plus y avoir de mousse qui se forme quand on verse de l’eau dessus) mettez-les dans un saladier, et écrasez-les. Vous pouvez utiliser un mixeur à soupe, ou vos mains. Pour cette fois, j’ai tout fait manuellement.

 

On peut choisir de faire une bouillie plus ou moins grossière, parfaitement lisse ou au contraire, de garder quelques pois entiers.

Ensuite, on verse la farine. J’ai pris de la farine de lupin car elle est très protéinée. Mais libre à vous d’opter pour de la farine de blé (complet ou non), de maïs, de seigle, ou encore de soja !

Je verse environ 50 grammes, pour mes 500 grammes de pois chiches. Mais là encore, vous pouvez ajuster. Je termine par une pincée d’origan séché et une moitié de briquette de Tomacouli.

Je mixe à nouveau tout à la main, de façon à obtenir une pâte bien collante, qui sera facile à transformer en petites boules.

Suivant la sauce tomate et la farine que vous aurez choisi, il pourra être nécessaire d’ajuster les quantités, d’ajouter de la farine par exemple, pour que la pâte ne soit pas trop liquide. C’est ce qui se produit pour moi lorsque j’utilise la sauce tomate Mutti, que je préfère au Tomacouli ! :-p

Une fois que vous aurez obtenu une pâte exploitable, il ne restera plus qu’à former des boulettes, que vous pourrez agrémenter de flocons d’avoine si vous le souhaitez, avant d’enfourner une quinzaine de minutes à 180°C !

Et voilà le travail !

Cette recette se modifie à l’infini, car l’on peut utiliser des lentilles ou des haricots rouges à la place des pois chiches, remplacer la sauce tomate par de la crème de soja ou de coco, ajouter du curry ou d’autres épices… Bref, on peut laisser parler son imagination en fonction de ce que l’on a dans ses placards !

C’est une recette peu coûteuse et très pratique pour apporter des protéines végétales dans l’assiette !

Bon app !

Bjorg fait dans la dentelle

Pendant mes dernières courses, alors que je traversais le rayon bio, je suis tombée sur plusieurs produits de la marque Bjorg, qui bénéficiaient de remises immédiates. Parmi ces produits, les dentelles aux algues ont attiré mon attention. Le paquet de 400 grammes coûtait 2,95 €, et je ne l’aurais jamais acheté sans la remise de 80 centimes. Mais là, je me suis laissée aller à ma curiosité…

Les dentelles sont des préparation à base de blé dur semi-complet, d’algue dulse et de spiruline. Elles sont bicolores, et se préparent comme des pâtes classiques, dans l’eau bouillante, pendant 10 minutes.

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#pasta Bjorg #algues #food

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Dans leur paquet, elles me donnaient bien envie, parce-que figurez-vous que j’adore les algues. Dans un resto asiatique, s’il y a une salade d’algue en entrée, je la commande sans réfléchir ! Alors forcément, il fallait que je goûte les pâtes aux algues !

En plus, le blé utilisé est semi-complet. D’habitude je préfère les pâtes complètes (qui gardent le son et le germe de la céréale –> meilleure satiété, et plus de minéraux), mais bon, j’ai fait une exception !

Pour le côté nutrition, sachez que l’algue dulse est très intéressante, car elle apporte des vitamines A, B6, B12, E et C ainsi que des oligo-éléments. Qu’en est-il lorsqu’elle se trouve dans un produit à hauteur de 1 % de la composition totale ? Je me pose la question.

Idem pour la spiruline. J’en fais régulièrement des cures sous forme de comprimés, car je trouve qu’elle aide réellement à mieux récupérer musculairement. Comme je pratique la musculation, je sens que ces cachets sont un bon coup de pouce pour avoir moins de fatigue musculaire. La spiruline est connue pour sa richesse en fer et en protéines… Mais là encore, il n’y en a qu’un pour cent dans le produit fini. Alors est-ce que cela se ressent au final ? J’en doute un petit peu.

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Pasta Bjorg

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Pour 100 g de produit avant cuisson (si vous pesez après, forcément les pâtes se seront chargées en eau, et pèseront plus lourd), on a une valeur énergétique proche de la moyenne des pâtes de blé classique. Autrement dit, ces dentelles ne sont ni plus ni moins caloriques que des pâtes de blé (complet ou non… les complètes sont un poil plus caloriques que les pâtes blanches mais comme elles sont plus rassasiantes, en général on en mange moins). Le contraire serait étonnant puisque finalement, ce sont des pâtes semi-complètes, à la différence près qu’elles sont préparées avec 2 % d’algues et 98 % de farine de blé semi-complet. Vous me suivez ?

En revanche, il y a un peu plus de protéines que dans les pâtes classiques… Dans les farfalles complètes, j’en relève 10,4 g. Mais selon les marques de pâtes et la qualité du blé utilisé, le taux de protéines varie. La différence n’est pas démentielle ici, et ne justifie à mon sens, aucunement le prix élevé de ces dentelles.

Et niveau goût ?

J’ai mangé mes dentelles Bjorg avec des légumes cuits au wok, et de la sauce tomate. C’était un repas vite fait et bien fait, parfait pour un soir en sortant du sport.

La photo n’est pas forcément très appétissante, et pourtant je me suis régalée… Mais je me serais régalé tout autant avec des pâtes sans algues.

Pour être totalement honnête, je n’ai pas été surprise par le goût des algues. On le sent en se concentrant, mais avec la sauce tomate cela n’était pas flagrant.

Est-ce que les algues apportent un plus, peut être au niveau de certaines vitamines (la fameuse B12 ?)… Honnêtement je l’ignore. Mais vu le prix du paquet de dentelles… j’imagine qu’il faudrait dépenser une somme rondelette pour manger suffisamment de ce produit pour compenser une éventuelle carence… On aurait plutôt intérêt à prendre des compléments spécifiques !

Ces dentelles de spiruline m’ont permis de changer un peu mes habitudes, et de découvrir une nouvelle forme de pâtes. Mais je doute d’en racheter, car finalement elles sont assez banales, et coûtent relativement cher… Autant continuer à consommer des pâtes complètes en définitive…

 

Les galettes de polenta Veggie de Bjorg

Depuis quelques années, le végétarisme est en odeur de sainteté. C’est la grande mode alimentaire, et on voit apparaître des gammes veggies chez la plupart des marques vendues en grandes surfaces.

A première vue, le phénomène est plutôt positif, car cela veut dire qu’il est plus facile de manger végétarien, que cela soit de façon ponctuelle ou que l’on adopte ce régime durablement.

Personnellement, je ne peux m’empêcher d’y voir aussi quelques inconvénients. En effet, de nombreuses marques ont mis sur le marché des gammes d’aliments pour végétariens, qui ne sont pas toujours super équilibrées… Et cela peut je pense, être problématique pour les nouveau adeptes de ce régime alimentaire, qui y auraient recours de façon trop confiante et systématique, sans se renseigner sur la diététique…

Un steak végétal ne vaut pas forcément un steak animal…

***

Bjorg n’a pas attendu que la mode s’installe pour se mette au diapason, et propose des produits végétariens depuis des lustres. J’ai l’habitude d’acheter les sachets de céréales micro-ondables et le tofu nature de cette marque. Je trouve ces produits pratiques, et tout à fait valables sur le plan nutritionnel.

Dernièrement la marque a étoffé son offre végétarienne.

De passage dans un Intermarché d’une région rurale, où je n’ai pas pu trouver mes produits habituels, j’ai décidé de tester la polenta sous forme de galettes, proposée par la marque…

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#bjorgveggie #vegetarien

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J’ai opté pour celles aux épinards, au basilic et au lupin.

L’emballage indique « source de protéines » et « source de fibres »… Attention, personne n’a dit « riche en protéines ». Et en effet, il y a une nuance, car si on retourne le paquet pour lire les valeurs nutritives, on remarque que 100 grammes de produit apportent 3 grammes de protéines (94 kcalories, 2,6 g de matières grasses dont 0,3 g saturées, 13 grammes de glucides, dont 2 grammes de sucres, 3,2 grammes de fibres, et 0,78 grammes de sel).

J’ai failli reposer le produit, car je cherchais un produit qui m’apporterait ma ration de protéines pour le repas, mais finalement j’ai cédé à l’appel de la polenta…

Sachant qu’un steak de bœuf contient en moyenne 20-25 grammes de protéines aux 100 grammes, on voit vite que ces galettes ne sont pas vraiment un substitut pour végétariens en terme de protéines.

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Source de protéines… moui… #vegetarien

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D’ailleurs, notons au passage qu’une galette fait 80 grammes, et non 100. Donc elle contient précisément 2,4 grammes de protéines… Alors vous me direz, on peut équilibrer son assiette et trouver des protéines ailleurs. Absolument, je suis tout à fait d’accord. Le tout est de savoir que cet aliment apporte avant tout des glucides, et que si l’on veut équilibrer son repas, il faudra ajouter une source de protéines.

Sur un repas, manquer de protéines par rapport aux apports journaliers recommandés n’a rien de dramatique. Mais si cela se répète trop souvent, cela peut être embêtant.

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Ok ce n'est pas appétissant!!

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Au dos du paquet, il est noté à propos du lupin, qu’il est une « excellente alternative aux protéines animales », et fait de cette galette de polenta une recette « idéale dans le cadre d’un repas végétarien ».

Je trouve que le discours est un peu trompeur, car si l’on se fie au texte, sans lire les valeurs nutritionnelles, on peut se dire que cette galette va remplacer la portion de viande d’un repas. Or, cette galette apporte avant tout des glucides. Elle prendra plutôt la place des féculents (pâtes, légumineuses, riz, autres céréales, pain). Et du coup je me dis, pourquoi axer le marketing sur les végétariens, puisque les sources de glucides végétales sont déjà ultra variées ?

Bon, j’arrête de critiquer, et je chauffe ma galette de polenta, au micro-onde et pas à la poêle comme le préconise l’emballage. C’est mon côté rebelle. Et vous pourrez bien me dire que le micro-onde est super dangereux pour la santé, je vous répondrai que le teflon des poêles aussi ! :-p

Comme je mange ma galette le soir, après une grosse séance de sport, j’ai à cœur d’équilibrer mon assiette, histoire de bien récupérer de mes efforts. Je choisis donc de me faire un wok de légumes, dans lequel j’ajoute des protéines de soja texturées, et comme on ne se refuse rien, je saupoudre l’ensemble de fruits secs ! Mmmm vous la sentez la régalade ?

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Bon app ! #vegetarien

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Franchement, c’est super bon ! Moi en tout cas, j’adore ces petites galettes ; mais en même temps je raffole de polenta, alors si en plus cela sent le basilic, donc par extension le pesto, je me pâme. En fait, on mange ici de la polenta au pesto, une sorte de condensé d’Italie…

La texture de la polenta est très lisse, beaucoup plus lisse que lorsque je prépare la polenta moi-même, et qu’il reste des petits grains si caractéristiques. Mais malgré tout, cela me plait bien…

Je conclus donc en vous disant que ces galettes sont tout à fait délicieuses et dépanne ntbien en cas de grosse flemme au moment de se faire à manger.

La liste des ingrédients est tout à fait correcte, sans trucs bizaroïdes, sans sucres ajoutés ni aucun ingrédient d’origine animale. La voici :

Polenta* 60% (eau, semoule de maïs*), légumes* (épinards* 12.1%, carottes*, oignons*), farine de lupin* 3.8%, basilic* 3.4%, semoule de maïs*, huile de tournesol*, flocons de pomme de terre*, sel marin, ail*, poivre noir*.

Donc aucune raison de se priver ! Seul point que je pense avoir déjà largement expliqué, mais sur lequel je tiens à conclure : ces galettes ne « remplacent » pas la portion de protéines !

Tu viens pour l’apéro ? T’auras la fève !

Aujourd’hui, point d’avis littéraire ! Changeons un petit peu, avec une recette facile et saine, pour vos apéros !

Pour la réaliser, il vous faudra de grosses fèves sèches, que vous pourrez trouver en épicerie asiatique, ou au rayon Maghreb du supermarché.

Mettez vos fèves (la quantité variera selon le nombre de convives) à tremper pendant minimum 24 heures, dans un grand volume d’eau. Prévoyez de bien les recouvrir, car elles vont gonfler et quasiment doubler de volume.
Quand les fèves ont bien gonflé, retirez l’eau, et versez un mélange d’eau et de sauce soja (environ 50-50), jusqu’à les recouvrir à nouveau. Versez ensuite un filet d’huile de sésame sur l’ensemble.

Enfournez à 140-150°C pendant une quinzaine de minutes. Le liquide doit s’évaporer, mais les fèves doivent rester assez molles.

Quand les fèves ont la consistance souhaitées, sortez-les du four, et saupoudrez de gomasio ou de graines de sésame. Puis… laissez refroidir avant de servir en apéro !

Vous pouvez pimper la recette en ajoutant de la harissa dans le mélange à base de sauce soja. Cela apportera du piquant.

Ces fèves sont délicieuses en apéro, avec des petits bâtonnets de légumes à plonger dans du houmous par exemple. Elles sont aussi riches en fibres et en protéines, donc parfaites pour un apéro végétarien et sain !

 

Riche en protéines

En ce moment, il y a un phénomène qui m’agace au plus haut point. Je ne comptais pas en parler sur ce blog, car c’est un peu hors-sujet par rapport aux thèmes que j’aborde habituellement. Mais comme mon agacement ne passe pas, je me suis dit qu’un petit HS ne ferait pas un grand mal, et me permettrait de partager mon énervement. Alors par avance, je vous demande de bien vouloir me pardonner ce billet un rien coup de gueule !

Il s’agit d’aborder ici la mode du végétarisme, qui s’empare de la France depuis quelques années.

Alors bien-sûr en tant que végétarienne, je devrais me réjouir de voir que le végétarisme a retrouvé ses lettres de noblesse, et qu’il est désormais bien vu d’adopter un régime sans viande (ni poisson). D’ailleurs c’est le cas, je suis sincèrement ravie de constater que les français consomment moins de viande. 

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#vegetarien #veganfood

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Oui il y a des protéines cachées dans cette photo. :-p

 

Mais malheureusement, ce phénomène de mode n’amène pas que du bon.

De quoi voudrais-je vous parler ? Et bien de ces marques qui se lancent dans les gammes végétales, et proposent des produits sensés REMPLACER la viande. Ce n’est pas forcément annoncé de façon aussi franche, mais souvent les marques mettent bien l’accent sur le côté végétarien du produit, avec un nom en « veggie » et un packaging dans les tons verts. Du coup, on imagine qu’en achetant tels nuggets ou tel « steak » on aura un produit équivalent à une portion de viande. On imagine aussi que l’on va mettre un produit diététique (ou healthy) dans son assiette, alors que ce n’est pas forcément le cas.

L’ennui à mon sens, c’est que bon nombre de ces produits sont probablement délicieux au goût (et encore, tout dépend de la définition de délicieux que l’on a en tête) mais ne valent rien sur le plan nutritionnel.

Je m’explique.

Dans n’importe quel aliment, on trouve trois grandes catégories de nutriments :

*les protéines : on les trouve dans la viande, dans le poisson, mais aussi dans les céréales complètes, les légumineuses, le quinoa (qui n’est pas une céréale), le soja..

*les glucides : ce sont les sucres au sens large, donc ils sont présents dans les féculents, le pain, les fruits et légumes, et de plus ou moins bonne qualité selon leur provenance et s’ils sont raffinés.

*les lipides : il s’agit des graisses, souvent diabolisées, et pourtant nécessaires à notre santé ! Il y en a des bonnes (l’huile d’olive pour ne citer qu’elle) et de moins bonnes (à vous de m’en citer tiens !).

L’ensemble donne la valeur nutritionnelle de l’aliment, plus ou moins élevée d’ailleurs (cela s’exprime par le nombre de kcalories aux 100 grammes).

Nous avons tous et toutes besoin d’un certain nombre de protéines, de glucides et de lipides, pour vivre. C’est ce qui permet à notre corps de fonctionner.

Il faut, pour être en forme et le rester, veiller à apporter à notre corps :

1/ le bon nombre de calories,

2/ une bonne répartition entre protéines / glucides / lipides…

Autrement dit, si vous avez besoin de 1 500 kcals par jour, et que vous ne mangez que du riz blanc (full glucides) sans matière grasse ni protéines, cela ne va pas vraiment le faire.

Mais je m’égare.

Ce que je cherche à dénoncer dans ce billet, c’est le fait que de nombreuses marques lancent des produits destinés aux végétariens, qui ont une composition vraiment discutable.

Je ne citerai pas de marques en particulier, mais j’ai déjà croisé dans des rayons, des boulettes végétales qui présentaient moins de 5 grammes de protéines aux 100 grammes… C’est absolument négligeable. En comparaison, un steak de boeuf, selon sa teneur en matière grasse, apporte en moyenne 20 à 30 grammes de protéines aux 100 grammes.

Les apports recommandés pour chaque personne dépendent de son activité physique. Plus vous êtes musclé, plus il vous faudra de protéines pour entretenir votre masse musculaire. Mais globalement, pour faire une moyenne, on parle de 0,8 grammes de protéine par kilo et par jour. Par exemple, une femme de 60 kilos plutôt sédentaire, aura besoin d’environ 50 grammes de protéines par jour (j’insiste sur le « environ »).

Pour en revenir aux boulettes dont je vous parlais plus haut, je ne dis pas qu’elles sont à éviter absolument. Si elles vous font envie, alors allez-y ! Mais il serait bon de savoir que leur composition n’en fait pas du tout un produit de REMPLACEMENT de la viande. Là où les choses deviennent dangereuses, c’est lorsque l’on achète ce type de produit en imaginant que l’on peut le consommer pour obtenir un équivalent nutritif à un steak par exemple.

Trop de nouveaux végétariens profitent de la diversification de l’offre des similis, pour manger des produits tous prêts, sans se soucier le moins du monde de la composition…

On voit certains manger des nuggets de blé avec des pâtes… rappelez-moi juste, à base de quoi sont faites les pâtes ? Bref, on a une assiette 100 % blé… Je doute que cela soit la définition de la diversification alimentaire.

Sans devenir un obsédé de l’étiquette, il serait bon de prendre conscience que « végétarien » ne rime pas forcément toujours avec « sain » et que mettre un produit dans son panier, juste parce-qu’il y a le mot « veggie » sur l’emballage, peut être une erreur…

On trouve des similis totalement valables, équilibrés, sains, mais il faut pour les dénicher… lire les étiquettes !

Si le sujet vous intéresse, je vous propose d’en reparler plus en détail une prochaine fois… En attendant, n’hésitez pas à réagir en commentaires. Ce sera un plaisir de découvrir vos réactions, et d’y répondre !

Mélange gourmand, les céréales par Carrefour

Le riz et les pâtes c’est la base. Et je suis la première à dire que l’on peut en trouver énormément de sortes différentes, que l’on cuisinera selon une infinité de recettes sans jamais se lasser. Je pourrais sans problème manger du riz ou des pâtes chaque jour sans jamais me lasser. Oui mais, ouvrir le champ des possibles et diversifier son alimentation est plutôt une bonne chose, surtout si comme moi, vous êtes végétarien !

Chez Carrefour, existe une gamme baptisée Nos Mélanges Gourmands, au sein de laquelle on trouve un paquet cartonné qui contient deux sachets de 200 grammes chacun à base de…

Épeautre, petits pois, lentilles vertes, soja, lentilles blondes, et lentilles corail.

Voilà ce que cela donne avant cuisson… (nul besoin de laisser tremper avant de passer à la cuisson).

En 7-8 minutes au micro-ondes dans mon cuiseur Tupperware, les céréales sont prêtes comme je les aime. Elles sont encore fermes, et croquantes sous la dent. Si vous les aimez plus fondantes, vous pouvez les cuire différemment bien-sûr ! Et si vous n’avez pas de cuiseur Tupp, à la casserole cela marche aussi !

Toutes seules, elles peuvent vous sembler fades. Pour ma part je les déguste avec un bon wok de légumes et du gingembre. Mais libre à vous de les napper de sauce tomate, de les « pimper » avec quelques pois chiches, ou encore de les servir en accompagnement de crudités !

En tout cas ce petit mix me plait bien et à 1,99 € la boîte, il présente un rapport qualité-prix tout à fait intéressant. Seule piste d’amélioration… proposer l’équivalent en bio… !

Bonus : Pour 362 kilocalories les 100 grammes, ce produit apporte 20 grammes de protéines végétales et 11 grammes de fibres ! 

 

Chacun son lait de soja !

Aujourd’hui, petit article pour comparer les laits de soja !

Je ne vous parlerai pas des laits végétaux en général, car il y aurait beaucoup à dire et que j’essaie dans la mesure du possible, de proposer des articles courts. Mais cela pourra faire l’objet d’un prochain billet !

Dans une autre vie, pas si lointaine que ma vie actuelle, je buvais du lait de vache avec six cuillères à café de poudre cacaotée sucrée. Mais dans cette autre vie, je souffrais de migraines atroces, qui me gâchaient l’existence. Et puis, j’ai découvert qu’en réduisant ma consommation de lait de vache, mes migraines s’espaçaient… jusqu’à totalement disparaître. Loin de moi l’idée de dire à tout le monde que le lait de vache est mauvais et qu’il faut le bannir. L’alimentation est un sujet très personnel, et chacun fera ses choix en fonction de ce qui lui convient ! Je vous dis juste cela pour que vous sachiez pourquoi je suis passée aux laits végétaux !

Le matin, j’aime désormais boire mon mug de lait de soja. Je le prends bien chaud, pour m’apporter une bonne dose de réconfort, en même temps que quelques protéines !

Au rayon des boissons végétales, le soja est roi. On trouve énormément de références, et il est parfois difficile de faire un choix. La première question à vous poser sera : à quoi va me servir ce lait ? Si vous souhaitez le boire tel quel, vous pourrez le choisir sucré. Si au contraire, vous désirez cuisiner avec, alors selon la recette, faites attention de ne pas choisir un lait sucré (pour une quiche c’est moyen).

Ensuite, il vous faudra vous décider entre lait de soja classique, et lait de soja enrichi en calcium… Souvent, les laits enrichis en calcium contiennent un peu de sucre, parfois même du jus de pomme, probablement pour améliorer leur goût. Personnellement, j’évite de consommer du sucre au petit-déjeuner, car j’ai remarqué que les jours où je déjeunais sucré, j’avais faim plus vite dans la matinée.

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Chez Sojasun par exemple, le lait enrichi en calcium et en vitamine D contient du sucre, un arôme naturel, et même du sel.

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L’équivalent chez Bjorg contient également un arôme naturel et du sel, mais il est ici sucré avec du sirop d’agave, et on trouve aussi du jus de citron et de l’extrait d’algue.

Le lait de soja calcium de chez U contient du sucre de canne.

Au final, le seul lait de soja enrichi en calcium, qui ne contient pas de sucre ajouté, que je connais à ce jour, est celui de chez Casino. Mais je n’ai pas regardé toutes les références disponibles dans tous les magasins !

***

Si vous souhaitez un jus de soja nature, prêtez attention aux mentions sur la brique, et choisissiez un soja nature, qui sera fait à base de graine de soja et d’eau, et basta !

 

U

Bien-sûr, la plupart des marques (Bjorg et Sojasun notamment) proposent ce type de boisson.

bjorg.png

Si vous optez pour un lait de soja nature, les goûts varieront peu d’une marque à l’autre. En revanche, je trouve qu’il y a de grandes différences gustatives entre les laits de soja enrichis en calcium, tout simplement car différents ingrédients sont utilisés pour apporter le calcium (et éventuellement la vitamine D), et que les marques cherchent aussi à améliorer le goût. Du coup, il peut être intéressant de goûter les différentes références proposées afin de trouver la boisson qui vous plaira le plus !

Pendant des années j’ai bu du Sojasun Calcium et Vitamine D, que je trouvais délicieux. Et puis j’ai changé car mon magasin a cessé de le référencer, au profit de la marque Casino, qui propose un soja enrichi en calcium, sans sucre ajouté. Le goût est plus « plâtreux » certes, et plaira à moins de consommateurs, mais moi j’aime bien pour mes petits dèj salés !

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Les laits de soja sont globalement riches en protéines complètes, ce qui intéressera probablement les végétariens ! Ils sont aussi dépourvus de lactose et de cholestérol.

On compte une trentaine de kilos calories aux 100 millilitres, et environ 3 grammes de protéines.

Voilà pour cette petite entrée en matière… Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à commenter, pour que je sache comment orienter mes prochains billets ! @bientôt !