La Quatrième Dimension [DVD]

Lors d’une petite balade chez Noz, mon homme a trouvé des DVD à 0,50 € pièce, qui semblaient fort vieillots, et m’inspiraient je dois le dire, assez peu confiance. Il m’a expliqué qu’il s’agissait d’une série qu’il regardait à la télé lorsqu’il était enfant.

Alors, disons-le tout de suite, mon homme n’a pas 60 ans, et cette série était déjà une rédiff assez vieille pour l’époque !

En effet, la Quatrième Dimension est une série fantastique américaine initiée en 1959. Elle est en noir et blanc, et a été restaurée, pour être proposée en DVD. Au total, il existe plus de 150 épisodes : 138 épisodes de 25 minutes et 18 épisodes de 50 minutes !

 

 

Cette série mêle fantastique et surnaturel, avec parfois une petite dose d’épouvante…

J’ai généralement du mal avec les vieilles séries et les vieux films, car je peine à entrer dans l’histoire, la « faute » aux images et au son d’époque. Mais ici, j’ai été surprise en bien ! Certes, on n’oublie pas que les épisodes ont pris de l’âge, mais la qualité de l’image est vraiment bonne, et les histoires sont suffisamment qualitatives aussi, pour nous prendre totalement au jeu !

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#Série #QuatrièmeDimension

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Il y a une voix off qui nous présente la situation, et nous découvrons des personnages nouveaux à chaque épisode. Il est tout à fait possible de regarder les épisodes dans le désordre, car les histoires ne sont pas liées les unes aux autres.

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A ce jour, mon épisode préféré est celui qui met en scène une actrice dans la fleur de l’âge, qui ne vit que dans ses souvenirs. Elle regarde ses vieux films, et ressent beaucoup de nostalgie. Un jour elle parvient à retourner dans ses films, et à retrouver sa vie de l’époque…

Les histoires sont simples, et il n’y a pas d’explications tarabiscotées. Ce sont juste des faits, qui sortent de l’ordinaire.

Personnellement, nous passons toujours un bon moment devant cette série… Et vous, connaissiez-vous déjà ?

 

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Collector – Olivier Bonnard

Lors des dernières Masses Critiques de Babelio, j’ai tenté ma chance et coché quelques ouvrages qui m’attiraient, parmi lesquels Collector, un roman d’Olivier Bonnard, paru chez Actes Sud.

Puisque c’est le résumé officiel qui m’a donné envie de lire ce livre, je vous le donne…

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Des thèmes intéressants…

Un livre sur les années 80, la nostalgie, et le retour en enfance, c’était attirant, d’autant que je suis moi-même une enfant des années 80 ! Bon, je suis un poil plus jeune que Thomas Stang, car je suis née en 1987, alors que si mes calculs sont bons (on nous dit qu’il avait 11 ans en 85), il a vu le jour en 74 !

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Une belle couverture et 316 pages de bonheur…

Le livre en lui-même est super beau. J’ai rangé ma liseuse pour lui faire honneur, et retrouvé le plaisir de tourner les pages papier, même si je dois le dire, avec un livre gros format, on se fatigue le poignet !

Sur la couverture, un gros robot est à l’honneur, probablement le fameux robot transformable japonais qui va changer la vie de notre héros…

Le livre fait 316 pages mais elles sont bien vite avalées car le récit est prenant…

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A la découverte des toy hunters !

Dès les premières pages, le ton est donné. Thomas Stang se présente, et nous explique sa passion, la collection de jouets vintage. Il nous détaille les pratiques des Toyhunters (les « chasseurs de jouets ») qui n’hésitent pas à claquer plusieurs milliers d’euros dans un jouet vintage, encore sous blister…

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Une histoire plus profonde qu’il n’y parait…

J’ai eu peur de ne pas accrocher, car je ne suis pas du tout collectionneuse (à part de vernis, mais comme je les utilise et ne les achète pas pour la collec mais bien pour les porter, ce n’est pas comparable :-p).

Mais finalement, l’histoire a un vrai fond, et un joli suspens se met en place…

Car Thomas va découvrir une pièce ultra rare, un robot fabriqué en quelques exemplaires… une sorte de légende, qui s’avère bien réelle… Et ce jouet va changer son existence… le menant jusqu’à Venise pour son enquête…

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Je m’attendais à un roman gentillet et amusant, qui me rappellerait des souvenirs d’enfance. Mais en réalité, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir un livre avec un vrai fond. Cette histoire de collection, vire rapidement au thriller, quand Thomas se retrouve en possession du robot tant convoité. Il est suivi, menacé, ce qui installe une tension intéressante dans le récit.

En plus de cela, nous sommes tenus en haleine par sa quête des autres jouets. En effet, il y a trois robots à réunir pour activer les super pouvoirs promis par le fabriquant. Et bien que notre héros n’y croie pas à 100 %, il sent tout de même un quelque chose chez son robot, et se met en quête des deux autres.

Enfin, le roman explore les motivations des toyhunters, et plus généralement, les mécanismes de la nostalgie.

Il y a quelques réflexions intéressantes… Par exemple :

« On a tort d’être trop heureux, enfant. C’est plus dur, après. »

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On a donc un livre très complet. Il nous en apprend plus sur le monde des chasseurs de jouets vintage, nous offre un beau suspens avec une histoire qui a tout du thriller, et nous fait réfléchir sur la nostalgie ! Ce livre est un peu un 3 en 1, et même plus. Il nous offre en bonus une histoire de fesses, avec quelques scènes à la 50 Nuances de Grey !

Je pensais lire un roman dans le style de Timeville, ce livre dans lequel une famille actuelle se retrouve dans les années 80. J’avais été déçue par Timeville, car j’attendais plus d’humour. Et bien en fait, Collector est totalement différent. Il mêle différents genres, et est vraiment très riche. Je parlerais de livre multifacette !

J’avais un doute, mais ce roman m’a énormément plu, et ce même si les souvenirs de Thomas Strang n’étaient pas les miens. Il parle de Grosquick, de Goldorak, ou encore de Jeanne à Serges. Tout cela je n’ai pas vraiment connu, car je suis plus jeune que Strang. Et pourtant, j’ai quand-même dévoré ce roman. Alors j’imagine que pour les lecteurs nés dans les années 70, la lecture sera encore plus délicieuse !

Je vous partage un dernier petit extrait…

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…et vous quitte en vous recommandant vivement ce livre, qui est pour moi un gros gros coup de cœur ! Le roman se trouve actuellement dans les mains de mon homme, qui viendra peut-être vous livrer sa chronique une fois la lecture terminée !

Merci à Babelio et son opération Masse Critique, pour la superbe découverte !

 

Je ne suis pas Vieux mais…

Les réseaux sociaux nous occupent de très longues heures chaque jour… enfin, pour bon nombre d’entre nous en tout cas… C’est globalement quelque chose de négatif je pense, car cela nous déconnecte du monde réel, et nous fait perdre du temps que l’on pourrait utiliser de façon plus intéressante (pas forcément plus productive, mais plus épanouissante probablement). Mais bon, là n’est pas le débat…

En fait je ne souhaite pas lancer un débat, juste partager une petite tendance qui m’a bien amusée, sur l’un de mes réseaux préféré, voire MON réseau chouchou : Twitter.

Hier, je suis tombée sur le hashtag (croisillon pour les puristes) #Jenesuispasvieuxmais . Et cela m’a bien amusée…

Petite sélection rien que pour le plaisir…

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Ce qui est sympa avec ce hashtag, c’est qu’il rappelle à notre bon souvenir, des choses que l’on avait totalement zappé. Je me suis remémoré les heures passées devant certains dessins-animés. J’ai réalisé à quel point internet et les smartphones avaient pu chambouler notre quotidien…

Lorsque j’étais à l’école primaire, je ne préparais pas mes exposés avec internet, mais en utilisant l’encyclopédie papier en vingt volumes de mes parents. Par la suite j’ai eu un CD de l’encyclopédie Encarta, une version piratée car l’originale coûtait très cher, et cela a commencé à changer ma vie. Puis, il y a eu internet, d’abord avec des offres limitées dans le temps, et l’impossibilité d’utiliser le téléphone fixe pendant que quelqu’un surfait…

Je suis plutôt contente d’avoir connu l’avant internet, car c’était quand-même un sacré chamboulement !

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#Jenesuispasvieuxmais , c’est le hashtag des nostalgiques, des enfants des années 80-90, qui se rappellent leur premier téléphone portable (un Nokia 3310), les dessins-animés de l’époque, la tektonik, les boys bands, les débuts d’internet avec le modem qui faisait de drôles de bruits. Et mine de rien, c’est franchement rigolo, et on peut y passer… des heures !

Je me suis rappelée mes cassettes VHS préférées, mon film de Blanche-Neige avec l’image qui était usée sur mes passages favoris, à force de les visionner. J’ai repensé à la préparation de K7 audios avant les départs en vacances. J’ai revu les voitures que mes parents avaient à l’époque, une Peugeot 309, une Citroën Visa…

 

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Et vous, vous n’êtes pas vieux mais… quels sont vos souvenirs des années 80-90 ? Faites-moi sourire un peu !