Pavia [Italie]

Bonjour tout le monde. Aujourd’hui je vous propose une petite virée de l’autre côté des Alpes, à la découverte de la ville lombarde de PAVIE.

Andiamo?

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Pavia est une jolie ville avec de nombreux bâtiments religieux et une université parmi les anciennes d’Italie.

Nous avons trouvé à nous garer gratuitement le long du fleuve, près du Château. C’était inespéré selon le Routard et pourtant nous sommes tombés sur un parking presque vide ! Le château étant fermé le lundi, et notre visite se déroulant un lundi, cela peut expliquer notre « chance » !

Pavia - Castello

Pavia - Italia

Pavia - Italia

Nous avons donc visité l’extérieur du château des Visconti, admiré ses hauts murs de brique rouge, datant de 1360.

Le panneau explicatif à l’entrée nous a appris que le domaine des Visconti s’étendait alors sur une dizaine de kilomètres, en une grand réserve de chasse qui rejoignait la Chartreuse de Pavie ! (Chartreuse que nous n’avons pas visitée faute de temps. Il parait selon le Routard que la visite est obligatoirement guidée, par un Moine, et dure 1 heure. Elle est en italien, ce qui m’aurait bien plu mais aurait pu être longuet pour mon homme !).

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Université - Pavia #Italia

L’université de Pavie est énorme également et abrite de grandes tours. Comme le guide du Routard boudait dans la voiture et qu’aucun panneau ne nous renseignait, nous n’avons pas su à quoi servaient ces fameuses tours.

C’est par la suite, en visitant Bologne qui elle aussi conserve plusieurs tours similaires, carrées en brique rouge, sans décoration particulière, que nous avons appris l’histoire de ces construction. En fait, il semblerait que ces tours n’avaient pas vraiment de vocation défensive, mais servaient plutôt à symboliser la puissance des familles qui les faisaient ériger…

Désormais à Pavie, il reste cinq tours : trois sur la piazza Leonardo da Vinci, et deux via Luigi Porta. Elles datent des XI-XIIème siècles.

Université - Pavia #Italia

Pavia

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Pavia #Italia

Il faisait très chaud le jour de notre visite, et les rues étaient plutôt désertes, mais nous avons continué la balade malgré tout, motivés par l’envie de découvrir cette ville majestueuse !

San Francesco (3) Pavia

L’église San Francesco (XIIIème siècle) nous a séduits avec ses murs en pierre brute et son plafond de bois. Au départ elle semble vide et simple, avec son style romano-gothique. Mais les chapelles latérales ajoutées par les riches familles de Pavie, un peu plus tard, apportent une foule de peintures et statues. Lorsque l’on approche de l’autel, on remarque aussi que le plafond est décoré…

San Francesco (4) Pavia

Pavia - San Francesco

San Francesco (9)

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Nos pas nous ont portés à la basilique San Michele, dont la façade avec ses sculptures usées fait très ancienne. En réalité elle ne date « que » des XI-XIIème siècles (!!).

San Michele (1) Pavia

L’intérieur abrite de nombreux tableaux, des morceaux de fresques, une Madona del Rosario avec son baldaquin (voir à droite sur la photo ci-dessous). Il y a aussi une petite crypte.

San Michele (3)

Le Crucifix de Teodote en argent et dorures sur bois semble très moderne. Mais un petit panneau indique qu’il date du Xème siècle !

San Michele (9)

San Michele (6)

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Le Duomo reste le bâtiment religieux majeur. Le contraste est saisissant entre l’extérieur en briques rouges et l’intérieur très clair et lumineux. On a une impression d’immensité vraiment saisissante ! La Cathédrale a été construite à partir de 1488 et la coupole date elle, de 1885.

Duomo Pavia (4)

Pavia - Italia - Duomo

Pavia - Italia - Duomo

Duomo Pavia (1)

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Le resto rapide végétarien que j’avais repéré était fermé pour congés (Mai Pagura_ »jamais peur » en dialecte local). Nous avons croisé d’autres restos offrant des plats VG mais la plupart étaient fermés soit pour congés soit car nous étions lundi. Le lundi c’est moisi (?). Nous avons donc fait un saut de puce au centre commercial Minerva et acheté de la salade de quinoa au rayon traiteur ! 3,50 € le repas pour deux, qui dit mieux ?! À noter, il y a du choix même pour les végé-chiants : quinoa, couscous vegetarien, taboulé, pains individuels vendus au pois, focaccie et pizze…

Viale Cesare Battisti 42 – 27100 Pavia (PV)

À noter également, le parking couvert (et donc frais) est gratuit pendant 1 h 30. Pensez à faire valider le ticket en caisse !

En repartant nous sommes « tombés » sur le pont couvert et avons pu y poser nos baskets et faire quelques clichés avec le Duomo en arrière plan, avant de repartir pour Vigevano !

Pavia - Pont Couvert

Pavia - Pont Couvert

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Modèna, nous revoilà !

Modena est une belle ville que nous avions déjà visité l’an dernier (vous retrouverez mon premier article ici). Nous étions restés un jour seulement et aurions bien pris plus de temps pour profiter de l’endroit… Alors nous avions prévu une nouvelle étape sur place cette année.

En fait, pour être précis, la ville n’est pas énorme, et on a assez rapidement fait le tour des principaux centres d’intérêt. Mais, il est plaisant de s’y promener, et de prendre le temps de flâner. Donc si la visite en une seule journée est largement faisable, je vous conseillerais de prévoir malgré tout 48 heures minimum, pour goûter pleinement aux charmes de la ville du vinaigre balsamique !

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Nous avons rejoint Modena depuis notre hôtel de Campogalliano, en voiture. En nous garant à Giovanni di Tien Anmen gratuitement, il nous a fallu marcher un peu le long du stade et des murs bof bof, avant de rejoindre le centre. Mais ce n’était pas insupportable du tout !

Je vous mets quelques clichés pris le long du chemin, pour l’ambiance !

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La Chiesa Santa Maria Pomposa est une église petite et assez sobre, qui se visite rapidement. Elle date du XIIème siècle. L’intérieur était un peu trop sombre pour prendre de belles photos, mais honnêtement, je n’ai pas été subjuguée par la visite. Je ne dis pas que cela ne valait pas le détour, pas du tout, mais ce n’est pas dramatique si vous n’avez pas l’occasion de la visiter.

MODENA (6)

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Nous avons retrouvé la piazza Roma avec ses fontaines que nous aimons tant… Elles n’ont pas vraiment d’intérêt culturel. Ce sont des jets verticaux, récents (j’ai cru comprendre que la place avait été réaménagée en 2015). Mais elles font le bonheur des enfants et des touristes qui n’ont aucune honte à passer tout près (voire carrément dedans) pour se rafraîchir !

Sur les bords de la place, des bancs en marbre recyclé permettent de faire une pause, de se détendre en regardant les mômes qui ne se lassent pas de jouer avec les fontaines. Les bancs ont apparemment coûté 900 € pièce, et fait râler pas mal d’habitants… On peut les comprendre pour le coup.

Il y a peu, on trouvait ici un parking, qui a été supprimé. Les travaux ont été particulièrement coûteux, et pas forcément du goût de tous les habitants, encore une fois. Mais personnellement, je trouve le résultat vraiment réussi…

MODENA (12)

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Après avoir pris des dizaines de photos et nous être trempés dans les jets des fontaines, nous avons fait un tour à pied jusqu’au Duomo, et admiré la Ghirlandina, la tour dans laquelle il est possible (et même fortement recommandé) de grimper !

Dans le jeu de qui a la plus haute, Modène n’a pas trop à rougir. Sa fameuse tour mesure 89,32 mètres ! Elle est plus petite que la Torre degli Asinelli de Bologne (97,2 mètres), ou que le Campanile de la Place San Marco à Venise (98,6 mètres), mais reste fort imposante !

Et en plus, elle est réellement belle ! Enfin, cela n’engage que moi, mais personnellement je trouve cette tour originale, reconnaissable entre mille.

Au départ, elle assumait un rôle civique, puisqu’elle informait les habitants de l’ouverture et de la fermeture des portes de la ville médiévale.

Pour avoir l’immense bonheur de gravir les marches qui vous porteront en haut de la Ghirlandina, il ne vous faudra débourser que 3 €. Aucune raison alors de se priver de la vue imprenable qu’elle offre sur Modène !

 

 

 

Le duomo me plait particulièrement. Je vous donne son nom complet, pour le principe : La cattedrale metropolitana di Santa Maria Assunta in Cielo e San Geminiano.

Ceci étant dit, il a été bâtie à l’endroit où fut enterré le saint protecteur de Modène, San Geminiano. Avant sa construction, deux églises avaient déjà été implantées au même endroit. C’est souvent ainsi que cela se passe avec les cathédrales ; elles remplacent d’anciens édifices, en reprennent parfois des morceaux, puis évoluent sur plusieurs siècles…

La construction de la cathédrale a débutée en 1099, dans un style roman, et s’est achevée en 1319.

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J’aime particulièrement la sublime rosace qui orne sa façade. Celle-ci a été rajoutée par la suite, au XIIIème siècle.

Les portes latérales, sont magnifiques également, tout en finesse…

L’intérieur de la cathédrale est tout aussi beau que sa façade. Ce qui saisit immédiatement lorsque l’on entre dans l’édifice, c’est le grand jubé en marbre sculpté.

La première fois, je l’avais cru en bois, pour sa teinte beige-brune. Mais il s’agit bien de marbre, et les sculptures représentent la Passion du Christ.

Le reste est assez sobre, loin des cathédrales baroques où chaque centimètre carré est recouvert de fresques. C’est joli aussi, mais elles se ressemblent. Alors que là, il y a vraiment des éléments marquants, que l’on ne voit qu’ici… dont le fameux jubé.

Sous le jubé, l’on trouve le passage pour accéder à la crypte, dans laquelle se trouve le tombeau de San Gemiano.

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Intérieur de la cathédrale de Modène

 

Le jubé

 

 

 

 

La crypte, avec ses nombreuses colonnes

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La crypte, avec le tombeau de San Gemiano

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Détail de marqueterie

Nous avons passé un temps considérable à admirer la cathédrale, que nous avions pourtant déjà visité il y a un an. Je vous confirme que vraiment, celle-ci mérite et re-mérite la visite ! Puis nous sommes ressortis pour continuer notre balade…

Puisque nous étions déjà venus à Modène et que nous avions visité les incontournables, cette année nous étions plus libres de suivre nos envies, et d’aller vers les rues qui nous attiraient, sans même regarder notre plan !

Nous avons fait un petit passage par le centre d’information touristique, qui se situe juste à côté de la Cathédrale. A Modène, l’on peut emprunter des vélos gratuitement. Oui, vous avez bien lu, gratuitement, en laissant juste 20 € de caution par vélo, en espèces. Cela ne prend que 5 minutes maximum, et vous pouvez ensuite vous rendre aux bornes C’Entro in Bici (il y en a une à 2 minutes à pied du bureau touristique) et prendre votre bicyclette !

Alors bien-sûr, ce ne sont pas des vélos de compèt, mais ils sont globalement bien entretenus, et tout à fait fonctionnels ! Pour visiter cette ville toute plate, c’est vraiment au poil !

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Nous avons donc roulé sur les pavés, sillonné les rues et accroché nos cadenas à une bonne dizaine de poteaux différents, le temps de « visiter » une boutique de fringues ou de bidouilles diverses et variées.

Le seul petit hic, était qu’à la station où nous avons pris nos vélos, aucun n’avait de panier, et que nous avons donc dû nous débrouiller pour pédaler avec nos sacs. Mais cela reste vraiment du détail !

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Et puis, une fois que nous avons eu notre dose de pédalage, nous nous sommes assis en terrasse, au bar Cafélivre… avant de découvrir qu’il y avait bien du café, mais pas l’ombre d’un seul livre ! 2,50 € shakerato, c’est le prix, et c’est toujours aussi bon…

Le seul point négatif avec Modène, c’est que l’on y trouve un musée de la Figurine, que nous adorerions visiter, mais qui ferme tous les ans pendant le mois d’août… Or, comme mes vacances tombent invariablement en août, je pense qu’il nous sera difficile de visiter un jour ce musée ! A part cela, la ville a tout pour nous plaire…

Pour les amateurs de belles carosseries, sachez qu’on trouve aussi à Modène, le musée Casa Enzo Ferrari, à ne pas confondre avec le Musée Ferrari tout court, à Maranello. Comme nous avions prévu de visiter le musée de l’auto de Turin pendant les mêmes vacances, nous avons zappé celui de Modène… ce sera pour une autre fois !

Et enfin, je ne vous parlerai pas du vinaigre balsamique de Modène, car… je l’ai déjà fait. L’article est visible ici !

Comme j’ai coutume de le dire pour conclure mes articles, j’espère que la visite vous a plu… Pas de meilleure façon de me le faire savoir que de laisser un commentaire ! A presto !

 

Asti et les portes du paradis

C’est fou tout ce que j’ai à vous dire sur Asti, alors que je n’y ai passé qu’une journée ! Je ne m’attendais pas à découvrir tant de choses dans cette ville piémontaise… C’est d’ailleurs pour cela que j’ai été presque déçue, de n’y avoir prévu que deux nuits.

Je vous ai déjà parlé de la cathédrale, de la Collegiata San Secondo, de la tour Troyana, du Palazzo Mazzetti… Et il me reste encore des détails à partager avec vous. C’est parti ?

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Nostra Signora Porta Paradisi est plus qu’une église. C’est en fait un sanctuaire.

Outre l’église, qui était fermée lors de notre visite, on trouve un petit jardin, avec une mare aux poissons et tortues et une grotte. La grotte est une copie de celle de Lourdes.

Nous sommes arrivés par l’arrière, et avons d’abord découvert la grotte, devant laquelle sont installés de nombreux bancs, avant de nous diriger vers l’entrée de l’église, et de pouvoir contempler sa façade.

Asti

Asti

L’église a été bâtie en 1902, en intégrant le bâtiment primitif. Son style roman-bizantin surprend, notamment grâce à sa coupole de 41 mètres, surmontée d’une vierge dorée.

J’ai trouvé le bâtiment vraiment original, très différent des autres églises, pourtant nombreuses, que nous avions pu visiter pendant ce voyage !

Toujours au centre ville, nous avons pu admirer la Torre Rossa, qui selon une vieille légende, aurait constitué la prison du saint patron de la ville, San Secondo, juste avant son martyr en 119. Il ne reste plus de témoins de cette époque pour l’affirmer avec certitude, mais les habitants y croient suffisamment pour surnommer l’imposante tour « Torre San Secondo ».

La tour a beaucoup évolué au cours des siècles, mais daterait du Iier siècle après JC.

On suppose qu’elle aurait fait partie du mur d’enceinte de la ville, dont elle aurait constitué une porte d’accès.

Aujourd’hui, elle mesure 31 mètres de haut, mais ne se visite pas. A Asti, seule la Torre Troyana se visite.

Asti

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Piazza Fratelli Cairoli, l’on peut admirer une statue équestre d’Umberto I (1844-1900), roi d’Italie (fils de Vittorio Emmanuele II).

Asti

Nous avons ensuite visité le Santuario di San Giuseppe. Cette belle église fut imaginée à partir de 1927 et consacrée en 1931. Elle est donc relativement récente, mais la bouder pour cette raison serait à mon sens une erreur…

Asti

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Marre des églises ? Allez, changeons de registre… Vous saviez vous que le siège de l’entreprise Sacla se trouvait à Asti ? Et bien moi non, et je l’ai appris sur place ! L’entreprise a été crééé en 1939 à Asti, et propose des olives, des antipasti, mais aussi des sauces pour la pasta, et même des pâtes…

Aujourd’hui encore 100 % des produits Sacla sont fabriqués en Italie, sur deux sites, dont celui d’Asti !

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Cette parenthèse culinaire terminée, j’aimerais conclure notre visite par un petit tour piazza Roma, histoire d’admirer le palazzo Medici et la Torre Comentina.

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Il y a beaucoup de luminosité, donc mes photos sont très bof… mais bon, il fallait que je les partage malgré tout, car ce bâtiment est vraiment beau… Qu’en pensez-vous ?

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La porte du bâtiment étant ouverte, je n’ai pas résisté à la tentation d’y jeter un œil, voire deux… et j’ai bien fait.

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Super chouette, non ? Et bien imaginez que dans ce bâtiment, il y a un salon de coiffure, et que l’intérieur du salon est décoré dans le même thème. J’ai pu constater cela car une cliente est entrée pendant que nous étions dans le hall…

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Quant à la tour_encore une tour !_ elle date du XIIIème siècle, et mesure 38,55 mètres de haut. L’anecdote, c’est que fut un temps, la tour a servi de poste d’observation, pour arbitrer le palio d’Asti, mais celui-ci se tient désormais trop loin, piazza Alfieri !

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Un dernier petit passage dans la rue commerçante, et nous quittons Asti… mais ce n’est qu’un au revoir ! A presto !

Asti parait, c’est vachement chouette !

C’est parce-que nous ne voulions pas parcourir Modène-Besançon d’une traite (7 heures !) dans une voiture sans clim, que nous avons cherché une ville où faire étape sur le chemin !

Asti semblait sympathique et nous n’avions encore jamais visité cette ville…

Asti

Asti se trouve dans la région Piémont (50 km à l’est de Turin). C’est une ville à taille humaine, connue pour ses vins d’excellente qualité. On peut s’y loger à l’hôtel ou en B&B pour quelques 60 € la nuit, à deux.

En ce samedi d’août, nous débarquons au centre ville à 15 heures passées. Après avoir laissé la voiture sur le parking Campo Palio (en partie gratis, mais attention, il y a des zones interdites selon les jours de marché) nous avons parcouru le marché… J’ai acheté une petite robe… Mais cela, je pense que vous vous en fichez.

Le marché est plutôt pas mal, avec des fringues, des lunettes, des chapeaux, de l’alimentation, à tous les prix.

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En rejoignant le centre ville, nous avons traversé depuis le parking, en direction d’un bâtiment à la forme surprenante. Nous avons peut-être l’esprit mal tourné, mais cette espèce de tour, encadrée de deux petits bâtiments arrondis, nous a fait penser à… Osez me dire que vous voyez autre chose !

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Il s’agit de la casa del Littorio, l’ancien bâtiment qui servait de siège au parti fasciste.

Cette construction est réalisée selon le style rationaliste de l’époque.

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Nous avons croisé un point d’infos touristiques, donc nous avons poussé la porte pour prendre quelques brochures. La dame au guichet nous a remis un guide « Asti dans la poche » et nous a donné pleins d’infos dans un français presque meilleur que le notre ! Quel accueil !!

Je crois que nous n’avions jamais été aussi bien renseignés sans rien avoir à demander. C’était vraiment agréable.

Elle nous a parlé des grandes fêtes qui se teindraient au mois de septembre : le fameux palio et la douja, grande fête du vin. Bon, au départ nous nous sommes dit que cela ne nous concernerait pas, puisque nous étions en août, mais au final l’idée d’en parler à tous les touristes n’est probablement pas mauvaise. Cela peut faire germer l’idée de revenir en septembre…

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La piazza San Secondo (photo ci-dessus) est sans nul doute le cœur d’Asti. Là, se dresse la collégiale San Secondo, que nous avons d’abord prise pour la cathédrale ! Il faut dire qu’elle est superbe, avec ses murs de briques et son style gothique lombard.

Sa construction remonte au XIIIème siècle.

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À l’intérieur, outre les magnifiques peintures, l’on peut voir les gonfalons (drapeaux) du fameux palio d’Asti, le plus vieux de toute la botte !

Le palio est un événement clef pour la ville. Il est organisé tous les ans, et ce depuis le Moyen-Âge ! Il consiste en diverses célébrations en l’honneur du Saint Patron de la ville, San Secondo, et se termine par une course de chevaux montés à cru (sans selle).

Le palio se déroule sur la piazza Alfieri.

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Et puis, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises au cour de nos vacances, nous avons cherché à prendre de la hauteur…

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Pour cela, nous avons rejoint la torre Troiana, une tour médiévale qui se dresse à 44 m au dessus de la piazza Medici. C’est la plus haute tour du Piémont à ce jour, et même si nous étions monté dans une tour bien plus haute à Bologne quelques jours auparavant, nous avons beaucoup apprécié la visite !

Il fallait acheter les billets au musée (palazzo Mazzetti) et l’on pouvait ensuite entrer dans la tour via un système de badge, et visiter seuls ! Je n’avais encore jamais vu cela, une visite en solo. Je dois dire que cela m’a surpris, surtout en Italie où il n’est pas rare que les monuments et musées ferment tout le mois d’août dans les zones peu touristiques !

Le ticket seul pour la tour coûte 3 €. Mais on nous a vendu un billet cumulatif à 5 €.

J’ai trouvé le système de badge intéressant. Cela nous a permis de visiter tranquillement, et j’imagine que cela rend possible une ouverture en août qui ne serait probablement pas rentable s’il fallait avoir une personne sur place pour accueillir les rares visiteurs ! En effet, nous étions vraiment tous seuls dans la tour !

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Le billet à 5 € chacun, nous donnait accès à la tour, mais aussi au Museo Civico di Sant’Anastacio, et à la pinacothèque, valable 2 jours de suite, il incluait l’entrée de deux autres sites, que nous visiterons une prochaine fois !

Le musée di Sant’Anastacio est en fait une compilation de vestiges d’une ancienne église romane du XI ème siècle. On admire aussi des pierres anciennes, provenant de diverses églises et maisons de la ville.

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Il y a une partie des objets exposés qu’il est possible de toucher. Cela rend la visite accessible aux personnes malvoyantes.

Il est bien organisé et les explications sont en anglais et italien. Il y a beaucoup à lire et donc à apprendre, sur les emblèmes des grandes familles du coin, et sur la signification des différents symboles. Nous n’avons pas pris le temps de tout lire, je l’avoue… mais si nous avions eu plus de temps nous aurions probablement approfondi un peu, car c’était intéressant.

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Je m’arrêterai ici pour ce premier billet au sujet d’Asti, mais il faudra que je revienne avec vous dans cette jolie ville, car j’ai encore des choses à vous présenter… notamment le musée du Palazzo Mazzetti… A presto ! 🙂