Escapade à Nancy – la place Stanislas

Guess who’s back ? Après de long mois sans rien publier, et bien c’est moi !

J’espère que vous serez encore là, fidèles aux notifications pour lire ce nouveau billet ! En effet, j’ai un bon sujet à partager avec vous : ma visite de la jolie ville de Nancy.

Comme vous le savez probablement, Nancy est la capitale de la Lorraine.

Nous avons été surpris de lire qu’elle ne comptait « que » 105 000 habitants, soit environ 10 000 de moins que Besançon. En effet, Nancy semble plus grande. Est-ce le fait que ses bâtiments soient globalement plus hauts, ou que la place Stanislas soit si étendue ? Ou peut-être est-ce une impression liée à l’activité dans les rues le samedi soir ? Probablement un peu de tout cela !

Il semble y avoir 1 000 activités à faire à Nancy, et les habitants l’ont bien compris, car on croise beaucoup de monde place Stan et alentours ! La gratuité totale des transports du réseau Stan pendant le week-end y est peut-être pour quelque chose ?

La place Stanislas, élue monument préféré des français en 2021, est absolument somptueuse. On la doit au roi de Pologne et duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, qui la fit réaliser pour relier l’ancienne ville médiévale à la ville neuve.

D’ailleurs, elle s’appelait initialement « place entre les Deux Villes », puis fut rebaptisée successivement « place Royale », puis « place du Peuple » en 1792 avant de devenir « place Stanislas » en 1831.

Difficile d’imaginer qu’elle fut un temps un parking (jusqu’en 1983) et que des voitures y stationnaient là où l’on trouve désormais des terrasses de cafés !

La place Stanislas est le cœur vivant de la ville de Nancy. Elle fait partie d’un ensemble architectural classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les deux autres places qui composent cet ensemble sont la place de la Carrière et la place de l’Alliance.

La place Stanislas est saisissante par ses dimensions, et par sa clarté. D’ailleurs, le soleil tapait fort lors de notre arrivée, et avec la réverbération, il fallait avoir des lunettes de soleil, sinon il était impossible d’apprécier quoi que ce soit ! En réalité, elle n’est pas si grande que cela (106 x 124 m) mais son style classique, géométrique et épuré donne une impression de grandeur. Le tout est contrebalancé par les fontaines au style baroque, qui viennent casser les lignes droites, et apporter un côté encore plus majestueux à la place !

Tout autour de la place, se trouvent l’hôtel de ville, l’hôtel de la Reine, l’opéra-théâtre, le musée des Beaux-Arts. Outre les magnifiques portiques de Jean Lamour, il est donc possible d’admirer les fontaines baroques de Neptune et d’Amphitrites, qui avaient un réel intérêt, autre que purement ornemental à l’époque. Alimentées en eau de source (elles fonctionnent désormais en circuit fermé) elles amélioraient l’hygiène publique, et servaient d’abreuvoirs pour les chevaux.

Il y a un côté très Versailles entre les portiques et les fontaines baroques ! Mais ce n’est nullement un hasard sur une place royale !

La place Stanislas honorait Louis XV qui devait devenir le souverain des lorrains une fois Stanislas décédé. Une statue de bronze de Louis XV, pesant 7.5 tonnes y trônait d’ailleurs fièrement, jusqu’à la Révolution.

Désormais, c’est une statue du roi Stanislas qui se trouve sur la place. Avec la Révolution, la statue de Louis XV avait été fondue, et il n’était donc pas possible de la remettre sur son socle. Il fallut du temps pour financer, imaginer et commander la statue du roi Stanislas, qui fut achevée en 1831 !

A quelques mètres de la nouvelle statue, une capsule temporelle a été enterrée en 2005. Il s’agit d’un livre qui contient des pensées, des dessins et photos de nancéiens, un exemplaire du journal l’Est Républicain, et une météorite !

Cette capsule pourra être déterrée par les générations futures, à l’occasion d’une future grande rénovation de la place !

Ainsi s’achève notre visite de la place Stan. J’espère qu’elle vous aura plu et donné envie de découvrir un peu plus Nancy ! Mais peut-être avez-vous déjà visité cette belle ville ?

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Bologne – la Basilique San Luca

Lors de mon dernier séjour à Bologne, j’avais entendu parler du sanctuaire de San Luca. Il s’agit d’une basilique, qui se trouve en dehors du centre de la ville, sur une colline boisée (Monte Guardia). Les photos sur les différentes brochures touristiques, donnaient bien envie de découvrir cette église.

L’on peut y accéder de différentes façons.
En fait l’originalité du lieu est que la basilique est précédée de 4 kilomètres d’arches (en réalité, ce sont 3 kilomètres et des bananes, mais on ne va pas chipoter).

Dans la basilique, on trouve une icône byzantine de la Vierge Marie avec Jésus. La légende raconte qu’elle aurait été peinte par Saint-Luc, l’évangéliste. L’icône daterait du Xème (peut-être XIème siècle) et a été restaurée au XIIème siècle.

Tous les ans à l’ascension, l’icône est transférée de la basilique à la Cathédrale, au centre de Bologne. C’est pour la protéger des intempéries, que les arches ont été construits.

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L’idéal à mon sens, était de laisser la voiture tout en bas, à proximité d’un cimetière. Là, le stationnement était gratuit, alors que dans les autres rues il fallait payer 1,50 €/heure.

Le cimetière semblait particulièrement joli donc cela a justifié d’y faire un tour… En effet, il abrite de nombreuses statues, des tombes véritables oeuvres d’art, des espaces couverts assez inédits (je n’ai en tout cas pas le souvenir d’avoir vu d’autres cimetières semblables).

C’est en rentrant en France, et en retrouvant mon ordinateur, que j’ai pu découvrir qu’il s’agissait du cimetière de la chartreuse (Certosa en italien) et que de nombreuses personnalités y étaient enterrées (des politiciens, des joueurs de foot, des éditeurs, des artistes…).

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Entre le cimetière et San Luca, on passe à proximité du stade de foot de Bologne. Le stade Renato dall’Ara est celui du club Bologna FC.

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La montée jusqu’à San Luca à pied prend environ 1 heure avec de nombreux arrêts photos. Je ne sais pas précisément à partir de quel point l’on compte les 4 km, car les arches commencent quasiment au niveau du cimetière et se coupent à certains endroits.

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A un certain point, nous avons pris un autre chemin, et croisé une riveraine a qui j’ai demandé quelques précisions. Elle nous a expliqué que nous pouvions continuer à grimper par la route et que nous en aurions pour 7 km environ. Ou alors nous pouvions retourner sous les arcades et là il y aurait encore 2 km de grimpette. Nous avons opté pour le second choix ! Sportifs oui, mais pas totalement matti (fous) non-plus !

Le chemin est fort praticable. Nous voyions beaucoup de sportifs l’emprunter en footing ou en marche rapide. Certains prenaient la route parallèle en vélo. Je n’ai vu aucune autre personne en talons. Pourtant je n’ai pas eu à regretter mon choix d’enfiler mes sandales compensées ce matin là !

La pente est relativement douce car le chemin comprend des escaliers. Donc on alterne la montée avec une petite inclinaison et les volées d’escaliers. Cela ne fait pas particulièrement mal aux cuisses !

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Certes l’ascension est un peu longuette, mais nous avons apprécié de l’avoir faite car c’est tout l’intérêt au final !

La basilique de San Luca est belle et de là haut, on profite d’une jolie vue sur Bologne. Mais finalement, l’intérieur de l’église n’est pas exceptionnel. Entendons-nous bien, il est très beau. Mais on en trouve d’aussi jolis dans des églises plus accessibles, sans avoir à marcher 4 km !

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C’est pour cela que je conseillerais de monter à pied pour ne pas rater l’intérêt principal de la visite : les arches !

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Avec le San Luca Express, l’aller – retour pour San Luca coûte 10 €. Il est possible d’acheter la descente seule en train, à 6 €. Une fois en haut nous avons hésité mais finalement nous avons préféré économiser et repartir à pied. J’ai lancé le chrono pour voir. Nous avons mis 25 minutes ! Et le train ne nous a pas dépassés !!

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En haut de San Luca, il n’y a que des cabines de WC de chantier. Je vous laisse imaginer leur état par une journée d’août où le mercure atteint les 41 degrés… Une fois revenus en bas, nous avions bien besoin d’une pause pipi. Nous avons trouvé le bar Maratona. Il ne paye pas de mine avec sa micro terrasse. En fait les quatre chaises et la table sont prises par des habitués. Nous nous rabattons sur la salle, où un gars s’acharne à aligner des poules et des coqs sur une machine à sous.

Le shakerato est servi dans des verres qui ont bien vécu (rayés mais propres). 2 € chacun, c’est le café glacé le moins cher que nous n’avons jamais bu. Et il est bon !

Le serveur est tout à fait sympathique et les WC propres. Point de wifi, mais nous n’en cherchions pas spécialement !

En résumé, je vous conseille vivement la visite de San Luca. Ne zappez pas la montée à pied car en haut il n’y a pas besoin de prévoir plus de 30 minutes. Comptez 1 h 30 pour l’aller retour à pied, en prenant votre temps. Et si vous le souhaitez, vous pourrez rapporter des petits souvenirs de la boutique officielle : chapelets, médailles (1 €, 1,50 €), cartes postales (0,80 €), livres, …

Turin, ça se visite ?

Lorsque l’on évoque l’Italie, les mêmes villes reviennent souvent dans la bouche des gens : Florence, Pise, Venise, Rome… On pense assez rarement à Turin pour le tourisme ; éventuellement à sa voisine, Milan…

Turin n’est pas traditionnellement une ville touristique. Elle a un passé très industriel, intimement lié à FIAT (Fabbrica Italiana Automobili Torino). Longtemps, les gens venaient à Turin pour trouver un emploi, pas pour visiter.

Turin.png

J’avais visité Turin il y a quelques années, sur une seule journée. La ville m’avait moyennement plu. J’en avaissurtout gardé un souvenir gourmand, puisque j’avais mangé dans un fast food au pied de la mole, le monument le plus connu. Je me rappelle encore de mon burger artisanal au guacamole… Mais Beats (c’était le nom du fast food n’est plus).

Pour le reste, Turin m’était apparue sale, taguée et plutôt stressante, pas du tout en accord avec l’image de dolce vita italienne.

Mais parfois on peut se faire une opinion erronée d’une ville… Et une seconde visite peut permettre de rectifier le tir !

Cette année, j’avais envie de découvrir le musée de l’automobile, qui se trouve à Turin même, dans le quartier de la stazione Lingotto.

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Go go go #Torino !

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Gare d’Asti

Depuis Asti, le train régional desservait la gare de Lingotto, de façon régulière. Turin Lingotto est une gare secondaire, la principale étant Porta Nuova. Du coup, l’on arrive pas en plein centre, mais en périphérie de la ville, dans un quartier un peu tristounet.

Il faut ensuite emprunter la passerelle olympique, qui a été installée pour les JO de Turin, en 2006. Elle enjambe la gare de triage et se reconnait de loin à son arche rouge. C’est une passerelle piétonne.

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Passerelle olympique de #Torino

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Avouez, on dirait le Golden Gate… avec un peu d’imagination ! :-p

 

Le quartier à proximité de la passerelle

Cette visite a été pensée autour de la visite du musée. J’avais prévu d’arriver à l’ouverture, de visiter tranquillement et d’aviser ensuite… La visite du musée a finalement pris plus de trois heures ! Ensuite après un petit pic-nique (à l’arrache à côté d’un supermarché dans un coin paumé. C’est ça aussi les vacances !) j’ai enchaîné sur le visite du centre ville, avec étape métro (j’aime bien tester les métros quand je visite des villes qui en ont un !), et flâné.

Enfin. « Flâné » n’est pas forcément un terme adapté à Turin.

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#metro #Turin #torino

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Torino

Le ticket de métro est à 1,50 € et sur les stations que j’ai fréquentées, je l’ai trouvé très propre…

La ville est très industrielle. Je ne dirais pas qu’elle est moche, mais comparée à la moyenne des autres villes italiennes, je la trouve assez commune… Pas vraiment jolie.

Il y a de jolies choses. Mais l’ensemble n’est pas beau.

On voit des câbles de tram dans tous les sens. Cela manque d’arbres sur les places et globalement on sent que les turinois vivent probablement moins sur les places que les milanais par exemple… Nous n’avons pas ressenti un effort particulier pour rendre les rues agréables.

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Piazza San Carlo

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Piazza Vittorio Veneto

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Piazza Castello

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Piazza Castello

Les places sont immenses, et souvent il y a de grandes terrasses avec des dizaines de chaises. Donc j’imagine que lorsque les turinois ne sont pas en vacances, ces places sont fréquentées. Mais malgré tout, on se sent dans une grande ville impersonnelle. Vous me direz « normal, c’est une grande ville ! ». Je vous répondrai « Et Milan alors ?!! ». Milan est beaucoup plus jolie. Lancez-moi des tomates si vous voulez. Je maintiens.

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Oui mais il y a un beau château…

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Et un opéra…

Mais alors, je n’ai pas apprécié la visite ?

Siiii… J’ai aimé revoir la mole, jouer autour des fontaines de la place du Château (piazza Castello), regarder passer les trams vintage, et les enfants courir après les bulles de savon… mais un après-midi a suffit pour profiter de la ville. Il n’y avait pas une jolie chose à regarder tous les dix mètres.

La ville m’a semblé intéressante pour ses musées, par pour la flânerie.

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Ah, ça c’était beau par contre !

J’avais cherché s’il était possible de parcourir Turin en vélo. Mais il fallait appeler l’entreprise de location pour réserver et comme l’idée ne m’a effleuré l’esprit qu’à 23 h 00 la veille, c’était râpé.

Mais finalement, le lendemain j’ai pu constater qu’il y avait assez peu de cyclistes à Turin, et que les pistes cyclables n’étaient pas forcément topissimes.

Oui Turin se visite. Oui il y a des musées, des églises, des terrasses où boire de bons cafés. Mais la ville dans son ensemble, est plutôt grise et je n’ai pas eu le sentiment qu’il était plaisant d’y vivre…

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J’ai aimé admirer les façades des églises jumelles, San Carlo et Santa Christina, sur la place San Carlo. Elles étaient fermées lors de notre visite, donc nous n’avons pas pu voir l’intérieur.

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En revanche, j’ai pu entrer dans la Chiesa della Grand Madre, une église toute ronde qui rappelle le Panthéon de Rome ! On y accède notamment par le pont Vittorio Emmanuele I, juste en face. C’est le pont le plus ancien de Turin ; commandé par Napoléon Ier, en 1807.

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Dans l’église, on peut voir une sorte de puis, dans lequel les visiteurs jettent une pièce, par superstition. Sous ce puis, sont enterrés de nombreux défunts ayant trouvé la mort pendant la première guerre mondiale.

Et puis bien-sûr, sur le parvis, il faut prendre le temps de profiter de la vue… Au bout du pont, la via Pô longe la place Vittorio Veneto, la plus grande piazza de Turin.

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Je ne suis pas retournée au Duomo, que j’avais déjà visité il y a trois ans. Mais j’ai pris un bon café glacé au pied de la mole, le monument emblématique de la ville…

La mole, quelle est belle ! On dirait une espèce de grosse cloche, posée là au milieu de la ville. Elle abrite le musée du cinéma, sous son dôme de 167,5 mètres… Elle ne vous dit rien ? Regardez un peu votre monnaie. Sur les pièces de 2 centimes italiennes, en euros donc, c’est elle qui est représentée !

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Le retour vers Asti s’est fait depuis la gare Porta Nuova, plus jolie que celle de Lingotto…

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Vous l’aurez compris, Turin n’est pas ma ville préférée d’Italie. Néanmoins, j’envisagerais d’y retourner pour visiter le musée du cinéma dans la mole. Loin de moi l’idée de vous dissuader de visiter Turin. La preuve, j’y suis allée deux fois et compte y repasser !

Basilique St Ferjeux – Besançon

 

Cette année pour les journées du patrimoine, nous avons voulu jouer les touristes dans notre ville, et participer à une visite guidée de la basilique de St Ferjeux.

J’ai toujours trouvé cette église absolument magnifique, avec sa façade majestueuse. Mais je crois que je n’avais encore jamais poussé la porte pour découvrir l’intérieur de l’édifice !

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Dommage, il faisait froid et gris ce jour là, donc les photos ne rendent pas forcément très très bien… 

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Tout d’abord, il faut préciser que la basilique est dédiée à Saint Ferjeux et Saint Ferréol, deux saint évangélisateurs, originaires de Grèce. Les deux envoyés de l’évêque de Lyon avaient pour mission de fonder l’église catholique de Vesontio (Besançon) à la fin du IIème siècle.

Arrêtés sur ordres du gouverneur romain Claude, dont ils avaient semble t-il tenté de convertir la femme, ils furent martyrisés et décapités, le 10 juin 212.

Saint Ferjeux et Saint Ferréol sont devenus les saints protecteurs de Besançon. Et la basilique dont je m’apprête à vous parler, fut bâtie sur la grotte dans laquelle ils vécurent pendant leur mission.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

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La basilique est beaucoup moins ancienne que l’histoire que je viens de vous résumer. Sa construction débuta en 1884, et fut confiée à l’Architecte franc-comtois Alfred Ducat.

Son style romano-byzantin marque l’œil. On reconnait les caractéristiques de l’art roman, rendu ici particulier par son mariage avec des éléments d’architecture beaucoup plus orientaux.

Basilique St Ferjeux

A l’origine, les basiliques étaient des bâtiments civils, que l’on rencontraient à Rome notamment. Je vous en avais parlé lors de ma visite du forum romain, au sujet de la basilique de Maxence et Constantin.

Avec le temps, le terme a évolué, pour désigner des églises privilégiées, reconnues par le Pape pour différentes raisons. Une église reçoit le titre honorifique de basilique car elle est importante, en raison d’un pèlerinage qui y fait étape, de la présence de reliques, ou d’un culte spécifique (processions…).

Les basiliques mineures sont à distinguer des basiliques majeures, qui sont au nombre de quatre et toutes situées à Rome.

Basilique St Ferjeux

Saint Ferjeux est une basilique, qui accueillait de nombreux pèlerins. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle possède un narthex, sorte de sas entre l’extérieur et l’intérieur de la basilique. Le narthex est un lieu de transition, qui était toujours ouvert autrefois, pour permettre aux pèlerins de voir les reliques même quand l’église était fermée, et les accueillir le temps d’une courte pause ou d’une nuit.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Il y a quelques années, la basilique de St Ferjeux a été vandalisée, donc les reliques jusque là exposées sous l’autel ont été déplacées dans la crypte.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

L’intérieur de la basilique est superbe, toujours en style romano-byzantin, avec des arches construites en pierres locales, une coupole décorée d’une superbe mosaïque, et plusieurs sculptures de Juste Becquet, un sculpteur bisontin (bisontin, et pas byzantin ;).

Basilique St Ferjeux

La coupole en mosaïques, avec le Christ en majesté au centre, entouré de Saint Ferjeux et Saint Ferréol (qui tiennent leur tête).

Basilique St Ferjeux

On peut admirer deux petites rosaces sur les côtés de la basilique. Une troisième plus importante devait voir le jour sur la façade principale, mais faute de financements suffisants, l’idée fut abandonnée.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Sculpture de Juste Becquet

Basilique St Ferjeux

Chose rare, l’autel de la basilique de St Ferjeux est surmonté d’un ciborium, sorte de baldaquin qui met en valeur et protège l’endroit où étaient conservées les reliques de Saint Ferjeux (transférées depuis dans la crypte).

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Et justement, il est temps de descendre dans la crypte, pour poursuivre notre visite. Cette véritable église sous l’église, est absolument magnifique, en raison de sa construction très particulière, très originale…

Basilique St Ferjeux

Entrée de la crypte

Basilique St Ferjeux

Quand je vous parlais d’originalité…

Basilique St Ferjeux

Notre guide nous a expliqué qu’actuellement, les célébrations données à St Ferjeux, se déroulaient dans la crypte, pour des raisons d’économies notamment, puisque l’endroit est moins cher à chauffer que l’église en elle-même.

Basilique St Ferjeux

Basilique St Ferjeux

Sculpture du Christ par Juste Becquet

Basilique St Ferjeux

Sous l’autel de la crypte

Basilique St Ferjeux

Tabernacle 

Cette visite d’un peu plus d’une heure et demi nous a beaucoup plu. Encore une fois, nous nous sommes rendu compte qu’il restait beaucoup de jolies choses à découvrir, dans notre propre ville !

Basilique St Ferjeux

J’espère que vous aurez apprécié ce billet, et appris 2 ou 3 petites choses. N’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 🙂

N’oubliez pas Bergamo !

Bergame est une ville lombarde, voisine de Milan. Souvent, elle est laissée de côté par les touristes, qui préfèrent visiter Milan justement, capitale régionale et capitale économique de l’Italie.

Bergame

Je ne saurais honnêtement répondre à la question « Vaut-il mieux visiter Milan ou Bergame ? » tant ces villes sont différentes l’une de l’autre.

Milan mérite la visite car c’est une ville fascinante, avec une Cathédrale à couper le souffle, de nombreuses boutiques, une foule de musées. Mais zapper Bergame serait une erreur, car sa ville haute est absolument sublime; il faut s’intéresser à sa gastronomie bien à elle, flâner dans son son jardin botanique, et emprunter son funiculaire…

Bref, Milan ou Bergame ? Les deux mon capitaine ! Et aujourd’hui je vais vous présenter Bergame.

Bergamo

Détail de la gare de Stezzano

Se loger à Bergame même coûtait un peu trop cher à notre goût, alors nous avons choisi un hôtel à Stezzano, et pris le train pour nous rendre à Bergame. Cela ne demande même pas 10 minutes, et le billet est à moins de 3 € par personne. Autant dire que comparé à la voiture, qu’il aurait fallu garer dans un parking payant, le choix du train est avantageux.

Bergamo

A gauche, vous pouvez voir le teatro Donizetti, dans la ville basse.

 

On a coutume de lire dans les guides, que tout l’intérêt de Bergame se trouve dans sa ville haute, coin historique où se concentrent la plupart des monuments. Mais la visite ne saurait être complète à mon sens, sans un petit passage par la ville basse. Pourquoi ? Tout simplement car c’est ici que vivent la plupart des bergamasques ; la vraie ville en quelque sorte !

Certes elle est moins pittoresque que la ville haute, mais de là à la trouver laide, je ne suis pas d’accord du tout ! Les terrasses sont agréables, et on peut profiter des boutiques, qu’il s’agissent des chaines que l’on retrouvent un peu partout, ou des petites enseignes.

Soit dit en passant… Saviez-vous que c’est de Bergame qu’est originaire la marque Kiko ?

 

Bergamo

On sortant de la gare, si vous choisissez le train vous-aussi, vous emprunterez probablement la Viale Giovanni XXIII, qui vous fera passer à côté de la Parrocchia Santa Maria Immacolata delle Grazie. Elle est relativement récente (XIXème siècle) comme en témoigne son style néo-classique.

Avant sa construction, une église plus ancienne occupait l’emplacement, mais a été démolie au moment de percer la viale, qui menait à la gare.

Les œuvres abritées par l’église d’origine ont été déplacées dans plusieurs autres bâtiments religieux.

Bergamo

Sur la photo ci-dessus, l’on peut voir l’église sur la droite, encadrée par la porta Nuova. Réalisée en 1837 pour le retour à Bergame de Ferdinand I d’Autriche, cette porte au style néoclassique marque aujourd’hui le véritable cœur de la ville basse.

Tout à gauche, la torre dei Caduti a été construite à partir de 1922. Elle mesure 45 mètres de haut, et rend hommage aux morts de la première guerre mondiale.

Sortez un peu de l’axe qui mène de la gare au funiculaire, écartez-vous de la Porta Nuova, et enfilez-vous dans les rues de Bergame… Vous pourriez bien être surpris par ce que vous allez découvrir !

Bergamo

On a trouvé où se cachaient les bergamasques !

Bergamo

Détail de la façade de la Banca d’Italia, viale Roma, 1

Bergamo

Bergamo, ville basse

Nous avions prévu de trouver un petit resto en bas, puis de monter jusqu’à la ville haute à pieds. Mais en plein mois d’août, dénicher un resto ouvert, qui proposait des plats végétariens qui plus est, en pleine terre de la charcuterie, s’est avéré compliqué.

Contrada dei Tre Passi, au numéro 1, le resto Veg Eat m’avait répondu être ouvert, mais nous nous étions mal compris, car en réalité il était fermé tous les samedi du mois d’août. Pas de bol.

Donc nous avons traîné, traîné, traîné, sans regarder nos montres, trop occupés que nous étions à prendre des dizaines de photos, et quand nous avons commencé à avoir franchement faim, nous avons modifié nos plans, pris de le funiculaire et rejoint la citta alta !

Bergamo

Bergamo

Le funiculaire est bien pratique, et pittoresque ! Seul point à garder à l’esprit, les billets ne peuvent pas s’acheter à la carte bancaire. Donc prévoyez un peu de monnaie…

A Bergamo il n’y a pas un, mais deux funiculaires :

• Celui qui relie la ville basse à la ville haute,

• Celui qui relie la ville haute au Colle di San Vigilio –> tout en haut, il y a un château…

C’est le premier que nous avons pris, et le billet valable 75 minutes coûte 1,30 € (soit 2,60 € pour un aller-retour). Il existe aussi un billet valable 24 heures pour le funiculaire, et le bus, à 3,50 €.

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Dès que l’on sort du funiculaire, on arrive sur une petite place, où se trouvent essentiellement des restos, avec notamment un polenta take-away. La polenta, ce plat à base de semoule de maïs, est la spécialité de Bergame. Mon arrière-grand mère bergamasque nous en servait à chaque fois que nous lui rendions visite, accompagnée de petits oiseaux comme le veut la tradition, ou parfois de viande de sanglier.

Autant dire que pour moi, la polenta a gardé le goût de l’enfance, et n’en est que meilleure !

Aujourd’hui, les petits oiseaux sont protégés, et si vous trouvez de la polenta e osei, il s’agira en fait d’un dessert, qui aura une forme de dôme jaune, surmonté de petits oiseaux en massepain.

Vous pourrez toutefois déguster une polenta salée, à base de maïs, avec du fromage ou de la charcuterie par exemple. De nombreux restos en proposent. Attention toutefois à éviter les lieux trop touristiques. N’oubliez pas qu’à la base, il s’agit de farine de maïs, donc cela ne devrait pas vous revenir à 20 € !

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Se balader dans les ruelles de la vieille ville est absolument charmant.

L’office de tourisme est facile à trouver. Dans la ville basse, il est à quelques pas de la gare (et propose un réseau de wifi gratuit sans mot de passe), tandis qu’en haut, il est implanté au rez de chaussée de la tour Gombito. Donc il suffit de lever le nez, et hop vous saurez vers où marcher !

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La Torre del Gombito tient son nom du latin « compitum », qui a évolué, est passé par le dialecte bergamasque, pour devenir « gombito« . Mais on ignore exactement le pourquoi de ce nom. D’un côté, cela pourrait signifier « carrefour » car la tour se trouve à l’intersection des deux axes principaux des voies romaines… ou alors, cela viendrait de « compter » puisque  l’on numérotait les rues de la ville à partir de cette tour.

Dans tous les cas, ce que l’on sait, c’est que la Torre del Gombito a été construite au XIIIème siècle, et servait à encadrer les conflits entre les différentes factions présentes dans la ville médiévale.

Aujourd’hui, elle culmine à 51,60 mètres, mais elle a été rabotée au XIXème siècle pour des raisons de sécurité… Avant cela, elle atteignait les 64 mètres ! A sa base, un local commercial abrite désormais l’office touristique. Mais il n’était pas prévu dans la tour originelle. Son installation ne date « que » du XVème siècle.

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La piazza Vecchia constitue le cœur de la ville haute. Vous y reconnaîtrez facilement la fontaine de Contarini, donnée par le doge de Venise, Alvise Contarini, en 1780, à la ville de Bergame.

Bergamo

Bergamo

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Vous ne pourrez pas manquer la tour Civique (Torre Civica), imposant beffroi du XIIème siècle doté d’une horloge du XVème siècle.  Elle servait autrefois à annoncer la fermeture des portes de la ville. On l’appelle aussi Campanone (ou Campanù dialecte local). La tour civique est un poil plus haute que la tour Gombito (52 mètres), et se visite. On peut y grimper à pieds ou par l’ascenseur, pour jouir d’une vue imprenable sur la piazza Vecchia et la piazza del Duomo.

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Bergamo

Avançons en direction de la tour civique… nous arrivons piazza del Duomo…

Bergame alta est vraiment très concentrée, et il n’est nul besoin de marcher des heures pour passer d’une beauté à une autre.

Bergamo

Le baptistère octogonale est implanté sur la droite. Il date de 1340, et se trouvait initialement dans l’église Santa Maria Maggiore. A la fin du XIXème siècle, il fut déplacé hors de l’église, afin de pouvoir accueillir les non-baptisés, sans les faire pénétrer dans l’édifice sacré.

Bergamo

Bergamo

Un peu plus à gauche, la chapelle Colleoni trône majestueuse, avec sa façade de marbre rose et blanc. C’est à mon sens la plus belle pièce architecturale à voir à Bergame. On dirait un véritable bijou…

Il est interdit de prendre des photos de l’intérieur, mais la visite est gratuite, et nous n’avons jamais eu à patienter pour en profiter. C’est un concentré d’art et de finesse…

Le Condottiere Colleoni était en effet un très grand chef militaire, qui servit surtout la république de Venise. Mort au château de Malpaga, il fut enterré à Bergame, sa ville de naissance à laquelle il était très attaché.

Il y en a des choses, en si peu de place… et ce n’est pas fini ! Juste à côté de la chapelle Colleoni, on trouve la basilique Santa Maria Maggiore, dans laquelle se trouvait initialement le baptistère. Et encore à gauche, on termine par la cathédrale.

Mais… je vous parlerai de tout cela dans un prochain billet…

A presto !

 

 

 

 

 

 

 

A la découverte d’Avallon

Avallon est une ville de l’Yonne (région Bourgogne – Franche-Comté), occupée depuis l’époque romaine. Elle compte quelques 7 000 habitants, les avallonais, et est donc de taille modeste.

Nous y sommes allés car j’avais un coffret Wonderbox à utiliser, et souhaitais en profiter pour faire un vol en ULM. Tant qu’à faire, autant voler au dessus de terres inconnues, donc nous avons choisi l’avallonais !

L’on a rapidement fait le tour du centre historique d’Avallon. D’ailleurs, craignant de ne pas le trouver, et de partir dans la mauvaise direction, mon homme a demandé à un restaurateur qui était assis à sa terrasse, où était le centre historique, et le Monsieur l’a regardé d’un air dubitatif… se demandant surement si nous nous payions sa tête, tant le terme de « centre historique » devait lui paraître excessif !!

Avallon

Bon, il y a malgré tout un centre historique, et notamment une Tour de l’Horloge, qui mesure 49 mètres de haut, et date de 1456. Elle servait à l’époque à surveiller les environs, de jour comme de nuit, pour prévenir les habitants en cas de menace. En effet, après la Guerre de Cent Ans, Avallon n’avait plus de remparts, et il fallait bien se débrouiller pour protéger la population…

Avallon

Autre monument caractéristique de la ville, la statue en hommage à Vauban. Le Maréchal que l’on connait bien chez moi à Besançon, car on lui doit notre belle citadelle, est originaire des environs d’Avallon, et a donc toute sa place sur la place de Tréteaux. C’est Auguste Bartholdi, sculpteur et peintre français que l’on doit cette oeuvre. Pour mémoire, il est aussi le sculpteur de la statue de la Liberté…

Avallon

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ma petite découverte livresque, vous qui êtes nombreux ici à adorer bouquiner… Ce livre géant en métal est en fait un placard à livres, qui permet de pratiquer le book crossing. Vous pouvez prendre une livre, et en déposer un autre à la place, pour partager avec d’autres lecteurs. Je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’intérieur, mais qu’à cela ne tienne, cela m’aura éviter de rajouter de la hauteur à ma pile à lire ! :-p

Avallon

Avallon

La statue de la grenouille trône fièrement sur la place de la Grenouille d’Or. Elle est l’oeuvre d’un sculpteur contemporain, Yvan Baudouin.

Elle représente en quelque sorte la ville, puisque son personnage a été repris pour un parcours touristique fléché au sol. Nous n’avons pas suivi le parcours, mais une autre fois peut-être !

Avallon

La ville ne nous a pas paru spécialement animée en ce samedi soit de juin. Il faisait bon, et l’on était bien dehors, à profiter de la douceur et du joli couché de soleil. Mais rares étaient les personnes à flâner dans les rues !

Avallon

Avallon

Avallon

Avallon

Ainsi s’achève notre petite visite. Et vous, connaissez-vous Avallon ? Avez-vous envie de visiter cette jolie ville ?

Mets ton écharpe, on sort !

Où suis-je ? Saurez-vous deviner ?

Lyon

Bien-sûr nous nous trouvons devant la basilique Notre Dame de Fourvière, qui se dresse sur la colline du même nom, et surplombe la capitale des Gaules.

La basilique se visite (gratuitement). Elle n’est pas si vieille que cela, puisque sa construction a débuté en 1872. A la base, les lyonnais s’étaient engagés à construire une grande église dédiée à la Vierge, si la guerre contre les prussiens épargnait leur ville.

Réalisée dans un style néo-byzantin, elle est l’oeuvre de Pierre Bossan. Mais étant malade, il dû superviser la construction de loin, et déléguer en grande partie l’exécution à Louis Saint-Marie Perrin.

Pierre Bossan meurt en 1888, alors que l’église n’est pas encore terminée. Elle sera consacrée en 1896, et érigée en basilique l’année suivante.

Lyon

La basilique surplombe Lyon, et si elle est bien visible d’en bas (depuis la place Bellecour par exemple), pour la visiter il faut le mériter. Comprenez par là que vous devrez soit grimper jusqu’en haut à la force de vos petites pattes, soit emprunter la ficelle (le funiculaire).

L’ascension à pieds est tout à fait faisable, mais le funiculaire a un petit côté typique tout à fait plaisant pour les visiteurs ! A vous de faire votre choix !

Ce jour là, il y avait foule pour le funiculaire, donc nous avons renoncé à attendre le funiculaire pour le Vieux Lyon, et avons opté pour le funiculaire Saint Just (on prononce « Saint Jus », sans le « t »). Ensuite nous avons marché !

Lyon

J’ai eu beau vivre à Lyon et visiter cette basilique un nombre incalculable de fois, je ne m’en suis encore pas lassée. Il faut dire qu’elle est réellement originale, aussi bien pour son aspect extérieur, que pour sa décoration intérieure.

C’est un site religieux bien-sûr, mais la réduire à cela serait une erreur. En effet, des événements sont souvent organisés sur la colline de Fourvière. Il faut absolument y monter pendant le festival des lumières, pour voir Lyon illuminée d’en haut, et adminer les jeux de lumières sur sa façade.

En juin-juillet, les Nuits de Fourvière font déplacer de nombreux artistes internationaux, qui proposent des spectacles divers et variés à ciel ouvert (concerts, théâtre, danse…).

Lyon

Lyon

Lyon

Revenons à la basilique ! La crypte est dédiée à Joseph. On peut y accéder directement depuis l’extérieur lorsque la porte des lions est ouverte, ou alors en descendant les escaliers depuis l’intérieur de l’édifice.

Lyon

Lyon

Dans la crypte, l’on peut admirer des Vierges du monde entier, et découvrir un nombre impressionnant d’ex-voto (offrande faite à Dieu en prière, ou pour remercier).

Lyon

Lyon

Lyon

Ce jour là, nous étions venus avec les neveux de mon homme, qui sont tous les deux ados. Ils se faisaient mortellement ch… pendant la visite de la basilique. Nous avions imaginé qu’ils seraient impressionnés par la beauté des lieux, mais force a été de constater que ce n’était pas du tout le cas. Donc nous avons abrégé la visite et leurs souffrances, et sommes ressortis pour regarder Lyon d’en haut !

Lyon

Lyon

Depuis la colline, on repère sans difficultés la tour Part-Dieu, anciennement surnommée Tour du Crédit Lyonnais, mais plus souvent appelée « tour crayon ».

A côté d’elle, la tour oxygène fut construite à partir de 2007. Elle abrite des bureaux, et est reliée au cours du même nom (cours Oxygène) qui a permit d’ajouter environ 100 boutiques au centre commercial Part-Dieu.

Lyon

Lyon

L’arrondi noir que vous pouvez repérer ici, au centre de la photo, est l’opéra situé place de la Comédie, face à l’hôtel de ville.

Lyon

A certaines heures, on peut aussi observer de belles guirlandes lumineuses, faites par les feux des voitures qui bouchonnent sur les principales artères de la ville !

Lyon

J’espère que la visite vous aura plu, et que vous n’aurez pas eu trop froid. On se quitte avec quelques photos automnales !

Lyon

Lyon

Lors de notre dernière balade à Dijon, nous avions été piégés par le temps, et avions dû renoncer à visiter tout ce qui nous faisait envie. C’est pourquoi il avait été décidé que nous reviendrions !

A l’occasion d’une seconde visite, nous avons découvert l’intérieur de l’église Saint-Pierre, bâtie entre 1853 à 1858 dans un style néogothique.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

L’intérieur est relativement sobre, et la plupart des vitraux originels ont été remplacés par des oeuvres récentes, dessinées en 1958.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

La visite ne prend pas plus de 10-15 minutes, mais elle nous a plu malgré tout, et permis de prendre quelques jolies photos de rayons de soleil, qui filtrés par les vitraux, donnaient de jolies couleurs à la pierre…

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

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Il y a à Dijon, un joli parc qui porte le nom de Jardin Darcy, non pas en hommage à Mr Darcy, d’Orgueil et Préjugés, mais en référence à l ‘hydraulicien du XIXème siècle, Henry Darcy.

Monsieur Henry Darcy avait en effet conçu un réservoir d’eau potable, destiné à alimenter Dijon en eau courante, de façon fort ingénieuse… C’est grace à lui que la ville a eu la chance de profiter de l’eau courante, à une époque où il ne s’agissait pas d’une technologie très répandue. On peut tout à fait imaginer l’influence positive que ce progrès a pu avoir sur le développement de la ville, et sur la santé des habitants !

Du coup, à l’emplacement du réservoir, la ville de Dijon s’est dotée d’un joli jardin public, qui accueille tout naturellement une superbe fontaine…

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A proximité du jardin publique, se trouve un arc de Triomphe, nommé Porte Guillaume, et érigé en 1788, en hommage au prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. Cette porte prend la place d’une plus ancienne, dont les bases restaient du XIIème siècle.

Elle changea de noms à plusieurs reprises, pour devenir Porte Guillaume, en référence au religieux Guillaume de Volpiano ou Guillaume de Cluny.

Dijon

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Dijon

L’Eglise Notre-Dame date du XIIème siècle et se distingue par son architecture gothique.

Avec ses nombreuses colonnes, elle est vraiment remarquable… Personnellement je trouve qu’elle ne ressemble à aucune autre église que j’aurais pu voir à ce jour.

Dijon

Dijon

Dijon

La coutume veut que l’on cherche la chouette, pour la caresser de la main gauche en formulant un vœux… Mais ne le sachant pas au moment de notre visite, nous ne l’avons pas fait. Voilà donc une raison de revenir ultérieurement à Dijon, n’est-ce pas ?

Dijon

 

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J’espère que ce petit aperçu de Dijon vous aura plu… Connaissez-vous la ville ? Sinon, avez-vous envie de la découvrir ?

 

 

A la découverte d’Asti ! (suite)

Asti, ou Ast en piémontais, est une ville du nord de l’Italie, connue essentiellement pour ses vins.

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En effet, dans les provinces d’Asti, Cuneo et Alessandria, sont élaborés les meilleurs vins rouges de la botte, ainsi que des vins blancs. Si je vous dis « Asti Spumante » cela vous dit probablement quelques chose ? Il s’agit d’un vin blanc mousseux, doux, et faible en alcool (généralement, moins de 8 %), obtenu à partir d’un cépage de muscat blanc.

Le vin rouge Barbera est également originaire d’Asti et Monferrato.

Chaque année, Asti est en fête pendant une semaine, à l’occasion de la Douja d’Or, une grande exposition de vins, qui se déroule en septembre. Mais nous avons visité la ville au mois d’août…

Asti est aussi une terre de gastronomie, avec le festival delle Sagre, qui met en avant les produits typiques du coin, et notamment la truffe blanche, toujours en septembre.

Asti

Nous n’avons pas goûté les spécialités culinaires, sacrilège (!) car nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps sur place. Nous n’avons passé que deux nuits à Asti, et en plein mois d’août, la plupart des restos étaient fermés… En plus, sur nos deux journées, nous en avons consacré une à la visite de Turin.

Mais il est clair qu’il nous faudra rattraper notre retard lors d’une prochaine visite ! De toute façon, nous avons découvert que la région était fort intéressante, donc nous prévoyons d’y revenir pour approfondir notre exploration !

Asti

Nous avions prévu de visiter Asti en une demi journée. Mais force a été de constater qu’après 3 heures de balade, nous étions loin d’être rassasiés. Nous ne comptions certes pas tout voir en si peu de temps, mais même sans aller jusque là, nous avions tous les deux le sentiment d’avoir vraiment trop survolé la visite.

Alors le matin de notre départ, nous avons réglé le réveil plus tôt que prévu, et repoussé l’heure de prendre la route, pour pouvoir continuer notre balade…

Cela nous a permis de visiter la Cathédrale.

Elle se trouve relativement loin de l’extra centre, et les alentours sont inhabituellement calmes, comparés aux autres villes italiennes, où souvent l’activité se concentre justement autour du duomo.

En fait, nous avions considéré que la Collegiata di San Secondo, qui se trouve au centre de la ville, sur une grande place bien animée, était la cathédrale. Elle était imposante, vraiment sublime à l’intérieur, et cela ne nous aurait pas semblé illogique qu’elle soit l’édifice religieux principal.

Et bien nous nous trompions. La cathédrale di Santa Maria Assunta e San Gottardo est l’une des églises principales du Piémont. Elle mesure 82 mètres de long, pour une hauteur de 24 mètres.

L’édifice est imposant de style gothique lombard, en briques, et possède un campanile séparé.

Asti

Pas de bol, nous sommes arrivés en même temps qu’un groupe de touristes allemands. Leur guide donnait les explications en parlant très fort, sans se soucier des personnes qui auraient eu l’idée saugrenue de se recueillir… Surprenant ! Et puis comme nous ne parlons pas allemand, nous n’avons même pas pu profiter des explications… eheh…

Malgré tout, la hauteur des murs et la splendeur des décors peints nous ont saisis. Cette cathédrale se lit comme un livre illustré !

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La construction de la première cathédrale d’Asi remonterait au Vème ou VIème siècle, et ferait suite à la démolition de plusieurs églises antérieures, dont les matériaux auraient été réutilisé. Suite à un incendie survenu au Xième siècle, il fallut reconstruire…

Les améliorations successives furent nombreuses, comme souvent pour des édifices de cette importance. La cathédrale visible actuellement daterait du XIII-XIVème siècle.

Un sublime portail latéral fut ajouté ultérieurement. Malheureusement, il était en travaux lors de notre visite… mais cela nous fait encore une excuse pour revenir !

Asti

Il faisait très chaud et le soleil tapait fort lors de notre visite, donc nous n’avons pas admiré l’extérieur de la Cathédrale en détails, et sommes bien vite rentrés au frais…

Asti

Asti

L’intérieur de la Cathédrale est merveilleux… très haut, et entièrement peint. Les fresques baroques ont été réalisées par des artistes milanais : Francesco Fabbrica, Pietro Antonio Pozzi, et bolognais : Bocca.

Partout, il y a des peintures, et pourtant l’ensemble est très lumineux, très beau.

Nous avons beau ne pas être de grands connaisseurs en matière d’art, nous avons pris le temps d’apprécier les tableaux exposés dans la cathédrale…

Asti

Asti

A chaque fois que je vois une coupole peinte, comme celle de la cathédrale d’Asti, une fois la première impression passée, je pense aux difficultés auxquelles les peintres ont dû faire face pour la réaliser… Peindre aussi haut, sur une surface courbe, quel casse-tête ! Et pourtant, le résultat est superbe, et l’on voit d’abord la beauté de l’oeuvre, avant de se rendre compte de la prouesse technique !

Asti

Asti

Asti

Je pense que vous l’aurez compris, la visite d’Asti, et en particulier, de sa cathédrale, nous a beaucoup plu. J’espère que ce petit aperçu vous aura intéressé. N’hésitez pas à le dire en commentaire.

Je vous dis « ciao ciao » et vous quitte avec une petite image des lampadaires d’Asti, avec leurs pieds poilus !

Asti

Asti

A presto !

 

 

Ghisalba

C’est parce-que nous voulions profiter des animations autour du château de Malpaga, et que nous avions du temps à tuer en attendant qu’elles débutent, que nous avons pris la voiture pour explorer les alentours. Je vous resitue rapidement les choses, nous nous trouvons en Italie du Nord, et plus précisément en Lombardie, à proximité de Bergame.

Nous étions donc en train de sillonner les petites routes, quand nous avons vu un gros dôme au loin. Et comme nous sommes incroyablement curieux, et bien nous avons décidé d’aller le voir de plus près…

Ghisalba - La Rotonda

Bergame - les châteaux (#Malpaga #Pagazzano et la petite ville de #Treviglio) #Italia

Quelle surprise, dans un patelin paumé au milieu de nohere, de tomber sur une gigantesque église aux airs de temple grec ! Imaginez un peu, le Panthéon, dans un bled de Haute-Saône ! Vous avez l’idée ?

Nous arrivons dans ce village, au beau milieu d’une chaude journée d’août. Il n’y a pas âme qui vive, et l’on entend à peine quelques éclats de voix qui émanent d’une sorte de bar-pizzeria. Tous les autres habitants sont probablement en train de siester. Et puis il y a nous, deux touristes, plantés devant la Rotonda.

L’église de Ghisalba est juchée sur une sorte de promontoire. Pour atteindre l’entrée, il faut monter quelques marches d’un très large escalier.

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

Depuis le seuil, au milieu des énormes colonnes immaculée, on peut regarder le sol, en galets noir et blanc…

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

La Rotonda fut réalisée par un architecte réputé, il Cagnola (1762-1833), à qui l’on doit également l’arc de triomphe de Milan.

Le campanile qui se dresse à côté, est en réalité une ancienne tour défensive.

L’église a la particularité d’être toute ronde, d’où son appellation : La Rotonda. A priori, l’intérieur mérite largement la visite, mais pas de bol, lors de notre passage les portes étaient fermées… Une prochaine fois, qui sait ?

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

Nous avons pic-niqué sur de chouettes bancs, juste en face de la Rotonda…