My English is rich!

Hi everyone!

Envie d’enrichir votre anglais (d’où le titre) ? Cela tombe bien car je vais vous présenter un bon petit podcast qui vous permettra d’apprendre de nouvelles expressions, à réutiliser dans la vie de tous les jours.

The English We Speak est un programme de la BBC que j’ai découvert récemment, et que j’écoute avec plaisir… Chaque épisode dure en moyenne 3 minutes ! Là si vous me dites que vous n’avez pas le temps, je ne vous croirai pas !

Ce court programme décortique pour vous les expressions anglaises, et vous permet de les entendre dans des conversations qui les replacent dans leur contexte.

Durant la première partie, vous découvrez l’expression au sein dialogues, et pouvez en déduire le sens par vous-même. Il n’y a pas à chercher, c’est ainsi que l’on retient le mieux !

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Ensuite, le sens de l’expression est explicité et les présentateurs vous donnent quelques précisions utiles. Par exemple, ils peuvent expliquer qu’une expression est utilisée par la plupart des locuteurs anglophones, ou plus spécialement dans une région donnée.

Ils peuvent aussi insister sur le côté soutenu ou au contraire familier d’une expression, pour vous éviter de l’utiliser au mauvais moment, avec la mauvaise personne !

Ce programme est prévu pour les apprenants de niveau intermédiaire à confirmé. Si vous avez un niveau d’anglais débutant, vous aurez du mal à suivre, car tout est en anglais. Il vous manquera les bases pour pouvoir avoir une bonne compréhension.

Au besoin, vous pouvez suivre le texte que vous entendez dans le podcast, en le lisant sur le site internet de la BBC : ICI ou alors, vous pouvez vous focaliser uniquement sur le son, en écoutant le podcast depuis l’application podcast de votre smartphone par exemple.

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J’aime beaucoup cette émission, car elle permet d’enrichir son anglais, en acquérant facilement de nouvelles expressions et du vocabulaire. Elle est plaisante à écouter, et comme les épisodes sont courtissimes, on peut toujours en caler un ou deux dans la journée !

Pour retrouver tous les podcasts The English We Speak, c’est par ici !

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Lady Susan – Jane Austen

J’ai mis longtemps à oser approcher la littérature classique anglaise. Mais une fois mon premier roman refermé (les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë) j’ai eu envie de rester dans cette période et ce pays, car je m’y plaisais bien ! Je me suis donc mise en quête d’un autre livre susceptible de me convenir, et je suis tombée sur un billet du blog de Miss Alfie, qui nous présentait Lady Susan.

Lady Susan est un court roman épistolaire, fait de quarante et une lettres précisément.

Ce n’est pas le livre le plus connu de Jane Austen, à qui l’on doit Orgueil et Préjugés notamment. Mais cela constituait une sorte de porte d’entrée pour moi, afin de découvrir le style de l’auteure, avant de me lancer éventuellement dans un livre plus épais !

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Jane Austen a écrit Lady Susan en 1794, mais ce titre n’est sorti qu’en 1871. L’auteure avait environ 18 ans au moment de l’écriture de ce conte moral.

 

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Lady Susan est une veuve de trente-cinq ans, qui parait beaucoup plus jeune, et est dotée d’une grande beauté. Aventureuse désargentée, elle n’a aucun scrupule à jouer de son charme, pour séduire et manipuler…

Au contraire, elle s’amuse à faire chavirer les cœurs, et à convertir ceux qui ont une opinion négative sur elle.

Au début du roman, nous apprenons qu’elle va s’installer quelques temps chez son beau-frère, Mr Charles Vernon.

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Le livre est fait de lettres échangées entre Lady Susan et son amie Mrs Alicia Johnson, mais aussi entre Mrs Vernon (la femme du beau-frère) et sa propre mère, Lady de Courcy.

Certains personnages nous sont présentés au travers des lettres, notamment Frederica Vernon, la fille de Lady Susan, âgée de seize ans. Sa mère aimerait la voir épouser Sir James Martin, un homme stupide, mais riche…

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Catherine Vernon écrit à son frère, au sujet de sa belle-sœur…

She is really excessively pretty.

[…]

I must, for my own part, declare that I have seldome seen so lovely woman as Lady Susan. She is delicately fair, with fine grey eyes and dark eyelashes; and from her appareance one would not suppose her more than five and twenty, though she must in fact be ten years older.

[…]

She is clever and agreeable, has all that knowledge of the world which makes conversation easy, and talks very well, with a happy commande of language, which is too often used, I believe, to make black appear white.

Manipulatrice, Lady Susan déteste son beau-frère et sa belle-sœur, et les sentiments sont réciproques, d’autant plus que la première a tenté d’empêcher le mariage des Vernon… Mais elle s’emploie à tisser sa toile, et à étendre son réseau jour après jour… Cela commence par Réginald, le frère de Mrs Vernon, qui vient également habiter chez eux…

Le roman est intéressant, car il dépeint des rapports hautement hypocrites entre différents personnages qui se détestent bien cordialement. Lady Susan est une peste, un personnage qui ne joue jamais franc jeu et s’amuse à séduire et manipuler son monde. Elle ne semble aimer qu’elle même, et n’a aucune affection pour sa propre fille, qu’elle trouve sotte et sans aucun intérêt !

 

Le livre se lit facilement. Il ne contient pas de longueurs inutiles, et m’a fait sourire à plusieurs reprises. Je suis absolument ravie de l’avoir ouvert !

Je n’ai pas encore visionné l’adaptation ciné qui a été faite de ce roman, mais sachez qu’elle existe, sous le titre Love&Friendship

Un jour en plus [Fabio Volo]

Fabio Volo est un écrivain, acteur, scénariste et présentateur italien. Pour son oeuvre littéraire, il est souvent critiqué, un peu comme notre Guillaume Musso national, car il produit des romans populaires (non ce n’est pas un GROS mot !). On lui reproche de chercher le succès, et d’écrire ce qui plait au plus grand nombre.

Ce sont des histoires simples, avec une belle part laissée à la sensibilité, aux sentiments. Et on peut s’amuser à relever quelques citations, qui décrivent assez bien ce que peut ressentir tout un chacun à un moment donné de sa vie…

Volo serait un « non-écrivain » en ce sens qu’il écrit des histoires qui se basent sur des personnages totalement banals, des Messieurs tout le monde, auxquels l’on peut tout à fait s’identifier. Ce que décrit Fabio Volo, on aurait pu l’écrire. Du moins, on se dit souvent « ah mais oui, je le pense ça ! ». Pour autant, je ne suis pas convaincue par cette définition du « non-écrivain » parce-que pour moi, écrire ce que les gens pensent, ce n’est pas si évident que cela justement… M’enfin. Nous n’allons pas nous lancer dans un débat, mais plutôt parler du roman Il Giorno in Più, si vous le voulez bien !

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« Perché quando sei felice sei più gentile con gli altri. »

Parce-que quand tu es heureux, tu es plus gentil avec les autres.

J’ai trouvé Il Giorno in Più sur un vide-grenier, et l’ai acheté un peu par hasard, car il y avait plusieurs titres de disponibles, et je ne savais pas lequel prendre, lequel laisser… Finalement, il s’est avéré que j’avais déjà vu le film tiré de ce livre, mais comme cela remontait à des années en arrière, ce n’était pas bien gênant…

Dans Il Giorno in Più, nous découvrons le récit à la première personne, de Giacomo. Ce trentenaire qui travaille dans une imprimerie, nous raconte comment il a rencontré une jeune femme dans un tram londonien… Pendant plusieurs semaines, ils se sont lancé des regards en silence, et il a fantasmé sur cette inconnue…

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L’histoire est assez classique. Des rencontres dans les transports en commun c’est … commun justement ! La suite reste assez classique également, puisque Giacomo apprend que sa belle (à qui il n’a jamais parlé jusque là) part travailler à New-York pour une durée indéterminée, et décide de la rejoindre là-bas… Personne ne fait cela dans la vraie vie (en tout cas, très peu de gens) mais dans les comédies romantiques c’est un grand classique… d’ailleurs, le livre a été adapté pour le ciné (je sais je l’ai dit plus haut) et je vous ai mis la jaquette du DVD, pour vous donner envie ! :-p

J’avais hâte de savoir ce qui allait se passer entre nos deux personnages… mais j’ai rapidement trouvé le temps long, car l’auteur part dans des digressions parfois franchement lourdingues… OK parfois c’est sympa car cela peut nous rappeler nos propres souvenirs. Mais sinon, une fois le principe compris, on en a un poil marre et on aimerait bien rester sur l’histoire principale…

Giacomo se souvient de quand il était petit et que sa grand-mère lui demandait de passer le fil dans le chat de l’aiguille, car il avait de meilleurs yeux. Personnellement cela m’a rappelé aussi mon enfance, et la fierté que je ressentais quand, comme Giacomo, je pouvais me rendre utile.

Mais bon, tout le livre est construit ainsi, avec de longues digressions sur des détails, sur la rondelle de citron sur le verre de coca, qui gêne pour boire, sur les manies du narrateur quand il dort à l’hôtel (il enlève le couvre-lit et retire le drap coincé sous le matelas pour ne pas se sentir comme un rouleau de printemps). Trop c’est trop…

Il faudrait un peu plus d’action pour garder un rythme…

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En définitive, j’ai passé un moment agréable avec ce roman. Mais je n’aurais pas enchaîné sur un autre livre du même auteur. Pour 250 pages ça va. Plus ce serait trop.

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Morceaux choisis :

« L’ho capito dopo che le difficoltà superate hanno avuto un valore enorme che porsi dei problemi e risolverli è stato essenziale. »

J’ai compris par la suite que les obstacles surmontés avaient eu une valeur énorme. Se poser des problèmes et les résoudre est devenu essentiel.

« La vita è la droga più potente al mondo. »

La vie est la drogue la plus puissante au monde.

« Morire è una vera stronzata. Darei la vita per non morire. »

Mourir est une connerie. Je donnerais ma vie pour ne pas mourir.

 

The Wedding Party – [Dans toutes les Langues]

Hello.

Aujourd’hui je vous présente une lecture en VO, que j’ai trouvée dans la boutique Amazon, rubrique « promos du jour » en anglais. Pour cela, avoir une liseuse est vraiment génial, car je fais de belles économies par rapport à l’époque où je commandais mes livres en anglais d’occasion !

Ce ebook ne m’a coûté que 0,99 €, et c’est en grande partie pour cela que je l’ai choisi !

Je ne connaissais pas du tout l’auteure britannique Sophie King, mais le résumé de son roman me donnait envie. Je vous le livre tel quel :

When Monique and Geoff decide to tie the knot they soon discover that love second time around brings special challenges. And not just for them. There are ups and downs for family, friends, the wedding planner, and even the vicar as the big day approaches.

En gros, lorsque Monique et Geoff décident de se marier, ils découvrent qu’un remariage apporte quelques ennuis… pas seulement pour eux, mais aussi pour leur famille, leurs amis, l’organisatrice de mariage, et même pour la vicaire !

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Une belle brochette de personnages…

Dans The Wedding Party, nous découvrons le quotidien de différents personnages, au travers de courts chapitres. L’action se situe en Angleterre.

D’abord il y a Becky, qui trépigne tandis que la baby-sitter est en retard, alors qu’elle doit se rendre au travail pour la réunion hebdomadaire. Becky travaille dans un journal, et est mariée à Steve, avec qui elle a deux enfants. Les deux époux ne se croisent que rarement, tous les deux bien occupés avec un emploi du temps de ministre. Quand Steve n’est pas en déplacement à Stockholm, ou à Milan, c’est Becky qui rentre tard, et le trouve déjà profondément endormi… Pas facile dans ces conditions d’avoir une vie familiale épanouie.

Ensuite, nous découvrons la mère de Becky, Helen, qui apprend le remariage de son ex-mari (le fameux Geoff). Helen vit en concubinage et a sa propre petite entreprise d’entretien d’espaces verts. 

On enchaîne avec Mel, Vicaire résolument moderne et « open-minded« (ouverte d’esprit), mais avant tout, maman débordée de deux ados… Tout bascule pour elle le jour où l’un de ses enfants est victime d’un grave accident… Sa foi pourrait bien vaciller…

Et puis c’est Janie qui déboule, une organisatrice de mariage pas vraiment organisée… Janie s’est associée à Marjorie, pour fonder une entreprise d’organisation de mariages… et d’enterrements ! Janie est bordélique, dyslexique, et n’a pas totalement tourné la page avec Mac, qu’elle a trouvé au lit avec une autre…

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Au départ il y a beaucoup de personnages d’un coup, mais le fait que chacun nous soit présenté individuellement aide à s’y retrouver. On les situe dans leurs différents environnements, et il n’est pas bien compliqué de se rappeler qui est qui.

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The Wedding Party n’est pas un livre qui sort totalement des sentiers battus. Mais, dans le genre livre léger, il est tout de même au dessus de la pile, selon moi, car il a un fond. Il aborde des questions intéressantes, qui pourront intéresser tout un chacun.

Le style est sympa et on n’a aucun mal à se plonger dans la lecture même lorsque l’on n’a que 5 minutes devant soi, car cela se lit sans aucun effort. 

Working mum débordée, ados en crise, future belle-mère potentiellement intéressée, gafeuse de compèt’, ce sont des profils vus et revus aussi bien en livres qu’en films. Mais bon, le fait d’avoir plusieurs histoires en une, fait que l’on ne s’ennuie pas.

Ce n’est pas JUSTE une histoire de mariage, loin de là. Il y a pleins d’intrigues qui se rejoignent autour de cette nouvelle union (Geoff-Monique). On parle de l’équilibre parfois délicat entre vie familiale et carrière professionnelle. On évoque les remariages, les accidents de la vie, les hésitations amoureuses… Chacun devrait y trouver son compte et s’identifier à un ou plusieurs personnage(s).

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Le seule petit point négatif serait que ce livre n’a à ce jour, pas été traduit en français. Il n’est disponible (à ma connaissance en tout cas) qu’en anglais. Alors, voilà une bonne raison de vous inscrire au challenge #DansTouteslesLangues !

@ bientôt. See U soon. Et merci pour vos visites. 🙂