Voyager en train dans le nord de l’Italie

En Italie, le réseau ferré est bien développé, et l’utiliser pour se déplacer ponctuellement dans les villes et villages est souvent plus intéressant que de recourir à la voiture. Si financièrement, cela peut coûter un poil plus cher, on s’y retrouve en terme de tranquillité, puisqu’il n’y a aucun temps perdu à chercher un stationnement, aucun risque de pénétrer par erreur dans une ZTL (zone de trafic limité, fortement taxée si vous y entrez par erreur), et que l’on arrive à proximité immédiate des centres-villes !

En effet, stationner en Italie est généralement payant, et/ou limité dans le temps, à moins de séjourner dans de petits villages (et de ne pas avoir peur de se croiser dans des ruelles parfois fort étroites).

 

Les trains se classent en plusieurs catégories. Les Régionaux et Régionaux rapides (R) et (RV) sont les plus accessibles en termes de tarifs, mais aussi les plus lents.

Dans le nord de la botte, ils sont blancs et verts avec un logo Trenord. Parfois un peu vieillots, tagués, bruyants, ils n’en restent pas moins généralement propres. Certains sont équipés de prises électriques… mais pas tous !

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Astuce : en plein été évitez les wagons aux fenêtres ouverts. La clim a certainement rendu l’âme !

Et si le train a deux étages, visez la salle haute généralement plus calme (on entend moins les rails).

Les billets s’achètent en gare, soit sur les bornes, soit au guichet. On peut aussi les acquérir en ligne, sur Trenitalia. Attention, certaines petites gares ne disposent ni de borne ni de guichet, et de grandes gares peuvent n’avoir que deux bornes à dispo. Anticipez !

Si les régionaux sont fort pratiques pour se déplacer localement, pour de plus longues distances, mieux vaut opter pour des trains plus rapides.

Les Intercity (IC) relient les principales grandes villes, en effectuant moins d’arrêts. À la différence des Régionaux, mieux vaut réserver en haute saison !

Les Frecce (flèches) se divisent en trois familles :

-rossa : ce sont les trains rouges qui relient les grandes villes du nord à celles du sud. Il y a 201 liaisons quotidiennes. Exemple de ligne : Torino – Milano – Reggio Emilia AV – Bologna – Firenze – Roma – Napoli – Salerno

Toutes les freccie rosse sont climatisées et équipées de prises de courant à chaque place ! Il y a des écrans d’informations dans chaque wagon. Ces trains offrent le choix entre quatre niveaux de confort : Executive, business, premium, standard. Leur vitesse atteint 300 km/h.

-bianca : les trains blancs, sont des trains express, à classer entre les Intercity et les Frecce Rosse et Argento. Ils relient par exemple Turin et Milan en 1 h 40, ou encore Turin – Venise en 4 h 30. Leur vitesse atteint 200 km/h.

-argento : les trains argentés sont des trains à grande vitesse, au même titre que les Freccie Rosse. Ils circulent sur les voies classiques, ainsi que sur des voies à grande vitesse dédiées. Ils montent à 250 km/h maximum, et effectuent 48 liaisons quotidiennes, entre Rome et d’autres villes (Vérone, Venise, Mantoue,…).

Il existe aussi des InterCity nuit et des Thello, qui vont jusqu’à Paris. Ce sont des trains couchettes. Ces derniers ont des tarifs qui m’ont toujours semblé rédibitoires.

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Prendre le train en Italie est relativement simple, surtout si l’on a la possibilité d’accéder au site Trenitalia depuis un mobile !

Autrement, il faut garder en tête que toutes les gares ne permettent pas d’acheter un billet.

Il faut alors trouver un point de vente (kiosque à journaux, bar). Selon le point de vente, on ne saura pas forcément bien vous renseigner.

Et parfois sur les petites lignes, un car de substitution (pullman) est mis en place. Dans ce cas de figure, l’information peut être compliquée à trouver (Où prendre ce fichu pullman ??). Il n’est pas rare de devoir sortir une carte pour localiser l’adresse (si vous avez la chance de la connaître), qui n’est pas matérialisée le moins du monde.

Les billets doivent être compostés avant la montée dans le train (sauf billets avec dates et heures fixes). Trouvez la bonne machine et serrez le ticket sur la droite. Si cela ne fonctionne pas, essayez sur une autre ou cherchez le contrôleur !

Les contrôles sont réguliers. Donc je vous déconseillerais de frauder.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur le train italien, mais je pense que vous aurez déjà de quoi faire avec ce que je vous ai écrit jusque là ! Je vous propose maintenant de conclure avec un petit glossaire des termes à connaître, pour bien voyager !

Il treno = le train

la stazione = la gare

Provenienza = provenance

per = pour, à destination

binario = quai

diretto a = direct pour (vous rejoindrez la destination sans avoir à changer de train, mais il pourra y avoir des arrêts intermédiaires)

 

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Le Métro de Brescia

La ville de Brescia est assez peu connue des français. Pourtant elle est la seconde ville de Lombardie en terme de population, derrière Milan. Capitale de la province du même nom (il y a 12 provinces en Lombardie), elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle se trouve à proximité du lac de Garde, plus grand lac italien (et non, ce n’est pas le lac Majeur !), entre Bergame et Vérone.

Je vous l’accorde, Bergame est peut-être plus jolie à visiter, avec sa ville haute truffée d’églises et son château. Mais Brescia n’en reste pas moins agréable !

Aujourd’hui, je vous parle de son métro !

Brescia compte environ 196 000 habitants, et le nombre d’automobilistes est proportionnel. Depuis le début des années 2000, la nécessité de mettre en place un réseau de métro s’est fait ressentir.

Plusieurs fois retardée, la mise en service a finalement eu lieu en mars 2013. C’est donc tout récent, et cela se sent.

Le métro de Brescia s’étend sur 13,7 km, et est entièrement automatique. Il dessert 17 stations, toutes identiques, à la déco épurée et minimaliste. Traversant Brescia du nord au sud, il passe par le centre ville.

Cela m’a surpris que toutes les stations soient identiques. À un moment donné, nous nous sommes trompés de trajet et avons repris le métro dans le sens inverse, pour revenir sur nos pas. J’étais toute perdue de retrouver une station similaire à celle que je venais de quitter !

Les stations sont impressionnantes, car tout à été fait pour les rendre le plus agréable possible. Point de tourniquets pour accéder au métro. Il y a des machines pour composer, comme dans les gares, et l’accès se fait librement, sans barrières ni portiques. Je n’ai pas fait trop attention aux autres voyageurs, pour vous dire s’ils validaient bien leurs tickets, et je n’ai pas vu de contrôleurs. Mais personnellement j’ai bien pris mon ticket journée !

La lumière naturelle éclaire les stations, et les matériaux choisis pour l’aménagement sont qualitatifs : pierre naturelle, métal, verre…

J’ai été bluffée par la propreté de ce métro, par l’absence de saletés et de tags. Et j’ai trouvé les prix vraiment valables ! 1.40 € le ticket classique (valable non pas 60 mais 90 minutes), et seulement 3 € le ticket 24 h ! Il existe aussi un ticket hebdo, vendu au prix de 12 €.

A noter, le ticket 24 h n’est pas journalier. Il permet de voyager pendant 24 h consécutives. Si vous l’achetez le lundi à 15 h 00, il sera valable jusqu’au mardi à 14 h 59 ! Intéressant, non ?

Le métro de Brescia ne dessert pas l’aéroport, mais il permet de rallier la gare (stazione FS), ce qui est fort intéressant.

J’ai voulu vous en parler, car ce métro est vraiment pratique, économique et agréable (oui oui carrément !). N’hésitez pas à l’emprunter si vous séjournez là-bas !

Horaires

Organiser un séjour en Italie

Ciao ! Aujourd’hui je vous propose quelques astuces et bonnes adresses, pour organiser votre séjour en Italie.

 

L’hébergement

Pour commencer, sachez qu’il n’y a pas que les hôtels (alberghi ou hotel pour les établissements les + hauts de gamme) et les campings à votre disposition, mais aussi des chambres à louer et B&B.

Qu’il s’agissent de chambres seules ou de chambres avec salle de bain (bagno), indépendantes ou chez l’habitant, on parle d’affitacamere. Littéralement, ce sont des « loueurs de chambres ». En parlant de salle de bain, soyez vigilant au moment de réserver, et vérifiez si vous avez bien votre bagno indépendant, ou s’il est commun à plusieurs logements !

L’affitacamere est très proche du B&B. Certains utilisent même les deux termes indifféremment. Mais juridiquement, il y a quelques nuances. L’affitacamere est plus professionnel que le B&B. Il peut être ouvert toute l’année, et proposer jusqu’à six chambres. Dans les deux cas, ce sont des logements meublés, avec chauffage, eau courante et le ménage est effectué au moins une fois par semaine par le Gérant.

En général, si vous optez pour l’affitacamere, vous aurez juste la chambre, avec une salle de bain soit commune soit privée. Il peut y avoir un coin cuisine, mais ce n’est pas obligatoire.

Le B&B devrait, comme son nom l’indique, inclure le petit-déj (la colazione)… mais ce n’est pas automatique. Certains B&B n’offrent que le lit ! Idem pour les affitacamere. Parfois vous êtes totalement indépendant, et le gérant ne passe qu’occasionnellement.

Pour trouver un logement de ce type, je vous conseille le site suivant, qui liste les principaux B&B du pays et vous permet de prendre contact avec les propriétaires :

https://www.bbitalia.it/fr/

En général, on envoie un mail directement depuis le site, puis on s’entend avec le propriétaire par mail ou téléphone (n’hésitez pas à utiliser Whatsapp, appli très employée en Italie, et gratuite !). Le paiement se fait habituellement sur place, ce qui permet de ne pas avoir à payer en avance par virement ou autre. Personnellement je préfère ! Prévoyez des espèces, car les lecteurs de CB sont un poil moins répandus en Italie.

Si vous séjournez en août, et visez une ville dans les terres (Milan, Turin, Bologne), alors vous pourriez avoir la chance de dénicher un hôtel pour quelques dizaines d’euros. En effet, en plein été, les italiens se ruent vers les côtes et les grandes villes qui n’ont pas d’accès sur la mer se retrouvent désertées. A vous les 3* à 50 € la nuit !

 

 

La colazione

Le petit-dèj italien est généralement composé de viennoiseries et gâteaux industriels. Les croissants de boulangerie sont habituellement fourrés de crème anglaise, marmelade ou crème chocolatée. S’ils ne sont pas fourrés, attendez-vous à ce qu’ils aient été tartinés de sucre !

Dans les hôtels, suivant la catégorie, on peut trouver des petit-déj continentaux comme dans nos 3 et 4 étoiles.

caffé

Le stationnement

Prenez toujours garde, si vous êtes en voiture, au stationnement. Se garer en Italie est souvent coûteux, et parfois laborieux (zones limitées en temps, accès limité par les ZTL dans les centres villes).

Quelques mots sur les ZTL ; ce sont des zones de centres villes, qui sont réservées aux riverains. Si l’on n’est pas munis d’un permis d’accès, on ne peut y pénétrer à certains horaires, sous peine de recevoir une amende assez salée.

Les panneaux qui indiquent les ZTL sont parfois peu visibles. Rédigés en italien uniquement, ils sont parfois noyés dans la masse, et quand on est déjà bien occupé à chercher son chemin, on peut facilement les zapper. Or, un loupage peut coûter cher, puisque les plaques des véhicules contrevenants sont scannés par des caméras, et que la sanction atteint facilement les 100 € par passage…

Vous trouverez plus d’info en suivant ce lien : https://it.ambafrance.org/Informations-generales-sur-la-conduite-en-Italie

Regardez si un parking est prévu dans votre hébergement, et s’il implique un supplément.

Pour vos déplacement en Italie, gardez en tête que le train reste accessible en terme de prix, et que parfois cela peut être valable de séjourner en périphérie de la ville, quitte à prendre le train ou le bus, au lieu de loger en plein centre en payant beaucoup plus cher.

Pour plus d’infos sur le train, cela se passe ici.

Voilà pour les conseils d’ordre général. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 🙂

 

Turin, ça se visite ?

Lorsque l’on évoque l’Italie, les mêmes villes reviennent souvent dans la bouche des gens : Florence, Pise, Venise, Rome… On pense assez rarement à Turin pour le tourisme ; éventuellement à sa voisine, Milan…

Turin n’est pas traditionnellement une ville touristique. Elle a un passé très industriel, intimement lié à FIAT (Fabbrica Italiana Automobili Torino). Longtemps, les gens venaient à Turin pour trouver un emploi, pas pour visiter.

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J’avais visité Turin il y a quelques années, sur une seule journée. La ville m’avait moyennement plu. J’en avaissurtout gardé un souvenir gourmand, puisque j’avais mangé dans un fast food au pied de la mole, le monument le plus connu. Je me rappelle encore de mon burger artisanal au guacamole… Mais Beats (c’était le nom du fast food n’est plus).

Pour le reste, Turin m’était apparue sale, taguée et plutôt stressante, pas du tout en accord avec l’image de dolce vita italienne.

Mais parfois on peut se faire une opinion erronée d’une ville… Et une seconde visite peut permettre de rectifier le tir !

Cette année, j’avais envie de découvrir le musée de l’automobile, qui se trouve à Turin même, dans le quartier de la stazione Lingotto.

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Go go go #Torino !

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Gare d’Asti

Depuis Asti, le train régional desservait la gare de Lingotto, de façon régulière. Turin Lingotto est une gare secondaire, la principale étant Porta Nuova. Du coup, l’on arrive pas en plein centre, mais en périphérie de la ville, dans un quartier un peu tristounet.

Il faut ensuite emprunter la passerelle olympique, qui a été installée pour les JO de Turin, en 2006. Elle enjambe la gare de triage et se reconnait de loin à son arche rouge. C’est une passerelle piétonne.

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Passerelle olympique de #Torino

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Avouez, on dirait le Golden Gate… avec un peu d’imagination ! :-p

 

Le quartier à proximité de la passerelle

Cette visite a été pensée autour de la visite du musée. J’avais prévu d’arriver à l’ouverture, de visiter tranquillement et d’aviser ensuite… La visite du musée a finalement pris plus de trois heures ! Ensuite après un petit pic-nique (à l’arrache à côté d’un supermarché dans un coin paumé. C’est ça aussi les vacances !) j’ai enchaîné sur le visite du centre ville, avec étape métro (j’aime bien tester les métros quand je visite des villes qui en ont un !), et flâné.

Enfin. « Flâné » n’est pas forcément un terme adapté à Turin.

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#metro #Turin #torino

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Torino

Le ticket de métro est à 1,50 € et sur les stations que j’ai fréquentées, je l’ai trouvé très propre…

La ville est très industrielle. Je ne dirais pas qu’elle est moche, mais comparée à la moyenne des autres villes italiennes, je la trouve assez commune… Pas vraiment jolie.

Il y a de jolies choses. Mais l’ensemble n’est pas beau.

On voit des câbles de tram dans tous les sens. Cela manque d’arbres sur les places et globalement on sent que les turinois vivent probablement moins sur les places que les milanais par exemple… Nous n’avons pas ressenti un effort particulier pour rendre les rues agréables.

Torino

Piazza San Carlo

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Piazza Vittorio Veneto

TORINO

Piazza Castello

TORINO

Piazza Castello

Les places sont immenses, et souvent il y a de grandes terrasses avec des dizaines de chaises. Donc j’imagine que lorsque les turinois ne sont pas en vacances, ces places sont fréquentées. Mais malgré tout, on se sent dans une grande ville impersonnelle. Vous me direz « normal, c’est une grande ville ! ». Je vous répondrai « Et Milan alors ?!! ». Milan est beaucoup plus jolie. Lancez-moi des tomates si vous voulez. Je maintiens.

TORINO

Oui mais il y a un beau château…

TORINO

TORINO

Et un opéra…

Mais alors, je n’ai pas apprécié la visite ?

Siiii… J’ai aimé revoir la mole, jouer autour des fontaines de la place du Château (piazza Castello), regarder passer les trams vintage, et les enfants courir après les bulles de savon… mais un après-midi a suffit pour profiter de la ville. Il n’y avait pas une jolie chose à regarder tous les dix mètres.

La ville m’a semblé intéressante pour ses musées, par pour la flânerie.

TORINO

Ah, ça c’était beau par contre !

J’avais cherché s’il était possible de parcourir Turin en vélo. Mais il fallait appeler l’entreprise de location pour réserver et comme l’idée ne m’a effleuré l’esprit qu’à 23 h 00 la veille, c’était râpé.

Mais finalement, le lendemain j’ai pu constater qu’il y avait assez peu de cyclistes à Turin, et que les pistes cyclables n’étaient pas forcément topissimes.

Oui Turin se visite. Oui il y a des musées, des églises, des terrasses où boire de bons cafés. Mais la ville dans son ensemble, est plutôt grise et je n’ai pas eu le sentiment qu’il était plaisant d’y vivre…

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J’ai aimé admirer les façades des églises jumelles, San Carlo et Santa Christina, sur la place San Carlo. Elles étaient fermées lors de notre visite, donc nous n’avons pas pu voir l’intérieur.

Torino

En revanche, j’ai pu entrer dans la Chiesa della Grand Madre, une église toute ronde qui rappelle le Panthéon de Rome ! On y accède notamment par le pont Vittorio Emmanuele I, juste en face. C’est le pont le plus ancien de Turin ; commandé par Napoléon Ier, en 1807.

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Dans l’église, on peut voir une sorte de puis, dans lequel les visiteurs jettent une pièce, par superstition. Sous ce puis, sont enterrés de nombreux défunts ayant trouvé la mort pendant la première guerre mondiale.

Et puis bien-sûr, sur le parvis, il faut prendre le temps de profiter de la vue… Au bout du pont, la via Pô longe la place Vittorio Veneto, la plus grande piazza de Turin.

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Je ne suis pas retournée au Duomo, que j’avais déjà visité il y a trois ans. Mais j’ai pris un bon café glacé au pied de la mole, le monument emblématique de la ville…

La mole, quelle est belle ! On dirait une espèce de grosse cloche, posée là au milieu de la ville. Elle abrite le musée du cinéma, sous son dôme de 167,5 mètres… Elle ne vous dit rien ? Regardez un peu votre monnaie. Sur les pièces de 2 centimes italiennes, en euros donc, c’est elle qui est représentée !

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Le retour vers Asti s’est fait depuis la gare Porta Nuova, plus jolie que celle de Lingotto…

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TORINO

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Vous l’aurez compris, Turin n’est pas ma ville préférée d’Italie. Néanmoins, j’envisagerais d’y retourner pour visiter le musée du cinéma dans la mole. Loin de moi l’idée de vous dissuader de visiter Turin. La preuve, j’y suis allée deux fois et compte y repasser !

Piacenza, une visite… plaisante [Italie]

Piacenza (Plaisance en version française) est une ville d’Emilie-Romagne, située à la frontière entre l’Emilie-Romagne et la Lombardie. Plus proche de Milan que de Bologne, la ville profite largement de l’influence de la capitale économique. D’ailleurs, c’est en rédigeant ce billet que je me suis aperçu que Piacenza était en Emilie-Romagne, et pas en Lombardie, comme je l’avais longtemps cru !

Nous sommes arrivés un mardi du mois d’août 2016, aux alentours de midi. Après une pause revigorante chez Naturone (billet spécifique à (re)découvrir en cliquant sur le lien), nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

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Un peu d’Histoire…

Il faut savoir que Piacenza a longtemps été unie à sa voisine Parme, avec qui elle formait le duché de Parme et Plaisance, dominé par la famille Farnese, à compter du XVIème siècle.

On surnomme Piacenza la « primogenita« , la première née, autrement dit l’aînée, puisque cette ville fut la toute première à demander son annexion au royaume de Sardaigne, dans le cadre de l’unification italienne.

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Un peu de gastronomie…

Continuons dans les généralités, car mine de rien, il y en a quelques-unes à énoncer, pour bien cibler Piacenza !

Piacenza est une province marquée par la production laitière. C’est dans la région que l’on produit le Grana Padano, fromage à pâte pressée cuite, cousin du Parmesan.

Le Grana diffère du Parmesan, non pas par sa technique de réalisation, mais par sa zone de production, bien plus étendue. D’autre part, les vaches qui produisent le lait pour sa fabrication ont une alimentation moins encadrée (les vaches laitières dont le lait sert pour le Parmesan ne peuvent manger que de l’herbe et du foin).

 

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Revenons maintenant à la ville elle-même…

Si les alentours du centre ville n’ont pas un grand intérêt, (et nous avons vraiment pu nous en rendre compte puisqu’une déviation nous a contraints à en faire plusieurs fois le tour !) le centre lui, est tout à fait plaisant, sans aucun jeu de mot. On s’y balade avec plaisir à pied, et je pense que nous aurions pu le faire également en vélo, surtout en août car la circulation était assez réduite.

Piacenza #Italia

Comme nous avions un hôtel avec parking à Piacenza même, nous avons laissé la voiture et pris un bus (« pullman » en italien) pour rejoindre le centre ville. Le ticket 1 h coûte 1,20 €.

Piacenza #Italia

Nous avons découvert le Palais Farnese, énormissime édifice dont la construction a débuté au XVIème siècle. Commandé par la duchesse de Parme, Marguerite d’Autriche, il a dû être repensé en cours de construction, pour faire face à un manque de fonds et reste encore aujourd’hui, inachevé. Malgré tout, ce palais est impressionnant par ses dimensions.

Le but de ce palais, était d’accueillir la famille Farnese, tout en symbolisant son pouvoir. Et je crois qu’il n’y a pas de doute là-dessus, le palais en impose totalement !

Il se visite, puisqu’il abrite différents musées, et nous aurions bien aimé le faire mais malheureusement en période estivale, il est fermé à compter de 13 h 00, et nous sommes arrivés à 14 h 00… Tant pis. Nous avons dû nous contenter d’un petit passage par sa cour.

Piacenza #Italia

Palazzo Farnese (1)

Cinéma de plein air - Pavia

Piacenza possède un joli centre ville, riche de nombreuses églises. Mais avant de nous adonner à notre passion, la visite de bâtiments religieux, nous avons fait un passage par la place qui nous semblait la plus représentative de la ville, celle que tous les sites, tous les guides qui parlent de Piacenza, utilisent pour illustrer leurs propos…

La Piazza dei Cavalli, doit son nom à deux statues équestres de Francesco Mochi (1580-1654) datant de 1626 et de 1622-1625.

Depuis la place, on peut admirer le Palazzo Gotico, que les habitants abrègent « Gotico » tout simplement. Sa construction remonte à 1281, et fut retardée par une grande épidémie de peste. De grandes arcades brisées (typiques du style gothique) forment sa base, en marbre rose vénitien et pierre blanche, tandis que l’étage supérieur contraste, puisqu’il est construit en briques.

Tout comme le palais Farnese, le Gotico n’est pas terminé. Les plans d’origine prévoyaient un bâtiment à base carré, plus vaste. De nos jours, ce bel édifice accueille des expos.

Piacenza

#Piacenza #Italia

Piacenza

Ci-dessus, la piazza dei Cavalli, le Gotico (vu du dessous, et de l’angle de la place).

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La Piazza Duomo ne m’a pas totalement séduite car elle est assez ouverte, trop à mon goût et que l’on trouve peu de bars. Non, ma passion n’est pas de courir les bars, mais je trouve les places bien plus agréables quand elles sont bordés de terrasses ! Forcément, elles s’en retrouvent bien plus animées.

Cette place m’a semblé assez peu vivante comparée à d’autres places italiennes, qui sont clairement les centres de vie de ces villes.

Elle reste néanmoins jolie, avec un centre en gazon, et son Duomo, forcément !

Piacenza #Italia

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Ici, ce sont plutôt des gelaterie (glaciers) même si nous avons trouvé un petit café tout simple à l’accueil sympathique (toujours Piazza del Duomo). Malgré la chaleur j’ai pu boire un thé chaud (English Breakfast en sachet) alors que dans certains bars italiens c’est impossible.

Nos boissons sont arrivées avec deux mini tartines de fromage (?) / beurre (?) / huile (?) aux herbes. Nous n’avons pas su reconnaître la nature de cette tartinade mais c’était sympa ! En plus les prix étaient corrects : 1,50 € le thé et 2,50 € le Lemon soda.

Infusion en cours...

À noter, au Principessa, c’est le nom du café, on servait aussi des glaces aux légumes. Elles ont débarqué en Italie en 2015, et sont assez faciles à trouver en supermarché ou dans les cafés. Ce sont des glaces vegan, à la carotte et au citron, à la courge, ou encore à la tomate et fraise. Par contre il n’y a pas de miracle, elles contiennent sucre, sirop de glucose et huile de coco ! Nous n’avons pas testé.

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Piacenza #Italia

Côté shopping…

Piacenza possède une petite rue commerçante, la rue du XX Settembre que vous trouverez près de la Piazza dei Cavali. OVS, Tally Weil, H&M… en août ce sont les soldes alors nous y avons fait un saut ! Chez OVS le rayon cosmétiques est énorme et il y a un corner Essence… Mais chut, cela reste entre nous.

Faut-il vous préciser que vous trouverez aussi un Kiko ?

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Revenons-en à des aspects plus culturels…

 

La Basilica Catedrale Santa Maria Assunta (1122) abrite le cercueil de Giovanni Battista Scalabrini, un évêque canonisé. C’est le Duomo (la cathédrale) de la ville de Piacenza.

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Sur le campanile, levons les yeux et découvrons la cage dans laquelle les brigands du moyen-âge étaient enfermés ! So médiéval !

Le campanile justement, dont la construction est postérieure à celle du Duomo (le duomo a été commencé vers 1122 et le campanile en 1333), est surmonté d’un ange de cuivre doré. Son petit surnom est Angil dal Dom (ange du duomo). 

Piacenza - le campanile

La façade de la cathédrale romane, présente la particularité d’être de deux couleurs. En bas, elle est en marbre rose, et au dessus, en grès.

Trois portails permettent d’entrer dans l’édifice. Ils sont surmontés par une superbe rosace.

L’intérieur quant à lui, est décoré dans un style baroque.

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Nous avons été surpris par l’espace dans la cathédrale. L’impression est renforcée par le fait qu’elle n’est pas remplie de bancs. On avance déjà sur une bonne longueur avant de trouver les premiers bancs. Et du coup, on se rend bien compte de la distance parcourue !

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Piacenza - Duomo

La cathédrale possède également une impressionnante crypte riche de pas moins de 108 colonnes !

Piacenza - Duomo

Comme souvent dans les cryptes des cathédrales, on trouve des reliques, et notamment celles de Sainte Justine, martyre chrétienne.

Piacenza - Duomo

Piacenza - Duomo

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Si vous n’en avez pas marre des églises, signalons la Chiesa di Santa Maria della Pace (XVIème s.) et la Salla dei Teatrini qui est une ancienne église.

La Basilica San Antonino (ci-dessous) est en travaux à l’intérieur, mais elle mérite malgré tout une visite.

Piacenza - San Antonino #Emilia-Romagna

À proximité, il y a le théâtre.

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Pour tout visiter en détails et découvrir les musées, une journée ne suffira clairement pas. Mais en une bonne demi-journée nous avons pu voir pas mal de choses et repartir sans nous sentir frustrés ! Piacenza nous a bien plu et nous sommes ravis de la découverte.

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La visite virtuelle vous a t-elle plu ? Je l’espère vivement. N’hésitez pas à réagir en commentaires ! A presto ! 🙂

Les lumières de Paris

Bonjour à Tous. Qu’avez-vous fait pour le réveillon de fin d’année ? Avez-vous enflammé le dancefloor, picolé avec des amis, larvé dans les bras de votre moitié ? Pour ma part, j’étais chez une amie à Paris, et j’ai pu admirer les lumières de la capitale à l’occasion d’une petite balade.

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Nous n’étions pas les seuls ce 31 décembre, à essayer de nous approcher des vitrines des galeries Lafayette, mais cela restait faisable, pour peu que l’on soit un minimum patient. Et franchement, cela valait la peine de l’être, car les animations étaient féeriques !

Fêtes 2017

D’ailleurs c’est bien simple, ce sont les adultes qui se sont le plus régalés, alors que les enfants n’ont pas spécialement regardé les décorations en fin de compte ! :-p

Fêtes 2017

Fêtes 2017

Devant cette vitrine, je me suis amusée à lire les étiquettes, et à tendre l’oreille, pour entendre les passants s’exclamer « 990 € la paire de chaussures ! ». La féerie des fêtes, je vous le disais !

Fêtes 2017

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Le panda roux était à l’honneur, tout comme les canards en plastique…

Fêtes 2017

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Certains décorateurs se sont fait un trip « pigeons« . Cela laissaient une partie des visiteurs un peu perplexes, mais après tout, pourquoi pas. Le pigeon est clairement un symbole de Paris !

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Nous ne pouvions pas visiter Paris sans passer vers la tour Eiffel. C’est un point incontournable de la capitale. Alors nous l’avons saluée, sous la pluie, dans la foule…

Fêtes 2017

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Fêtes 2017

J’espère que la visite vous aura plu. 😀

Mantova, et si on y retournait ?

En 2016, nous avions préparé un petit road trip italien, qui nous avait menés de Biella tout au nord, jusqu’à Bologne, au nord-est. Nous avions beaucoup aimé les différentes villes visitées, mais avions parfois regretté de manquer de temps à certains endroits. A Mantova par exemple, nous n’étions restés qu’un après-midi, et étions repartis avec une sensation d’avoir un peu bâclé la visite…

C’est pourquoi quand l’occasion s’est présentée de revenir dans la ville, nous l’avons saisie !

Mantova est une ville du nord de la péninsule, capitale de la province du même nom, en Lombardie.

La grande originalité de Mantova, est son système de défense, imaginé au XIIème siècle par l’Architecte et Ingénieur Hydraulique Alberto Pitentino. En effet, la ville était entourée par des lacs artificiels, issus du fleuve Mincio !

Ces lacs portaient chacun un nom : Supérieur, du Milieu, Inférieur et Paiolo.

Mantova 2017

 

Mantova 2017

En arrivant à Mantova, cette configuration presque insulaire surprend, même s’il ne reste plus que trois des quatre lacs d’origine, les inondations du XVIIème siècle ayant contraint à assécher le lac Paiolo.

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Mantova est touristique, donc même en août elle ne dort pas ! Certaines boutiques sont prises d’assaut, notamment celles qui vendent les spécialités de la ville.

Mantova 2017

La tour de la Gabbia, en travaux, vue de la piazza delle Erbe

 

Mais nous restons dans les terres, et en août, la plupart des habitants sont partis à la mer. Vous le voyez sur mes photos, ce n’est pas la cohue, et la visite reste vraiment plaisante !

Il y a des restos à touristes, qui proposent des pizze toute la journée (rappelons que la pizza vient de Naples, et se savoure plutôt le soir. Les italiens la mangent aussi le midi, mais en général ils l’achètent alors en tranche et à emporter).

Mantova 2017

Le Duomo est fort joli. Nous n’avons pas visité l’intérieur cette année, ni la Rotonda (surprenante église toute ronde, qu’il vous faudra absolument découvrir) mais avons préféré retourner à la basilique Sant’Andrea qui nous avait marqués l’an passé. Elle est très grande, avec un plafond peint en trompe l’œil. On pourrait le croire en relief, et finir par vraiment douter de ce que l’on voit.

Au bout de la nef, se trouve parait-il un échantillon du sang du Christ…

La construction de la basilique a débuté en 1472.

Mantova 2017

Mantova 2017

Mantova 2017

Mantova 2017

Mantova 2017

Basilique Sant’ Andrea

Croyants ou non, je vous conseille un petit passage par la basilique, car elle est réellement superbe et ne vous laissera pas… de marbre ! Personnellement, je la trouve encore plus belle que la cathédrale.

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Retour au Duomo…

Parlons un peu de la Cathédrale, quand-même… Elle a quant à elle été reconstruite au XVIème siècle, après qu’un incendie a détruit le premier édifice. D’une façade gothique, elle est passé à une façade baroque, en marbre de Carrare, un marbre blanc presque dépourvu de veinage.

Si vous décidez de prendre un petit café glacé à Mantova, installez-vous en terrasse piazza Sordello. C’est d’ici que vous profiterez au maximum des beautés de la ville, puisque vous pourrez contempler à la fois la cathédrale, le palais ducal, et la torre della Gabbia.

Il est d’usage de donner la hauteur des tours, donc sachez que celle-ci mesure 52 mètres. C’est honorable, mais nous en avons vu de bien plus hautes pendant notre séjour italien.

Gabbia signifie cage en italien, et si la tour a hérité de ce nom, ce n’est pas un hasard, car il y a bien une cage qui fut installée sur sa façade au XVème siècle, à la demande de Guglielmo Gonzaga. La cage servait à enfermer les malfaiteurs, à la vue de tous. Des témoignages rapportent que l’un d’eux y est restés trois mois !

Jusqu’à présent, la tour de ne se visitait pas. Mais… depuis juin 2017 elle est en travaux, pour permettre justement d’accueillir les visiteurs, et leur offrir une belle vue sur la ville. Intéressant, non !?

Mantova 2017

La cathédrale de Mantova

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Torre della Gabbia

Mantova 2017

Mantova est un petit bijou de la Renaissance, façonné par la famille Gonzague.

Le palazzo Ducale, situé à côté de la cathédrale, a été construit à partir du XIVème siècle. Un jour c’est certain, nous prendrons le temps de visiter l’intérieur, pour admirer les peintures qu’il abrite… Mais ce jour là, nous avons préféré déambuler en ville, et nous égarer volontairement dans les petites rues… S’égarer reste un bien grand mot, car Mantova n’est pas grande, et il faudrait vraiment le vouloir pour se perdre, même pour moi qui n’ai absolument aucun sens de l’orientation !

Mantova 2017

À Mantova, le centre est réellement petit et se parcourt facilement à pied. Il y a diverses boutiques, surtout des chaines (Jennyfer, Kiko). À noter : la librairie Libraccio vend de nombreux livres d’occaz !!

Mantova 2017

Mantova 2017

Oups… on dirait que j’ai un peu craqué…

J’ai passé un certain temps dans les rayons de Libraccio, toute frétillante ! Il faut dire qu’en Italie les livres sont assez chers et que le moindre « tascabille » (livre de poche) vaut tout de suite 9-10 €… Donc là je me suis fait plaisir !

https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/35755362953/in/album-72157685143857214/

Un dernier panoramique du château San Giorgio, bâti à la fin du XIVème siècle, et hop nous sommes repartis, ravis de notre seconde visite… Oui, il faudra aussi que nous visitions le château un jour, car l’on entend énormément de bien des tableaux qui y sont exposés… C’est noté, nous reviendrons à Mantova !

Best Western Modena District

 

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Cet été encore, nous avons passé nos vacances d’été en Italie. J’écris « encore » car cela fait plusieurs années de suite que nous choisissons ce beau pays pour nos congés. Mais d’une année sur l’autre, nous ne retournons pas forcément dans les mêmes villes.

Cette fois, nous avons séjourné deux nuit à proximité de Modène.

Modène

L’hôtel Best Western Modena District est un établissement 4 étoiles, situé à Campogalliano, juste à côté de Modène.

En plein mois d’août en Italie, il est relativement facile de trouver des hébergements 4 étoiles à 50-60 € la nuit, pourvu que l’on reste dans les terres. En effet, les beaux hôtels appréciés des voyageurs d’affaires sont désertés à cette période, et baissent considérablement leurs tarifs !

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Cet hôtel dispose d’un grand parking gratuit et le stationnement n’est de toute façon pas du tout problématique puisqu’il est implanté dans une zone industrielle où les places sont nombreuses.

Nous avions trouvé cet établissement sur internet, et réservé en direct pour bénéficier du meilleur tarif possible, en prépayant environ un mois avant notre arrivée.
2 nuits en chambre standard, lit king size, tarif Economy, non-annulable : 119,00 €
Taxe de séjour comprise, sans petit-dèj.

 

Accueil

En arrivant à l’hôtel vers midi, nous avons été accueillis immédiatement, et l’on nous a remis les clefs d’une chambre matrimoniale (c’est ainsi que l’on désigne une chambre avec grand lit en Italie) située au rez de chaussée. La Réceptionniste était professionnelle et polie, mais elle ne nous a pas spécialement détaillé les services proposés par l’hôtel.

 

Nous avons apprécié les couloirs, joliment agencés, avec des matériaux qualitatifs, un beau parquet stratifié, des murs chocolats et une déco sur le thème de l’automobile.

Dans le lobby, se trouve un petit espace avec des tables basses et fauteuils, où l’on peut s’installer pour feuilleter la presse du jour ou quelques magazines mis à disposition.

 

 

 

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La chambre

La chambre est très belle également, vaste, avec de gros rideaux opaques, une petite table, réellement pratique pour manger, un grand bureau, un minibar.

Nous découvrirons par la suite que le minibar ne fonctionne pas… Il se coupe sans raison et lorsque nous l’ouvrons, il y a de l’eau qui a coulé sur nos produits. Mais trop tard pour aller le signaler car nous y avons déjà mis nos courses et que nous sommes en petite tenue prêts à nous coucher !

Le lit est un king size, tout blanc, propre et confortable, entourés de deux lampes de chevet.

La salle de bain est très spacieuse. Outre un WC et un bidet, elle inclut une baignoire bien pratique, avec une paroi qui permet de se doucher sans rien inonder.

Bien sûr il y a moult produits d’accueil, des serviettes de toutes les tailles.

Dans la chambre, les rangements ne manquent pas : penderie, placards, meuble à bagages, tables de chevet… et en prime, on trouve une petite bouilloire ô combien pratique quand on déjeune dans la chambre !! Des sachets de thé, camomille et café soluble sont fournis.

Nous avions un petit carton à poser sur les oreillers pour demander que le lit soit refait sans changer les draps. J’ai trouvé cela vraiment bien pour l’environnement. Quand on pense au volume de linge qu’un hôtel peut laver chaque jour, c’est effrayant !

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Si les locaux sont top, il y a quand-même à redire sur cet hotel… En effet, dans notre chambre nous entendions énormément de bruits

Il faut dire que nous avions la chambre collée à la salle de resto (la 22 précisément). La musique de la salle de resto nous parvenait très nettement, ainsi que des bruits d’eau (la baignoire au dessus de nous ?!).

On entendait aussi des déplacements de meubles. Par rapport aux autres hôtels que nous avions occupés précédemment, le contraste était flagrant.

Le matin des deux jours, nous avons été réveillés malgré les boules quies par un enfant (le même ?!) qui faisait un gros caprice en salle de petit-dèj.

Nous n’avons pas compris pourquoi l’on nous avait attribué une chambre du rez de chaussée, bruyante par sa proximité avec le resto alors qu’en plein mois d’août l’établissement était quasi vide !

Là encore nous aurions pu nous plaindre. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte. Nous étions en vadrouille toute la journée, arrivions à l’hôtel à 21 heures, affamés et en sueur. Nous n’avions qu’une hâte : manger (et nous doucher, mettre de la crème sur nos piqûres de moustiques, des pansements aux pieds etc). L’idée de devoir perdre du temps à remballer les affaires pour changer de chambre était peu tentante !!

 

Modena Laghetti Cunei (3)

A bicyclette…

Autre point qui nous a un peu déçu, l’hôtel prête des vélos, classiques et à assistance électrique.

L’homme voulait tester les seconds. La receptionniste nous a remis un trousseau de clefs en nous disant « Tout est là. Testez ! »… Nous avons donc essayé une dizaine de clefs… J’ai trouvé celle de mon vélo et mon homme a réussi à utiliser le sien sans clef.

Mais nos deux vélos clignotaient comme s’ils étaient faibles en batterie. Quand nous avons demandé si c’était normal, la dame nous a dit que « normalement » ils étaient rechargés chaque soir… Mais qu’il valait mieux prendre les autres vélos en cas de doute.

Comme elle n’avait pas les clefs pour sécuriser les vélos électriques, nous avons de toute façon laissé tombé et pris d’autres vélos… Là il y avait des cadenas mais pas de clefs donc nous sommes partis sans… Pas topissime car cela nous a empêché de laisser les vélos sans surveillance.

Nous sommes allés aux petits lacs, à 6 km de l’hôtel. La balade était plaisante, et les lacs sont agréables. Même si la baignade est interdite, on peut se détendre dans l’herbe, faire le tour en vélo, etc… Vraiment, je conseille !

 

Modena Laghetti Cunei (2)

Modena Laghetti Cunei (42)

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Tout près de l’hôtel, il y a un Spar accessible à pied, ainsi qu’un Conforama. Un poil plus loin, pour les clients véhiculés, on peut trouver différents centres commerciaux (la Rotinda et GrandEmila).

Tout cela est fort pratique pour faire quelques emplettes.

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L’hôtel possède deux « Salles » de sport. Je mets des guillemets car il y a un espace fitness avec des appareils installés dehors, qui permettent de s’entraîner au poids de corps.

La salle intérieure est au second étage. Nous n’avons pas pu y accéder car un monsieur posait du carrelage devant lors de notre arrivée. Les jours suivants nous étions en balade et n’avons pas eu l’occasion d’y retourner. A priori la salle n’était pas accessible, mais je ne saurais l’affirmer à 100 %.

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Le second jour, nous étions affamés après notre balade à Modène, et nous sommes donc offert le petit-dèj, à 4 € par personne. Là, rien à redire, vraiment pour 4 €, le rapport qualité-prix est exceptionnellement bon !

C’est un beau grand buffet de petit-dèj. Le café et le cappucino sont servis à table. Pour les thés,  ce sont des sachets Twinning posés sur une table avec un thermos d’eau chaude. Il y a aussi des infusions.

Côté solide, on trouve bien sûr des viennoiseries, des pâtisseries (muffins choco, tartes, gâteaux…). Le muffin choco a bien plu à l’homme qui m’a dit que cela semblait être du fait maison.

L’homme a aussi fait honneur à la charcuterie. Nous avons apprécié les œufs brouillés, qui étaient tous simples, sans lardons (merci !!), les fruits frais (melon, ananas, pommes, abricots, raisins), les fruits au sirop (prunes, poires, pêches,…). Il y avait du muesli au chocolat, des corn flakes au choco également, des noix, des biscuits sans gluten, des confitures classiques et allégées, du miel liquide, des petits pains faits maison (pain blanc, pain intégral), des pains de mie classique et intégral faits maison aussi, des fromages, du beurre, du Philadelphia, du vinaigre balsamique (pas de 15 ans d’âge), des mini  portions de Parmesan…

Pour finir, on trouvait des jus de fruits en pichets (ACE_autrement dit « multifruits »,ananas, orange sanguine).

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Last but not least…

L’hôtel a un accord avec le Best Western Plus Modena Resort, qui se trouve à 15 mn en voiture. Il offre l’utilisation gratuite de la piscine de ce second hôtel.

Nous avions vu cela sur le site internet. Mais l’info ne nous a pas été donnée à l’hôtel et quand nous avons demandé les horaires de la navette (annoncée sur le site), la réceptionniste nous a expliqué d’un air embarrassé, qu’elle ne fonctionnait pas en août. Nous avons donc pris notre voiture.
Le Modena Resort est un gros hôtel avec une piscine entourée d’herbe et de transats. Il y a énormément de monde, notamment car ils distribuent des bons aux clients de certains magasins, qui viennent ainsi profiter de la piscine. Mais cela reste assez abordable. Nous avons pu utiliser un transat et l’homme a nagé un peu.

Nous avons trouvé que l’endroit était un peu trop blindé de monde pour vraiment se détendre. Mais malgré tout, l’accord entre les deux hôtels est pratique. Je pense que cela peut être super appréciable pour les familles avec enfants !

 

MODENA piscine (8)

 

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Revenons une dernière fois au Modena District (notre hôtel). Nous avions une télé dans la chambre, avec de nombreuses chaines. Nous n’avons pas réussi à mettre Euronews, alors nous nous sommes contentés des chaines d’info en italien, que je traduisais pour mon copain.

Au check out, nous avons signalé que les bruits de la salle de resto nous avaient gênés. La réceptionniste nous a dit qu’elle était « very sorry ». Nous n’avons pas insisté, mais cela nous semblait utile de le mentionner car nous avons réellement été déçus par cette attribution de chambre. Cela n’a pas totalement ruiné notre séjour, mais nous nous serions peut-être mieux reposés au camping !

En conclusion, je ne pense pas que nous reviendrons dans cet hôtel. Sa position est pratique pour visiter Modène et les chambres sont réellement belles et bien pensées.

Mais le service dont nous avons bénéficié n’était pas celui que nous attendions d’un quatre étoiles. Les services sont trop peu mis en valeur (pas de navette pour la piscine, salle de sport inaccessible, bruits, matériel qui ne fonctionne pas). Cela peut sembler dérisoire, mais mis bout à bout, tous les petits inconvénients listés plus haut nous ont laissé un souvenir plutôt négatif.

Ghisalba

C’est parce-que nous voulions profiter des animations autour du château de Malpaga, et que nous avions du temps à tuer en attendant qu’elles débutent, que nous avons pris la voiture pour explorer les alentours. Je vous resitue rapidement les choses, nous nous trouvons en Italie du Nord, et plus précisément en Lombardie, à proximité de Bergame.

Nous étions donc en train de sillonner les petites routes, quand nous avons vu un gros dôme au loin. Et comme nous sommes incroyablement curieux, et bien nous avons décidé d’aller le voir de plus près…

Ghisalba - La Rotonda

Bergame - les châteaux (#Malpaga #Pagazzano et la petite ville de #Treviglio) #Italia

Quelle surprise, dans un patelin paumé au milieu de nohere, de tomber sur une gigantesque église aux airs de temple grec ! Imaginez un peu, le Panthéon, dans un bled de Haute-Saône ! Vous avez l’idée ?

Nous arrivons dans ce village, au beau milieu d’une chaude journée d’août. Il n’y a pas âme qui vive, et l’on entend à peine quelques éclats de voix qui émanent d’une sorte de bar-pizzeria. Tous les autres habitants sont probablement en train de siester. Et puis il y a nous, deux touristes, plantés devant la Rotonda.

L’église de Ghisalba est juchée sur une sorte de promontoire. Pour atteindre l’entrée, il faut monter quelques marches d’un très large escalier.

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

Depuis le seuil, au milieu des énormes colonnes immaculée, on peut regarder le sol, en galets noir et blanc…

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

La Rotonda fut réalisée par un architecte réputé, il Cagnola (1762-1833), à qui l’on doit également l’arc de triomphe de Milan.

Le campanile qui se dresse à côté, est en réalité une ancienne tour défensive.

L’église a la particularité d’être toute ronde, d’où son appellation : La Rotonda. A priori, l’intérieur mérite largement la visite, mais pas de bol, lors de notre passage les portes étaient fermées… Une prochaine fois, qui sait ?

Ghisalba - La Rotonda

Ghisalba - La Rotonda

Nous avons pic-niqué sur de chouettes bancs, juste en face de la Rotonda…

Bergame, l’église Sant’Agata

Oui. Je vous ai déjà parlé de Bergame.

Mais je n’avais pas évoqué l’église Sant’Agata. Lorsque l’on chemine le long de la via Colleoni, dans la ville haute, on finit par croiser une petite impasse, appelée Sant’Agata. C’est ici que se trouve l’église du même nom.

La façade ne m’a pas laissé une énorme impression. Elle est assez simple, tellement que je n’ai même pas pensé à la photographier. En revanche, l’intérieur de l’église marque beaucoup plus les esprits.

L’église date du XIIXème siècle, et fut construite sous l’occupation napoléonienne.

Elle comporte une nef, entourée de cinq chapelles, de chaque côté. La plus importante de ces chapelles, est dédiée à Santa Maria del Carmine. On peut y admirer un autel baroque, réalisé par l’architecte Filippo Juvarra.

 

Cette église est un véritable bijou, qu’il serait dommage de ne pas admirer. En effet, les peintures sont dues aux plus grands peintres bergamasques de l’époque. Et l’on n’a beau ne pas être forcément un mordu d’art (je ne suis pas une mordue d’art), on est malgré tout forcément un peu touché…

Je vous conseille donc de passer par la chiesa Sant’Agata, ne serait-ce qu’en coup de vent, si vous visitez la ville haute de Bergame…